Mar 07

Critique d’Axel R.: SANS TOIT NI LOI

Sans toi ni loi est un film réalisé par Agnès Varda avec les comédiennes Sandrine  Bonnaire,  Macha Méril.

Agnès  Varda n’est pas une cinéaste, elle est  plus que ça, elle est une “cinécritiste” (elle pratique la “cinécriture”).

C’est un film de référence sur la situation des « sans domicile fixe » dans notre société française, quasi documentaire qui reste simple dans son interprétation et le déroulement reste lent.

Ce film relate des faits avec un réalisme poignant, les personnages sont crédibles, il n’y a pas de caricature. Il recherche une authenticité et cela donne une certaine réussite au film.

L’actrice principale Sandrine Bonnaire joue le rôle d’une jeune routarde paumée, qu’elle incarne avec talent. Elle est très habitée par son rôle, contrairement aux autres acteurs qui ne sont que des amateurs pour certains.

Agnès Varda montre au départ que Mona sortant de l’eau où elle vient de se laver dans la mer, Mona est vue comme une copie de Vénus (« Naissance de Vénus « 1494).

Le film débute aussi par un constat de gendarmerie et de la découverte du corps de la jeune femme. Elle sort du fossé en prenant la couleur de la terre, elle porte la couleur de la terre.

En effet, pour ses derniers instants  Mona est habillée comme au moyen-âge. La tenue de routarde va se dégrader au fil de ses déambulations, comme ses  godillots qui rendent l’âme et ses cheveux qui se graissent.

La cinéaste  s’efforce de représenter visuellement la crasse et l’odeur nauséabonde, elle insiste également sur la détresse de Mona.

On peut dire enfin que ce film est indémodable car c’est un sujet malheureusement toujours aussi actuel.

 

 

Mar 07

Critique de Loris G.: SANS TOIT NI LOI

Sans toit ni loi  est un film sorti en 1985. Celui-ci retrace un fait d’hiver. C’est l’histoire du périple d’une jeune fille errante et vagabonde nommée Mona. Elle est retrouvée morte de froid. Lors de la découverte du corps, le film aurai pu se terminer, or Agnès Varda a voulu retracer son parcours durant les deux derniers mois de sa vie. Les témoignages, les points de vue et les actions des personnages rencontrés durant sont montrés. Ces rencontres ont permis de mieux la percevoir, de connaître le parcours de son errance. Ce film retrace le quotidien des sans domicile fixe en France.

J’ai bien aimé la personnalité de Mona, elle est forte et ne se détourne pas de son but : vivre librement. En revanche, j’ai eu l’impression de regarder un documentaire à cause des plans choisis par Agnès Varda. On passe du film aux témoignages. Ce long métrage m’a semblé long et certaines scènes peu pertinentes. Pour ma part, je ne serais pas allé voir ce film de ma propre initiative, mais je ne regrette pas de l’avoir vu au moins une fois.

Je conseillerai plus ce film à des adultes qu’à des enfants.

Mar 04

Critique d’Hadrien sur SANS TOIT NI LOI

9000 morts, c’est l’estimation des victimes causée par la vague de froid de janvier 1985 qui sévit en France et 11 mois plus tard le dernier film d’Agnès Varda Sans toit ni loi sort en France. Cette tragédie met en scène l’histoire d’une jeune femme sans abri. Dans ce film on suit les pas de Simone Bergeron dite Mona jouée par Sandrine Bonnaire qui recevra le César de la meilleure actrice.

Ce film est tourné comme un documentaire avec des passages d’interview, dont la voie off n’est autre que celle d’Agnès Varda. Cela lui donne un côté objectif qui transparaît au détriment du jeu des acteurs qui gâche à mon sens un petit peu le but du film, celui de faire ressentir la tristesse et la compassion. En effet, l’inexpérience des acteurs, choisie pour surligner l’objectif et faire contraste avec la performance de Sandrine Bonnaire, rappelle au spectateur que ce qu’il visionne est un film, une fiction ce qui a pour effet d’atténuer le message, qui paraît moins important au yeux du spectateur. De plus, cette inexpérience fait rire, ce qui contredit le genre dramatique du film.

