L’ED 2/33 vu par Manon

  • Élève de la C-DEF AP2D, Manon raconte sa visite du 2/33 Savoie.

Durant la dernière visite de la BA 709 que nous avons récemment effectué, ous avons eu la chance de découvrir l’escadron 2/33 Savoie.

Tout d’abord, nous sommes allés dans deux endroits : le cockpite et la salle où nous avons découvert et appris le fonctionnement et les objectifs précis de 4 postes :

  1. Coordinateur tactile
  2. Pilote
  3. Mécanicien capteur
  4. Analyse des images

Ils sont chargés de plusieurs missions, notamment en métropole, pour la sécurisation des événements. À l’étranger, pour les renseignements, frappe de précision, traque de groupe ou d’individus au moyen/long terme. Nous avons vu les principales caractéristiques du drone observé et nous avons appris que ce modèle a une vitesse d’environ 300 km/h, une envergure d’environ 20 mètres.

Au niveau de l’armement, 8 missiles air-sol AGM-114 Hellfire sont contenus intérieurement ainsi que 2 missiles air-AIM 92 Stinger et 2 bombes GBU-12 Paveway II.

Plusieurs renseignements nous ont été donné par rapport à la communication par satellite qui correspond à un délai d’environ 4 secondes, ce qui empêche toute manœuvre rapide.

Les Reapers opérés par la France sont réalisés à proximité du pays ciblé.

Manon

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L’ED 2/33 vu par Matis

  • Élève de la C-DEF AP2D, Matis nous raconte l’organisation de la visite du mercredi 10 janvier 2024. Son récit comporte une foule de détails sur l’unité et ses matériels.

Durant le briefing et la suite de la visite nous avons été accompagnés par 3 militaires en plus : un opérateur capteur, une opératrice image et un pilote à distance. Le briefing consistait à une explication des avions pilotés à distance; répartie en 4 parties.

La première partie a été consacrée aux caractéristiques techniques. Il existe trois types de drone, les drones à courte portée (tel que le Black Hornet et le Skylark) ceux à moyenne portée (comme le SDT et le Heron beaucoup utilisé en Israël) et enfin il y a ceux à longue portée (avec le Harfang et le Reaper). Plus un drone va être petit, plus ses capacités vont être réduite.

Nous nous sommes donc intéressés aux Reapers qui se situent sur la base de Cognac-Châteaubernard. Ces drones ont une autonomie de 24h et peuvent voler entre 6 à 8 km du sol. Ils pèsent 2 tonnes et à cela s’ajoutent 2 tonnes de carburant et une tonne d’armement. Ils se déplacent à la vitesse d’un TGV. Enfin ils mesurent 3,8 mètres de haut et 11 mètres de long pour une envergure allant jusqu’à 21 mètres, ces grandes ailes lui permettent de planer donc de réaliser des économies de carburant et gagner en temps.

Une de leur mission est la reconnaissance ; pour cela ils sont dotés d’une boule optronique (caméra à 360°). Elle contient différentes caméras tel que des caméras infrarouges ou d’autres qui servent à amplifier les couleurs (comme la nuit pour voir les lumières). En plus il a aussi deux lasers direct et très fin qui servent à larguer les bombes ou missiles. Enfin ils sont dotés d’un radar. Celui-ci peut servir à faire de la cartographie ou bien suivre des cibles mouvantes (radar GMTI). La particularité des avions piloté à distance est, comme dit dans le nom, ils sont contrôlés depuis le sol dans des cockpits. Les liaisons sont donc toutes sécurisées et se font par Satellite.

La seconde partie s’est intéressée au modèle français. Cognac est la seule base française avec celle en OPEX à avoir des Reapers. La France contrairement à d’autres pays à décider d’utiliser 4 militaires pour un drones, alors que d’en d’autre pays la moyenne est à trois. Ces 4 pilotes sont répartis en deux cockpits. Le premier à le pilote ainsi que son opérateur capteur, (co-pilote) il sert à assister le pilote et à gérer la caméra. Le second cockpit est occupé quant à lui par un officier renseignement chargé de diriger le manœuvre “renseignement” et d’être le coordinateur tactique. L’opérateur image qui l’accompagne fait une analyse de la vidéo en temps réel et réalise des produits “images”.

