Mar 04

Critique du film « Sans toit ni loi » d’ Agnès Varda

Sans toit ni loi est film du registre dramatique, réalisé par la réalisatrice scénariste et photographe française Agnès Varda, paru en décembre 1985. Ce film nous fait part de l’histoire d’une vagabonde dénommée Mona ( personnage interprèté par l’actrice française Sandrine Bonnaire ) retouvée morte de froid au tout début du film, près d’une vigne un jour d’hiver. Agnès Varda se sert de flashbacks et des témoignages des personnnes est ayant eu l’occasion de rencontrer Mona, pour nous raconter cette histoire.

Ce que j’ai aimé de ce film, c’est le personnage de Mona en lui même. C’est une personne courageuse qui veut vivre sa vie pleinement sans rien devoir à personne et qui ne se laisse pas marcher dessus par les autres malgré sa situation. J’ai aussi beuacoup apprécié comment Agnès Varda à réussi à reconvertir son film sous forme de documentaire, avec la voix-off et les témoignages des personnes qui ont pu rencontrer Mona.

En revanche, ce que je n’ai pas aimé, c’est le fait d’avoir pris des personnes non-professionelles pour jouer certaines scènes. Et je n’ai pas beaucoup apprècié non plus, le côté profiteur et irrespectueux de Mona envers certains personnages. Lorsqu’elle profite de toute l’herbe de David pour pouvoir fumer et lorsque celui-ci se retrouve à sec, après le cambriolage où il est blessé, elle décide de le laisser tomber. Ou encore lorsque Mme Landier lui laisse de quoi vivre pour encore un moment, elle ne la remercie pas. Je trouve l’absence de ce « merci » irrespectueux envers Mme Landier après tout ce que cette dernière a fait pour elle.

Je consellairais ce film, aux gens plus ou moins orgueilleux, qui veulent tout faire par soi-même, sans l’aide et les conseils des autres. Car très rare sont les personnes qui s’en sortent de cette manière.

Mar 04

critique du film “sans toit ni loi”

Le film Sans Toit ni Loi a été réalisé en 1985 par Agnès Varda, célèbre réalisatrice, mais aussi photographe ; c’est un regard de photographe qui donne de l’importance au cadrage que nous retrouvons tout au long du film.

Le film raconte l’histoire de Mona, un jeune rebelle qui vagabonde. Agnès Varda a eu l’idée de ce film après avoir ramassé une routarde et l’avoir déposée au bord de la route. Suite à cela elle s’en est voulue d’avoir laisser cette pauvre personne et décida de faire ce film, pour en quelque sorte ce racheter.

 

Au début du film, la voix off, qui est Agnès Varda, dit de quelle manière elle va procéder. « La légende de Mona » va être racontée sous forme de petites anecdotes  comment elle a passé les dernières semaines de sa vie car, en effet, au début du film on apprend la mort de Mona, dans une scène très lente et avec une musique sombre. Cette scène donne un effet de tableau, où l’on voit une femme raide morte, Mona, sur la terre. Ensuite, Agnès Varda dit « Il me semble qu’elle venait de la mer », qui compare donc Mona à la légende de Venus, et rappelle le tableau de Botticelli « La Naissance de Vénus ».

Tout d’abord, on peut voir que c’est un film bienveillants envers les routards. En effet, Agnès Varda a voulu nous montrer ces petits aspects de la société assez néfastes, puisque notre personnage meurt. Ainsi, la réalisatrice s’est engagée à montrer à la société actuelle que ce genre de personne, malgré le fait qu’elles aient l’air repoussant, ne sont pas des monstres et veulent bien de notre aide, parfois.  En effet, c’est le cas de Mona, qui au contact de plusieurs personnages, nous montre son comportement « d’exclue » de la société. Bien que Mona ne cherche pas trop le contact avec les autres personnes, dés qu’une personne bienfaisante, comme Mme Landier, la laisse toute seule il lui arrive des situations dangereuses, comme lorsque Mona s’est faite agressé sexuellement.