Malgré ça, le film est magnifique. Les décors s’enchaînent, la bande son colle parfaitement avec l’ambiance du film et les paysages reflètent le caractère de Mona. On appréciera certainement de le revisionner pour chercher la multitude de détails, de clins d’œil ou plus encore, prêter attention aux procédés de tournage

Pour conclure, Sans toi ni loi est un film qui a su faire parler de lui a juste titre car, parfaitement inscrit dans son contexte il fait prendre conscience du malheur des marginaux dans la société.

Mar 03

SANS TOIT NI LOI d’Agnès Varda (critique de Julie G.)

 

Sans toi ni loi, est un film français réalisé par Agnès Varda, sorti en 1985. Il nous à été présenté grâce au projet « Lycée au cinéma ». Ce film veut montrer la vie menée par les vagabonds pour ne pas les rejeter dans la société mais en convainquant de ne pas le reproduire leur parcours.

Ce film retrace les dernières semaines de Mona, de son vrai nom Simon Bergeron. Cette jeune femme, décide de tout quitter pour mener une vie de routarde. Au début du film nous apprenons sa mort, cela ressemble à un fait divers. Puis un flash back est lancé par une voie off, celle d’Agnès Varda, pour retracer les dernières semaines de Mona, avec ses rencontres et ses problèmes. La suite du film est basée sur des témoignages de personne qui l’on rencontré durant ses péripéties. Sans toi ni loi est un film simple, qui cherche à montrer les sentiments des personnages et des petits détails qui nous paraissent superflus à nos yeux mais qui font toute la différence, pour faire passer le message de l’auteur.

Dans ce film, ce que j’ai le plus apprécié, c’est l’attachement que l’on porte à l’égard de Mona, cette jeune femme rebelle qui n’est pas intégrée dans la société, au fur et à mesure du film. J’ai également apprécié lorsqu’Agnès Varda dénonce les différentes injustices dans la société, notamment le racisme avec la scène du policier qui interroge des personnes, d’origine différente. Chaque élément a sa place dans ce film. Tout est réfléchi à sa signification, comme par exemple l’état des chaussures de Mona qui se délabrent au fur et à mesure du temps pour exprimer la santé qui se dégrade de Mona, cette scène est filmée en traveling. Mais également la signification des couleurs, comme le rouge que l’on retrouve sur son écharpe et à l’intérieur de ses bottes, qui exprime la passion et la rébellion. Ce qui ma beaucoup plus, c’est le décor mis en scène dans ce film. Chaque séquence est encombrée, c’est-à-dire que dans chaque scène la vue n’est pas dégagée il y a toujours des obstacles comme ; des ronces, les barrières. La seule scène qui est dégagée est celle où Mona se baigne dans la mer.

Cependant, ce que j’ai le moins aimé, c’est la manière de parler des différents personnages lors de leurs témoignages, filmées en plan rapproché. J’ai eu du mal à comprendre la place que jouait la fête médiévale dans le film. J’ai trouvé également que le début du film était très long avec la musique nostalgique et le zoom avant.

Je conseille ce film à tout public, même si pour des jeunes enfants le film serait compliqué à comprendre.  Ce film concerne surtout les personnes qui comprennent la société qui les entoure. Sans toi ni loi, peut être mis en commun avec le poème de Rimbaud « Le dormeur du Val » où la nature emporte les humains et est indifférente à l’homme.

