Fév 11

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce film (basé sur une histoire vraie) a été tourné un peu comme un documentaire. Agnès Varda a retracé les dernières semaine d’une vagabonde, appelée Mona (jouée par Sandrine Bonnaire) en interrogeant les gens qui l’ont rencontrée durant cette période.

Dans ce film on peut voir la dure vie que mènent les vagabonds surtout en période hivernale: le froid, la faim, la fatigue et les rencontres pas toujours bienveillantes. Durant ses semaines, elle va rencontrer une dizaine de personnages, certaines rencontres lui seront bénéfiquse comme par exemple, Madame Landier qui va vouloir discuter avec elle, va lui offrir à manger. Ou Yolande (jouée par Yolande Moreau) qui va d’abord être envieuse quand elle la verra avec David, un garçon avec qui elle aime bien fumer et s’amuser… La plupart des garçons qu’elle va rencontrer vont la considérer comme un objet sexuel sauf Assoun, un personnage mystérieux dont on ne sait pas grand chose à part qu’il appréciait bien Mona. Malheureusement tous les personnages que Mona va rencontrer vont la laisser ou bien c’est elle qui va partir. À la fin du film , on verra Mona épuisée, affamée, et seule. Elle va finir par mourir, dans un fossé après une mauvaise chute accidentelle.

J’ai bien aimé le personnage de Mona qui est simple, pas prise de tête. Elle utilise un vocabulaire familier, parfois grossier mais on peut voir que c’est une jeune fille intelligente et éduquée. On apprend aussi qu’avant de devenir vagabonde elle était secrétaire. On peut voir qu’elle est généreuse car elle donne son sang. Elle aime beaucoup la musique. Elle mène une vie au jour le jour sans savoir de quoi sera fait le lendemain. Elle n’aime pas obéir aux codes de la société.

Malgré cela, on n’en sait pas beaucoup plus sur elle car ça reste un personnage très mystérieux. Je trouve d’ailleurs cela dommage que l’on n’en est pas appris un peu plus sur son passé, sur ses parents, ses anciens amis et son ancienne vie. J’aurais bien aimé savoir pourquoi elle a décidé (ou pas d’ailleurs) de devenir comme ça.

Au final, si on doit retenir une chose de ce film se serait que on ne peut pas forcément aider tous ces gens, vagabons, sans-abris, etc mais on peut (et on doit) les respecter.

Fév 07

Critique du film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

Le film Sans toit ni loi d’Agnès Varda est un film dramatique français réalisé en 1985 avec pour actrice principale Sandrine Bonnaire, jouant la vagabonde. Ce film a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise en 1985 et Sandrine Bonnaire, le César de la meilleure actrice l’année suivante pour son rôle de la vagabonde Mona.

Le film nous raconte l’histoire d’une jeune fille vagabonde, nommée Mona, retrouvée morte dans un fossé. L’histoire est extraite d’un fait divers. Le sujet du film va porter sur les deux derniers mois de son errance précédent sa mort.

Le début du film commence un matin d’hiver en pleine campagne, la musique entendue est angoissante et tragique avec des instruments à corde comme des violons. Elle laisse appréhender à l’avance le genre du film. Ensuite, la musique devient de plus en plus sereine et calme, lorsque, tout à coup le spectateur découvre le cadavre d’une jeune fille dans un fossé. Cela crée une opposition surprenante entre l’image et la musique ; cela est intéressant. Enfin, le paysage représenté est la campagne. Plusieurs éléments sont symboliques, par exemple : le cyprès qui est l’arbre emblématique des cimetières et qui évoque l’immortalité et la résurrection. C’est ingénieux car il laisse penser que la mort va être évoquée avant la découverte du cadavre gelé.

Le film est présenté sous forme de documentaire avec des témoignages retraçant la vie de cette vagabonde. Les individus qui ont croisé Mona racontent leurs impressions mais cela est décevant.  On voit tout de suite la différence de niveau entre les acteurs expérimentés et les amateurs qui semblent réciter leur texte. Leur attitude est un peu théâtrale. Cela parait très artificiel par moments. Mais il y a de bons acteurs, comme Yolande Moreau qui rendent le film vivant. Les plans de caméras sont élaborés, avec la caméra qui suit Mona sauf pendant les témoignages.

