Voici quelques exemples de travaux réalisés dans différentes matières sur le thème des ecoprojets.
Des articles spécifiques ont été rédigés pour des travaux réalisés en Français et en Arts Plastiques (voir plus bas)
Voici quelques exemples de travaux réalisés dans différentes matières sur le thème des ecoprojets.
Des articles spécifiques ont été rédigés pour des travaux réalisés en Français et en Arts Plastiques (voir plus bas)
Après un départ un peu mouvementé et tardif, nous sommes arrivés au Col du Soulor dans les Pyrénées. Sous un temps certes maussade, mais qui n’a pas entaché notre bonne humeur et notre curiosité ! On gambade comme des cabris !
Nous avons bénéficié d’une intervention avec 3 accompagnateurs de montagne locaux, qui ont su nous captiver, malgré la pluie.. mais elle nous a permis d’observer de belles salamandres à défaut d’oiseaux !!
Le lendemain, découverte de la ferme Cazaux, puis visite du Donjon des Aigles, site touristique dédié aux rapaces.
Mme Cazaux a fait une démonstration de fabrication du fromage à l’ancienne, puis nous avons visité la salle d’affinage et la bergerie. La dégustation de fromage a été appréciée par tous !
Des rapaces en plein vol au dessus de nos têtes et leurs stratégies pour attraper leurs proies : c’était la magie du spectacle au Donjon des Aigles.
Ces deux visites ont toutefois été ponctuées d’averses, et nous sommes rentrés au centre d’hébergement sur le temps midi-deux, afin que tout le monde se sèche. Mais le temps étant très changeant en montagne, le tonnerre a laissé place à un magnifique ciel bleu. Nous en avons profité en faisant un détour au pied du lac d’Estaing avec une petite randonnée d’une heure environ. On a pu voir les premiers troupeaux (chevaux et moutons) en estive. Les autres arriveront ce week-end avec la transhumance.
Puis jeudi : superbe journée pyrénéenne ! Grand soleil, randonnée et découverte du milieu pastoral.
3 heures de randonnée pour atteindre le sommet du massif du Pibeste, et se trouver au pied des falaises où nichent de nombreux rapaces : vautours fauves et percnoptères, faucons, milans noirs et royaux, observés aux jumelles et à la longue vue. Notre guide Damien, garde de la réserve, a su passionner tout le monde et répondre à toutes les nombreuses questions.
Même engouement au musée du Lavedan, ancienne forge, où nous avons pu découvrir l’usage d’un grand nombre d’objets anciens liés aux activités de la vallée autrefois.
Retour sous le soleil et match de foot improvisé pour la soirée.
Vendredi, c’est le départ. Un détour à la Falaise aux vautours pour comprendre la biologie de ce rapace et ses relations avec la population locale.
Les écrivains, depuis la nuit des temps, s’inspirent de la nature, et ce quelle que soit leur culture d’origine.
Ainsi, les deux classes ont pu dès le mois de septembre étudier, écrire ou apprendre des poèmes, de genres variés, dans lesquels la nature est au cœur de la créativité : « Mignonne, allons voir » de Ronsard, un sonnet « Les lys me semblent noirs » d’Agrippa d’Aubigné », des haïkus (de Bashô et de Yosa Buson en autre), des fables de Jean de La Fontaine (« Le chêne et le roseau »). Des poèmes sur les fleurs ont été distribués en lecture cursive : « La pervenche » de Lamartine, « Les colchiques » d’Apollinaire, « Le lierre et le thym » de Jean-Pierre Claris de Florian.
L’année scolaire s’est poursuivie en décembre et janvier par l’étude d’un conte Tistou les pouces verts de Maurice Druon. Cette année, la classe ULIS a participé à cette séquence, non seulement dans la lecture et la compréhension du texte mais aussi à l’écriture de contes : il s’agissait de rédiger par groupe de quatre-cinq élèves des contes explicatifs à partir de toponymes des communes de provenance des élèves et comportant un nom de végétal (exemple : Rue des volubilis). Cette étude a été complétée par un travail à la maison : la création de fleurs illustrant chaque conte.
