Mar 07

Sans toit ni loi : le destin tragique d’une vagabonde.

Mona est une jeune fille sale, libre et elle marche. On ne sait pas qui elle est, d’où elle vient et on ne le saura pas. Mona est une jeune femme dure et elle préfère se protéger des autres .Elle ne veut pas travailler et dit non à la société . Mona est une vagabonde, une routarde, Agnes Varda voulait montrer qu’à l’époque de plus en plus de jeunes filles étaient décidées a vivre leur liberté de façon sauvage et solitaire.

Dès le début du film, on connait le destin de Mona : elle finira morte dans un fossé exténuée par le froid. Dailleurs , tout au long du film , on peut remarquer l’apparition de cyprés qui représentent la mort.

Ce film retrace les derniers instants de Mona, c’est l’hiver, il fait froid, elle dort où elle peut dans sa tente, elle mange des boites de sardines, du pain dur, elle se fait payer un sandwich . Elle vit des petits boulots qu’on veut bien lui proposer au gré des rencontres, elle garde ses distances avec ces personnes, elle ne veut pas s’attacher.Ces personnes qui ont croisé le chemin de Mona racontent leurs souvenirs via des témoignages présentés comme des « parenthèses » pendant le film.

Elle va rencontré des personnes d’horizons différents ; Mme Landier, d’une classe sociale aisée, elle prendra Mona en stop et portera beaucoup d’affection envers la jeune fille qui, après l’avoir quitté , se fera violer dans la foret. Les bergers , qui l’hébergent et lui proposent un bout de terre . Tante Lydie, qui fera la rencontre de Mona quand elle travaillera en tant que femme de ménage avec Yolande( la servante). Assoun, tailleur de vignes, va l’accueillir et la fait travailler avec lui, est le seul personnage qui s’attache à Mona et surtout elle qui s’attache a lui ; c’est à Assoun qu’elle révèlera sa vrai identité : Simone .

Certains personnages sont émus en parlant de Mona notamment Assoun qui ,en évoquant le souvenir de Mona ne parle pas c’est son silence qui parle il tient simplement l’écharpe que Mona portait et qui lui as rendu.

Toutes les personnes qui ont croisé le chemin de Mona dans le film garderont le souvenir d’un personnage mystérieux.

Une scène marquante du film, c’est la scène des Pailhasses ; à ce moment du film , Mona est affaiblie, son quotidien devient de plus en plus difficile quand elle perd ses affaires lors d’un incendie dans le squat qu’elle occupait, ses bottes sont usées à tel point qu’elle les rabat, elle traine des pieds, elle souffre.Cette coutume moyenâgeuse terrifie Mona, elle est aspergée de moue de vin se qui amplifie sa saleté et son malheur, c’est encore une scène de violence car, pour la première fois dans le film, Mona a peur.Elle mourra de faim, de fatigue dans un fossé transie par le froid , les larmes aux yeux, en gardant les yeux ouverts. « Personne ne réclamant le corps il passa du fossé à la fosse commune »

Ce que j’ai aimé dans ce film, c’est le personnage de Mona ; elle représente la saleté et la puanteur mais malgré ça, on arrive à s’attacher a elle.

Agnes Varda à travers ce film ,mélangeant la fiction et le documentaire, nous montre comment , par choix, on peut choisir ce mode de vie dans le but d’être libre, de ne plus avoir de contraintes. Mais est ce que choisir ce mode de liberté est la meilleure solution si c’est pour finir morte de froid dans un fossé ? Mais ce qui est sûr c’est que Mona aura marqué à travers ses rencontres les gens qui auront croisés son chemin, les souvenirs restent.C’est un film dur mais à la fois émouvant.

Mar 07

Critique du film Sans Toit Ni Loi

Le film Sans toit ni Loi de la réalisatrice et cinéaste Agnès Varda (né le 30 mai 1928),est sortit en 1985. Le film est basé sur un fait divers lu dans le journal dans lequel il est mention d’une jeune femme retrouvé morte sans aucune explication. Dans une époque de crise provoquée par la faillite des entreprises ou des licenciements, Agnès Varda nous montre la misère vécue par ces “routards”, ces personnes vivant en dehors de la société.

