Jan 08

La Dame Nuit

Le soleil tomba et enfin elle apparu
Drapé de son manteau aux mille étoiles
Elle s’avança dominant la ville et ses rues
Et moi aussi me recouvrit de son voile

Je n’était alors point grand quand j’admirais
Cette dame aux mille et une beautés
Son sourire est d’argent et ses yeux de lumière
Depuis le début du temps silencieuse en prière

Pourquoi peut-elle prier cette dame que j’admire
Il lui suffirait d’un sourire pour me ravir
Pourtant elle reste silencieuse ne cessant de briller
Elle m’éblouis et je ne cesse de lui parler

Mais sous son manteau bleu de nuit ce cache
La noirceur du monde et ses crimes de sang
Je voudrais les tenir et leur dire à ces lâches
Qu’il ne faut pas souiller de violence la dame de mon temps

Mais voici déjà qu’elle doit repartir
Je tend la main essayant de la retenir
je me languit déjà d’elle mais je sens naitre un espoir
Demain lorsque le soleil sera fatigué, je la révérais

Emma Fritel 2d 9

Jan 06

Critique du film « La Nuit du Chasseur »

Ben Harter était un voleur et un tueur. Au début, il vole 10 000$ qu’il cache dans la poupée de Pearl et il fait jurer à John et Pearl de ne rien dire sur l’endroit où est caché cet argent. Il est ensuite arrêté et condamné à mort. Pendant sa peine de prison, il rencontre Harry Powell. Ce dernier sort de prison et tente d’entrer en contact avec les Harter. Il y parvient. Il séduit la femme de Ben et elle accepte de l’épouser. Il devient le beau père de John et Pearl, mais ses intentions sont mauvaises. En effet, il veut que les enfants lui révèlent où se trouve l’argent. John le comprend vite mais Pearl reste naïve, en raison de son jeune âge et aveuglée par l’amour qu’elle porte déjà à Harry. Un jour, Harry tue la mère des enfants et la jette dans le lac. Il s’agira ensuite d’une course poursuite entre les enfants et Harry Powell. Les enfants tentent à plusieurs reprises de se faire héberger par des gens mais sont refusés partout où ils vont. Un jour, Rachel Cooper les recueille mais Powell les retrouve et essaie de les attraper. Rachel les garde et les enfants sont heureux à ses côtés.

J’ai beaucoup aimé l’histoire en elle-même car il y a beaucoup d’actions. J’aime aussi les jeux d’ombre et de lumière pour illustrer que Harry Powell est le grand méchant de l’histoire, comme quand les enfants sont cachés dans la grange et que l’on voit Harry sur le dos de son cheval et les enfants paniqués.

J’ai moins aimé le fait qu’il y ait beaucoup d’exagérations comme quand Harry et les enfants sont dans la cave et qu’Harry tente de les attraper mais qu’il tombe à plusieurs reprises. Il y a aussi quand Rachel Cooper tire sur Harry Powell et qu’il s’en va en courant et en criant. Il y a peu de moments humoristiques, mais ils sont chacun trop exagérés et font référence aux cartoons ( dessins animés ).

Je conseille ce film aux gens qui aiment qui aiment les films anciens, tragiques et dramatiques car ce film regroupe ces trois caractéristiques.

Jan 02

Critique du film “La Nuit du Chasseur”

Suite au visionnage du film “La Nuit du Chasseur” de Charles Laughton, 1955, je peux dire que ce film ressemble fortement à un conte. Tout d’abord parce que les contes sont métaphoriques, ce film est une métaphore de l’histoire d’Hansel et Gretel qui comme les enfants du film sont orphelins, tombent sur un personnage sombre et doivent surmonter des épreuves. De plus, la réplique “once upon a time” est répétée à au moins trois reprises, de sa traduction “il était une fois”, cette reprise est fondamentale pour débuter un conte.

