LES PREMIERS PAS D’ALI EN FRANCE

Ali est arrivé en France en mai 2004 et remarque la différence entre la France et le Kenya.

GregMontani / Pixabay

Il ne parle pas un mot de français et il communique uniquement en anglais.

Il a du apprendre le français (seul, avec sa femme et aussi grâce à un programme du gouvernement Français avec des cours du soir gratuits),il a aussi du passer son permis de conduire, tout cela en travaillant, la journée, il travaillait et le soir il allait au cours de français.

Il trouvait la France très différente du Kenya: le climat, la nourriture, les coutumes, les animaux, et même les gens, il a aussi eu un enfant à élever.

Au fil du temps, il a réussit à s’intégrer, et maintenant il a un autre travail, qui lui plaît plus que le premier et il se plaît ici.

 

Article rédigé par AS

Le trajet d’un migrant marocain

Je vivais à Tazarine, au Maroc, avec mes parents et mes 7 frères et sœurs. Pour gagner de l’argent, j’étais agriculteur. Ma famille était pauvre et je ne gagnais pas beaucoup d’argent. Un jour, j’ai appris qu’un patron français était à la recherche d’ouvriers marocains pour travailler dans les mines en France, j’ai tenté ma chance. J’ai obtenu un contrat de un an et demi (18 mois). Le 21 mars 1975, j’ai pris l’avion pour Lens.

Ce travail m’apportait 1500 francs (228€). Être mineur était très compliqué (chaleur, manque d’oxygène, maladie,…) tellement compliqué, qu’un jour je me cassai 3 doigts, donc j’ai eu un arrêt de 1 mois.

Après avoir fini mon contrat, je décidai de ne pas le prolonger, pour trouver un autre travail. C’était très risqué mais j’ai réussi à trouver un nouveau travail dans les bâtiments. Je n’avais pas de logement fixe et je travaillais un peu partout en France. Je gagnais de 1800 (274,41 €) à 15 000 francs (2 286 €).

En 2002, je m’installe à Poitiers définitivement. En 2004, je décide de faire venir mes enfants et ma femme en France pour qu’ils aient une meilleure vie et en 2005, j’eus mon dernier enfant. Aujourd’hui tous mes enfants sont dans une bonne situation et ma fille poursuit ses études au collège Jules Verne.

Article rédigé par K,S et E

Mes parents voulaient me mettre à l’abri

Je m’appelle Abou, je viens de Centrafrique dont la capitale est Bangui.

Mon père était professeur à l’université de Bangui.

Un jour, la guerre a éclaté en Centrafrique entre musulmans et chrétiens. C’était la guerre civile. Les chrétiens tuaient les musulmans et ont tué mon grand-père. Ils ont détruit notre maison, on a vécu chez les voisins pendant des jours et après, avec ma mère et mes frères et sœurs, on a trouvé refuge dans nos familles au Tchad, dans la capitale Jdamena. Mais mon père était resté en Centrafrique. Il faisait chaud, on tombait malades tout le temps.

Mon père est venu nous voir et nous a amenés au Cameroun et là-bas non plus il ne trouvait pas de travail. Il ne travaillait pas, on était obligés de retourner en Centrafrique. Mais la guerre n’avait pas cessé. Alors, notre père nous a envoyés en France, ma sœur et moi, chez notre tante à Poitiers. Cela fait un an que nous vivons ici.

Et mes parents ont fait ce choix pour qu’on ait une bonne éducation.