Jan 26

La forêt…

La forêt lugubre et brumeuse

Dans laquelle se trouvent d’étranges créatures

Cette forêt si triste et malheureuse

Avec ses grands arbres noirs semblables à des murs

La forêt lumineuse’ et ensoleillée

Dans laquelle se trouvent de jolis papillons

Cette forêt si joyeuse et étoilée

Avec ses petits arbres mignons

La forêt de la peur, la forêt de la mort

Dans laquelle se trouvent plein de légendes

Cette forêt où y’a plein de corps

Avec tous ces grands arbres où ils se pendent

Abygaël et Leïla 

Jan 24

Un soir de réveillon

Nous sommes jeudi soir, il est 19 heures, le magasin ne va pas tarder à fermer mais c’est alors qu’Eric entre dans la bâtisse.,Il est vêtu d’un long manteau gris, laineux mais imperméable. A la main droite, un journal qui parle politique. Sa main gauche est gantée et tient un parapluie. Sous son coude gauche, l’autre gant noir, en cuir. Son parapluie est bleu marine, avec un manche en bois venu d’Afrique. Son manteau ouvert laisse apparaître son smoking noir, sa chemise blanche et son col parfait, avec sa cravate noire et qui s’arrête juste au-dessus de la ceinture. Ses cheveux ne sont que très légèrement mouillés comparé à son manteau qui lui, est bien arrosé à ses extrémités. Il a une marche rapide, il est pressé. En effet, ce soir il reçoit toute sa famille dans son pavillon. C’est alors qu’il se place dans la file d’attente immense qui donne sur l’accueil. Cet accueil est ornée d’une longue guirlande qui sublime la façade du comptoir, cachant “Accueil”, et de deux sapins décorés et placés symétriquement à gauche et à droite de celui-ci. Eric s’inquiète voyant la file titanesque, il ne sait pas s’il va pouvoir récupérer la cadeau qu’il doit offrir à sa bien aimée. Heureusement les personnes semblent ne pas prendre beaucoup de temps, et il avance relativement vite. Malheureusement, cela change. Une vieille dame monopolise l’accueil, trois employés sont mobilisés pour elle, bloquant la file entière. on sent la tension et l’agacement montée au sein de la file. C’est alors qu’Eric, qui n’a aucune minute à perdre, s’avance vers la personne âgée. Elle est de petite taille, elle a des cheveux courts et argentés. Ses vêtements sont joyeux et ne datent pas du dernier siècle. A sa gauche, son caddy. Il est rouge, à rabat et est décoré d’une multitude de pois blancs. Eric arrivant au comptoir engage le dialogue:

-Quel est donc le problème?! Ne voyez vous pas que toutes ces personnes vous attendent, moi y compris!

-Eh bien, je suis navrée mon petit jeune homme mais vous allez encore devoir attendre, répondit elle d’un ton ferme.

-Je suis désolé à mon tour mais je n’ai point de temps comme sûrement beaucoup de personnes ici présentes. Alors s’il-vous-plait, laissez passer votre tour et revenez plus tard.

-Ah non! Cela fait trop longtemps que j’attends mon tour! Vous passerez donc après moi! Faites preuve de bonnes manières!

-Il n’est pas question de bonnes manières mais plutôt de bon sens! Voyons! Et puis à voir votre âge il vous reste bien quelques neurones en bon état!

Un grand silence se fit observer à l’entrée du magasin. Eric reprit alors la parole mais avec une voix quelque peu timide:

-Je vous prie de bien vouloir acceptez mes plus sincères excuses pour m’être emporté ainsi… Quel est donc votre problème?

-Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien, vous savez à mon âge plus rien ne choque! Et bien ces personnes incompétentes ne veulent pas reprendre cet article que j’ai acheté cassé sans m’en rendre compte;

-Mais pourquoi donc?

-Il me rabâche que je n’ai pas le bon ticket!

-En effet, c’est très fâcheux. Quel est cet article?

-Un parapluie  de haute gamme, reprit elle.

-Eh bien pour me pardonner et faire gagner du temps à tout le monde, permettez-moi de vous offrir le mien.

-Finalement vous pouvez faire preuve de bonté! J’accepte volontiers!

Le dîner se déroula sans embûche et la bague qu’Eric avait offerte à sa femme reçut un franc succès.

Jan 10

A l’école

Ca rit, ça crie, ça pleure

Ces gosses qui se chamaillent

Ca fait la sieste à contrecœur

Qu’elle est bruyante cette marmaille !

 

Ca joue aux Playmobil

Pendant que d’autres lisent des histoires,

Ca s’croit dans une automobile

A trafiquer du chocolat noir

 

La maîtresse est parmi eux,

Ils l’écoutent en suçant leur pouce

En se calmant peu à peu

Au rythme d’une chanson douce

 

Marie et Louise

Jan 10

La Bleue

Les vagues bleues frottent le sable

Les algues sont désagréables

Le sable colle à ma peau

Les vacanciers sont dans l’eau

 

La houle glisse

Comme un réglisse

 

En-dessous de cette couleur

On peut  voir des pieuvres

Mais les pêcheurs les ont eues

Pour les manger tout cru

 

La houle glisse

Comme un réglisse

 

La bleue éclairait par le soleil

Nous repose et nous émerveille

Elle est claire et apaisante

Lorsqu’on la regarde elle est amusante

 

La houle glisse

Comme un réglisse

 

Les mouettes volent au-dessus d’elle

Et volent tout ce qui est à elle

Les poissons se protègent sous les rochers

Et les mouettes se sont cassées

 

La houle glisse

Comme une hélice

Jan 10

Jeux d’écritures d’inspiration surréalistes et de l’OULIPO

 

  • Régner pour mieux diviser

  • Sécher pour mieux réviser

  • Bavarder pour mieux écouter

Sans A

Le début de journée, un défi qui se répète quotidiennement. Il commence dès le réveil. Sorti en extérieur, le ciel est de couleur bleue. J’observe les bricoles posées sur le présentoir. Je déguste mon petit déjeuner lentement et déchu de toutes convictions.

Nicolas, Théo

Jan 10

Jeux d’écriture

Une vipère volant vers la rivière, la vue vide, recouverte d’une vitrine vers les environs verdoyants. La voilà devant une volaille violette. La voyant, la revenante avec sa vieille valise et son violon.

Au milieu de ces arbres orange

Un creux de paysage à l’herbe violette

Coule une rivière pourpre appelée Gange

Ou les animaux ne savent pas qui vous êtes

Léa, Amélie

Jan 10

Atelier d’écriture: à la manière surréaliste ou de l’OULIPO

L’Acrobatie

L’acrobatie, c’est l’amour dans les airs. L’acrobate aime les anneaux et le trapèze. L’acrobate adore apposer sur la barre la magnésie. L’acrobate va de pair avec ses semblables.

Monter dans la cave

Dieu satanique

Manger du vide

L’avenir passé

Le noir dans le blanc

Regarder le soleil de haut

Gwendal, Mathieu