Dans le conte de Maurice Druon, nous pouvons lire l’expression suivante évoquant l’arbre créé par le personnage Tistou « la huitième merveille du monde » : ce fut donc l’occasion d’aborder, en Histoire des arts, une des sept merveilles du monde antiques, les jardins de Babylone et de les mettre en correspondance avec d’autres jardins, notamment les jardins Majorelle situés à Marrakech (une séquence sur les contes des Mille et une nuits avait fait l’objet d’une étude précédemment).
En mai, nous avons étudié les Métamorphoses d’Ovide mais uniquement celles qui évoquaient une transformation végétale et faisant évidemment écho à l’invocation de l’auteur au début de son œuvre, invocation apprise par les élèves: Narcisse (mythe entre-aperçu à Chaumont), Pyrame et Thisbé, Daphné, Cyparissus.
Un fil conducteur a été mené tout au long de l’année, de septembre à juin: l’arbre voyageur. Il a été demandé aux élèves d’envoyer une carte postale lors des vacances scolaires. Ils devaient ainsi choisir une carte évoquant la nature et écrire un poème en lien avec la carte ou le lieu visité. Chaque élève, quel que soit son origine sociale pouvait ainsi participer à ce projet facilement : des cartes provenant de Prahecq, du Marais Poitevin, de Paris, de Grèce, de Chaumont (lieu du séjour des élèves) etc, ont pu habiller l’arbre au fur et à mesure de l’année… Nous espérons évidemment recevoir des cartes postales cet été !
Le jury de l’Office français de la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement en Europe a accordé le label Eco-école au collège de Prahecq pour les éco-projets mis en place durant l’année scolaire 2013-2014, sur le thème de la biodiversité.
Cette labellisation officialise le travail mené par tous au collège depuis quelques années en faveur de l’éco-citoyenneté, en partenariat avec la mairie de Prahecq.
L’an prochain, les projets se poursuivent dans les classes (projets 6e sur la biodiversité) ou dans l’eco-club (ateliers tri des déchets, entretien du jardin…). Et, grâce à l’implication de tous (élèves, parents, équipe éducative, agents, collectivité) nous espérons bien garder ce label !
Étape 1 : rechercher à la maison et apporter des matériaux qui conviennent pour fabriquer le nid
Étape 2 : tirer parti des matériaux pour engager une démarche créative au sein d’un groupe (travail par 4). Choisir la forme du nid, les matériaux et expérimenter des modes d’assemblage pour créer un volume solide.
Étape 3 : fabriquer l’oiseau avec les matériaux apportés (et éventuellement ses œufs)
Étape 4 : installer nids et oiseaux dans un coin de jardin choisi par chaque groupe. Faire des photos avec un appareil numérique e variant les angles de vue.
“Un nid somptueux pour un oiseau royal”
“Un nid douillet pour une couvée fragile”
On constate de nos jours que l’oiseau des plaines est en voie de disparition. Plusieurs causes : l’agriculture, la saison hivernale, la chasse, la déforestation et bien d’autres. Mais maintenant que l’on connait les principales causes je vous propose des solutions afin de les éviter (nichoirs, mangeoires, protection dans les champs) que je vais vous développer.
– Le nichoir et le mangeoire à oiseaux
En hiver, les oiseaux consacrent leur quasi-totalité de la journée à rechercher de la nourriture, notamment pour résister au froid. Et cela n’est pas facile !!Vous pouvez leur donner un petit coup de pouce en leur offrant un endroit pour se réchauffer et passer l’hiver en toute tranquillité ; il vous suffit de faire un petit nichoir et d’installer quelques mangeoires dans votre jardin.
Voici l’équipe de l’association des nichoirs dans les plaines (Zoodyssée) qui installe un nichoir fait maison :
-Protection des nids dans les champs
Certains oiseaux comme l’outarde canepetière ou la buse nichent dans les champs. Malheureusement, lorsqu’elles pondent, les petits sont vite tués lors de la récolte. Mais pour éviter cela, les agriculteurs regardent avant la récolte et si un nid se présente ils installent un grillage autour pour ne pas passer dessus avec la moissonneuse batteuse.
Maintenant à vous de jouer à protéger les oiseaux !!