Mar 02

Critique du film La Nuit Du Chasseur

Tout d’abord, le personnage Harry Powell est un criminel psychopathe qui est condamné pour vol. En prison, il partage sa cellule avec Ben Harper, un fermier qui attend le jour de son exécution. En dormant, ce dernier fait de précieuses révélations que Powell recueille avec avidité. Il comprend alors que Harper a caché quelque part les 10 000 dollars qu’il a volé, mais ne parvient pas à savoir où précisément. Après sa libération, Powell se rend de le village où vit la veuve de  Ben et ses deux enfants: John et Pearl. Se faisant passer pour un innocent pasteur, il s’arrange pour faire connaissance avec la jeune femme et ses enfants, puis il s’insinue dans leur vie, épousant la veuve…

En suite, nous apprécions le fait que ce film soit construit sur le schéma  d’un conte, où s’oppose sans cesse le bien et le mal. Le conte est utilisé notamment dans les lieux avec par exemple une scène d’anthologie, qui est la seule scène filmée à l’extérieur, celle de l’élément aquatique: la rivière. Elle est comme une épreuve à surmonter par des héros. Il est aussi repris dans le choix et le caractère des personnages, John et Pearl sont les deux héros (un peu comme Hansel et Gretel), Rachel Cooper symbolisant le bien, la bonne fée et enfin Harry Powell symbolisant le mal (tel que le loup dans le chaperon rouge?). De plus, nous remarquons une forte présence d’animaux représentant ce qui peut arriver aux deux jeunes enfants, tel que le lapin tué par la chouette, créant souvent de fausses pistes et donc plus de suspense. Puis, le personnage de madame Cooper apporte un peu de réconfort grâce à sa bonté et ses nombreuses aides, ce qui contraste avec le reste de l’histoire quelque peu malsaine, c’est d’ailleurs cette femme charitable qui aura le premier et dernier mot.

Cependant, il y a vraiment peu de choses que je n’ai pas pas apprécié dans ce film. Il y a seulement le fait qu’il faut être constamment attentif à tous les détails, car le fil de l’histoire est parfois difficile à comprendre et à repérer.

Enfin, je conseillerais ce film à un public plutôt docte afin qu’il puisse pleinement profiter des références présentes. Et plus particulièrement des références artistiques avec la mise en scène représentant plusieurs tableaux, la technique de l’expressionnisme, des ombres (représentation de la peur des enfants)… Ainsi que de multiples références religieuses notamment Rachel Cooper, rappelant le personnage biblique, la pêche miraculeuse du vieil oncle, les animaux de la crèche (agneau, vache,…) mais aussi John et sa sœur dans la barque telle l’histoire de Moïse. Et surtout, Powell qui symbolise l’ancien testament face à son opposé, Cooper, symbolisant le nouveau. De plus, il y a certaines allusions sexuelles, alors si l’on pouvait éviter de choquer les jeunes esprits… Bon visionnage !

 

Mar 02

Critique du film « Sans toit ni loi »

Sans toit ni loi est un film français construit comme une tragédie  sorti en salle en décembre 1985, réalisée et écrit par Agnes Varda, une cinéaste et photographe pratiquant une approche cinématographique différente. AGnès Varda était pprocha de la nouvelle ère cinématographique appelée Nouvelle Vague. Ce « mouvement » est caractérisé par la volonté du réalisateur de vouloir changer les choses, appréhender le cinéma différemment et de souvent vouloir dénoncer certains aspects de la société.

C’est justement l’objectif que s’est encore fixé Agnès Varda avec son film Sans Toit Ni Loi. Celle-ci, après avoir rencontré par hasard une «routarde », et effectué un bout de chemin avec celle-ci décidera de lui rendre hommage en réalisant une sorte de « vrai-faux » documentaire sur le sujet.

Sans Toit Ni Loi nous fait suivre l’aventure de Mona (incarnée par Sandrine Bonnaire), une jeune femme vagabonde, personnage singulier et vivant dans la solitude, errant sans objectif et effectuant de nombreuses rencontres. Une grande majorité n’y prêtera guère attention. Seuls deux protagonistes s’attacheront à Mona. Au fur et à mesure sa situation se dégrade. Celle-ci va perdre ses effets personnels et pendant longtemps agonisera, prise par le froid et finira par ne plus s’en relever… Mona disparaîtra sans laisser de trace, comme oubliée de la société.

