Jan 08

La prison, l’art et César

Durant 6 mois , des prisonniers de Rebibbia vont passer un casting puis jouer une pièce de Shakespeare, Jules César. On voit leur répétitions afin de jouer la pièce ce qui créé des tensions et ne facilite pas tout…

J’ai bien aimé ce film car je le trouve touchant malgré des acteurs qui ont commis de graves délits. Cela nous montre l’univers difficile des prisons et parfois nous ne savons pas si les acteurs répètent la scène ou sont dans la vrai vie ce qui rend le film touchant et mystérieux. J’ai aussi bien aimé la jeu du noir au blanc durant la vie normale et la couleur lorsqu’ils sont en train de jouer, lorsqu’ils sont “libres”. Je trouve que la morale donnée par  l’histoire est juste et dit que l’art est une forme de liberté et fait parfois changer.

Je conseille ce film à tout le monde car il est très instructif pour les jeunes comme pour les personnes âgées.

Jan 08

L’homme qui aimait les femmes

Bertrand Moran est un homme qui a eu une enfance difficile durant laquelle sa mère ne s’occupait pas de lui. Il aime les femmes et par dessus tout, leurs jambes nues marchantes. Il décide alors d’écrire un roman qui parlera de ses nombreuses relations amoureuses.

Personnellement, je n’ai pas tellement aimé ce film, je l’ai trouvé lent et long. Certaines choses, ne sont pas assez développées alors que d’autres le sont trop à mon goût.Cependant d’autres choses étaient bien comme l’enfance du personnage qui nous fait comprendre sa vie d’adulte ou encore le fait d’avoir montrer l’enterrement au début de l’histoire et de faire un flashback de sa vie.

Je conseille ce film au personnes patientes qui regardent beaucoup de film mais aussi au personne qui comprennent toutes les subtilités des films.

 

Jan 08

Critique César doit mourir

César doit mourir est un film des frères Taviani réalisé en 2012, dans la prison de haute sécurité à Rebbebia, à Rome. Ils mettent en scène au sein de cette prison, un grand classique de tragédie de Shakespeare “Jules César”. Tous les acteurs sont des détenus, condamnés à de longues peines, qui découvrent comment l’art peut être un échappatoire. Ce film est une grande leçon de vie, voir ces détenus jouer cette pièce et ensuite retourner dans leur cellule, comme si tout ceci n’avait été qu’un rêve. Ce film est audacieux, la caméra glisse d’une cellule à l’autre et d’un personnage à l’autre, le récit confondant comédiens et personnages, propose
le spectacle d’une humanité en quête de liberté. Au delà du récit d’une expérience hors normes vécue dans un étrange décor brut de béton et de métal, les frères cinéastes parviennent à révéler la puissance émancipatrice de l’art sans pour autant céder à un optimisme.

J’ai été particulièrement fasciné par la qualité de jouer de ces détenus, c’est pour la plupart la première fois qu’ils jouent. Mais ils dégagent énormément d’émotions, et prennent leur rôle très au sérieux.

J’ai été troublé par car parfois je n’arrivais pas a discerner leurs récits et leurs véritables réactions.

Je conseille ce film à tout les amateurs de tragédie qui veulent également en apprendre plus sur la vie en prison, et à tout public à partir de 10 ans.

Jade

Jan 08

Critique du film : César doit mourir.

César doit mourir  est l’adaptation sous forme de film du célèbre complot de la mort de César, par les sénateurs de César, filmé par les frères Taviani. Ils mettent en scènes des prisonniers dans une prison sous haute sécurité à Rebibbia en Italie. Comme il est dit dans la bande-annonce du film : “L’art est parfois la seule forme de liberté.”. Durant tout le film, ils montrent les répétitions des détenus, qui sont filmées en noirs et blanc ainsi que quelques extraits de la pièce de William Shakespeare jouée sur scène cette fois filmés en couleurs.

