Les drones au cinéma (le compte rendu des élèves)

Le mercredi 14 février la classe défense a eu l’honneur et la chance d’accueillir le Lieutenant-Colonel Yohan pour discuter et étudier le film Eye in the sky. Eye in the Sky, est un film anglais captivant qui a reçu d’excellentes critiques. Il a été réalisé par Gavin Hood, grand réalisateur sud-africain qui apparait notamment dans le film en tant que Colonel Ed Walsh. Ce film est parut en 2015, il explore les dilemmes éthiques et les conséquences de la guerre contemporaine.

La séance en salle était repartie en 5 grands thèmes :

  1. Environnement et contexte géopolitique
  2. Les personnages
  3. La géographie
  4. Missions et matériels
  5. Les thèmes du film

Néanmoins avant de commencer, nous avons tout d’abord étudié l’affiche du film. Nous avons trois personnages représentés sur l’affiche. Ces trois acteurs sont de niveaux hiérarchiques différents, ont des responsabilités variables mais complémentaires.

  • Sur la gauche c’est le Général Frank Benson joué par Alan Rickman. Durant le film il se trouve dans le cabinet COBRA (1) au Royaume-Uni.
  • Au milieu se trouve le pilote Lieutenant Steve Watts interprété par Aaron Paul. C’est un jeune qui découvre son métier.
  • Sur la droite nous voyons la Colonel Katherine Powell incarnée par Helen Mirren. Elle est chargée de transmettre les informations entre le Général et le pilote. De plus elle traque une cellule djiadiste.

(source – Eye in the sky)

1- Environnement et contexte géopolitique

L’opération est donc une opération britannique, avec des moyens américains qui se déroule au Kenya contre les Shebab (2). Les frappes vont être réalisées à Nairobi, capitale du Kenya (le Kenya qui était jusqu’au 12 décembre 1963 une colonie britannique). Nairobie comptent 4 750 000 habitants, comparé à Paris cela représente le double.

Il y a une présence des forces armées Américaines sur le sol du Kenya ; car ce pays est confronté à de nombreuses attaques terroristes. 3 de ces événements sont cité dès le début du film. Ils viennent du mouvement des Shebab, ils attaquent notamment le centre commercial Westgate du samedi 21 septembre au mardi 24 septembre 2013 (67 morts). De plus ils attaquent l’université de Garissa le 2 avril 2015 (142 étudiants de tués). Pour lutter contre cela le Kenya ainsi que d’autres pays vont se lancer dans l’opération « Usalama», son lancement en 2014 va permettre de réaliser des milliers d’arrestations à Nairobi.

2- Les personnages

Les personnages sont de trois nationalités différentes. Il y a tout d’abord les britanniques qui sont ceux qui dirigent la mission depuis le COBRA ou bien dans une base au Kenya (Général Frank Benson, Colonel Katherine Powell…) Mais chez les britanniques, nous retrouvons aussi tous les hommes d’Etat, députés (le secrétaire d’État des Affaires étrangères James Willett, Angela Northman…). Ensuite il y a les américains qui vont principalement être les militaires : pilotes d’avions piloté a distance, opérateur image (Lieutenant Steve Watts, Carrie Gershon). Enfin pour finir, il y a un groupe de commando kenyan ainsi que l’agent infiltré : Jama Farah. Mais avec eux il y a en réalité toute la population kenyan, tel que la petite fille : Aisha Takow.

L’histoire tourne autour de Susan Danford (joué par Lex King) elle a été inspiré de Samantha Lewthwaite. C’est une djiadiste, d’origine britanniques, qui est recherchée depuis 6 ans par de nombreux Etats ainsi que Interpol. Susan veut créer une cellule terroriste.

3- La géographie

Le film se déroule à la fois à Whitehall (Londres), lorsqu’on y voit les ministres, députés, généraux discuter de la mission. Mais aussi au Nevada à la Air Force Base Creach (base militaire américaine). C’est de là bas que sont contrôlés les drones vus sur le film tel que le MQ9 Reaper, en effet les américains réalisent leurs missions depuis les Etats-Unis. (Contrairement à la France qui décide obligatoirement d’envoyer ses pilotes, opérateurs capteurs… directement en OPEX) (3). Il est aussi possible de voir des moments dans le Joint intelligence Center Pacific (4), lorsqu’ils analysent les images envoyées du drone. Il essaye notamment de faire de l’identification, pour confirmer la présence de terroristes. Enfin la plupart des scènes sont à Eastleigh dans la capitale car c’est dans cette maison ou Susan ainsi que d’autres terroristes sont réfugiés et c’est elle qui se fera bombardée.