Une forte impression d’authenticité se dégage de ce film. Il faut se dire une chose, si le jeu d’acteur semble irréaliste et faux, cela n’est pas du au hasard. En effet, les acteurs ont été choisis en fonction de leur profession et situation sociale afin de convenir parfaitement à leur rôle. Ainsi, une majorité des acteurs présents jouent leur propre rôle, dont certains « vagabonds ». Cela est né d’une volonté d’Agnes Varda de vouloir recréer avec exactitude une potentielle réalité, pouvant être vécue réellement par un de ces « vagabonds ».

Agnès Varda va, réellement s’impliquer dans la réalisation de ce film et n’hésitera pas à rechercher informations et témoignages auprès de personnes dans la même situation que le personnage principal. Elle contrôle l’ensemble de la réalisation, choisira elle-même l’emplacement de chaque personnage, chaque objet, garantissant une réalisation pointue, non hasardeuse. Aussi, de nombreuses références et symboles sont glissés à de nombreuses reprises tout au long du film et donnant des indices pertinents quand aux potentiels événements à venir.

Malgré la forte implication d’Agnès Varda dans la conception du film, celle-ci réussira à faire en sorte que le film garde une « position » neutre quand au sujet traité. Ainsi, l’absence de ton “moralisateur” permet au spectateur de se forger sa propre idée.

Bien qu’il ne faut pas renier la noblesse de l’acte qu’effectue Agnès Varda dans Sans Toit Ni Loi en rendant hommage à une partie délaissée de la population (dénonce l’intolérance), celle-ci ne courant pas particulièrement après l’audience et à un cinéma « conventionnel » à destination du grand public, il est difficile de cerner quel public pourrait être intéressé par le visionnage de Sans Toit Ni Loi, cela est dû à l’absence de scénario « attirant », suscitant un « intérêt ». Sans Toit Ni Loi reste, accessible exclusivement à un public averti.

Mar 02

Critique de Sans toit ni loi

Sans toit ni loi est un film d’Agnès Varda, sorti en décembre 1985, dans lequel est raconté l’histoire de Mona, une jeune fille errante jouée par Sandrine Bonnaire comme s’il s’agissait d’un reportage remontant la piste qu’à suivi Mona et le spectateur peut ainsi suivre les derniers mois de sa vie. Ce film est rempli de détails implicites et de métaphores et son but est de dénoncer les « invisibles de la société »

La première image du film est comme un tableau dans lequel la caméra entrerait. En effet, il est possible de distinguer clairement les lignes de forces caractéristiques d’une peinture. Et la première dénonciation de la société à lieu peu après, lorsque l’un des policiers enquêtant sur la mort de Mona interroge les différents témoins, ce dernier cache à la caméra le visage des témoins qui ne sont pas français et semble ne pas lui faire confiance. Une autre critique de la société sera faite plus tard dans le film, avec la métaphore de la maladie des platanes, ces arbres représentant la société. Mona dans ce film est représenté par un oiseau, métaphore de la liberté. En effet, après le retour dans le passé, nous voyons des traces d’oiseau dans le sable alors que la voix-off nous dit que Mona « ne laissa pas de traces ». Cette métaphore est reprise une seconde fois à la fin du film, lorsque Mona trébuche, sa cape s’ouvre et s’étend telles les ailes d’un oiseau. Mais elle ne se relèvera pas, allongée dans la terre, sa peau en prenant presque la couleur, métaphore de sa mort et de son retour à la poussière. Lors de son voyage, elle rencontrera différents personnages, dont les principaux sont Madame Landier, une platanologue, qui lui offrira son hospitalité durant un certain temps ainsi que Assoun qui tombera amoureux d’elle et lui offrira un travail, mais qui se verra obligé de la renvoyer à sa vie d’errance car les autres travailleurs ne veulent pas d’elle. Ainsi, l’état de Mona empirera au fur et à mesure du film, comme l’état de se bottes le laisse entendre.

J’ai apprécié ce film, particulièrement pour toutes ses métaphores qui rendent la compréhension totale du film difficile au premier visionnage. J’ai aussi apprécié le fait qu’il soit facile de se mettre à la place des différents personnages que rencontre Mona et de réfléchir à la réaction que j’aurai eu.