Dans ce film j’ai beaucoup aimé le lien très intense entre John et sa petite sœur. J’ai également apprécié le moment qui précède l’arrestation de Ben Harper. Cette scène est extrêmement touchante, j’ai admiré le courage dont les enfants font preuve. Il y a aussi les scènes où Rachel Cooper apparait dans un ciel étoilé où elle énonce des morales, ainsi que la scène de noël lorsque les enfants et Rachel sont heureux de recevoir leurs cadeaux, la joie qui émane d’eux apaise le spectateur qui se sent soulagé de pouvoir voir que les enfants vont enfin grandir en paix.

Mar 24

Amour rock’n’roll

À vingt-quatre ans, Adam Zalewski est l’un des plus grands guitaristes de son époque. Dans la vie, il a tout pour être heureux, un groupe de rock, T.N.T, qu’il a créé avec son meilleur ami, Kylian, quand ils avaient vingt ans ; il vit avec sa sœur, Kelsey, et sa petite amie, Lola, dans un appartement de 67m² au 90 rue Saint-Dominique dans le 7ème arrondissement de Paris juste au-dessus d’un Starbucks Coffee ; et il a un travail de guitariste pour lui et son groupe que Lola lui a trouvé mais en plus, Kelsey travaille comme serveuse dans ce bar. Le Bar du Central se situe au 99 rue Saint-Dominique donc pas très loin de chez eux ce qui est très pratique quand ils débauchent tard. La seule chose qui lui manque dans la vie, ce sont des parents car ils sont décédés dans un accident de bateau à Nouméa quand il avait vingt-huit ans et depuis il s’occupe de sa sœur qui avait dix ans à l’époque.

Tout était parfait sauf que lorsqu’on est une rock star, on a des fans. En plus, d’être un excellent guitariste, ne le cachons pas, il est beau. Il mesure 1m90, est musclé et bronzé. Il est brun avec des cheveux courts et a les yeux bleus. Il a un piercing à l’arcade sourcilière droite et un autre sur le côté gauche de la lèvre inférieure. Adam a aussi des tatouages comme par exemple, il a un tatouage complémentaire avec sa petite amie à l’intérieur du poignet droit, « King » pour lui et « Queen » pour elle ; il a aussi sur le bras gauche, une portée de musique qui couvre tout son avant-bras ; sur la nuque, il a les symboles d’un dispositif de lecture de musique ; sur le cœur, il a une phrase pour lui rappeler le rôle important que joue la musique dans sa vie, « Music is my life ». Adam a des qualités ; il est gentil, généreux, sportif, attentionné, amusant, sensible, modeste, courageux et intelligent mais il a aussi quelques défauts : il peut être provocateur, grossier, maladroit, susceptible et surtout, il a un très mauvais caractère. Malgré sa personnalité, sa petite amie, Lola l’aime comme au premier jour, le jour de leur rencontre. Ils se sont rencontrés en Nouvelle-Calédonie, l’île natale d’Adam et de Kelsey. À Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, Adam et les autres membres du groupe T.N.T jouaient dans les bars des hôtels et c’est dans un de ces bars qu’il l’a rencontrée. Le coup de foudre qu’il y a eu entre eux les a décidé à s’installer à Paris où Lola habitait déjà.

Mais depuis qu’Adam faisait des concerts dans le Bar du Central où il travaillait, Lola était devenue très jalouse. Elle ne supportait pas que ses fans tournent autour de lui. Cette jalousie maladive provoquait chaque jour de nouvelles disputes mais cette dispute là était pire que les autres. Ce soir-là, Adam rentra à quatre heures du matin et Lola l’attendait de pieds fermes pour qu’ils aient une explication. Quand il entra dans l’appartement, elle le harcela de questions comme « Pourquoi tu rentres si tard ? », « T’étais encore avec tes fans, hein ? » ou encore « Pourquoi tu préfères passer ton temps avec elles au lieu de passer du temps avec ta sœur et moi ? ». Adam ne savait pas quoi répondre car s’il lui disait la vérité, elle ne le croirait pas de toute façon. Mais toutes les questions qu’elle lui posait commencèrent à l’énerver car il ne faisait rien de mal à part faire de la musique. Il se décida à lui répondre pour une fois :

– Lola arrête d’être jalouse tout le temps ! Soit tu arrêtes soit je retourne à Nouméa, c’est à toi de voir.