 

Mar 24

Un espoir pour les Guignard

(Nouvelle de Joséphine)

Clara a 19 ans, elle est grande, brune aux cheveux longs et elle a de beaux yeux verts. Elle est en terminale au lycée Camille Guerin de Poitiers. Elle a un petit frère, Ethan, 13 ans en quatrième au collège Camille Guerin, à  Poitiers également. Ils habitent dans une maison mitoyenne. Elle est au 7 rue de la Citrouille. A côté de la maison, il y a un petit parc avec un tourniquet et un toboggan où Clara et Ethan jouaient lorsqu’ils étaient petits. Ils vivent avec leurs parents Brett et Caroline. Ce sont des parents gentils. Tous ensemble, ils forment une belle famille même si les tensions sont parfois présentes. Ils sont la famille Guignard. Mais ils n’ont pas de grands- parents, enfin si, ils en ont mais ne les voient plus car concernant le côté de leur mère, ils sont morts et du côté de leur père, ils avaient économisé beaucoup d’argent et après leur retraite sont partis vivre a Hawaï.
Seulement, un jour alors que Clara était avec son frère chez eux pour la soirée car leur parents étaient invités chez des amis, elle reçut un appel d’un numéro inconnu. Elle décroche. On lui parle. Son visage se décompose. Elle regarde son petit frère, et s’effondre. Ethan ne comprend pas tout de suite, il panique, court prendre sa sœur dans ses bras. Il lui demande ce qui ne va pas.
Clara tente de sortir quelques mots:
“Ils sont morts, un accident de voiture, ils sont morts…”
Il n’en faut pas plus à Ethan pour comprendre. Il s’effondre à son tour. L’enterrement a lieu trois jour plus tard. C’est un jour pluvieux, le peu de personnes venues ont un parapluie. Il n’y a que des amis, ils étaient fils et fille unique. Mais les amis sont là pour les soutenir. Clara dit quelques mots, Ethan, lui n’a pas voulu. Quelques jours plus tard,Clara reçoit une lettre du notaire de leurs parents : elle doit venir le voir à son cabinet dans la semaine, elle doit être accompagnée de son frère. Ils s’y rendent donc le jour suivant. Il lui explique qu’étant donné qu’ils n’ont aucune famille Clara va devoir devenir le tuteur légal d’ Ethan jusqu’à ses 18 ans ou bien qu’une famille l’adopte. Ils seront cependant placés dans un foyer car Clara ne peut pas payer le loyer et a manger. Ils devront également vendre la maison, et vont recevoir le maigre héritage de leur parents.
Les semaines passent et Clara ne va plus au lycée, elle n’en a plus envie et n’y arrive plus, ne comprend plus, en plus elle n’avait pas beaucoup d’amis. Elle ne sort plus, ne prend plus soin d’elle. Pour combler le tout, Ethan non plus ne va plus au collège et devient violent avec ses camarades, Clara a été souvent convoquée dans le bureau du directeur. S’il ne se calme pas, il va être renvoyé. Vivre dans un foyer c’est dur : les autres ne sont pas forcément gentils avec eux, ils viennent d’arriver et ont donc eu droit au fameux bizutage d’arrivée. La nourriture n’est pas très bonne. Heureusement, il y a les animateurs, ils sont là pour soutenir les jeunes du foyer. Clara s’entend bien avec eux, ils lui remontent le moral et l’aident à trouver un travail. En revanche, Ethan ne les aime pas vraiment, ils a l’impression qu’ils ont pitié de lui et c’est tout. Il est de moins en moins au foyer, il traine dans la rue avec ses nouveaux amis du foyer, d’après Clara ils n’ont pas l’air très net.
Une année est passée depuis la mort de leurs parents, Clara a maintenant 20 ans et Ethan 14. Ils reprennent doucement goût a la vie. Ils ont tous les deux redoublé mais sont détermines à passer a la fin de l’année. Clara s’est trouvé un travail et a les moyens de louer un petit appartement où elle vit à présent avec Ethan. Ils ont abandonné la demande d’adoption. Ils vivent maintenant dans la bonne humeur. Ils n’ont plus peur de l’avenir.

