Bilan

Les recherches et rencontres que nous avons menées nous permettent de dresser un bilan sur l’impression tridimensionnelle et ce qui la concerne.

Cette technologie pleine d’avenir puise sa force dans sa polyvalence et la variété de moyens d’impression qui la caractérisent. En effet, il existe une demi-douzaine de techniques permettant d’imprimer un objet : par polymérisation, fusion, extrusion…Ces différentes possibilités apportent une certaine universalité puisqu’elles peuvent faire varier la solidité de l’objet, s’adapter à différents budgets et à des projets différents.

En effet, les imprimantes 3D peuvent être un outil d’apprentissage : la rencontre avec les universitaires au SP2MI montre que cet instrument intéresse et est un sujet passionnant  pour des étudiants investis dans les matières scientifiques. Effectivement, ils souhaitent créer un laboratoire au campus pour l’y incorporer. Cet instrument est donc aussi un intermédiaire d’apprentissage attirant pour une formation scientifique puisqu’il reste encore méconnu et semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, ce qui exerce une certaine fascination.

Nous parvenons donc à l’interrogation concernant les domaines dans lesquels l’impression tridimensionnelle peut devenir indispensable. Après recherches, deux axes nous semblent ressortir du lot.

Grâce à la rencontre de Franck Guy, primo-paléontologue au campus de Poitiers, nous avons pris connaissance de son utilité en paléontologie. Effectivement, l’utilisation d’une imprimante 3D facilite grandement les recherches dans ce domaine. Leurs capacité à reproduire un échantillon d’os rare fait la différence vis à vis des moyens basiques de copies, plus risqués. Cette technique est donc une réelle évolution pour la recherche sur nos origines.

De plus, l’impression tridimensionnelle pourrait se rendre indispensable, voire vitale dans le domaine médical. La possibilité d’imprimer des prothèses faites sur mesures à des prix accessibles est une faculté très intéressante car chacun pourrait le faire soi-même ; cela changerai le quotidien de la plupart des personnes handicapées par la perte d’un membre. Mais la progression la plus significative appartient au domaine bio-médical.  Au vu de la pénurie d’organes vitaux, la reproduction de tissus cellulaires et musculaires serait une révolution dans le monde scientifique, et pourrait mettre un terme au trafic illégal d’organes.

Malgré des coûts encore trop élevés pour être accessible au grand public, l’impression tridimensionnelle pourrait et devrait se mettre en valeur en se rendant indispensable dans certains domaines. Est-elle en passe de devenir l’invention du siècle ?

 

 

Remerciements :

  • à Julien ARLOT pour l’organisation de l’atelier « imprimer sa propre pièce ”   et le don des pièces réalisées ce jour-ci. 
  • à Franck GUY pour nous avoir accordé de son temps et accepté notre interview
  • à notre professeur référent, M.GRATREAU  pour son aide concernant la réalisation de ce site.