Lola qui ne s’attendait pas à ça, partit en courant et alla s’enfermer dans leur chambre en pleurant. Kelsey qui avait été témoin de leur dispute, alla chez leur voisin de pallier qui n’était autre que Kylian, le meilleur ami d’Adam. Elle lui raconta toute la dispute en n’oubliant pas de préciser le chantage qu’Adam venait de faire à Lola. Kylian lui proposa de passer la nuit ici alors elle accepta car elle n’avait pas envie d’entendre les pleurs de Lola. Adam, quant à lui, alla dormir à l’hôtel.

Mais quand il revint le lendemain, ce fut encore pire qu’avant car Lola croyait qu’il avait dormi chez une de ses fans. Malgré tout l’amour qu’il lui portait, Adam avait pris sa décision. Il avait décidé que si elle lui faisait encore UNE crise de jalousie, il repartirait à Nouméa avec Kelsey. Il fit ses bagages malgré les promesses que Lola lui faisait. Il fit aussi les bagages de sa sœur et quitta l’appartement. Adam alla chercher Lola, il savait qu’elle et Kylian refuseraient leur départ mais il n’avait pas d’autres choix. Kelsey comprit en le voyant que sa vie à Paris était finie et qu’elle ne pourrait rien y changer. Malgré les supplications de Kylian, Adam ne changea pas d’avis. Ils se dirent tous les deux au revoir, ils n’avaient jamais été séparés par autant de kilomètres. Le soir même, Adam et Kelsey prirent un vol direct pour Nouméa.

Arrivés à l’aéroport de Nouméa, ils furent tous les deux submergés par des émotions de tristesse et de douleur. Ils allèrent dans un hôtel et y louèrent une chambre.

Plusieurs mois s’étaient écoulés et ils avaient repris leurs bonnes vieilles habitudes. Mais le manque était constant, le manque de leur vie à Paris, le manque de leurs amis et pour Adam surtout, le manque de Lola. Aujourd’hui, le 18 décembre 2015, cela faisait deux ans qu’ils s’étaient rencontrés. Adam retourna à l’endroit de leur rencontre. Mais quand il arriva, il fut surpris mais en même temps heureux de voir Lola. Pour elle aussi, le manque avait été constant. En se prenant dans les bras l’un de l’autre, ils surent qu’ils se pardonnaient tout.

Le lendemain matin, ils prirent tous les trois un vol pour Paris. Grâce à cette dispute, leur vie avait changé, Adam et Lola savaient qu’ils s’aimaient plus que tout et que plus rien ne pourrait désormais les séparer. Enfin, c’est ce qu’ils croyaient…

Mar 24

L’argent ne fait pas le bonheur

J’y étais, depuis des mois que j’attendais, j’étais enfin arrivée à Boston. Un taxi m’attendait en affichant mon nom, le chauffeur, habillé en costume et qui portait des lunettes de soleil, porta mes bagages et m’ouvrit la porte comme si c’était mon chauffeur privé. Cela me dérangea un peu, moi qui viens d’un milieu, où pour se déplacer on doit prendre le bus ou le métro.

Trente minutes après le départ de l’aéroport, nous étions arrivés au portail d’une immense demeure, la propriété était tellement grande que l’on n’en voyait même pas la limite.

Une femme et deux petites filles attendaient sur le pas de la porte, sûrement pour m’accueillir. Pour descendre, le chauffeur m’ouvrit à nouveau la porte, et la femme, après avoir remercié celui-ci par son prénom, Jack, si je me rappelle bien, se dirigea vers moi :

-Bienvenue ! Vous devez être Émilie Doucet, la fille au père que mon mari a engagé ? Mon nom est Margaret Clark, vous pouvez m’appeler Margaret. Et voici mes deux filles, Susie qui a sept ans et Julia qui en a onze.