Durant le film, on constate une évolution négative du personnage qui plonge de plus en plus dans la misère. Le cadrage, nous montre plusieurs plans des bottes, tout au long du film, qui se détériorent. Ainsi à la fin on remarque que sa démarche est hésitante et de plus en plus « bancale », et on peut en déduire que sa fin est proche. De plus on aperçoit des cyprès dans le cadre vers les derniers plans (ce sont les mêmes cyprès qu’au début), arbre symbole de la mort car très présent dans les cimetières.

Par conséquent, on peut voir qu’au fil de cette histoire nous sommes passés d’une simple enquête administrative de la police à de l’empathie pour ce personnage. En effet j’ai moi-même été touché par son histoire sombre.

J’ai bien aimé cette différence entre les personnages malveillants comme par exemple le garagiste ou encore le zonard mac qui cherchait à se servir d’elle, et ceux qui étaient bienveillants comme Assoun. On peut voir que Mona se retrouve avec d’autres personnes qui veulent se servir d’elle. En revanche on peut voir que suite à cela elle se renferme sur elle-même, Mona ne voit pas la bonté de certains et refuse de travailler pour vivre sa vie tranquillement comme avec le berger.

Ce que j’ai apprécié dans ce film c’est la tante Lydie qui m’a fait beaucoup rire. Mais je n’ai pas aimé le jeu d’acteur des personnages secondaires malgré le fait que c’est fait pour mettre en valeurs Mona, je n’ai pas aimé non plus le style du film.

Enfin, je conseillerais ce film à tout le monde car, bien que ce soit un film difficile a comprendre et qu’il ne plaira pas à tout le monde, il permettrai de les convaincre à aider les routards.

Mar 04

Critique d’Hadrien sur SANS TOIT NI LOI

9000 morts, c’est l’estimation des victimes causée par la vague de froid de janvier 1985 qui sévit en France et 11 mois plus tard le dernier film d’Agnès Varda Sans toit ni loi sort en France. Cette tragédie met en scène l’histoire d’une jeune femme sans abri. Dans ce film on suit les pas de Simone Bergeron dite Mona jouée par Sandrine Bonnaire qui recevra le César de la meilleure actrice.

Ce film est tourné comme un documentaire avec des passages d’interview, dont la voie off n’est autre que celle d’Agnès Varda. Cela lui donne un côté objectif qui transparaît au détriment du jeu des acteurs qui gâche à mon sens un petit peu le but du film, celui de faire ressentir la tristesse et la compassion. En effet, l’inexpérience des acteurs, choisie pour surligner l’objectif et faire contraste avec la performance de Sandrine Bonnaire, rappelle au spectateur que ce qu’il visionne est un film, une fiction ce qui a pour effet d’atténuer le message, qui paraît moins important au yeux du spectateur. De plus, cette inexpérience fait rire, ce qui contredit le genre dramatique du film.

Malgré ça, le film est magnifique. Les décors s’enchaînent, la bande son colle parfaitement avec l’ambiance du film et les paysages reflètent le caractère de Mona. On appréciera certainement de le revisionner pour chercher la multitude de détails, de clins d’œil ou plus encore, prêter attention aux procédés de tournage

Pour conclure, Sans toi ni loi est un film qui a su faire parler de lui a juste titre car, parfaitement inscrit dans son contexte il fait prendre conscience du malheur des marginaux dans la société.

Mar 03

Critique du film “Sans toit ni loi”

Je vais faire la critique du film Sans toit ni loi d’Agnès Varda qui est sorti en 1985. Ce film est du registre tragique. Ce film raconte l’histoire d’une jeune vagabonde qui se nomme Mona, il raconte une sorte de fait d’hivers, le film pourrait s’arrêter au moment où l’on retrouve cette dernière dans un fossé mais la réalisatrice décide de raconter précisément l’histoire de cette jeune fille.