J’ai en revanche moins apprécié le fait que Agnès Varda choisisse que peu d’acteurs pour jouer les différents rôles de son film, ce qui entraîne un mauvais jeu de la part des personnnages, cassant l’immersion dans le film.

Pour finir, je conseillerais ce film à des personnes adultes qui savent regarder au-delà de ce que le film montre afin de le comprendre totalement.

Fév 26

Critique du film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film dramatique de 1985 réalisé par Agnes Varda. Aussi violent que cela semble pour un début de film, il commence par un zoom avant qui traverse un champ pour finir en gros plan sur un cadavre, celui de Mona, une routarde, l’heroine principale interprétée par Sandrine Bonnaire. Tout au long du film, on suit le personnage de Mona à travers des flashbacks montrant des évènements de son vagabondage durant les derniers jours de sa vie et des “interviews” des personnes qu’elle a rencontrés durant ce laps de temps.

Ce qui est marquant, c’est que l’histoire est basée sur un fait réel. Le coté dramatique est très appuyé par les couleurs froides dans les plans, la musique angoissante et répétitive ainsi qu’avec les “travelings” qui suivent Mona et qui toujours finissent  sans sa présense dans le plan comme si la vie continuait sans elle. De plus, les personnages qu’elle a rencontrés ont tous un avis différent sur elle mais, en général, cet avis est négatif exception faite de ceux qui ont pu en savoir plus sur la protagoniste. Enfin, tous les personnages avec qui Mona a interagis ont un lien entre eux mais aucun d’eux, Mona incluse, ne le savait.

Dans ce film, j’ai beaucoup apprécié la palette des personnages rencontrés comme le couple de bergers et Mme Landier. J’ai trouvé aussi le film très bien structuré, c’est à dire, que le fait qu’il soit filmé comme un documentaire avec des “interviews” et la présence d’acteurs amateurs apportent une touche réaliste au propos.

En revanche, pour revenir sur l’amateurisme, je n’ai pas trop aimé le jeu pas du tout convaincant des non-professionnels. J’ai trouvé aussi que l’histoire était lente, qu’elle n’évoluait pas et était même répétitive. Quelquefois on a envie de “secouer” Mona pour la faire un peu renouer avec la réalité / société et lui faire comprendre que le mode de vie qu’elle a choisi n’est qu’un idéal pour elle difficilement  réalisable.

Je conseillerais ce film à toute personne qui aime les histoires qui donnent matière à réflexion ainsi qu’à tous ceux qui aiment les films très techniques, très travaillés comme celui-ci qui, jusqu’au dernier plan, plonge le spectateur dans une atmosphère pathétique.

Fév 21

Critique du film “Sans Toit Ni Loi”

Le film Sans Toit ni Loi d’Agnès Varda a été réalisé en 1985 pour dénoncer un phénomène de société ( l’intolérance) et également pour mettre en valeur les «invisibles de la société». Le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire), qui est la protagoniste, interprète le rôle de la routarde et incarne la liberté. Le titre du film est un jeu de mots qui représente la liberté et la solitude, on peut déjà se faire une idée du sujet que traitera le film et son thème, en l’occurrence, celui de l’errance. Ce film est une fausse enquête policière sur le meurtre de Mona dans laquelle chaque personne qu’elle a rencontrée pendant son trajet témoigne de la relation eue avec Mona et de ses réactions à son encontre. Le film repose sur de nombreuses métaphores pour lesquelles il faudrait revoir le film pour les comprendre et pouvoir se douter de la suite des événements. Dès le début du film, un plan d’une plage est filmée avec la voix off d’Agnès Varda disant de Mona qu’elle « ne laissait pas de traces», ce qui est un peu démenti car sur le sable des traces d’oiseau sont présentes. L’oiseau est la métaphore de Mona qui représente la liberté, elle sera réutilisée à la fin du film lorsque Mona trébuche sur un tuyau, sa  couverture ressemble à une cape (ce qui est un anachronisme car elle est hors du temps) se soulève et devient comme les ailes d’un oiseau.