Ce que je n’ai pas aimé est lorsqu’en pleine répétition, les prisonniers, mélangent paroles réels et textes car on ne sait pas si il s’agit de leurs rôles qu’ils jouent ou pas.

Ce que j’ai aimé par contre est l’idée d’avoir fait joué à des prisonniers car sa nous permet de voir la vie en quelque sortes d’un prisonnier en prison.

Je conseille ce film aux personnes qui aimes bien les adaptations de tragédies qu’il soit sur scène ou au cinéma et aussi à ceux qui aiment les pièces de Shakespeare.

Jan 08

Critique du film ‘César doit mourir”

“César doit mourir” est un film des frères Taviani ,qui est réalisé dans une prison de haute sécurité a Rome qui se nomme Rebbebia.Le but étant de rassembler un maximum de détenus emprisonné a perpétuités pour des délits plus ou moins graves.Dans le film les détenus font faire une pièce de théâtre reproduisant la mort de Jules César et la révolte qui suit.Le film est en partis filmé en noir et blanc pour donner l’effet de l’ancien.On peut retenir a travers ce film, que c’est une grande leçon de morale,de vie.

J’ai aimé dans ce film,la réaction des détenus,leur patience et leur sérieux dans cette expérience,le fait de de découvrir l’art,et de le l’interpréter d’une autre manière.

J’ai moins aimé la durée du film,qui expose le manque de moyen, et de temps pour réalisé le film.

Je conseille ce film a tout le public,a au lycéens comme au collégiens,et a ceux qui aiment les pièces de théâtre.

ANISSA

Jan 08

Dossier: grande région

>>> POLITIQUE ET COLLECTIVITÉS

NOUVELLE RÉGION : POUR QUI ? POURQUOI ? COMMENT ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le redécoupage des régions est bien entré en application, depuis le 1er janvier 2016. Ex-Picto-charentais, désormais, nous sommes habitants d’une région sans nom, l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Quel poids pour la région en France et en Europe ? Quelle place pour la Vienne ?

La Vienne pourra sans doute compter sur ses atouts touristiques au sein de la grande région. / Photo Pixabay

Lorsque nous posons la question à des personnes pas vraiment intéressées, la région Aquitaine-Limousin Poitou-Charentes n’existe pas encore, et ce, malgré l’élection régionale de 2015. Et pourtant, ce redécoupage des régions a bien été mis en application au 1er janvier 2016, sous le nom de « Loi NOTRe » (comme Nouvelle Organisation Territoriale de la République).

Ce redécoupage implique de grandes modifications pour nous, anciens picto-charentais. Nous passons d’une région de quatre départements (La Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Vienne) à une super-région de douze départements, dont trois de l’ex-Limousin (la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne) et cinq de l’ex-Aquitaine (la Gironde, la Dordogne, le Lot-et-Garonne, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques).

Cette super-région est la quatrième en terme de population : 5,8 millions d’habitants, soit 8,9 % de la population totale française, derrière l’Île-de-France (18,3%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (11,8%) et le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (9,2%) (chiffres de l’INSEE). Et pourtant, dans l’ancienne carte des régions, l’Aquitaine était cinquième, le Poitou-Charentes, treizième (à égalité avec la Picardie) et le Limousin dix-huitième.

A l’échelle européenne également, la région possède plus de poids : pour pur exemple, la superficie de la région est supérieure à celle de l’Autriche (84100km² pour l’ALPC, contre 83880km² pour l’Autriche).

Quant à l’échelle nationale, l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a une part non négligeable dans le PIB : 7,5 % (soit la troisième région, derrière l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes) contre respectivement 4,4 %, 1,1 % et 2,7 % pour l’Aquitaine, le Limousin puis le Poitou-Charentes.