Dans ce film j’ai aimé l’histoire, je l’ai trouvé touchante. Agnès Varda veut montrer qu’on ne peut pas vivre librement comme Mona. J’ai compris dans ce film que la réalisatrice veut nous faire comprendre que dans la vie on ne peut pas tout faire et que ce n’est pas en étant feignant comme Mona qu’on réussit dans la vie.

Je n’ai en revanche pas aimé les choix d’Agnès Varda sur les plans, j’avais l’impression de regarder un documentaire. J’ai trouvé ce film très long et donc ennuyeux. Le fait d’avoir choisi de faire en sorte que ce film soit mal fait m’a gêné et ne m’a donc pas ne pas donné un bon ressenti.

Mar 03

“Sans toit ni loi” Agnès VARDA

www.allocine.fr

Dans le cadre de Lycéens au cinéma, nous avons eu l’occasion de visionner le film Sans toi ni loi d’Agnès Varda paru en 1985. La réalisatrice utilise une cinécriture pour nous raconter sa “rencontre ” avec une vagabonde. A travers ce film, elle cherche à rendre visible ce que l’on dissimule : on décèle dans le titre du film plusieurs jeux de mots comme par exemple “sans foi ni loi” ou “sans toi ni loi”. Ces jeux de mots renvoient à la solitude et la liberté; ceci est un avant goût des thèmes qui nous seront exposés au cour de la projection. Ce film se déroule sous l’apparence d’une enquête policière avec les différents témoignages des habitants que la protagoniste a rencontrés.

Le personnage principal Mona est interprété par Sandrine Bonnaire. Sur l’affiche du film elle est représentée comme un femme avec un visage fermé et sombre, ses yeux sont remplis de colère, les sourcils froncés : elle semble déterminée. Elle est seule au beau milieu des vignes, son corps dépasse du cadre : elle nous apparait alors comme une rebelle. Mona porte une écharpe rouge qui détonne de ses autres vêtements. Par ses habits il est possible de déduire que cette femme est une vagabonde.

Le film débute avec une musique jouée par des instruments à cordes qui la rendent mélancolique. On retrouvera ce morceau lorsque Mona se déplacera en marchant. On assiste a un zoom avant qui vise à nous montrer les cyprès, arbres renvoyant à la mort. Avec un travelling vers la gauche, suivant un agriculteur, on découvre le corps inerte d’une jeune fille. Après l’homme va chercher de l’aide et les premiers témoignages arrivent. Après un fondu au noir, le plan qui s’affiche filme du sable. C’est alors que la voix off d’Agnès Varda surgit : elle s’exprime à la première personne, et nous dit que “cette mort ne laissait pas de traces” puis elle filme les empreintes de pattes d’un oiseau; Mona est comparée à un oiseau que l’on retrouve à la fin du film au moment où elle trébuche sur un tuyau, ses bras se déploient ainsi que sa couverture; ceci nous fait penser aux ailes d’un oiseau, un oiseau qui s’écroule.

La caméra nous montre la jeune fille dont nous avions vu auparavant le corps inerte (retour en arrière). Mona est filmée en sortant de la mer, nue. Cette scène est une métaphore au tableau de Botticelli, “La Naissance de Vénus”. De plus le prénom Mona fait référence à Mona Lisa ou “La Joconde”.

Le long du trajet Mona a eu l’occasion de rencontrer différentes personnes, qui pour la majorité avaient l’intention de l’aider mais qui au final finissent par la délaisser, comme Madame Landier, Assoun et Yolande. Mona suit une route parsemée d’embuches, le froid, la faim; elle se fait même violer et insulter. On assiste à la dégradation d’une femme qui devient de plus en plus faible jusqu’à se laisser mourir. Ce phénomène est illustré avec ses bottes qui tout au long du film s’abiment.

Ce film m’a plu car je trouve qu’Agnès Varda a parfaitement exprimé un problème de notre société qui touche les nouveaux pauvres et qui est d’ailleurs illustré par la maladie des platanes dans le film. Elle a fait parfois d’un moindre détail une forte critique envers la société. Agnès Varda nous met face à une grande question : que ferions-nous à la place de madame Landier, d’Assoun ou de Yolande? Le film nous ouvre les yeux sur l’importance qui est de faire plus attention aux autres. De plus il est en lien avec la création des “Restos du Cœurs” un an plus tard, qui est une cause vraiment incroyable et bénéfique.