(source – Eye in the sky)

4- Missions et matériels

Durant le film on va voir un changement de mission, en effet suite à la découverte de l’agent infiltré. Lorsqu’ils apprennent qu’il y a des explosifs kamikazes ils passent d’une mission d’observation (identification) à une mission de frappe (d’attaque).

Le matériel utilisé tout au long du film et plutôt réaliste, notamment avec les missiles « Helfire ».  En effet ce sont ces missiles qui ont été larguer durant les frappes, car ils évitent les dommages collatéraux et ils sont rapides.

Néanmoins du matériel utilisé dans le film à l’air plus compliqué à concevoir dans la réalité. Les black Hornet (nano-drone) sont très petits pour avoir une caméra de si bonne qualité. De plus ce nano-drone est basé sur les insectes hors les mouvements des ailes sont extrêmement complexes à reproduire.

Il a aussi été possible de voir que lors de mission les militaires ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent ; ils doivent respecter des règles bien précises. De plus pour qu’un ou des pays réalisent des missions hors de leurs frontières il leur faut des accords des pays au préalable.

5- Les thèmes du film

Pour finir cette séance nous nous sommes posés des questions sur le film tel que :

  • Est-ce un film de guerre ?
  • Quels étaient nos ressentis vis-à-vis d’un personnage ou de ses actions?

Nous avons donc pu finir cette séance en débâtant sur des questions autours du film. Au nom de la classe défense nous remercions une nouvelle fois sincèrement le Lieutenant-colonel Yohan

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  1. Le cabinet COBRA pour Cabinet Office Briefing Room A, est une cellule de crise pour le Royaume-Unis se trouvant à Londres. Ce sont des salles de briefing du Bureau du Conseil des ministres qui gèrent des crises régionales, nationales ou alors des événements à l’étranger avec des implications majeures pour la Grande-Bretagne (en l’occurrence des missions militaires comme vu ici dans le film).
  2. Shebab signifie «jeunesse» en arabe, c’est la plus grande organisation militante qui lutte pour renverser le gouvernement somalien (et ces pays alentours) ainsi que la présence militaire étrangère qui le soutient. Aujourd’hui nous comptons plus de 5000 membres dans cette organisation.
  3. OPEX signifie Opération Extérieure.
  4. Le Joint intelligence Center Pacific est le centre de renseignement qui sert aux militaires américains pour recueillir des informations.
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L’enseignement de défense au cinéma

  • Cette affiche a permis d’introduire le film avec trois de ces personnages principaux représentant chacun un niveau de responsabilité militaire. Pilote du MQ-9 Reaper, le lieutenant Steve WATTS est l’opérateur tactique dont le niveau de qualification est le plus bas. Le colonel Katherine POWELL commande la cellule spéciale en charge de la traque des djihadistes. Elle est aussi en relation directe avec le lieutenant-général Frank BENSON. Ce dernier est l’interface militaire avec le gouvernement britannique (cellule COBRA) qu’il renseigne et informe en temps réel. L’affiche présente aussi une première distorsion avec des missiles fantaisistes qui ne ressemblent pas aux Hellfire utilisés sur les Reaper.

C’est un enseignement de défense particulier que la C-DEF Antoine de Saint-Exupéry a abordé ce mercredi 14 février 2024. À travers l’étude du film Eye in the sky (2015) du réalisateur sud-africain Gavin HOOD (1), les lycéens ont été amenés à réfléchir sur la représentation cinématographique des avions pilotés à distance et des drones au cinéma. Durant cette analyse de deux heures, ils ont été accompagnés par le L/C Yohan, pilote de Mirage 2000 et commandant en second du 2/33 Savoie. À travers les thèmes d’étude abordés, l’officier a joué le rôle de « conseiller technico-tactique » du film, apportant des compléments d’information et éclairant sur les distorsions pouvant exister entre la réalité et la représentation artistique. Eye in the sky a ainsi été étudié sous cinq angles.