Il nous a été montrer dans la troisième partie le retour sur les différentes opérations. Les Reapers ont été très convoités ces dernières années en Afghanistan avec l’opération Pamir ou alors plus souvent avec l’opération Harmattan au Mali. Aujourd’hui ils sont proche de l’orient (Irak, Syrie)

Pour emmener un avion piloté à distance en OPEX il faut compter un an le temps de préparer le terrain (construction du cockpit, du hangar pour le réparer…). Ces avions ont 3 grands avantages : ils sont pertinents dans le temps et enfin discrets. Ces drones permettent la réussite à de nombreuses missions comme l’opération spéciale du 6 avril où au nord du Mali un otage a été libéré. Ou alors plus récemment avec l’opération SCAR faite en 2019 au Tchad.

Enfin nous avons vu les perspectives. L’armement a prévu d’être amélioré. Et la France accompagnée de l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne a prévu de sortir en 2050 son drone euroMale « Gryphon ». Car le fait que le drone soit américain, restreint beaucoup les choses.

Matis

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L’ED 2/33 vu par Maxime

  • Élève de la C-DEF AP2D, Maxime nous livre son compte-rendu de la visite du mercredi 10 janvier 2024.

Lors de cette nouvelle visite de la BA-709, qui reste jusqu’à maintenant ma préférée, nous avons pu découvrir plus en détail l’escadron 2/33 Savoie.

Les avions pilotés à distance (Reaper) sont pilotés dans des cockpits. En effet, l’habitacle d’un avion basique est transféré dans un conteneur au sol. Ce dernier est refroidi pour réguler la température qui s’élève en raison du nombre important et pour ne pas endommager l’électronique présent.

Le système est fixe, il ne peut donc pas être démonté mais en revanche il est transportable, cela est utile quand les militaires partent en OPEX.

Dans ce compartiment le pilote est à gauche et une personne est présente à ses cotés pour l’épauler. Ils possèdent chacun 3 écrans qui sont dirigés par le manche et les manettes, tout comme dans un avion ! Le pilote est tout de même chargé d’effectuer des heures de vols que le militaire présent pratique sur Sirus SR22.

De plus, les militaires nous ont expliqué que la tranche avant communique avec la tranche arrière ; on précise que ces deux endroits ne sont pas dans la même pièce. Les militaires ayant pour mission de repérer les individus et prendre en compte ce qui se passe à des endroits précis sont chargés de travailler au maximum 6h. Ils sont relayés ensuite par une nouvelle équipe.

Maxime

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Voeux 2024 des Armées

Voeux du Général Thierry BURKHARD, Chef d’État-Major des Armées (CEMA)

Voeux du Général Pierre SCHILL, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre (CEMAT)

Voeux du Général Stéphane MILLE, Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE)

Voeux de l’Amiral Nicolas VAUJOUR, Chef d’État-Major de la Marine (CEMM)

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Meilleurs voeux pour 2024

Voeux 2024 de l’Armée de l’Air et de l’Espace (source – MINARM)

1934-2024

La loi du 2 juillet 1934 créé une troisième et nouvelle armée: l’Armée de l’Air. C’est avec la Première Guerre mondiale que l’avion devient un vecteur de combat véritablement opérationnel – observation, chasse, bombardement -, et que se constituent les premières formations de guerre aérienne de l’histoire. Personnels, unités et matériels demeuraient cependant attachés à l’Armée de Terre. C’est donc à partir de 1934 que naît une véritable Armée de l’Air indépendante avec un commandement et une doctrine désormais spécifiques.

La Deuxième Guerre mondiale, la Guerre froide et les OPEX qui lui succèdent, donnent à l’Armée de l’Air son visage actuel à savoir celui de l’une des forces aériennes les plus modernes au monde. Forte de 36 000 hommes et femmes, elle se tourne désormais vers l’espace exo-atmosphérique – nouveau milieu de conflictualité au-delà de l’atmosphère terrestre – et devient l’Armée de l’Air et de l’Espace en 2020.

1934-2024. L’Armée de l’Air et de l’Espace aura 90 ans cette année.

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