En revanche j’ai moins aimé les scènes des témoignages, qui je trouvais n’étais pas toujours intéressantes.

Je conseille ce film à ceux qui veulent découvrir à quoi ressemble la vie lorsque l’homme n’a plus de biens et à ceux qui veulent que la société évolue. Toutefois, il est mieux de le voir à partir de l’adolescence, car c’est à cet âge que l’on se forge ses idées et les actions que l’on voudra mener mais aussi parce que nous sommes plus aptes à comprendre le film.

Mar 03

critique du film “Sans toit ni loi “

Sans toit ni loi est un film français réalisé par Agnes Varda en 1985. Ce film dénonce l’injustice sociale à travers  le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire),une jeune routarde retrouvée décédée  dans un fossé. Le titre donné à ce film est un jeu de mots dans lequel nous pouvons retrouver les signes de la liberté mais également de la pauvreté. Son film a reçu de nombreux prix comme le prix Méliès en 1985 ou encore un lion d’or au festival de Venise.

Agnès Varda a voulu faire de son film une enquête policière. En effet au début du film c’est la scène finale que nous retrouvons, le moment de sa mort , et petit à petit nous retournons en arrière grâce aux flash-back en rencontrant toute les personnes qu’elle a pu croiser sur son chemin. Elle a voulu faire un documentaire. Dès le début du film, nous pouvons constater que c’est un film tragique.

Ce que j’ai aimé dans ce film c’est l’un des côtés du personnage de Mona car celle-ci est courageuse et veut vivre sa vie comme elle l’entend. Les différents éléments mis en scène pour nous faire comprendre qu’elle va mourir son très bien cachés mais nous donne quand même des renseignements importants comme la couleur rouge dans le village au moment de la fête , les différents plans qui nous montre l’évolution des bottes , celles-ci s’usent peu à peu comme Mona…  après le personnage de Mona c’est le personnage de Madame Landier que j’ai beaucoup appréciée car c’est la seule personne qui va vraiment faire attention à elle et regretter de l’avoir laissé partir .C’est en effet lorsqu’elle se fait électrocuter qu’elle se rend compte de “sa bêtise”. J’ai trouvé que les musique étaient bien choisies et représentaient bien les différentes émotions de Mona.

Ce que je n’ai pas aimé dans ce film c’est le côté vulgaire et impoli de Mona en particulier avec l’homme qui lui a donné de quoi se loger et de quoi cultiver des terres pour se nourrir. Le fait qu’elle ait pris de vrais personnes et non des comédiens m’a un peu gênée car la façon dont ils parlent n’est pas naturelle . Et ce que j’ai le moins aimé c’est la façon dont la vagabonde est porte, peut importe les personnes qui meurent de cette façon, je trouve cela horrible. Ici elle meurt de froid dehors, on pourrait ne pas la voir car elle se trouve dans un fossé et ce n’est pas digne d’une personne de mourir de la sorte.

Je conseille ce film aux personnes de notre âge car grâce à se film on peut voir la vraie vie d’un vagabond qui peut être très difficile dans certaines circonstances et en particulier durant cette periode de l’année.

 

Mar 03

SANS TOIT NI LOI d’Agnès Varda (critique de Julie G.)

 

Sans toi ni loi, est un film français réalisé par Agnès Varda, sorti en 1985. Il nous à été présenté grâce au projet « Lycée au cinéma ». Ce film veut montrer la vie menée par les vagabonds pour ne pas les rejeter dans la société mais en convainquant de ne pas le reproduire leur parcours.