-Merci de m’accueillir chez vous, répondis-je assez timidement. Et vous pouvez me tutoyer.

-Très bien comme tu voudras ! Viens, je vais te faire visiter la maison, répliqua Mme Clark avec enthousiasme.

Quand nous sommes rentrées dans la maison, je fus abasourdie par la grandeur, la maison devait être trois voire quatre fois plus grande que la mienne, je m’y serais perdue. Elle était magnifique, toutes les nouvelles technologies y étaient installées, il avait aussi une cheminée électrique, chaque pièce était immense et peinte de tons clairs. Ensuite nous sommes allées dehors, il y avait une immense piscine, des écuries, moi qui rêvais de faire du cheval mais je n’avais pas les moyens, j’aurais peut-être l’occasion d’en faire, il y avait une aire de jeux aussi, pour les filles et encore plein d’autres aménagements que je ne pourrais jamais m’acheter.

Après la visite, Margaret m’accompagna jusqu’à ma chambre, où le chauffeur avait déposé mes valises. Cette chambre aussi devait être trois fois plus grande que la mienne. Tous les murs étaient peints en blanc avec une ou deux bandes horizontales rose pâle. Un immense lit était placé au milieu de la pièce, surplombé d’un magnifique lustre, et il y avait aussi un dressing, une commode et aussi une porte qui menait à une salle de bains privée avec une baignoire et une douche. Je ne pouvais pas rêver mieux comme chambre.

Mme Clark et ses filles me laissèrent ensuite m’installer. En même temps, je me demandais comment ces sept mois allaient se passer, avec cette famille riche, moi qui venais de Saint-Denis. C’est vrai que Margaret était belle et jeune et ses deux filles, elles, qui n’avaient pas dit un mot de la visite, paraissaient très et trop gâtées. Et M. Clark où était-il ?

Il était vingt heures, déjà, et j’entendis quelqu’un arrivé, sûrement M. Clark, monter et toquer à ma porte. Lorsque la personne entra, qui était bien M. Clark, je découvris un homme d’une cinquantaine d’années, grand avec les cheveux grisonnants. Il me souhaita la bienvenue et m’expliqua ce que j’aurais à faire durant mon séjour, je gagnerais 2700 $, l’équivalent de 2500 €, ce qui était énorme pour moi. Après cela nous sommes allés manger et la journée fut déjà terminée.

Un mois était déjà passé, je m’étais en fin de compte très bien intégrée, lorsqu’un jour, quand j’étais dans ma chambre, Julia entra avec une petite mine triste :

-Que t’arrive-t-il ? demandai-je, inquiète, tu sais que tu peux tout me dire, je suis là.

-C’est papa, répondit-elle avec une larme sur sa joue, il m’avait promis qu’on irait faire une balade ensemble mais comme d’habitude il a encore oublié.

-Ce n’est pas grave, la rassurai-je, tu auras d’autres occasions pour être avec ton père.

-Mais tu ne comprends pas ! C’est tout le temps comme ça, il n’y a que le travail qui compte pour lui ! dit-elle en fondant en larmes.

-Ne dis pas ça c’est ton père quand même !

-Mais c’est vrai ! Il ne s’occupe jamais de nous, et maman, elle aussi est trop submergée par le travail pour voir qu’on est triste avec Susie. Tu sais, tu n’es pas la première qui vient à la maison pour nous garder et s’occuper de nous, nos parents ne se sont pas beaucoup, voire jamais occupés de nous et ce n’est pas en étant là une semaine par mois et nous en nous couvrant de cadeaux que ça va changer. Nous ce qu’on veut c’est qu’ils soient là, avec nous.

Julia m’avait donné envie de pleurer, je n’étais peut-être pas riche mais ma mère me couvrais d’amour, ce qui était le contraire de Julia et Susie.