Le film commence sur une image fixe pouvant nous faire penser à un tableau, au fur et à mesure que l’on se rapproche nous nous approchons de l’endroit ou se trouve le cadavre de Mona : Nous commençons le film par la fin. Nous remarquons que les enquêteurs ne sont pas plus concernés par la mort de Mona (dont l’actrice est Simone Bonnaire). C’est alors q’intervient Agnès Varda qui nous fait comprendre qu’elle aimerait connaître l’histoire de Mona et c’est à partir de ce moment que nous commençons son aventure.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce film c’est l’évolution du personnage de Mona, en effet plus nous avançons dans son histoire plus nous rencontrons des personnes qui pousseront Mona dans sa propre tombe, qu’elles aient de bonne intentions ou non. Nous pouvons le voir dans son apparence, au début elle est énergique est habillée à peu près convenablement puis à la fin ses bottes sont cassées, Mona est affalée sur elle même, remplie de peinture et entourée d’une cape lui donnant l’air d’être dans un autre monde. Mona paraît faible nous poussant à éprouver de l’empathie pour elle et tout les autres routards, malgré leur apparence rebelle.

En revanche j’ai un peu moins apprécié les réactions des figurants ou des personnages un peu moins importants telle Yolande. Ces personnages, n’étant pas des acteurs, ne savent pas comment réagir face à certaines scènes, par exemple le jeu d’acteur des policier lors de la découverte du corps de Mona laisse à désirer.

Pour moi, ce film est à conseiller à des personnes voulant étudier les réaction humaines face à l’inconnu, ici représenté par les “routards”.

L. BRASSAUD

Mar 07

Critique de Loris G.: SANS TOIT NI LOI

Sans toit ni loi  est un film sorti en 1985. Celui-ci retrace un fait d’hiver. C’est l’histoire du périple d’une jeune fille errante et vagabonde nommée Mona. Elle est retrouvée morte de froid. Lors de la découverte du corps, le film aurai pu se terminer, or Agnès Varda a voulu retracer son parcours durant les deux derniers mois de sa vie. Les témoignages, les points de vue et les actions des personnages rencontrés durant sont montrés. Ces rencontres ont permis de mieux la percevoir, de connaître le parcours de son errance. Ce film retrace le quotidien des sans domicile fixe en France.

J’ai bien aimé la personnalité de Mona, elle est forte et ne se détourne pas de son but : vivre librement. En revanche, j’ai eu l’impression de regarder un documentaire à cause des plans choisis par Agnès Varda. On passe du film aux témoignages. Ce long métrage m’a semblé long et certaines scènes peu pertinentes. Pour ma part, je ne serais pas allé voir ce film de ma propre initiative, mais je ne regrette pas de l’avoir vu au moins une fois.

Je conseillerai plus ce film à des adultes qu’à des enfants.

Mar 04

Sans toit ni loi

Le documentaire-fiction, le film Sans toit ni loi nous démontre à travers le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire) que la vie est bien trop courte pour ne pas la vivre comme on l’entend, que nous, humains, ne prenons pas le temps pour nos priorités et que les gens que nous voyons errer dans la rue l’ont parfois fait par choix, parfois pas.
Mona prend son courage à deux mains, elle quitte son chez soi, sa famille car elle en a marre d’être enfermée dans son bureau de secrétaire, elle part avec sa tente et ses bagages, pour ne finir avec plus rien.
A travers le film, nous sommes les passants que Mona rencontre, ceux qui la rejettent, ceux qui ont pitié mais qui ne font rien. “Tu ne sers à rien”, “Tu pues”, mais qui lui aurait donné l’opportunité d’améliorer son niveau de vie ? Personne. Personne, car trop peu soucieux du bien être d’autrui, trop égoïste et trop égocentrique, c’est pour cela que Mona finit ainsi, personne ne l’aide et personne ne part vraiment à sa recherche, personne ne connaît son prénom car personne ne tient à elle et personne ne compte pour elle car même ceux-là finisse par la chasser ou s’envoler.
Elle vit au crochet des autres, mendie et vole, mais qui n’aurait pas aimé avoir autant de liberté qu’elle ? La liberté a un prix et elle le sait mieux que tout le monde ; violes, manque d’argent, famine et soif, maladies, elle en est consciente mais c’est trop tard pour arrêter, pour revenir en arrière.
J’ai été énormément touchée par le personnage de Mona, un cœur solitaire qui fait le tour de la France à pied, en hiver, n’ayant pas d’autres choix,  rencontrant de mauvaises personnes, parfois quelques une amicale mais qui n’auront pas la force de l’aider.
Un film a petit budget mais pourtant un grand film qui met en lumière les ombres de la société, les «laissés pour compte », les marginaux, bref tous ceux qui ne rentrent pas dans des ‘’cases’’ de la société. Pourrait-on passer à côté d’un sdf ou d’un mendiant sans lui donner quelque chose après avoir vu ce film ? Oui probablement, mais pourrait-on passer sans quelques remords de ne rien pouvoir ou vouloir donner ? Non, c’est certain…