Ce film retrace les dernières semaines de Mona, de son vrai nom Simon Bergeron. Cette jeune femme, décide de tout quitter pour mener une vie de routarde. Au début du film nous apprenons sa mort, cela ressemble à un fait divers. Puis un flash back est lancé par une voie off, celle d’Agnès Varda, pour retracer les dernières semaines de Mona, avec ses rencontres et ses problèmes. La suite du film est basée sur des témoignages de personne qui l’on rencontré durant ses péripéties. Sans toi ni loi est un film simple, qui cherche à montrer les sentiments des personnages et des petits détails qui nous paraissent superflus à nos yeux mais qui font toute la différence, pour faire passer le message de l’auteur.

Dans ce film, ce que j’ai le plus apprécié, c’est l’attachement que l’on porte à l’égard de Mona, cette jeune femme rebelle qui n’est pas intégrée dans la société, au fur et à mesure du film. J’ai également apprécié lorsqu’Agnès Varda dénonce les différentes injustices dans la société, notamment le racisme avec la scène du policier qui interroge des personnes, d’origine différente. Chaque élément a sa place dans ce film. Tout est réfléchi à sa signification, comme par exemple l’état des chaussures de Mona qui se délabrent au fur et à mesure du temps pour exprimer la santé qui se dégrade de Mona, cette scène est filmée en traveling. Mais également la signification des couleurs, comme le rouge que l’on retrouve sur son écharpe et à l’intérieur de ses bottes, qui exprime la passion et la rébellion. Ce qui ma beaucoup plus, c’est le décor mis en scène dans ce film. Chaque séquence est encombrée, c’est-à-dire que dans chaque scène la vue n’est pas dégagée il y a toujours des obstacles comme ; des ronces, les barrières. La seule scène qui est dégagée est celle où Mona se baigne dans la mer.

Cependant, ce que j’ai le moins aimé, c’est la manière de parler des différents personnages lors de leurs témoignages, filmées en plan rapproché. J’ai eu du mal à comprendre la place que jouait la fête médiévale dans le film. J’ai trouvé également que le début du film était très long avec la musique nostalgique et le zoom avant.

Je conseille ce film à tout public, même si pour des jeunes enfants le film serait compliqué à comprendre.  Ce film concerne surtout les personnes qui comprennent la société qui les entoure. Sans toi ni loi, peut être mis en commun avec le poème de Rimbaud « Le dormeur du Val » où la nature emporte les humains et est indifférente à l’homme.

 

Mar 02

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi, est un film d’Agnès Varda, réalisé en 1985, un an avant la création des « Restos du Cœur. » Sandrine Bonnaire a reçu le César de la meilleure actrice en 1986 pour le rôle de Mona dans Sans toit ni loi et le film a reçu le Prix Méliès en 1985.

Ce film raconte l’histoire de Mona, une jeune stoppeuse, jouée par Sandrine Bonnaire. C’est à travers un vrai-faux documentaire que l’on découvre « les dernières semaines de son dernier hiver » avec les témoignages des personnes qu’elle a pu rencontrer lors de sa route. C’est un film tragique car on sait dès le début du film que Mona va mourir, il n’y a pas d’espoir et il y a toujours des obstacles représentés par Agnès Varda avec des petits détails comme une barrière,  des avertissements,…Chaque détail  a un sens.

J’ai  bien aimé des éléments de ce film car Agnès Varda qui a décidé de tout le film, a réussi à utiliser le cinéma pour dénoncer certains problèmes de société, comme le racisme au début du film lorsque le policier s’adresse à un monsieur  puis à son employé pour connaître les circonstances de la mort de Mona en utilisant deux langages différents : le vouvoiement pour s’adresser au monsieur et le tutoiement  pour s’adresser à son employé. Elle cherche aussi, avec Mona, à monter ceux que l’on ne veut pas voir. On peut dire que c’est du cinéma social, elle veut rendre visible ce qui est invisible aux yeux de la société. C’est ce qui lui permet de faire atteinte aux autres et de peut-être réussir à changer les lois pour aider les plus faibles. Il y a deux personnages que j’ai trouvés particulièrement importants et qui m’ont marqués. Le premier est Assoun qui est le seul personnage qui a aimé Mona. Lorsqu’il est interrogé à propos de Mona, c’est le dernier témoin et il ne parle pas, il respire l’écharpe que Mona lui a laissée. C’est un personnage positif mais pathétique. Le deuxième personnage est Madame Landier qui est en fait le reflet d’Agnès Varda. Elle cherche à retrouver Mona, elle pense qu’elle n’aurait jamais dû la laisser reprendre la route. La cinéaste nous exprime ce regret avec une métaphore du cinéma lorsque Madame Landier s’électrocute, les lampes symbolisent les projecteurs. Même si Madame Landier ne peut pas aider Mona, Agnès Varda grâce au cinéma va pouvoir l’aider. Elle fait aussi référence à des œuvres d’art pour rendre le personnage de Mona plus important, avec la «Naissance de Vénus »  ainsi que le surnom de Mona qui fait référence à Mona Lisa.