-Ne pleure pas ! Ne t’inquiète pas si tu veux j’irais parler à tes parents de ce que tu ressens et peut-être que cela va les faire réfléchir, lui dis-je avec la plus grande sincérité.

La réaction de Julia me surprit, elle arrêta immédiatement de pleurer, afficha un grand sourire, me sauta au coup pour me faire un câlin et sortit de ma chambre en dansant et en chantonnant.

Mar 24

Course poursuite avec le Père Noël

Ahmed Strongo, un jeune Congolais de 22 ans ayant eu un BAC PRO en sécurité et réussi à trouver un job comme poste de personnel de la sécurité au centre commercial Auchan Sud de Poitiers, est affalé sur son canapé dans la petite pièce de son appartement, tout fraîchement acheté, qui lui sert également de salon; il est en train de regarder un match sur la chaîne Bein Sport pendant que sa copine est partie se muscler les abdos fessiers afin de lui plaire.

Au retour de sa copine, il est presque 15 h, l’heure pour Ahmed d’aller faire son essai pour le job, il va devoir garder le magasin Boulanger, situé à l’extérieur du Auchan, pendant toute la journée de la veille de Noël. Elle se demande alors pourquoi il n’est pas encore prêt pour partir, une dispute éclate :

  • Ahmed !! Ahmed, je te parle !
  • Ouai, quoi !
  • Non mais franchement … t’es sérieux là ?
  • Y’a quoi encore ? … vas y dis-moi.
  • Tu es censé être prêt pour ton essai à Auchan !
  • Oh ! Mince j’avais oublié, merci ma chérie … heureusement que t’es là !

Ahmed en se précipitant vers son manteau et courant vers la porte songe qu’il a oublié quelque chose, il retourne vers sa copine et l’embrasse, au même moment elle glisse discrètement les clés de la voiture dans la poche de son manteau.

 

Arrivé sur place et sa voiture garée, il regarde sa montre, il est en retard de 10 minutes pour son entretien avec le patron donc à ce moment- là il pense ne pas avoir de travail. Dés qu’Ahmed arrive dans le bureau, il serre la main du patron et ferme la porte derrière lui. L’entretien fini, Ahmed se dirige alors vers les vestiaires, il enfile chemise, pantalon, bottes, oreillettes mais en boutonnant sa veste, une alerte à Boulanger. Un voleur essaye de faire un casse. Ahmed sort du vestiaire pistolet et taser à la main, met la main sur l’oreillette et dit en courant :

  • Les gars, je suis le nouveau, il y a quoi ?

A l’oreillette la voix d’une femme lui répond :

  • On a un problème au magasin Boulanger ! Viens vite !
  • OK, j’arrive en vitesse.

 

Ahmed est enfin sur site, il pose un pas à l’entrée du magasin et voit le braqueur aux caisses, il lui intime l’ordre d’arrêter, à ce moment le braqueur, déguisé en Père Noël, le regarde fixement et d’un coup s’enfuit au rayon télé du magasin. Une course-poursuite démarre. Pendant que le braqueur court, une petite fille le stoppe et lui dit :

  • Tu es le vrai Père Noël ?

Le braqueur prend une voix grave et répond:

  • Oui, c’est moi … OH, OH, OH … mais là petite fille, je suis un p’tit peu pressé !
  • Attends ! Je voudrais te dire ce que je veux à Noël.

Ahmed toujours en train de  poursuivre le contrevenant, prend son taser et tire sur le faux Père Noël tourné vers la petite fille. Il s’approche du Père Noël, tire sa barbe et remarque que c’était en réalité un exercice de simulation car il s’agissait en vérité du patron à l’intérieur du costume.

 

Le soir, après cette journée spéciale, il dit la bonne nouvelle à sa famille attablé et raconte sa folle journée autour d’une bonne bûche.