Mar 04

Critique de “Sans Toit ni Loi” d’Agnès Varda

 

Sans Toit ni loi est un film d’auteur français réalisé par Agnès Varda et sorti en 1985. Il est filmé sous forme de faux reportages et traite de la liberté, à travers le parcours d’une femme ayant choisi de vivre sans attaches dans la rue.

Il a été réalisé dans un contexte de crise économique, causant des licenciements de masse de la part des entreprises et donc une augmentation significative du nombre de chômeurs et de gens se retrouvant du jour au lendemain dans la rue.

Le film commence par la découverte du cadavre de cette jeune femme morte de froid dans un fossé, et grâce aux témoignages de ceux qui l’ont connue, la narratrice retrace son histoire.
Tout d’abord, nous la voyons sortir de la mer, comme venant de nulle part, puis nous suivons ses errances et ses rencontres (avec d’autres routards, un berger, une platanologue, une domestique, un tailleur de vignes…) et pour finir, nous assistons à sa déchéance et sa mort.

Globalement, je n’ai pas aimé ce film : bien que traitant d’un sujet intéressant, j’ai trouvé certaines scènes trop répétitives (les zooms sur ses bottes pendant sa marche…), la technique de la réalisatrice (plans, zooms…) pas très esthétique (même si l’esthétisme ce n’était pas forcement le but premier), certains acteurs peu convaincants (car c’était un choix de la réalisatrice de faire jouer des amateurs), le personnage principal parfois caricatural jusqu’à en être agaçant et je n’ai finalement pas compris le message qu’Agnès Varda cherchait à faire passer à travers ce film.

Par contre, j’ai aimé l’utilisation de symboles comme les chaussures se détériorant au fil du temps ou encore les couleurs (le rouge des bottes et de l’écharpe, couleur de la rébellion, tranchant avec le gris des vêtements et du paysage) et la manière dont sont dénoncées certaines injustices (comme le racisme avec le “témoignage” de l’ouvrier viticole tunisien).

On peut comparer Mona à Fantine dans Les Misérables de Victor Hugo, un personnage sombrant dans la misère petit à petit à cause de la société et finissant par perdre son toit puis par mourir, mais, contrairement à Mona, Fantine n’a pas choisi sa misère et fait tout cela pour sa fille alors que Mona n’a pas d’attaches.

Mar 04

Critique de Sans Toit Ni Loi, un film de Agnès Varda

Le film Sans Toit Ni Loi, cinécrit et réalisé par Agnès Varda, est une œuvre majeure dans l’histoire du cinéma français. Agnès Varda a su dans ce film casser certains des codes cinématographiques ancrés chez les spectateurs afin de leur proposer un film moderne qui nous questionne à la fois sur des questions sociétales qui étaient taboues lors de la sortie du film et sur le cinéma en lui-même. Nous pouvons de la même manière noter qu’Agnès Varda a réussi à mélanger à cet aspect de nouveauté certains éléments des plus classiques tels que la lente descente aux enfers de Mona, ou bien sa mort qui est annoncée dès les premières scènes du film.