L’environnement et le contexte géopolitique du film

Nairobi – le lieu de l’action du film – fut d’abord présentée dans son environnement national (la capitale du Kenya), régional (ses relations avec le voisin somalien) et mondial (Golfe d’Aden et détroit de Bab el-Mandeb). C’est également dans cette première partie que furent introduit les Shebab : ces combattants islamistes somaliens, issus de la mouvance salafiste et de l’Union des tribunaux islamisques. Ces derniers apparaissent à plusieurs reprises dans le film. Leurs attaques de Westgate (2013) et de Garissa (2015) sont mentionnées dès le début du film, ce qui permet de situer chronologiquement l’action de celui-ci. De plus, la préparation de l’attentat – organisée par la djihadiste britannique DANFORD – leur est directement attribuée.

Le L/C Yohan attira l’attention des élèves sur la situation géopolitique de Djibouti et la présence de bases militaires étrangères dont une française. Il rappela, par la même occasion, les attaques houthis à partir du Yémen voisin. Consécutives à la guerre entre Israël et le Hamas et téléguidées par l’Iran, ces attaques visent quotidiennement les navires de commerce qui empruntent la route maritime conduisant au Canal de Suez.

Les personnages

À partir d’un organigramme, les lycéens purent clarifier l’enchevêtrement des personnages et des fonctions dans le scénario. Militaires et politiques sont ainsi étroitement associés tout au long d’un processus où l’on distinguera une chaîne de commandement pour les premiers et une chaîne de décision pour les seconds. La première étant subordonnée à la seconde comme dans toutes les démocraties.

Le problème est que l’action – nom de code « Aigrette » – est une opération britannique avec des moyens opérationnels américains, qui vise des citoyens britannique et américains en territoire kényan… Autorités politiques britanniques et étatsuniennes se croisent avec des approches différentes, des arrières-pensées politiciennes et sur un tempo qui n’est pas celui de militaires qui, eux, conduisent une opération contre-la-montre.

(Source – Montage C-DEF)

Les lieux du film

Un autre intérêt du film est de montrer ce que peut-être la géographie d’une opération militaire au-delà de l’action tactique locale. La chaîne de décision se situe à Londres dans le quartier de Whitehall. C’est ici que se trouve la cellule COBRA dans laquelle le lieutenant-général BENSON informe en temps réel les membres du gouvernement sur les options dont ils disposent. Des options qui peuvent rapidement évoluer selon les renseignements que lui transmet en direct le colonel POWELL qui se trouve au quartier général des forces britanniques de Eastbury (Northwood).

De Eastbury, le colonel POWELL commande le MQ-9 Reaper qui est sur la zone d’opération – c’est-à-dire au-dessus de Nairobi – et que pilote le lieutenant Steve WATTS. Ce dernier se trouve dans un cockpit situé sur une base de l’US Air Force – AFB Creech – dans le désert du Nevada.

Avec l’appui des services de renseignement kényan utilisant un insectothopter (2) et un nano drone, POWELL reçoit des images qui permettent l’identification des djihadistes et leur qualification en High Value Target. Ce travail d’identification algorithmique est réalisé par le Joint Intelligence Center Pacific de Pearl Harbor. Il permet la confirmation des cibles qui, elles, évoluent entre deux quartiers de Nairobi : Parklands et Eastleigh. C’est à Eastleigh, également appelé Little Mogadishu, qu’ont lieu les frappes aériennes.

(Source – Montage C-DEF)

Les missions et les matériels

À l’origine mission d’observation au profit des forces kényanes qui devaient arrêter la djihadiste Susan Helen DANFORD, l’opération Aigrette change d’objectif lorsque la terroriste britannique quitte le quartier de Parklands pour se rendre dans celui d’Eastleigh. Les militaires kényans ne veulent pas intervenir dans un quartier trop densément peuplé et contrôlé par les Shebab. Qui plus est lorsque leur informateur permet de découvrir une nouvelle cellule shebab sur le point de commettre un attentat avec des vestes explosives. D’observation l’opération Aigrette devient dès lors une mission d’attaque.

En relation avec ce que la C-DEF a pu voir lors de la visite du 2/33, le L/C Yohan revint sur le fonctionnement tactique d’un cockpit de RPA : organisation en tranche avant et tranche arrière ; intégration directe de l’équipe en charge du renseignement contrairement à l’organisation américaine qui externalise et centralise la production du renseignement d’intérêt du fait d’un nombre de RPA en opération beaucoup plus important, et d’une masse de données quotidiennes à traiter sans commune mesure.