 

Mar 24

Le cadeau

Marie marchait, droite et d’un pas vif, se fondant dans la masse parisienne. Parmi la foule, elle cherchait des magasins dans lesquels elle serait susceptible de trouver des cadeaux qui plairaient à sa famille. Elle devait faire vite avant que son mari rentre du travail, car elle voulait le surprendre. Cette année, ils passeraient Noel chez les parents de son mari, Antoine. Elle n’était pas idiote, elle savait bien que ses parents la détestaient, pour une raison qu’elle ignorait encore. Cependant, elle ne comptait pas rester sur un différent et voulait se rattraper en leur offrant un cadeau qui changerait leur point de vue sur Marie.

Elle courait maintenant, Avenue Lafayette, affligée que le temps passe si vite. Marie passait en revue tous les magasins, en rentrant dans toutes les boutiques de Paris. A chaque magasins, une nouvelles odeur embaumait la pièce, qui variait selon le contenu de la pièce, une nouvelle musique s’offrait à ses oreilles et les vêtements de la nouvelle collection d’hiver assaillaient sa vue. Et à chaque fois, elle repartait déçue de n’avoir rien trouvé pour sa famille exigeante. Marie était étonnée que les rues de Paris soient remplies de monde malgré les attentats récents du 13 novembre . Cela lui fit chaud au cœur. Les gens se bousculaient et vaquaient à leurs occupations. Marie saisissait des bribes de conversations, et parfois elle voyait avec amusement des enfants slalomer en courant entre les gens.

Marie commençait à avoir froid. Ses joues d’ordinaire si pâles s’étaient empourprées de rose. Ses cheveux bruns ondulés tombaient en cascade sur son visage, et ses yeux bleus donnaient une petite touche de couleur à son visage.

Soudain elle vit une chocolaterie. Tout le monde aimait le chocolat pour les fêtes, ainsi elle savait qu’elle ne ferait pas de faux pas. Mais elle était certaine que sa belle-mère lui reprocherait son manque d’originalité. Ainsi, elle se persuada de continuer.

La nuit tombait et les rues étaient maintenant éclairées par les lampadaires et les magasins alentour. Elle sentit la bonne odeur de pain cuit et des croissants tout chauds.

Puis ,là, sous ses yeux, elle trouva le cadeau idéal. Il n’était pas trop chic, quoique distingué et était passe-partout. Elle imaginait déjà le petit paquet enveloppé d’un papier cadeau vert et rouge, tenu entre les mains décorées par les mains vernis de sa belle-mère spécialement pour l’occasion. Elle ouvrirait alors le paquet, et elle serait agréablement surprise. Du moins, c’était ce qu’espérait Marie.

Mar 24

Plus qu’un simple match

Ils arrivaient au gymnase Paganel -Là où ils faisaient leurs entraînements le jeudi de 19h30 à 21h45- ;les parents étaient présents avec d’autres supporters, la musique américaine de Drake battait son plein. Dans les vestiaires il n’y avait plus la joie, les blagues et le sourire de ses coéquipiers, mais c’était le stress qui  marquait les visages.

Ils étaient en train de s’échauffer : ” Monter de genoux, talon aux fesses, layup main droite, layup main gauche, ” leur criait Medhi leur extérieur de 1 mètres 75, ” tir mi-distance gauche, tir mi-distance droit, tir à 3 points des deux cotés. ” Bref, la routine quoi …

L’arbitre venait de siffler en leur montrant du doigt qu’il ne leur restait que trois minutes avant le début du match ; le stress s’accéléra dans l’équipe mais leur coach Alpha était là pour les rassurer.

Les trois minutes étaient passées à une vitesse fulgurante. Le match commençait sans Stephen dans le 5 de départ.

Le premier quart-temps fut digne d’un match de basket ordinaire, temps mort des deux équipes, deux points par deux points, possession par possession, avec un léger avantage pour Iteuil à la fin du quart-temps qui menè de 4 points.