Le tourisme occupe toujours une place centrale dans la région : 85 000 emplois touristiques et 27 millions de touristes (chiffres : laregion-alpc.fr). La Vienne aussi peut surfer sur le tourisme avec le parc du Futuroscope, premier site de la région, avec 1,65 millions de visiteurs par an. Suivent ensuite la ville de Sarlat (1,5 millions), la dune du Pilat (1,4 millions), la cité de Saint-Emilion (1 million), l’Aquarium de la Rochelle (800 000) et le zoo de la Palmyre (700 000).

Quant à la jeunesse et à l’éducation, l’ALPC, c’est 296 lycées privés et publics (en 2014), près de 200 000 lycéens (en 2014), 115 centres de formation d’apprentis, 18 écoles supérieures et 181 000 étudiants. (chiffres : laregion-alpc.fr). Néanmoins, la grande région est aussi l’avant dernière en terme de part de jeunes de moins de 25 ans : 27,4 %. La réussite au BAC en 2013 est assez élevée : cinquième région au niveau national, avec 88,4 % de réussite.

L’agriculture est l’un des piliers de la nouvelle Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : 1ère région agricole de France, 1ère région en terme de surfaces boisées, 1ère région avec 85 000 exploitations agricoles.

Bien que l’ancien Poitou-Charentes puisse encore compter sur son empreinte en terme de tourisme (Futuroscope, Marais Poitevin, Aquarium de la Rochelle, villes de Poitiers, Cognac, Angoulême, Rochefort…) et en terme de gastronomie et produits du terroir (le Broyé du Poitou, le beurre, le cognac, le Chabichou, les macarons, le Tourteau, le melon, les vins et bières…), du côté administratif, la Vienne perd un peu. Ancienne capitale régionale, la nouvelle préfecture de région sera à Bordeaux. Néanmoins, des services annexes devraient être accueillis sur Poitiers, notamment dans les anciens locaux du conseil régional. Mauvais coup, à l’heure ou on parle souvent de décentralisation.

L’affaire profite tout de même à tous, surtout pour le Limousin, qui passe d’avant dernière région en terme de population (et un budget en conséquence) à une plus grande région, donc à d’éventuelle hausse du budget.

Affaire à suivre… 

Raphaël Rembeault

Jan 08

Dossier: grande région >>> l’interview

>>> POLITIQUE ET COLLECTIVITÉS

L’ iNTERVIEW : Cyril Cibert

Conseiller régional (PS) de la région ALPC

Cyril Cibert est conseiller régional depuis 2010, mais aussi ancien conseiller municipal de Châtellerault et candidat aux dernières départementales.

RR : En tant que conseiller régional de l’ex région Poitou-Charentes depuis 2010, vous étiez favorable à la réforme des régions ?

C.CIBERT : Oui, car cette fusion nous donne plus de moyen. Les budgets des trois anciennes régions sont réunis pour une seule région. De plus, nous aurons plus de poids à l’échelle européenne.

RR : Selon vous, pourquoi les citoyens sont plutôt défavorables à cette fusion ?

CC : Cette fusion peut faire peur. Il y a eu quelques mauvaises nouvelles, comme l’arrêt des Nuits Romanes par exemple.

RR : Quelle est et quelle sera la place de la Vienne dans cette nouvelle grande région ? Est-ce que Poitiers conservera une place prépondérante ou est ce que tout sera écrasé par Bordeaux ?

CC : Tout ne sera pas envoyé à Bordeaux. Poitiers et Limoges seront également des villes qui comptent. L’objectif est d’être au plus près des citoyens. Par exemple, il y aura bientôt la mise en place d’élus de proximité, au nombre de trois par département, qui seront les portes paroles de la région.

RR : L’ancienne région était une région qui fesait que les lycéens avaient le droit à des chèques livres, sport ou culture, d’aide au soutien scolaire, au permis de conduire alors est-ce que ces opérations seront maintenues au sein de la région ALPC, est-ce que la jeunesse occupera une place aussi importante que dans l’ex région Poitou-Charentes ?

