Présentation de l’activité.

LE MOT DU PROFESSEUR…

Durant la semaine de stage des 3° en entreprise, il a semblé intéressant de garder un contact scolaire avec les élèves, leur faire pratiquer une expression de soi journalière ainsi que de mettre en oeuvre une écriture spontanée.

Chaque soir, chacun devait donc compléter la partie du journal de bord et corriger ce qui avait été déjà complété et évalué par le professeur. Des corrections individualisées ont été proposées et à l’élève de remédier aux erreurs effectuées… C’est pourquoi, sur les articles publiés, restent quelques mentions de corrections proposées mais malheureusement oubliées ou non prises en compte par les élèves…

Enfin, au retour de stage, une séance d’initiation aux enjeux de la publication de données sur Internet a été proposée. C’est pourquoi, les noms des élèves n’apparaissent pas ni même une image d’eux-mêmes. Nous avons étudiés à partir de l’exemple concret d’un élève, les autorisations nécessaires à la transmission de données professionnelles.

Il restait ensuite à permettre à chacun de dialoguer, d’échanger par le biais de commentaires sur les articles de ses pairs : l’occasion de vérifier les modalités de communication et d’écriture sur le web.

Ce travail est donc le reflet réel de l’action mise en place , avec ses réussites et ses échecs.

Dans une grande majorité, les élèves se sont particulièrement bien investis dans cette tâche. Mes félicitations à eux qui ont -et ce travail le montre- pris très au sérieux cette semaine d’observation en entreprise.

Bonne lecture et bonne découverte !

Les commentaires sont autorisés, seront modérés et publiés le cas échéant, n’hésitez pas !

Guillaume APOLLINAIRE. Chant de l’Honneur

Le poète.

Depuis dix jours au fond d’un couloir trop étroit

Dans les éboulements et la boue et le froid

Parmi la chair qui souffre et dans la pourriture

Anxieux nous gardons la route de Tahure

 

J’ai plus que les trois cœurs des poulpes pour souffrir

Vos cœurs sont tous en moi je sens chaque blessure

O mes soldats souffrants ô blessés à mourir

Cette nuit est si belle où la balle roucoule

Tout un fleuve d’obus sur nos têtes s’écoule

Parfois une fusée illumine la nuit

C’est une fleur qui s’ouvre et puis s’évanouit

La terre se lamente et comme une marée

Monte le flot chantant dans mon abri de craie

Séjour de l’insomnie incertaine maison

De l’alerte la Mort et la Démangeaison.

 

 

Les balles

De nos ruches d’acier sortons à tire d’aile

Abeilles le butin qui sanglant emmielle

Les doux rayons d’un jour qui toujours renouvelle

Provient de ce village exquis l’humanité

Aux fleurs d’intelligence à parfum de beauté (…)