L’officier expliqua aussi aux élèves le fonctionnement du Multispectral Targeting System (MTS) autrement dit la boule optronique située à l’avant du RPA et qui en constitue la valeur ajoutée. Conçue par la firme étatsunienne Raytheon, le MTS est l’œil du MQ-9 qui permet à la fois d’observer en plusieurs modes (clair, infrarouge, thermique…) mais aussi de désigner des cibles.

Dans le film, les djihadistes sont, par ailleurs, engagés avec des missiles AGM 114 Hellfire (fabriqués par Lockheed Martin) qui n’équipent pas les RPA de l’Armée de l’Air et de l’Espace (3). Ces derniers ne mettent en œuvre que des GBU-12. Au sujet des armements, le L/C Yohan mit aussi en garde les élèves sur les explosions consécutives aux tirs de Hellfire dans le film. Dans la réalité, ces explosions seraient beaucoup moins importantes car la version du missile utilisé emploierait une charge militaire affaiblie afin d’atténuer le risque de pertes collatérales.

(Source – Montage C-DEF)

Les questions soulevées par le scénario

Pour finir, les lycéens ont été amenés à réfléchir sur quelques thèmes de réflexion soulevés par le film et qui pourraient, pour chacun, faire l’objet d’une étude à part entière. Eye in the sky est-il un film de guerre ou sur la guerre ? Qu’est-ce qu’une guerre asymétrique ? Quel sens donner à la guerre High Tech menée par l’Occident ? Quel sens donner à la judiciarisation de la guerre telle qu’on la voit dans le film ?

Le L/C Yohan insista sur le fait que la France ne fait pas la même guerre que ses ennemis, et qu’elle ne peut moralement utiliser les mêmes méthodes et moyens. Concernant le destin tragique du personnage de la fillette (Alia MO’ALLIM) et revenant sur son expérience opérationnelle, l’officier pilote confirma que les opérations de frappes aériennes françaises excluent la moindre perte collatérale à la différence des opérations américaines.

En conclusion, et au-delà du renforcement de la culture de défense des lycéens de la C-DEF, cette séance avait aussi pour objectif d’apprendre aux élèves à regarder un film différemment. Et pour certains, de leur mettre un pied à l’étrier d’une future spécialité HGGSP de Première et de Terminale (4).

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  1. Cf. Le site officiel du film.
  2. Cf. Le L/C Yohan fait part de ses doutes quant à l’existence de ce type d’insectothopter.
  3. Cf. L’Armée de Terre dispose de missiles Hellfire. Ils sont tirés à partir des hélicoptères de combat Tigre (ALAT).
  4. Cf. Histoire Géographie Géopolitique et Sciences Politiques est une spécialité de 4.00 en Première et de 6.00 en Terminale.

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Les acteurs scolaires de la Défense dans Cognac

C’est autour de la Base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard que se constitue désormais un véritable écosystème d’acteurs scolaires de la Défense. Trois dispositifs rodés depuis plusieurs années, reposant sur le volontariat et installés graduellement, fonctionnent maintenant en synergie: le BIA, l’EAJ et les classes Défense.

Le plus ancien est le Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) conduit par des officiers de la réserve opérationnelle de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Chaque année, il délivre un diplôme à plusieurs dizaines d’élèves de 2nde issus de lycées charentais. Le Lycée Jean Monnet en fait régulièrement partie comme il participe aussi à l’Escadrille Air Jeunesse (EAJ). L’EAJ est un deuxième dispositif ouvert plus récemment en 2022. Elle recrute dans les deux lycées cognaçais (Jean Monnet et Beaulieu) sur le niveau des classes de Première. Son objectif est de commencer à introduire les lycéens dans l’univers de l’aéronautique militaire, ce que ne fait pas le BIA qui reste essentiellement axé sur le pilotage d’une manière générale. Ensuite viennent les classes Défense. Ces dernières sont spécifiques aux établissements scolaires qui décident d’en ouvrir une, et la BA 709 en a parrainé  six sur Cognac: quatre dans les quatre collèges de l’agglomération et deux dans les deux lycées (public et privé).