CC : La place de la jeunesse sera harmonisée, tout comme la politique culturelle. Dans chaque lycée siège un conseiller régional au conseil d’administration. Le soutien scolaire existe lui aussi, désormais par téléphone. Les différentes aides sont visibles sur le site de la région : laregion-alpc.fr

RR : Toujours pour la jeunesse des, conseils régionaux jeunes existaient en Aquitaine et en Limousin, est-ce que c’est encore une structure que l’on peut envisager ?

CC : L’Aquitaine et le Limousin n’ont plus d’existence légale, donc les conseils de jeunes n’ont plus vraiment de cadre administratif. C’est une idée intéressante à creuser.

RR : Alain Rousset, président de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a annoncé la fin des Nuits Romanes, ce festival natif de l’ex-région Poitou-Charentes, pour des raisons financières. En effet Nathalie Lanzi, vice-présidente à la culture a avancée le chiffre de 3,5 millions d’euros pour le seul festival des Nuits Romanes, alors selon vous, est-ce que l’arrêt de ce festival est une erreur de parcours, sachant que l’idée donnée par la même adjointe à la culture c’est de faire de notre grande région la première région culturelle ?

CC : La fin des Nuits Romanes s’est décidée la mort dans l’âme, et nous avons forcément des regrets. Mais, c’était financièrement impossible en 2016, notamment à cause des retards d’impayés. L’année 2016 est une année de transition et nous n’avons aucune marge de manœuvre sur le budget culture.

RR : Avez-vous un avis particulier sur la question du nom ?

CC : Non. Je n’ai pas d’avis particulier pour le nom. Je pense seulement qu’il faut que le nom colle à l’histoire de la grande région. Une consultation est actuellement en cours. [Elle a été récemment clôturée, NDLR] Le nom sera choisi en juin. J’écoute les avis divergents pour me donner une opinion.

RR : Récemment, vous avez fait la une de l’actualité locale suite aux dettes de l’ex région Poitou-Charentes, vous aviez alors dit que vous seriez prêt à porter plainte pour abus de confiance, alors est-ce que vous maintenez encore cela ? Est ce que vous pourriez aller aussi loin ?

CC : Il y a en effet 132 millions d’euros d’impayés. Je n’ai nommé personne, et je ne donne pas de noms. La chambre régionale des comptes donnera son avis. De nombreuses factures n’étaient plus payées depuis juillet, contrairement à ce que certains ont déclarés.

RR : Dans la question qui va suivre, je vois derrière le mot intimidation, la rumeur de menace de procédure de la part de l’avocat de Ségolène Royal, mais aussi les intimidations plutôt personnelles comme en témoigne les tweets des 7 et 8 avril avec je cite « Un clin d’œil pour ceux qui m’ont insultés, menacés et déranger en appel anonyme #têtehaute » mais aussi « Ni influencé, ni retiré mes propos, recherche de la vérité tout simplement », ce second tweet faisant miroir à une citation de Ségolène Royal sur un tweet de France 3 Poitou-Charentes à savoir « Cyril Cibert a retiré ses propos car il a été influencé » alors Est-ce qu’il est vrai que vous avez été victime d’intimidations et influencé ?

CC : Je n’ai pas été influencé, je ne retire pas non plus mes propos. Mais, j’ai en effet été victime de menaces, d’appels anonymes et d’insultes.

RR : Nous allons passer aux questions posées en marge du sondage réalisé par nos soins sur internet avec 3 questions :

A quels moments, et comment, les citoyens seront consultés et impliqués dans les prises de décision qui incombe à cette immense région ?

CC : Alain Rousset a réuni 700 maires, et il y a également les élus de proximité, dont j’ai déjà parler précédemment.

RR : Seconde question issue du sondage : pourquoi avoir supprimer le Poitou-Charentes ? Et une question identique, pourquoi cette nouvelle région ? C’est-à-dire pourquoi avoir supprimer des aides régionales dans le Poitou-Charentes à cause de cette nouvelle région ?

