De l’Afrique à Toulouse

Je vais vous présenter le voyage de Kouamé en 2012.

Kouamé était un jeune migrant d’Afrique. Il habitait dans une maison pas trop grande avec son père, sa mère et sa sœur. Il vivait dans un pays en guerre et il en souffrait beaucoup.

Kouamé et sa famille n’avaient pas une vie facile, son père était professeur de mathématiques, sa mère vendait des aliments (banane, poisson séché, etc.), et sa sœur avait arrêté l’école. Déjà, en 2011, la famille de Kouamé avait échappé à la mort car ils n’étaient pas chez eux lorsque des hommes étaient venus tuer des gens dans leur quartier.

En 2012, quand, de nouveau,  des hommes sont entrés chez lui, armés, ils ont menacé ses parents, ils ont forcé sa mère à tirer sur son père avant de l’abattre, ils ont violé sa sœur sous ses yeux, Kouamé avait 14 ans et demi. Il s’est enfui dans la forêt avec peur, sans nourriture, sans famille et a traversé la forêt pour aller chez sa tante. Une fois arrivé chez sa tante après des nuits et des jours de souffrance, il expliqua tout à sa tante.

Le jeune migrant grandit avec sa tante jusqu’à économiser de l’argent pour voyager en France. Sa tante ne voulait pas qu’il parte en France, mais il voulait avoir une vie meilleure.

Avant d’arriver en France, il passa par plusieurs pays où il a beaucoup souffert. Il devait travailler pour des gens et habiter dans des cases fabriquées par lui-même. Son premier voyage était au Ghana où ça ne s’est pas bien passé. Puis, il a quitté le Ghana pour la Libye où il a été exploité comme maçon et  traité comme un singe.

Ensuite, il part au Maroc. De là, il tente la traversée de la Mer Méditerranée dans un zodiac qui tombe en panne. Il est repêché par un navire de la Croix-Rouge. Il arrive en Espagne puis monte dans un bus vers France. Fin avril 2015, il arrive à Bordeaux. Il croise à la gare un voyageur, un français avec qui il sympathise et qui lui suggère d’aller plutôt à Toulouse en Haute – Garonne. Il a été pris en charge par le Conseil Départemental, il s’est installé dans un hôtel et a fini par faire ses démarches pour obtenir les papiers nécessaires.

Son rêve d’être professeur de mathématiques, comme son père ne l’intéressait plus, il se disait qu’il fallait écrire un livre sur sa vie de migrant et il finit par écrire un livre qui raconte son histoire et devint écrivain et il eut l’occasion de rencontrer Emmanuel Macron.

Article rédigé par Keyssia

Youssoupha

Il rêvait de suivre son père dans la musique,..

Le célèbre parolier et rappeur Youssoupha Mabiki est né le 29 août 1979 à Kinshasa, au Zaïre (devenu en 1997 République Démocratique du Congo). Youssoupha a toujours été un très bon élève en Afrique. . Le but étant de lui offrir la meilleure éducation possible.

Il va, par la suite, obtenir la meilleure note au brevet dans l’épreuve de français parmi tous ses camarades. Chez sa tante, il a la chance de rejoindre des cousins qui sont, eux aussi, bons que lui à l’école, ce qui lui assure un confort certain dans sa progression scolaire. Après un déménagement à Sartrouville (78), il obtient la meilleure note académique (Versailles) à l’épreuve orale de français. Il rejoint ensuite l’université de La Sorbonne, où il décroche une maîtrise en médiation culturelle.