J’ai néanmoins été gênée par certains aspects de ce film car je trouve que le comportement de Mona envers les personnes qu’elle rencontre sur sa route est parfois abusif. Je pense que certaines personnes qui sont dans la même situation qu’elle ne s’expriment pas de cette façon, réagissent différemment envers les personnes qui les aident. Je trouve que le vocabulaire utilisé par la vagabonde est assez violent et que la musique jouée par les cordes qui accompagnent les 12 travellings de Mona étaient bien choisies par rapport à la situation, mais je n’ai pas aimé cette musique. Les émotions de Mona n’étaient que très peu exprimées ou uniquement dans les scènes importantes comme celle de la boue dans le village à la fin du film ou elle exprime bien sa peur, son incompréhension et son désespoir, j’aurais aimé connaître plus son ressenti et ses émotions lors de la route car c’est un personnage qui se dévoile peu.

Ce film peut être comparé à Boudu sauvé des eaux avec Michel Simon qui raconte l’histoire d’un clochard heureux mais opportuniste qui est contre la bourgeoisie mais qui est content d’être errant.

Je conseille ce film à des personnes qui ont un bon esprit critique, à des personnes qui sont capables de repérer les détails et de les interpréter car ce film est constitué d’une multitude de détails qui sont importants à repérer d‘une part pour comprendre le film mais aussi pour comprendre les références qu’utilise la cinéaste.

Mar 02

SANS TOIT NI LOI, film de Agnès Varda

“SANS TOIT NI LOI” est un film réalisé par Agnès Varda en 1985.

Tout d’abord, c’est l’histoire d’une jeune fille trouvée morte dans un fossé en hiver. La vagabonde s’appelle Mona, elle a tout quitté pour prendre la route. “Venue “de la mer” (référence au tableau de la naissance de Vénus) elle rencontrera des personnages empruntant la route. On peut retenir les rencontres les plus longues : elle rencontre David qui squatte un château et que Mona abandonnera quand le château sera cambriolé. Elle en aura quand même profité pour fumer toute sa réserve d’herbe en 4 jours.  Ensuite elle sera accueillie dans une ferme par un couple de bergers qui lui propose une caravane et un peu de terrain mais elle est trop flemmarde et fini par se disputer avec eux. Mme Landier la prendra en stop. C’est une universitaire qui étudie une maladie sur les platanes. Par gentillesse elle la laissera dormir dans sa voiture et elle lui offre des pâtisseries et une bière. Mais elles vivent dans un univers trop différent et la séparation est inévitable. Et pour finir, nous assistons à sa rencontre avec Assoun, un travailleur saisonnier tunisien; elle taille la vigne et trouve refuge chez lui. Une tendresse s’installe entre eux. Seulement, lorsque les autres ouvriers reviennent de congé, il refuse de loger Mona.

Le titre du film “sans toit ni loi” est un jeu de mots avec une expression connue comme “sans foi ni loi”. La cinéaste utilise 12 travelings pour suivre le cours de l’histoire mais parfois on quitte le personnage du regard. Ce phénomène accentue l’indifférence du spectateur face au personnage. Sandrine Bonnaire qui joue Mona, interprète très bien son côté rebelle et contre la société. Pour revenir à Mme Landier elle représente le double de la cinéaste, son électrocution symbolique doit nous faire comprendre que l’on ne peut pas aider tous les sans-abris mais tous les respecter.