CC : Il n’y a pas que le Poitou-Charentes qui a été modifié. C’est une modification effectuée partout. Quant aux aides régionales, seule une a été supprimée à ma connaissance, celle sur l’isolation des toitures. Les impayés n’y sont pas pour rien.

RR : Dernière question, concrètement, on nous disait que c’était pour l’argent, mais que va changer la fusion ?

CC : La grande région nous donne plus de poids économique, mais aussi plus de poids au niveau européen. Et les anciens budgets de chacune des régions sont additionnée pour une seule région.

>> ET POUR LE NOM ?
Le nom actuel est constitué de la superposition, par ordre alphabétique, des trois anciennes régions, soit « Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes ». Là où plusieurs régions ont déjà choisis (Grand Est pour l’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, Hauts de France pour le Nord-Pas-de-Calais Picardie), le nom pour notre nouvelle région est actuellement en préparation, avec Anne-Marie Coccula, historienne. Une consultation publique a eue lieue par internet, et s’est récemment arrêtée. Le choix sera fait par le conseil régional le 20 juin, et le conseil d’État devra valider le nom avant le 1er novembre.

> SONDAGE

Sondage réalisé par internet, sur un échantillon de 27 individus dont 25 de plus de 16 ans.

>>> Approuvez-vous le choix de la fusion des régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes ?

Non, pas du tout : 13

Plutôt non : 10

Plutôt oui : 2

Oui, totalement : 2

>>> Quel nom choisiriez-vous pour notre grande région ?

Sud Ouest et dérivés (Sud Ouest Atlantique, Grand Sud Ouest…) : 10

Autre : 6

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : 4

NSPP : 4

Aliénor : 2

Grande Aquitaine et dérivés (Nouvelle Aquitaine, Aquitaine…) : 1

>>> D’après vous, comment a été la communication autour des points d’actions de cette région ? (Connaissez-vous les compétences de cette région ?)

Communication moyenne : 13

Plutôt mauvaise communication : 8

Communication inexistante : 3

Ne se prononce pas : 3

Raphaël Rembeault

Jan 08

Critique de César doit mourir

J’ai beaucoup aimé ce film des frères Taviani car tout d’abord j’ai trouvé cela bien de prendre des prisonniers comme acteurs. Cela nous montre que les personnes qui pourrait être les plus dangereuses peuvent trouver une activité qui leur plaisent et qu’au fond elles ne sont pas si menaçantes qu’on peut le croire. J’ai aussi bien aimé la manière dont le film a été tourné car en réalité on voit toute la pièce, certaines scènes sont celles jouées devant les familles des prisonniers, en couleurs, et d’autres sont des répétitions jouées dans la prison, tournées en noir et blanc. Ce que j’ai le moins aimé c’est que lors des répétions parfois, un prisonnier coupait la scène pour parler des ses sentiments et ensuite reprenait la scène là où il s’était arrêté et donc on ne se souvenait plus de ce qu’il avait dit avant qu’il coupe la scène.           On peut voir qu’avant que les prisonniers ne commencent à apprendre la scène ils n’en avaient à faire d’être en prison et qu’après la fin de la scène ils se rendaient vraiment compte qu’ils étaient en prison, que “l’art était parfois la seule forme de liberté” et qu’ils étaient tout seul.

Jan 08

Critique de film : La nuit du chasseur

Grâce au projet “lycée au cinéma”, nous sommes allés voir La nuit du chasseur de Charles Laughtan, sorti en 1955. Ce film, très connu, occupe une place importante dans le domaine cinématographique et est encore aujourd’hui l’exemple de nombreux réalisateurs.