C’est seulement à ce stade qu’il se consacre pleinement à sa musique, le rap « conscient » en prenant soin d’écrire des textes engagés, laissant s’exprimer ses aptitudes linguistiques. De 2006 à 2018, il compose 7 albums (dont 1 maxi, une sorte de mini-album), récoltant à ce jour 3 disques d’or (min. 50,000 albums vendus) et un disque de platine (min. 100,000 albums vendus). Il collabore avec de nombreux artistes français (notamment Médine & Kery James) et assure les premières parties de grands rappeurs américains, tels que Eminem, 50 cents, Method Man, Lil Wayne…

Il choisit de repartir en 2018 en Afrique, en Côte d’Ivoire, à Abidjan pour y installer sa famille, renouveler ses inspirations et développer de futurs projets culturels pour les jeunes ivoiriens, rêvant de faire jaillir leur culture par delà leurs frontières. Il continue de développer le même type de projets dans les quartiers défavorisés d’Ile-de-France.

Article rédigé par Lucas, 4e

 

 

Mélanie Des Jesus Dos Santos

Mélanie est née le 5 mars 2000 à Schœlcher en Martinique. Elle est de nationalité française. Mélanie s’intéresse très tôt à la gymnastique alors qu’aucun de ses parents n’en faisait. Malheureusement il n’y avait pas de place pour elle donc elle fit du judo. C’est alors à 5 ans qu’elle débuta la gymnastique dans le club Gauloise de la Trinité en Martinique. Son entraineur (Elsa Louis) l’inscrit à un stage de la fédération nationale où elle est vite repérée.

C’est en 2012, à l’âge de 12 ans que Mélanie intègre le pôle de France de Saint-Etienne. Elle doit alors quitter son pays natal pour rejoindre la France. Elle avoue avoir eut, pendant six mois, le mal du pays. Elle retournait en Martinique une fois par semestre et ne voyait sa mère qu’une fois par an. Ses entraineurs étaient Eric Hagard qui s’occupait du sol, des barres asymétriques et du saut et son épouse, Monique Hagard qui encadrait la poutre et les chorégraphies.

En 2013, elle devient membre de l’équipe de France, junior. Elle commence à s’entrainer de plus en plus et c’est en 2015 que ses efforts payent, elle est alors vice championne de France.

Alors qu’elle prétendait à une sélection des JO 2016, elle se blesse gravement aux genoux (rupture des ligaments croiser) à la réception de son saut. Cela l’éloigne alors des compétitions pendant neuf mois. Elle est opérée à Lyon par Frank Chotel, un chirurgien très réputé.

Malgré ça elle ne perd pas pieds et donne le maximum d’elle-même pour pouvoir peut-être avoir une chance d’aller aux JO. C’est en 2016 qu’elle reprend les compétitions, mais malheureusement, elle ne sera pas qualifiée pour les JO. Son entraineur affirme qu’il lui aurait fallut quinze jours supplémentaires de préparation. En 2017 elle est sélectionnée pour participer à la prestigieuse Americain Cup où elle remportera la médaille de bronze et la meilleure note en poutre, elle est alors la 5ème meilleure gymnaste du monde. En 2018, elle participe à la coupe du monde à Doha. Elle se classe alors vice championne d’Europe individuelle et par équipe. En 2019, Mélanie se blesse à l’annulaire, mais cette blessure ne l’importe peu car cette année elle est dans toute sa splendeur et est même qualifiée pour les JO 2020.

Mélanie à quitté son pays pour réaliser son rêve, et elle l’a réalisé…

Article rédigé par Justine, 4e 4

Du Congo à Poitiers, en passant par Paris

Je présente le parcours d’exil de mon père né en 1960. Il a fait des économies pour prendre l’avion. Mon part est parti d’Afrique, plus précisément du Congo RDC pour plus d’opportunités en France.

Il prend la route pour la France en 1989. Il emménage dans un appartement à Paris au début l’année 1990.

Il décide de continuer son rêve, celui qu’il avait déjà dans son pays d’origine : la couture. A Paris, il a le courage de réaliser son rêve, et, sans papiers, il est pris dans une école de couture parisienne.

Mon père n’est pas uniquement couturier, il a également un diplôme en maçonnerie et un autre de plaquiste.

Ensuite, il décide de quitter Paris car il aime la province. Il emménage à Poitiers, dans un quartier calme où il vit bien.

Ce texte est rédigé par J. , élève de 4e