Je n’ai pas apprécié ce film, même s’il est considéré comme un grand chef d’œuvre pour certains.  On sait dès les premières minutes que la jeune fille est morte de froid dans un fossé; “une mort insignifiante”. Pourtant on va quand même remonter le temps afin de comprendre pourquoi elle en est arrivée là. Le film est composé de plusieurs scènes et dans chacune d’elle, la fille nous sera présentée négativement: complétement associable avec un penchant à la drogue et à l’alcool… On comprend qu’elle erre sans but apparent, avec presque rien et qu’elle appelle ça la “liberté”. Bien qu’elle rejette tous ceux qui l’entoure on prend pitié d’elle et on a envie qu’elle rencontre enfin quelqu’un qui la remette sur le droit chemin, mais non les faits sont irrévocables, elle va mourir.  Donc le fait que les acteurs jouent de façon trop réaliste, cela donne un coté encore plus dramatique. Je n’approuve pas la notion de “liberté” que le film aborde pour moi cela ne se résume pas à ça. Ce qui m’exaspère c’est que personne n’entreprend vraiment d’action conséquente pour aider Mona. Les autres se contentent de la juger ou bien de l’aider mais juste pour avoir “bonne conscience” ce qui ne se résume seulement qu’à lui donner une soupe ou l’héberger pour une nuit. 

La réalisatrice a très bien représenté notre société ou très peu de gens sont capables d’aider leurs prochains sans motif particulier parce que comme devant ce film la plupart des gens se considèrent comme spectateurs.  

 

 

Mar 02

« Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

 

Sans toit ni loi a été réalisé en 1985; c’est un drame scénarisé et réalisé par Agnès Varda qui a pour contexte l’histoire d’une vagabonde nommée « Mona » dans le film et jouée par Sandrine Bonnaire.

C’est un film inspiré de faits réels. C’est dans la France des années 80 que l’on connait
l’arrivée des « nouveaux pauvres » maintenant appelés « Sans Domicile Fixe ». Ce film nous raconte donc la dramatique histoire de « Mona », Simone Bergeron de son vrai nom, jeune femme diplomée d’un bac technologique option secrétariat qui finira par vagabonder à travers les routes en plein hiver. On connaîtra dès les premières minutes du film sa tragique fin. Cette femme nous sera présentée au début sortant de l’eau comme si elle venait de naître, comme si elle était « Vénus » et qu ‘elle venait créer sa propre légende. A partir de là nous la suivrons tout au long de son voyage et nous verrons les peripécies qu’elle rencontrera sur sa route.
Agnès Varda créera là une réelle critique de la société inégalitaire de l’époque. Elle le fera
sous forme de témoignage, en intérogeant toutes les personnes ayant croisé le chemin de « Mona ». A partir de Paulo qui fera sa rencontre à plusieurs reprises et qui ne s’en apercevera même pas, aux policiers qui seront les dernières personnes à voir son corps mort; en passant part le camioneur, le garagiste, Yolande, David, les Bergers, Madame Landier, Jean-Pierre, Assoun, Lydie ainsi que le zonard mac et tant d’autres qui l’auront rencontrée. Chaque personnage apporte une vision différente de « Mona ». On remarque là les différences sociales qui portent des préjugés et des critiques et regards contrastés de cette vagabonde.

Ce qui m’a plu dans ce film est le message qu’à voulu faire passer Agnès Varda et son envie de partager au monde son point de vue de la situation et ce qu’elle pensait de façon à marquer les esprits. Son ambition se transmet à travers le film et nous fait nous y intéresser davantage.

Ce qui m’a moins plu est le jeu des policiers au début du film, car malgré le fait qu’Agnès Varda ai fait de plein gré le choix de choisir des acteurs qui n’avaient pas d’expérience en tant qu’acteurs j’aurais de mon point de vue accentué le jeu de ces acteurs au début du film.