Tout au long de la route, Mona rencontre de nombreuses personnes, onze au total, qui au début voudront l’aider pour la plupart mais qui finiront par l’abandonner. Les personnages principaux sont: Madame Landier qui est platanologue ( la maladie de ces arbres représente la maladie  de la société), Yolande qui est la personne qui l’aide la plus avec madame Landier, ainsi qu’Assoun qui lui trouvera du travail et tombera amoureux d’elle (cependant par l’influence d’autres hommes il l’abandonnera). Chaque fois qu’elle marche, une musique mélancolique jouée par des violons est en bande son, celle ci se répète douze fois et cela aide à former les douze travellings.

Durant son trajet, partout où elle ira, Mona rencontrera des obstacles. Ces derniers annoncent son avenir, par exemple lorsque que Mona entre dans une serre pour y passer la nuit, le panneau qui est présent à l’intérieur dit « Voleurs attention, pièges». Mais il y a également des obstacles humains, comme la plupart des hommes qu’elle rencontre, qui profitent et abusent d’elle, en la traitant comme un objet. Nous suivons l’évolution de sa vie, son état mental et physique qui se dégrade au fur et à mesure des jours; ses bottes en sont la parfaite illustration.

J’ai aimé ce film, tout d’abord parce qu’il m’a touchée. L’histoire de Mona, son parcours, ses rencontres et son trajet sont parfois difficiles à regarder, en raison de la violence morale et physique qu’elle subit. On peut également se mettre à la place des personnages que rencontre Mona en se demandant comment est-ce-que nous réagirions à leur place. Les détails et la précision dont fait preuve Agnès Varda dans ce film sont très appréciables, il faut nous concentrer sur chaque mouvement, chaque lieu, chaque personne pour comprendre ce qu’a voulu dire et ce qu’a voulu nous montrer la cinéaste. L’acte de dénonciation d’Agnès Varda est important pour la société encore aujourd’hui, et malgré le caractère et la condition de Mona, elle a réussi à mettre en valeur une personne marginale qui d’habitude, pour la plupart des humains indiffère.

J’ai moins apprécié la façon dont les personnages témoignent tout au long du film, leur rôle paraît surjoué mais néanmoins je trouve que le choix d’Agnès Varda de donner un rôle à des inconnus en majorité et à une minorité d’acteurs confirmés est plutôt une bonne idée. Certaines scènes du film peuvent nous laisser perplexe, comme celle de la fête des pailhasses, pour laquelle il faut savoir en quoi cela consiste et pourquoi cela existe pour pouvoir comprendre la scène.

Enfin, je pense que ce film peut être vu par tout le monde à partir de l’adolescence, il peut nous faire prendre conscience de certaines choses et nous faire changer d’avis sur les ”invisibles de la société”. Il apporte également une sorte de morale sur notre comportement, nos paroles et nos actions à l’écart des autres et affirme que un SDF, un sans-abris, un marginal où qui que ce soit, nous sommes tous égaux.

Fév 21

Critique du film “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film d’Agnès Varda, cinéaste et photographe, qui traite le sujet des nouveaux pauvres à la fin du second millénaire. Ce film raconte le périple de Mona Bergeron, une routarde ingrate et moqueuse. Cette marginale a choisi de vivre au jour le jour plutôt que de vivre une vie « de bureau traditionnelle ». Le film commence par un paysan qui retrouve une jeune fille morte dans un fossé. Celui-ci appelle la police qui décide de constater une simple mort naturelle de vagabonde. Naturelle ? C’est à cette expression révoltante que veut nous faire réfléchir la cinéaste. Nous allons donc suivre le trajet de Mona par le regard et les témoignages de ceux qui l’ont côtoyé et souvent méprisé. Le regard de la photographe donnera un tout autre sens au film. Elle qui avait pris en stop une vraie routarde et qui fut touchée et inquiète par l’histoire de cette jeune femme. Elle lui offrira même un rôle dans le film. Nous verrons donc que le talent de la photographe ressortira dans certaines scènes, comme au début du film où nous voyons un long zoom, comme une entrée dans un tableau, vers le cadavre de Mona. Nous voyons alors le registre tragique du film. Nous remarquons également certains jeux de mots comme la parole de la voix « off » : « Cette morte ne laissait pas de trace », suivi des traces de pattes d’oiseau sur le sable. Tous ces petits détails nous font penser que le film est engagé contre l’ignorance des ces personnes rejetées de la société. Cela créera la légende de Mona, avec les récits de ceux qui l’ont côtoyée. Une petite référence à Vénus avec les paroles de la voix « off » : « Il me semble qu’elle venait de la mer » qui nous rapproche un peu plus de cette légende. Nous verrons donc comment réagissent des personnes de la vie de tous les jours face à son malheur, car certains acteurs ne sont pas des professionnels. Nous les entendrons témoigner face à la caméra comme dans un banal documentaire, méprisant souvent, compatissant parfois…. Nous verrons donc la déchéance du personnage au fil de son voyage notamment avec sa façon de marcher, de s’habiller ou ses expressions du visage. Cette déchéance due à l’incompréhension et la non tolérance de cette société pourtant bien inégalitaire et sans issue. Enfin pas tout à fait sans issue. En effet, plusieurs indices comme la métaphore du cinéma avec Madame Landier qui a une vision lors de son électrocution ou la métaphore de la maladie des platanes qui représente la maladie que sont les nouveaux pauvres pour la société. Tous ces indices veulent nous dire que pour que les pauvres s’en sortent, il faut les aider et pas se contenter de les regarder mourir, comme Madame Landier et Jean Pierre qui recherchent le remède contre la maladie des platanes.