Le deuxième quart-temps venait de se terminer comme le premier – un quart-temps dure dix minutes -. Dans le vestiaire, la peur de la défaite régnaient. L’équipe de Stephen tremblait comme des feuilles et ne disaient pas un mot.

Le troisième quart-temps finit avec un spectaculaire travail de Stephen qui mené son équipe en avance de 6 points. Avec 14 points, 8 passes décisives, et 3 rebonds il était bien parti pour être le MVP du match.

La foule était en délire, le parquet tremblait aussi fort qu’un tremblement de terre, et les cris du public ne faisaient qu’empirer le stress des joueurs d’Iteuil.

Le quatrième quart-temps commença avec l’entrée en jeux de Stephen, Emmable, Medhi, Esteban et Mickail. Tout se passa bien tant que le 11 d’Iteuil n’était pas sur le terrain. Quand il rentra en jeux, il restait 1 minute au compteur, et en 30 secondes, il fait remonter son équipe et les fait mener de 2 points.

Alpha prit un temps mort, et dit à son équipe : ” Allez les gars, on lâche pas le morceau!! Il reste 30 secondes, donc on va garder la balle pendant les 24 secondes secondes de possession autorisé, et vers les 20 secondes, Mehdi tu viens poser un écran sur le joueur qui garde Stephen pour le démarquer et pour qu’il puisse tirer à 3 points”

Sur la passe de Esteban pour Stephen, le joueur 11 d’Iteuil coupe sur la trajectoire de la balle, la prend puis file au bagner mais manque son layup. Il reste 3 secondes quand Stephen récupèrent le rebond, tire du milieu du terrain et marque le 3 points de la victoire.

La foule sautait et courait sur le terrain, sur le banc, les joueurs se précipitèrent sur Stephen pour l’acclamer et le porter.

Alpha vient voir Stephen et lui dit : ” C’était plus qu’un simple match. C’était le tiens Stephen “.

Mar 24

Le tourment

Ma vie est un enfer depuis ce jour. Je n’arrive plus à penser. Je ne suis plus personne, qu’un fantôme. Je ne vis plus, je suis comme morte spectatrice de ma pauvre vie. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas sortie de chez moi, je dirais un peu plus d’un mois. Je ne sais pas, je ne sais plus… Tout est devenu si flou sans lui, sans Hugo. Je reste cloîtrée  dans mon petit deux pièces parisien du XIIème arrondissement. Il est devenu si lugubre sans lui. Comment ne pas penser à autre chose qu’à ça? C’est de la torture. Je l’ai perdu pour jamais et à jamais. Une mort si violente, tout ce qu’il n’était pas. Tout ce qui m’entoure me rappelle Hugo, parfois je crois même entendre sa voix. La vie n’a plus aucun fout sans lui, il n’y a que le vide. Il était mon univers et il s’est effondré, en partant avec lui.
C’était le 13 novembre, Hugo avait décidé de m’inviter dans mon restaurant préféré “Le Petit Cambodge” afin de fêter, comme il se doit, nos neuf ans de relation. Je le soupçonnais secrètement de vouloir me faire une demande de mariage ce soir-là. Cela faisait si longtemps que je lui en parlais. Je ne fis que d’y penser, tout au long de la journée, j’étais si excitée. Nous nous sommes retrouvés Rue Alibert vers vingt heures, tout deux très heureux. Nous rentrons dans le restaurant, loin d’imaginer la soirée que nous allions passer… Nous nous sommes installés, prêts à dîner quand soudainement le cauchemar commença. Un brouhaha tonna puis des coups de feu, le bruit des vitres explosées, un vrai chaos… L’instinct de survie nous ordonne de sortir de là au plus vite ! Nous les voyons ces ombres noires armées s’approcher peu à peu de nous. Hugo me prit la main et m’ordonna de fuir avec un regard rassurant mais paniqué. Une multitude d’émotions te vienne, mais dans ce cas d’extrême urgence, tu n’as tout simplement pas le temps d’y penser, il faut juste réagir. Nous commençons alors à courir, aussi vite que nous le pouvons, à en cracher nos poumons. Les balles fusent, nous frôlent presque. Les corps tombent autour de nous. Tout d’un coup, je sentis la main de Hugo me lâcher. Il s’écroula a terre. Et brutalement je vis qu’il était touché gravement à l’épaule gauche. Son corps inanimé allongé, ce fut le choc de ma vie. J’ai crié de douleur, aussi fort que je pouvais, cela sortait de mes tripes, du cœur. Ces assassins était sortis du restaurant où plus rien ne bougeait, et ils tiraient n’importe où pourvu que ça touche quelque chose. Si je restais là avec Hugo, en plein champ de vision, j’allais mourir comme lui. Je réussie à courir sans qu’aucune balle ne me touche, jusqu’au coin de l’avenue Richerand. Je repris rapidement mes esprits malgré le choc, tout avait été si vite. J’étais assez loin du lieu de l’attaque pour être en sécurité. Je m’assis contre les vieux bois d’un porche, le numéro huit de l’avenue. Et me mis à pleurer à en perdre haleine. Je ne réalisais pas que j’avais assisté à une attaque terroriste et que Hugo était l’une des victimes de cet acte barbare. Il m’est impossible à cet instant de décrire la douleur qui me traverse.
Aujourd’hui, nous sommes le quatorze décembre et la douleur est toujours aussi intense. Les obsèques nationales ont eu lieu et l’enterrement de Hugo par la suite. Dans ces moments-là vous êtes entourés, mais au fond de vous-même vous êtes seul, terriblement seul. Je suis tombée dans un gouffre. Comment vivre après ce drame ? Quelle va être ma vie après ça? Je n’ai aucune réponse à mes questions car je ne pense pas survivre à cette épreuve.