Mona est un personnage atypique. Nous avons très peu d’informations à son sujet, même après avoir visionné la totalité du long-métrage. Les premières scènes à l’écran nous montrent le cadavre de Mona qui a été retrouvé par les policiers, cette construction est la même que celle des tragédies classiques où le protagoniste va fatalement perdre face à son destin et mourir, ainsi Mona est illustrée comme une héroïne tragique.Vient ensuite la scène où pour la première fois nous voyons Mona en vie, toujours avec la volonté de s’inspirer de l’art d’autrefois, cette scène reproduit le célèbre tableau de Botticelli La naissance de Vénus, avec une Mona comparée à Venus qui semble sortir de la mer. Nous assisterons ensuite aux pérégrinations de Mona dans lesquelles elle rencontrera de nombreuses personnes, quasiment toutes interprétées par des non-professionnels, qui vont être influencées par Mona et par sa personnalité excentrique. Il y aura du début jusqu’à la mort de Mona un total de douze travellings dans lesquels nous pouvons nous rendre compte de la déchéance de Mona, ces travellings sont accompagnés de musique, une musique discordante d’instruments à cordes. Il y a douze travellings avant la mort de Mona, cette référence biblique explicite permet de mettre l’emphase sur sa qualité d’héroïne tragique en la comparant avec la mort de Jésus qui est une des fondations de la culture Occidentale et donc qui sera facilement comprise pas le spectateur. Tous ces éléments permettent à Agnès Varda d’exprimer son opinion sur un problème de société : la condition des SDF, elle utilise l’empathie des spectateurs pour faire passer un message.

J’ai beaucoup apprécié l’effort qu’Agnès Varda a fait pour essayer de casser les tabous sur la situation des sans-abris et sur les traitements qu’ils subissent. J’ai également aimé le fait qu’elle s’inspire d’un fait divers pour écrire son film : cela lui permet d’avoir plus de crédibilité et d’être plus réaliste qu’une œuvre entièrement fictive. Et je pense qu’il serait fâcheux d’oublier de citer dans les points positifs le fait qu’Agnès Varda a puisé son inspiration dans de nombreuses œuvres du registre classique pour créer ses plans.

J’ai en revanche été déçu par l’amateurisme des acteurs, car même si le but de cette démarche m’a été expliqué après mon visionnage du film je n’ai pas été convaincu.

Je conseille ce film à tout le monde, car après tout il nous permet de prendre conscience d’un problème que la plupart de nos concitoyens préfèrent ignorer, alors si vous ne l’avez pas vu : allez le voir et faites-vous votre propre idée sur la question.

E. Thevenet

Mar 04

Critique du film «Sans toit ni loi»

En 1985, Agnès Varda, cinéaste et photographe française, réalisa le film Sans toit ni loi suite à sa rencontre avec une vagabonde qu’elle prit en stop. Le titre est un jeu de mot ramenant à “sans foi ni loi” et à “sans feu ni lieu”, expressions liées à l’indépendance sociale et à l’errance.

Ce film raconte l’histoire de Mona, de son vrai nom Simone Bergeron, routarde ayant tout quitté pour prendre la route. Il commence par la découverte d’un corps de jeune femme dans un fossé, puis une voix off nous informe de l’identité de cette dernière, s’en suit une succession de témoignages permettant de recomposer l’histoire de Mona, à la manière d’une enquête policière. On peut noter que la première apparition de Mona vivante est semblable au tableau de Vénus de Botticeli et que les acteurs sont des personnes normales et donc jouent “mal”. Aussi, on remarque que l’état physique de Mona se dégrade au fur et à mesure que l’on avance dans son histoire, on peut facilement le remarquer grâce à ses bottes.

Au travers de ce film, Agnès Varda a voulu montrer ce que l’on ne veut pas voir, le rejet de ces personnes, appelées “nouveaux pauvres” à cette époque, la non-assistance à leur égard et elle nous explique les raisons et convictions de ces personnes prenant la route quitte à mourir.

Je trouve ce film plat et ennuyeux malgré le sujet que je pense important et relativement intéressant. Je trouve aussi le fait que personne n’aide une jeune femme en détresse plutôt peinant malgré le fait qu’elle affirme le contraire.

Au final, je trouve que ce film est plutôt intéressant, rien que par son  sujet, à la manière dont il est orienté, dont il traite ce sujet. En revanche, les multiples détails disséminés et l’attention ainsi que la réflexion requises pour comprendre ce film l’oriente vers un public adulte. Je le conseille donc à un public mature et cultivé.

