L’impression tridimensionnelle a un avenir certain dans la biologie ainsi que la médecine. La pénurie d’organes vitaux pour les greffes pourrait être un tremplin exceptionnel pour cette technique.
Reproduire des tissus est maintenant possible grâce à l’impression d’une fine pâte contenant des cellules humaines. Cette innovation a été mise au point par des chercheurs américains. A San Diego, un laboratoire dispose de l’une des premières bio-imprimantes au monde.
Elle imprime grâce à ses deux têtes : l’une dépose des cellules et l’autre du gel à une précision de 20 microns. Ainsi, des cellules sont crées et se joignent en trois dimensions pour créer un bout de tissu.
Les cellules sont cultivées en milieu stérile, il faut en avoir assez afin de créer une ancre biologique. L’ancre est extraite de cellule souche prélevée sur des tissus adipeux de la moelle osseuse (moelle jaune). Elle est ensuite cultivée car il en faut des millions pour créer environ 1mm de tissu.Les cellules sont assemblées en différentes couches, elles vont ensuite grandir et interagir de manière à former un tissu musculaire fonctionnel vivant et semblable à celui du corps humain.
L’impression est pour l’instant restreinte au muscles cardiaques, aux poumons et aux vaisseaux sanguins ; le cœur et le foi n’ont pour l’instant pas étés expérimentés.
L’avantage considérable de ce procédé est que le risque de rejet d’une greffe est nulle : les cellules sont prélevées sur le propre corps du patient.
Il manque encore d’importantes recherches pour arriver aux essais cliniques et aux expérimentations, mais cela est largement suffisant pour intéresser les industries pharmaceutiques.