Mar 24

Nouvelle réaliste : Lucas Moura

Lucas Moura, était un footballeur professionnel du Paris St-Germain. Il était attaquant droit mais n’était pas titulaire car il avait de la concurrence  à son poste (Ibrahimovic, Cavani et Di Maria). Il avait tout de même une énorme qualité, c’était sa vitesse avec la balle qui permettait de prendre de vitesse tous ses adversaires.

Le PSG cet année-là avait un but, c’était de gagner la ligue des champions ( la coupe d’Europe ) qu’il n’avait jamais encore réussi à gagner. Mais cette année -là, ils étaient enfin arrivés en finale, contre les tenants du titre: le FC Barcelone qui était en train de réaliser leur meilleur saison notamment grâce à leur trio d’attaquants: Messi, Neymar et Suarez. Ils avaient réussi à marquer plus de 150 buts seulement à eux trois pendant la saison.

C’était le jour de la finale, avec comme d’habitude en attaque Ibrahimovic, Cavani et Di Maria face à Messi, Neymar et Suarez. Les premières minutes de ce match avaient parfaitement bien commencé puisque Ibrahimovic ouvrait le score sur une passe de Di Maria, les supporters parisiens s’exclamèrent de joie. Mais c’était juste avant la mi-temps que Messi marqua un joli coup-franc. A la mi-temps les deux équipes étaient donc à égalité.

La deuxième mi-temps démarra avec toujours de la pression dans les tribunes. C’est à 15 minutes de la fin que Suarez mit un but pour le FCB. Les supporters parisiens ne croyaient plus à une victoire. C’est là que l’entraîneur décida de faire entrer Lucas Moura à la place de Cavani. Dès son entrée sur le terrain, Lucas eut une passe devant le but et égalisa. Ce fut la joie autant sur le terrain que dans les tribunes. Mais c’est alors que tout le monde s’attendait à une séance de pénalty que Lucas eut la balle au milieu de terrain et dribbla tout le terrain pour ensuite marquer le but de la victoire. Le stade était en feu.

Le PSG gagna enfin la ligue des champions grâce à leur remplaçant : Lucas Moura !