Mar 04

Critique du film “Sans toit ni loi”

Je vais vous présenter la critique du film Sans toit ni loi de Agnès Varda en 1985. Ce film se base sur un fait d’hivers à première vue banal : une jeune femme est retrouvée morte dans un caniveau au beau milieu de la campagne. Mais le film va détailler le périple, la vie de cette femme, Mona Bergeron (jouée par Sandrine Bonnaire), qui a laissé sa vie pour vagabonder et a rencontré de nombreuses personnes qui l’ont soutenu, ignoré ou même tourmenté. Ce film est du registre tragique, il met en avant le désespoir de Mona, la fatalité qui l’attend, son destin inévitable ; de plus il dénonce les inégalités sociales de notre société notamment en portant attention aux « exclus » de la société, de l’affection au sans-abris. Chaque personnage a son rôle à jouer dans la vie de Mona (Assoun veut l’aider, Lydie rigole avec…) et sont tous étrangement liés autour de Mona, ce qui justifie le fait qu’Agnès Varda a choisis de véritables fermiers, policiers et autres pour jouer leur rôle respectif ce qui crée parfois des scènes que l’on pourrait trouver mal jouée. A la fin du film on voit Mona qui s’éloigne, dos au cyprès, et qui s’écroule dans un fossé, sans vie ; cette scène est la même que l’une des premières, c’est un retour en arrière qui accentue la fatalité de Mona. Tout au long du film, de nombreux avertissements annonçant le destin de la jeune fille sont observables comme la scène où l’on voit les bottes de Mona se dégrader en même temps que sa santé, son état, cela rappelle le tragique. La morale de ce film est la suivante : il faut peut-être changer les lois pour que les autres bougent, fassent attention aux nouveaux pauvres.
Ce que j’ai préféré dans ce film, c’est la proximité du personnage avec la nature qui devient parfois un ennemi pour Mona (lorsqu’elle se retrouve prisonnière du chien dans la serre par exemple) ainsi que les techniques de cinéma utilisées de manière pertinentes comme les différents zoom, traveling ou encore les paysages filmés qui rappellent la mélancolie de la vie de Mona.
Ce que j’ai regretté en revanche, c’est le fait que les acteurs n’avaient aucune connaissance en cinéma ce qui était parfois surprenant voir gênant (je pense notamment aux scènes où Yolande s’adresse à nous).
Je conseille ce film à toute les personnes qui s’intéressent à notre société actuelle mais qui ignorent la vie des plus défavorisés. Je pense que ce film est adapté à toute catégorie de personne (à partir de l’adolescence pour en comprendre le sens et à cause de certaines scènes et injures). Je pense qu’il s’agit d’un excellent film qui pour ma part, ne m’a pas déplu.

Mar 04

Critique de “Sans toit ni loi”

Dans le cadre de “Lycéens au cinéma” ,nous avons visionné le film dramatique français Sans toit ni loi, réalisé par Agnès Varda en 1985. Il retrace sous la forme d’un “documentaire”, les dernières semaines de la vie de Mona, jouée par Sandrine Bonnaire. C’est une vagabonde solitaire qui a tout quitté pour fuir une société dont elle n’accepte pas les lois et le fonctionnement. Comme le titre nous l’indique, la notion de liberté totale est très présente dans le film. La première séquence est celle où l’on découvre le corps de  Mona, sans vie, dans un fossé. Cette séquence du début est accompagnée de la même musique, mélancolique et grinçante, que lors des douze travellings de Mona tout au long du film.                                   Les scènes qui relatent le parcours de cette stoppeuse sont sous forme de retours en arrière, entrecoupés de témoignages, ceux des différentes personnes qu’elle a croisée sur sa route.Ces personnes l’ont repoussé pour certaines ou au contraire ont chercher à l’aider, comme une personne en particulier, Mme Landier,une planatologue, jouée par Macha Meril. Pour incarner le rôle des témoins, Agnès Varda a engagé des comédiens amateurs qui jouent leurs propres rôles. On se rend compte que tout au long du film de nombreux indices nous indiquent l’issue fatidique du trajet de Mona.

Connaissant déjà la fin du film dès la première scène, le reste m’a paru très long et quelque peu ennuyeux, le scénario ne permettant aucun suspense ou rebondissement . Egalement, je trouve que le film manquait beaucoup de rythme. Certaines scènes et le comportement de Mona étaient, à mon sens, assez vulgaires et déplacés.

Néanmoins, l’histoire est très touchante. Même avec un mauvais caractère comme le sien, “l’héroïne” du film devient vite attachante. La voir s’enfoncer ainsi de plus en plus dans la misère, seule et sans famille, et mourir misérablement sans que personne ne cherche à savoir pourquoi et dans quelles circonstances, est très révoltant. Avoir pu transmettre ces émotions là et provoquer une prise de conscience à travers le personnage de Mona, c’est ce j’ai réellement apprécié dans ce film.