De façon générale, j’ai beaucoup apprécié le film. La nuit du chasseur est un film très rattaché aux écrits de la Bible et dans lequel l’implicite est très présent. Ainsi, le film comprend de nombreux détails, comme par exemple au moment de l’assassinat de la mère des enfants.Effectivement dans cette scène, on peut voir que la mère est allongée sur le lit, les bras croisés sur sa poitrine et sa tête est entourée d’un anneau de lumière ; la scène se réfère au Christ. Par ailleurs, de nombreux animaux apparaissent tout au long du film et chacun d’entre eux à une signification bien précise qui renvoie une fois de plus à la Bible ou aux événements du film. Nous pouvons donc observer la présence d’une orgie au début du film, qui annonce la mort de la veuve, et l’énonciation à différente reprise de l’agneau, qui est un animal religieux. Je trouve donc que chacun de ces détails rend le film plus attractif et intéressant.

Je conseille ce film à tous les genres de public, des personnes les plus jeunes aux plus âgées. En effet, je pense que La nuit du Chasseur est un film accessible par tous car le fil conducteur de l’histoire est simple à comprendre. Toutefois, c’est un films qui contient une multitude de détails que nous découvrons à chaque visionnage de celui-ci. De plus, nous pouvons comparer ce film de Charles Laughtan à différents contes tels que Hansel et Gretel ou encore Le petit chaperon rouge, du fait que dans les deux cas, le ou les protagonistes subissent les mêmes épreuves.

Jan 08

Critique “La Nuit du chasseur”

La Nuit du chasseur paraît en 1955 pour la première fois. C’est l’unique film de Charles Laughton, le réalisateur. Ce film n’a pas de genre particulier si ce n’est qu’il fait partie du film noir et du fantastique. La Nuit du chasseur représente un combat entre le bien et le mal, introduit par “hate” et “love” sur les mains de Mr Powell. Egalement, ce film joue beaucoup dans les répétitions et images doubles avec notamment Harry Powell et Ben Harper qui sont traités de manière quasi identique lors de leur arrestation. En effet, ils sont jugés par le même juge, dans la même salle, et exécutés par le même homme. D’autres personnages incarnent aussi ces images doubles comme Birdie et Mr Spoon qui renvoient à la même incapacité à assumer leur responsabilité. La Nuit du chasseur laisse également paraître une dimension religieuse représentée dans les églises et par l’intermédiaire d’Harry Powell qui joue le rôle du “faux” pasteur. Le cinéaste s’est inspiré par le biais de tableaux pour introduire dans son film l’aspect religieux comme celui qui explique le piéta (Jésus descendu de sa croix dans les bras de sa mère). Ce thriller recoupe aussi l’histoire de “hate” faisant référence à la main gauche de Mr Powell. Dans les années 1900, on comprend que la main gauche représente le diable (en référence à la Bible) puisque l’on attachait cette main dans le dos des enfants pour qu’ils ne puissent apprendre à écrire de ce côté.

La Nuit du chasseur suit un schéma narratif avec une situation initiale (le quotidien des deux enfants) et des péripéties (des épreuves que vont endurer les enfants). John et Pearl, ces deux enfants font penser au conte avec Hansel et Gretel (par la scène de la rivière). On aperçoit, tout au long du film, des animaux. Ils font référence une fois de plus à la Bible (pour les chrétiens), référence très importante dans la culture américaine. Par exemple, la tortue et son clin d’oeil renvoient peut-être aux Fables de La Fontaine; la chouette et le lapin nous font comprendre que seuls les plus faibles perdent puisque c’est lors de la deuxième image qui les montrent que le lapin mourra. Nous pouvons aussi dire que les animaux sont présents lorsque Pearl se met à chanter. Cette chanson fait en partie référence à la chaîne alimentaire avec l’araignée, le prédateur des mouches, par exemple. Ces animaux représentent aussi la situation réelle et vécue par John et Pearl, qui eux, sont symbolisés par deux petits agneaux. Le loup, lui, se trouve être Harry Powell, et, le berger en rapport avec le christ. Il est intéressant, je trouve, que les personnages soient mis en scène, en parallèle par des animaux.