Mar 15

Droit au but

Droit au but

Dans deux jours c’est la finale tant attendue du Paris Saint Germain et du FC Barcelone aux parc des Princes où la foule sera présente, les photographes prendront des photos, où les lumières monteront vers le ciel. Vers 21h00 à Lyon au 22 rue Antoine de Saint Saint-Exupéry, Mehmoud prend son petit déjeuner dans sa cuisine toute bleue avec une grande horloge sur le mur de la fenêtre. Il est déjà stressé à l’idée de ce jour contre une si grande équipe , avec des joueurs de légende tels que Messi, Iniesta, Neymar ou encore Suarez. Plein de joueurs qui ont su trouver le cadre au bon moment. Tout à coup, il se leva, s’habilla, prit ces clés et alla voir son ami Jean qui résidait quelques rues plus loin à côté de la boulangerie dans une grande maison toute blanche avec une multitude de fleurs. Quelques minutes plus tard, ils partirent à l’entraînement dans un grand stade avec toute l’équipe réunie.

Le jour tant attendu du grand match était enfin arrivé. Tout le monde était au rendez-vous.

Nous étions dans de grands vestiaires où tout était à disposition. Nous pouvions sentir peu à peu l’adrénaline monter. Alors même qu’on eut fini de s’habiller, l’entraîneur Richard Pope prit la parole.

Il nous expliqua de manière stricte les emplacements exact de chaque joueur. L’objectif ainsi que la détermination.

Quelques minutes plus tard, nous rentrâmes dans ce gigantesque stade où la pelouse était toute resplendissante. Le coup d’envoi sonna, je pris la balle et j’allai directement dribbler la défense Barcelonaise pour pourvoir marquer et avoir mon heure de gloire. Quand, tout à coup, je sentis une grande jambe, c’était celle du plus grand joueur de la saison.

En effet, il m’arracha le ballon des pieds avec une application extrême. Puis il courut et fit une passe en profondeur au plus fort joueur de tous les temps. A ce moment précis la peur me traversa le corps. Tout à coup le gardien fit un bon de trois mètres et arrêta donc la balle.

La match était très serré et difficile et les joueurs très fatigués. Lorsque l’arbitre siffla la fin du match, Jean me fit un centre magique, j’ai donc sauté très haut, j’ ai donné toute mon énergie afin de ne pas louper cette occasion et tapai le ballon d’une force spectaculaire telle qu’il rentra dans le but.

Je ne réalisai pas l’ampleur de l’événement, je courais partout, embrassai mon entraîneur et les membres de l’équipe.

Nous étions en tête, l’arbitre fit retentir la fin du match.

Nous arrachâmes la victoire et fîmes la fête tout au long de la nuit.

(Amine)

Jan 26

Je me suis levée ce matin

Je me suis levée ce matin

Je me sens bien

J’ai à peine eu le temps de manger un bout de pain

J’ai dû aller voir mon voisin

Je lui ai serré la main

Je lui ai parlé de mon nouveau lapin

Avec beaucoup d’entrain

Il m’a dit qu’il voulait aussi en avoir un

Je suis repartie sur mon chemin

Pour aller chercher mon cousin

Ça me rappelle cette histoire-là

Qui se déroula à Doha

Où elle rencontra son papa

Qui lui dit “Ola chica !”

Et ça s’arrêta là !

Aurélia et Eléa 

Jan 26

La forêt…

La forêt lugubre et brumeuse

Dans laquelle se trouvent d’étranges créatures

Cette forêt si triste et malheureuse

Avec ses grands arbres noirs semblables à des murs

La forêt lumineuse’ et ensoleillée

Dans laquelle se trouvent de jolis papillons

Cette forêt si joyeuse et étoilée

Avec ses petits arbres mignons

La forêt de la peur, la forêt de la mort

Dans laquelle se trouvent plein de légendes

Cette forêt où y’a plein de corps

Avec tous ces grands arbres où ils se pendent

Abygaël et Leïla 

Jan 10

Jeux d’écritures d’inspiration surréalistes et de l’OULIPO

 

  • Régner pour mieux diviser

  • Sécher pour mieux réviser

  • Bavarder pour mieux écouter

Sans A

Le début de journée, un défi qui se répète quotidiennement. Il commence dès le réveil. Sorti en extérieur, le ciel est de couleur bleue. J’observe les bricoles posées sur le présentoir. Je déguste mon petit déjeuner lentement et déchu de toutes convictions.

Nicolas, Théo