Pour la première fois, une journaliste a réalisé un travail d’enquête à l’échelle de la ville de Cognac, mettant en avant une véritable relation entre l’Armée de l’Air et de l’Espace avec son environnement scolaire. Fanny PERRETTE de La Charente Libre s’est ainsi rendue sur la BA 709, le mercredi 31 janvier 2024, pour assister à une remise de calots à l’EAJ. Auparavant, le lundi précédent, elle est aussi allée à la rencontre de lycéens de la classe Défense du Lycée Jean Monnet. Au cours d’un échange de près de deux heures, elle a pu les interviewer sur leurs motivations à vouloir ainsi intégrer ce genre de dispositif pédagogique (cf. Article de La Charente Libre à télécharger infra).

À cette occasion, M. NGUYEN a également présenté les activités effectuées, en cours et à venir en partenariat avec l’ED 2/33 Savoie, l’unité marraine de la C-DEF Antoine de Saint-Exupéry. Approfondissant l’échange avec la journaliste, il a expliqué l’importance d’une véritable Éducation à la Défense, mal connue et pourtant élément indispensable à la construction du citoyen. Une Éducation à la Défense dont les problématiques sont celles d’un enseignement et d’une culture de défense et non – contrairement à une idée reçue – celle d’un recrutement au profit des Armées.

La Charente Libre (jeudi 1er février 2024)

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L’ED 2/33 vu par Matéo

  • Élève de la C-DEF AP2D, Matéo nous décrit l’organisation de la visite de l’ED 2/33 Savoie ce mercredi 10 janvier 2024.

Ce mercredi 10 janvier 2024 avec la classe défense du lycée Jean-Monnet nous nous sommes rendus une troisième fois à la BA-709. Nous avons utilisé un bus fourni par la BA-709 pour nous rendre là-bas. Dans ce bus, nous avons eu la chance de rencontrer le lieutenant-colonel François qui nous a accompagnés lors de notre visite à l’escadron des drones.

Au cours de ce court trajet, le lieutenant-colonel François nous a expliqué comment se déroulera notre après-midi à l’escadron 2/33 Savoie. Dans un premier temps, le lieutenant-colonel s’est présenté et a expliqué qui nous allions rencontrer lors de cette visite.

Voici comment se déroulait le programme :

1- Dans un premier temps, nous avons fait une visite approfondie du 2/33 Savoie, puis un passage furtif au 1/33 Belfort en commençant par un diaporama pour nous présenter les différents métiers de l’escadron.
2- Après, nous nous sommes rendus aux hangars où sont entreposés les drones. D’autres militaires que le lieutenant-colonel François étaient présents pour nous expliquer les différentes actions effectuées dans ce hangar, puis nous avons pu leurs poser toutes sortes de questions. Nous avons eu le privilège de faire le tour d’un des Reapers et d’avoir visité les postes de commande des Reapers.
3- Nous sommes reconnaissants envers les militaires qui étaient présents pour nous accompagner lors de la visite et de nous avoir transmis la passion de leurs métiers.

Matéo

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L’ED 2/33 vu par Manon

  • Élève de la C-DEF AP2D, Manon raconte sa visite du 2/33 Savoie.

Durant la dernière visite de la BA 709 que nous avons récemment effectué, ous avons eu la chance de découvrir l’escadron 2/33 Savoie.

Tout d’abord, nous sommes allés dans deux endroits : le cockpite et la salle où nous avons découvert et appris le fonctionnement et les objectifs précis de 4 postes :

  1. Coordinateur tactile
  2. Pilote
  3. Mécanicien capteur
  4. Analyse des images

Ils sont chargés de plusieurs missions, notamment en métropole, pour la sécurisation des événements. À l’étranger, pour les renseignements, frappe de précision, traque de groupe ou d’individus au moyen/long terme. Nous avons vu les principales caractéristiques du drone observé et nous avons appris que ce modèle a une vitesse d’environ 300 km/h, une envergure d’environ 20 mètres.

Au niveau de l’armement, 8 missiles air-sol AGM-114 Hellfire sont contenus intérieurement ainsi que 2 missiles air-AIM 92 Stinger et 2 bombes GBU-12 Paveway II.

Plusieurs renseignements nous ont été donné par rapport à la communication par satellite qui correspond à un délai d’environ 4 secondes, ce qui empêche toute manœuvre rapide.

Les Reapers opérés par la France sont réalisés à proximité du pays ciblé.

Manon

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