J’ai bien aimé le côté engagé, un peu comme dans les romans réalistes du XIXe siècles. En effet, le fait de mettre en film ceux que l’on ne veut pas voir est assez amusant au début, mais au final cela nous fait réfléchir. Le dégoût du personnage mêlé à la compassion que l’on peut éprouver est bien réalisé. J’ai également bien aimé le fait d’inverser les rôles méchant/gentil comme avec Jean Pierre qui a tout du bon personnage si ce n’est son égoïsme. Ainsi que les personnages protecteurs comme Assoun ou Madame Landier qui améliorent un peu l’image de la société dans ce film. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est la manière dont les plans et les scènes ont été tournés. En effet, rien a été laissé au hasard comme le fait qu’à chaque nouveau plan de Mona qui marche « Travelings » il y a une barrière ou des ronces au premier plan. Cela représente les obstacles qui se dressent toujours devant elle. Ou encore le plan un peu religieux en contre plongé, où l’on voit Mona devant deux grands cyprès qui représentent le cimetière. Ce plan se passe juste avant sa mort.

Ce que j’ai le moins aimé, c’est la lenteur du film, presque ennuyeux par moments même si cela est fait exprès pour nous faire prendre conscience de la vie des sans-abris. On décroche assez facilement de ce film à cause de la façon de jouer des figurants qui ont été recrutés spécialement pour le film. Ce film aurait pu avoir un plus grand impact si la plupart des scènes du film avaient été plus accrochantes et moins monotones.

Pour finir, je conseillerais ce film a un public assez âgé, qui peut comprendre la situation des sans-abris et la société qui nous entoure. Certains passages du film sont un peu vulgaires. Cependant ce film peut s’adresser à tout le monde, ou plus précisément à ceux qui ignorent la vie des sans-abris, car il reste engagé et cherche à dénoncer.

Fév 19

Sans toit ni loi

Sans toit ni loi est un film dramatique de Agnès Varda de 1985 réalisé en France, ce film a reçu le lion d’or de Venise 85 et Sandrine Bonnaire,le césar de la meilleure actrice de l’année.                                 Mona (Sandrine Bonnaire)  est une ancienne secrétaire,devenue une vagabonde retrouvée morte dans un fossé. Le sujet du film est  ce qui lui arrive pendant environ les deux derniers mois de son errance avant sa mort. Comme un documentaire, ce film est basé sur les témoignages des personnes qu’elle a rencontrées durant cette courte errance.

La musique est angoissante avec des instruments à corde comme des violons du début du film jusqu’à sa fin, quand Mona marche ou que l’on retrouve son corps. Les personnages avaient un jeu mauvais car certains été des amateurs;leur attitude est un peu théâtrale, les plans de la caméra sont élaborés, elle abandonne Mona dans la forêt où elle se fait violer. On y retrouve des symboles comme les cyprès qui évoque l’immortalité et la résurrection. Mona se fiche de coucher avec d’importe qui.

Sandrine Bonnaire qui joue Mona, la jeune vagabonde, est bien dans son rôle. Elle est rentrée dans la peau de Mona comme une rebelle ou une farouche.