Sans toit ni loi est un film que je pourrais conseiller aux amateurs de films engagés, ou à ceux qui s’intéressent aux problèmes de la société. Ce film est donc adapté à un public assez grand, cependant les plus jeunes ne pourront percevoir toute la subtilité des scènes. Egalement, certaines séquences pourraient ne pas convenir au jeune publique.

 

 

 

 

Mar 04

Critique du film ” Sans toit ni loi “

Le film Sans toit ni loi  réalisé par Agnès Varda le 4 décembre 1985 est un film français appartenant au genre dramatique et s’adresse à tout public. Il dure une heure quarante-cinq, la musique est de Joanna Bruzdowicz et les principaux acteurs sont ; Sandrine Bonnaire dans le rôle de Mona, Macha Méril qui était Mme Landier, Stéphane Freiss représentant Jean-Pierre ( l’ingénieur agronome ) et Yolande Moreau interprétant Yolande ( la bonne ).

Une jeune fille est trouvée dans un fossé morte de froid. C’est un simple fait divers. C’est une vagabonde, son quotidien, c’est la débrouille pour obtenir de l’eau du pain et parfois un toit. Sur son chemin, elle fait des rencontres mais aucune relation ne dure.

Les personnages sont crédibles dans leur rôle, authentique , c’est une approche directe et réaliste des gens de la route.  Il relate une période de la vie de Mona , grâce à un flash-back qui nous ramène à quelques semaines avant sa mort, à des témoignages et à une voix off au début. Ces quelques semaines nous permettent de mieux comprendre quelles sont les causes de la mort de cette vagabonde que personne ne connais ainsi que son quotidien. De plus, ce long métrage se situe dans un contexte historique, d’une France inégalitaire des années 80. Ce film en est l’illustration puisqu’il se rapproche du cinéma documentaire. Afin d’attirer l’attention des spectateurs, Agnès Varda a joué sur le titre qui fait référence à plusieurs jeux de mots comme ” sans foi ni loi”. Elle pratique la cinécriture car elle écrit à travers ces films.

Le personnage principal joué par Sandrine Bonnaire est attendrissant. L’interprétation de ce rôle lui colle à la peau , son jeux d’acteur est remarquable, magnifique portrait de femme, sauvage et insaisissable. Elle entre dans la peau de cette jeune marginale paumée, sans repère que rien ni personne ne retient . Le rôle secondaire joué par Macha Méril est bouleversant car il fit penser à d’Agnès Varda.

Les scènes de ce film sont principalement tournées dans la campagne ou les couleurs foncées avec la dégradation de l’état de Mona. Ce film est strucuré par douze travelings nous permettant de constater les différentes étapes de déchéance dans lesquelles sombre Mona.

J’ai trouvé ce film émouvant, avec le personnage de Mona. Il ne fait pas dans le misérabilisme. Film d’une grande sobriété et saisissant qui décrit avec un regard  neutre sur la vie de ces marginaux , leurs difficultés ainsi que leurs fragilité, leur courage. Il décrit leur détermination de vivre en toute liberté, ” Sans toit ni loi “. De tous les gens que Mona rencontre, certains l’aident, quand d’autre essaient au contraire de profiter de sa faiblesse. Ce qui m’a touchée, c’est que la cinéaste veut donner à voir et non a juger, elle nous plonge dan la tête d’une jeune femme qui va mourir dans sa quête de liberté dans un monde qui ne lui permet pas. Le sujet abordé dans ce film datant des années 80, n’est hélas en rien démodé aujourd’hui car le nombre de SDF qui vivent dans la rue n’a fait que croitre .

Certaines parties  du film m’ont paru longues, les premières scènes du film ou de gros plans sont fait sur un paysage maussade (lieu ou Mona est morte). Certains  dialogues joués par des rôles secondaires (amateurs) manquent de crédibilité.

Je conseillerais ce film a tout public excepté des jeunes enfants car ce film pourrait heurter leur sensibilité. Puisque le message que nous envoie ce film est l’évolution d’une société et produisant un plus grand décalage.

Ce film a fait se déplacer plus d’un million de spectateurs et Sandrinne Bonnaire a reçu le césar pour la meilleure actrice.