Fév 17

Critique du film Sans Toit Ni Loi d’Agnès VARDA. ( critique de Marion)

Le vendredi 3 février 2017, nous sommes allés voir le film Sans Toit Ni Loi réalisé par Agnès VARDA en 1985. Ce film met en scène les derniers mois de vie d’une jeune femme se nommant Mona (Sandrine BONNAIRE) et ayant choisi d’être vagabonde. Elle montre la dure loi du monde extérieur.

Tout au long du film, Mona se fait prendre en auto-stop et rencontre le plus souvent des personnes qui ont une opinion différente de la sienne.  Certains veulent l’aider mais cette dernière est bien décidée à conserver sa liberté. La musique accompagne Mona durant ses trajet. Celle ci est plutôt calme mais angoissante au début du film, car en effet l’histoire commence par la découverte du cadavre de la vagabonde donc la fin. Le film d’Agnès VARDA se repose sur des témoignages d’individus ayant côtoyés Mona avant sa mort. Cependant la musique étant lente, cela provoque un sentiment de longévité du film, ce qui peut potentiellement ennuyer le spectateur. Elle  a marqué tout ceux qu’elle a croisés par sa façon d’être.

Mona est une femme très déterminée et rebelle obéissant à ses propres lois de la liberté. Les autres la voient comme une femme désagréable, mais lorsqu’ils apprennent à la connaître ils se rendent compte que c’est une femme qui a un bon coeur.

Dans le film, les couleurs froides sont très présentes de part la saison étant l’hiver ainsi que l’histoire, mise à part Mona qui porte une écharpe rouge.

Pour conclure ce film boulverse les spectateurs par sa franchise de la réalité et les opinions des individus sur des personnes la plupart du temps invisibles car on ne baisse pas le regard sur eux.

Marion LB

Fév 07

Critique du film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

Le film Sans toit ni loi d’Agnès Varda est un film dramatique français réalisé en 1985 avec pour actrice principale Sandrine Bonnaire, jouant la vagabonde. Ce film a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise en 1985 et Sandrine Bonnaire, le César de la meilleure actrice l’année suivante pour son rôle de la vagabonde Mona.

Le film nous raconte l’histoire d’une jeune fille vagabonde, nommée Mona, retrouvée morte dans un fossé. L’histoire est extraite d’un fait divers. Le sujet du film va porter sur les deux derniers mois de son errance précédent sa mort.

Le début du film commence un matin d’hiver en pleine campagne, la musique entendue est angoissante et tragique avec des instruments à corde comme des violons. Elle laisse appréhender à l’avance le genre du film. Ensuite, la musique devient de plus en plus sereine et calme, lorsque, tout à coup le spectateur découvre le cadavre d’une jeune fille dans un fossé. Cela crée une opposition surprenante entre l’image et la musique ; cela est intéressant. Enfin, le paysage représenté est la campagne. Plusieurs éléments sont symboliques, par exemple : le cyprès qui est l’arbre emblématique des cimetières et qui évoque l’immortalité et la résurrection. C’est ingénieux car il laisse penser que la mort va être évoquée avant la découverte du cadavre gelé.

Le film est présenté sous forme de documentaire avec des témoignages retraçant la vie de cette vagabonde. Les individus qui ont croisé Mona racontent leurs impressions mais cela est décevant.  On voit tout de suite la différence de niveau entre les acteurs expérimentés et les amateurs qui semblent réciter leur texte. Leur attitude est un peu théâtrale. Cela parait très artificiel par moments. Mais il y a de bons acteurs, comme Yolande Moreau qui rendent le film vivant. Les plans de caméras sont élaborés, avec la caméra qui suit Mona sauf pendant les témoignages.

Enfin, le personnage qui joue Mona, la jeune fille vagabonde a très bien interprété son rôle ! Elle est vraiment bien ancrée dans la peau du personnage à la fois farouche, rebelle, révoltée,… qui veut vivre sa liberté. Ce qui déplait chez le personnage de Mona, c’est d’avoir tout abandonné : son travail, son ancienne vie et même jusqu’à changer son prénom. Elle devient une vagabonde par pur choix pour se sentir plus libre mais finalement elle en meurt dans la souffrance et la solitude. Mais elle aura connu une certaine liberté. Sa mort est particulièrement choquante quand elle tombe dans le fossé pour ne plus se relever; cela est bouleversant: Mona vit intensément la violence de la mort. Mona a toujours assumé le fait d’être une vagabonde et la difficulté de vivre en dehors de la société. Elle mérite du respect pour cela. Nous restons révoltés par les individus qui ont rencontré Mona; ils ne font que la critiquer et n’essaient pas de l’aider et surtout de la comprendre. Ils vont même jusqu’à abuser d’elle (ex : viol dans la forêt). Pour finir, il aurait été plus judicieux d’avoir plus de détails sur la vie de Mona avant qu’elle devienne une vagabonde pour savoir pourquoi elle est devenue ce qu’elle si marginale.

Pour conclure, c’est un très beau film qui ouvre les yeux. Il questionne chaque spectateur et le fait réagir sur Mona.C’est sans doute pourquoi, lorsque le film est sorti début décembre 1985, il a surpris et été reçu favorablement.

Jan 08

Critique du film « La nuit du chasseur » de Charles Laughton

Le film nous raconte une histoire qui se passe dans les années trente, au moment de la crise économique. Un pasteur fou poursuit deux enfants dont le père a été condamné pour deux meurtres et un vol. Avant d’être condamné à mort, il confie à ses enfants l’argent qu’il a dérobé. Cet argent apporte la convoitise du pasteur. Pourchassés par celui-ci et abandonnés à eux mêmes, les enfants fuient.