Ce que je n’aime pas chez Mona,c’est le fait qu’elle a tout abandonné  pour se sentir plus libre mais elle paye ses erreurs par la solitude et la souffrance, puis la mort la délivre. Les gens société abusent d’elle (ex: viol).

Pour conclure, c’est un film magnifique qui peut ouvrir les yeux des spectateurs sur le fait d’être dur ou d’abuser de ces personnes comme Mona.

Fév 19

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film français réalisé par Agnes Varda en 1985. Il s’agit du premier film dédié à ceux que l’on appelle communément les “nouveaux pauvres”, le personnage principal est donc une jeune femme du nom de Mona dont on ne ne sait que très peu de choses mis à part sa situation sociale de SDF. Dès le générique nous comprenons qu’il s’agit d’un film simple et sans prétention, les premières images nous montrent un paysage de la campagne française du Sud tout à fait ordinaire. On souligne le fait qu’aucun nom propre affiché de comporte de majuscules, comme si rien n’avait importance et surtout que les êtres humain ne sont pas supérieurs au reste. Le premier plan est très lent, comme une entrée dans un tableau, la musique des instruments à cordes est mélancolique et on retrouve ce manque d’importance des êtres humains par la façon dont ils sont filmés: ils se confondent avec la terre. La mélancolie finit par se transformer en véritable horreur lorsque le corps d’une jeune femme morte de froid est retrouvé dans un fossé, il s’agit de Mona.

J’ai apprécié ce film tout d’abord pour la réalité de l’histoire. En effet, l’héroïne est inspirée d’une femme  SDF qu’Agnes Varda a rencontrée, aidée puis qu’elle finit par laisser sur le bord de la route, ce qu’elle aurait pu se reprocher. Elle a ensuite repris contact avec elle et savoir que celle-ci est présente dans une des dernières scènes du film rajoute en émotion. La réalité est omniprésente et on ne cherche surtout pas à l’enjoliver, même lorsque les issues de certaines scènes sont très peu glorieuses avec l’exemple du viol de Mona dans la forêt. Ensuite, je trouve ce film extrêmement sincère de part la cinécriture d’une réalisatrice photographe mais aussi par le choix d’une héroïne au fort tempérament, qui parle franchement, de manière familière et souvent vulgaire, et ne se laisse par marcher sur les pieds ou manquer de respect, comme lorsqu’elle n’hésite pas à tenir tête à plusieurs hommes tels qu’un garagiste ou un camionneur qui cherchent à abuser d’elle. Le fait de filmer l’histoire sous forme d’interviews puis de flashbacks des différentes scènes mentionnées est original et donne un côté plus intime et convivial. Enfin, j’ai beaucoup apprécié qu’il nous pousse à la réflexion car je pense que l’élément le plus important du film est l’esprit moral dans lequel il nous plonge à travers cette question: Que ferions-nous dans la même situation ?

En revanche, on pourrait reprocher à Sans toit ni loi certains problèmes de compréhension, notamment au début, lors de la première interview où il faut assimiler la façon dont l’histoire va nous être racontée. En effet tous les personnages se connaissent et sont liés de diverses façons, à l’exception de Mona qui n’en sait rien. La partie la plus surprenante et incompréhensible demeure la fin, lorsque Mona arrive dans un village en passant sous une barrière et qu’elle se retrouve en quelque sorte agressée par des habitants déguisés en arbres qui la recouvrent de lie de vin. Cette scène paraît totalement surréaliste et l’on croit à une hallucination de Mona tant que l’on ne connait pas le rituel de la fête des paillasses. Il est aussi important de préciser qu’un grand nombre d’acteurs ne sont pas professionnels, ce qui est bénéfique à la sincérité et à la justesse du scénario mais entraîne aussi un certain désagrément ainsi que quelques longueurs.

Enfin, je pense que ce film a tout à fait sa place dans une sélection de “Lycéens au cinéma” et je le conseille également à des adultes et jeunes adultes afin de pouvoir sensibiliser les gens aux “invisibles” de notre société.

Fév 19

Critique de “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi  est un film d’Agnès Varda sorti le 4 décembre 1985. Dans ce film nous suivons” le voyage de Mona jusqu’à sa mort” au travers des témoignages des gens qui l’ont rencontrée. Mona interprêtée par Sandrine Bonnaire nous dévoile sa vie de routarde depuis qu’elle a quitté son travail de secrétaire. Ce personnage singulier clame sa différence et sa marginalité par son langage et son mode de vie. Tout le long de son chemin Mona rencontrera de nombreuses personnes qui pourront être bienveillante, désireuse, méprisante, ou encore curieuse.

Ce film commence telle une tragédie grecque par la découverte du corps de Mona. C’est alors que nous retournons sur ces traces annoncées par celle d’un oiseau dans le sable ; pour comprendre le pourquoi du comment mais surtout le qui de ce corps inerte et gelé. Mona sort donc de la mers nu, telle Venus naissante des eaux de Botticelli. Les témoignages filmés telle de vrais reportages face camera, nous font vivre morceaux par morceaux l’odyssée de Mona. Mona est belle certes mais je trouve le fait que de nombreux hommes la trouvent attirante, est légèrement exagéré elle est sale et vulgaire ce qui la rend d’autant plus repoussante.

Chacune des relations de Mona est intéressantes voire passionnante mais le jeux amateur et parfois médiocre des acteurs rend ses dialogues et relations totalement ridicules. Le sujet est lui aussi très intéressant mais tout juste survolé par l’histoire. Chaque plan est un tableau monté intelligemment par cette extraordinaire réalisatrice qu’est Agnès Varda mais il faut une incroyable culture générale pour comprendre toutes les références artistiques ce qui rend le film non accessible à tous.

Pour finir je dirai que ce film est sorti dans un contexte français particulier d’où sa bonne réception par les medias. Mais c’est là que ce trouve ma déception, ce film aurait pu être tellement plus que cela. Le jeux d’acteur a créé une de mes plus grande déception et je regrette de ne pas avoir pu apprécier ce film pour des défauts comme ceux-là.

Fév 17

Sans toit ni loi

Nous avons vu Sans toit ni loi d’Agnès Varda, projeté pour la première fois en 1985. Ce film peut attirer l’attention du spectateur par son titre qui fait référence à divers expressions comme “sans foi ni loi” qui était une expression utilisée par les brigands ou “sans feu ni lieu” qui désigne les sans-abris au Moyen Âge. Ce film raconte l’histoire de Mona (Simone Bergeron) qui peut faire référence à “Mona Lisa” qui est retrouvée morte dans un fossé au début du film, la voix-off qui n’est autre que celle d’Agnès Varda elle-même revient alors quelques temps en arrière sur la vie de son personnage.

Mona était une jeune femme errante dans le sud de la France, elle est tout au long de l’histoire à la recherche d’un toit et de nourriture. Elle croise dans son aventure de nombreux personnages qui se connaissent presque tous entre eux, certains la rejettent tandis que d’autres l’envient. Suite à l’incendie d’un squat dans lequel elle a vécu avec d’autres sans-abris, Mona commence une véritable descente en enfer, elle est affaiblie par la faim et le froid et se retrouve dans un village où les gens célèbrent une fête viticole durant laquelle des viticulteurs se couvrent d’un mélange de vin, de lisier et d’urine et poursuivent les gens dans les rues. Mona est apeurée par cette fête qui marque la fin de sa vie, en effet elle chute accidentellement dans un fossé où elle se laisse mourir de froid.

Ce que j’ai apprécié dans ce film est la morale de l’histoire. En effet Agnès Varda est engagée pour rendre visible ce que l’on cache, elle a voulu montrer qu’il y a des gens qui dorment dans la rue et qui peuvent parfois le faire par choix. Elle montre par l’histoire de Mona qu’à cause de la société il est impossible de vivre convenablement et de façon marginale, ce qui conduit à la mort de Mona. Sans toit ni loi est donc une invitation à aider les personnes qui vivent en marge de la société sans les rejeter.

Ce que j’ai moins apprécié dans ce film ,mais qui était tout de même nécessaire, est le fait que Mona meurt. Peut-être que l’avoir fait survivre malgré la pression de la société aurait pu faire circuler un message d’espoir et encourager les gens à être ce qu’ils veulent. Mais il est compréhensible que cette fin ne soit pas possible à cause du message que la réalisatrice voulait faire passer avant tout.

Je conseille ce film à tout le monde car il peut changer les mentalités et donc permettre aux marginaux de vivre dans de meilleures conditions grâce à une plus grande tolérance.