Enfin, le personnage qui joue Mona, la jeune fille vagabonde a très bien interprété son rôle ! Elle est vraiment bien ancrée dans la peau du personnage à la fois farouche, rebelle, révoltée,… qui veut vivre sa liberté. Ce qui déplait chez le personnage de Mona, c’est d’avoir tout abandonné : son travail, son ancienne vie et même jusqu’à changer son prénom. Elle devient une vagabonde par pur choix pour se sentir plus libre mais finalement elle en meurt dans la souffrance et la solitude. Mais elle aura connu une certaine liberté. Sa mort est particulièrement choquante quand elle tombe dans le fossé pour ne plus se relever; cela est bouleversant: Mona vit intensément la violence de la mort. Mona a toujours assumé le fait d’être une vagabonde et la difficulté de vivre en dehors de la société. Elle mérite du respect pour cela. Nous restons révoltés par les individus qui ont rencontré Mona; ils ne font que la critiquer et n’essaient pas de l’aider et surtout de la comprendre. Ils vont même jusqu’à abuser d’elle (ex : viol dans la forêt). Pour finir, il aurait été plus judicieux d’avoir plus de détails sur la vie de Mona avant qu’elle devienne une vagabonde pour savoir pourquoi elle est devenue ce qu’elle si marginale.

Pour conclure, c’est un très beau film qui ouvre les yeux. Il questionne chaque spectateur et le fait réagir sur Mona.C’est sans doute pourquoi, lorsque le film est sorti début décembre 1985, il a surpris et été reçu favorablement.

Jan 25

Critique de “La nuit du Chasseur” de Charles LAUGHTON

La Nuit Du Chasseur est un film qui a été réalisé en 1955 par Charles Laughton. Ce film contient de nombreux acteurs tel que le célèbre Robert Mitchum, connu pour ses interprétations de personnages malveillants. En effet, il était très qualifié pour ces rôles là et c’est ce qui lui a valu de jouer le pasteur Harry Powell.
Le film, issu du roman du même nom, dure 1h33. Il appartient au registre des thrillers car c’est un film angoissant comme notamment lorsque le pasteur poursuit les deux enfants dans la cave.
J’ai repéré plusieurs références bibliques dans le film. En effet, à plusieurs moments les personnages (surtout Rachel Cooper et le pasteur) racontent des extraits comme celui de la naissance de Jésus. On peut voir dans ce film que Mme.Cooper et Harry Powell sont très opposés. En effet, lorsque le pasteur attend devant la maison en chantant “Leaning on the everlasting Arms”, Rachel elle aussi se met à chanter mais en modifiant certaines paroles, en rajoutant “Jesus”. On peut donc voir un contraste entre ces deux personnages : Harry Powell qui renvoie à l’Ancien Testament de la Bible et Rachel Cooper au Nouveau Testament. J’ai remarqué pleins d’autres contrastes, mais celui qui revient le plus souvent dans le film est les jeux de lumières. En effet, on peut donc voir à plusieurs reprises que les deux enfants, John et Pearl, sont éclairés d’une lumière blanche, caractéristique de la pureté, de la lumière divine. On sent donc qu’ils sont donc comme des anges, protégés par Dieu. A l’opposé, le pasteur Powell est quant-à-lui très souvent dans la pénombre. Ses habits diffèrent aussi de cette idée étant donné qu’ils sont majoritairement noirs. D’autres contrastes sont présents comme celui entre la main droite et la main gauche du pasteur, que l’on voit notamment lorsqu’il explique la signification des écritures “LOVE -HATE” sur celle-ci. C’est encore un contraste.

Jan 25

Critique : La Nuit Du Chasseur

C’est un film en noir et blanc américain qui mélange plusieurs genres comme le thriller, le film d’horreur (le voyage des enfants), le western (Powell à cheval), le conte pour enfant macabre (Powell sur son cheval avançant dans la nuit en chantant) et le féerique (la scène de la fuite en bateau et Madame Cooper qui les prend sous son aile). Ce film est basé sur de dichotomies ce qui rendent l’atmosphère du film angoissant, la panique et le stress montent au fur et à mesure grâce à la musique mais aussi au jeu de lumière et au gros plan. Ce film raconte une lute du Bien (nouveau testament représenté par Madame Cooper) et le Mal (ancien testament par Powell). Il y a plusieurs symétries dans les actions du film entre Powell et Ben Harper (scène du jugement et de l’arrestation). Ce que j’ai compris du film c’est qu’Harry Powell est un prédicateur révérend qui épouse des veuves pour leur argent et les tue, persuadé qu’il est missionné par Dieu. Arrêté pour vol de voiture, il partage sa cellule de prison avec un voleur et meurtrier. Ben Harper, qui veut donner une vie meilleure à ses enfants, est condamné à mort après le braquage. Pendant son sommeil, il parle du butin qu’il a caché avant de se faire arrêter par la police. Powell tente de lui faire révéler le lieu où il a caché l’argent. Mais seuls les enfants de Ben Harper, John et Pearl, savent que leur père l’a caché dans la poupée de Pearl. Cependant ils ont juré à leur père de garder ce secret. Ben Harper est exécuté. Le révérend Powell se rend dans sa ville, à la rencontre de la veuve, Willa Harper, dans le but de la séduire. Manipulateur, il s’y prend en se faisant passer pour un vrai religieux, citant sans cesse les Écritures (l’histoire de Caïn et Abel), les sermons. Elle accepte de l’épouser. De leur côté, les enfants se méfient de lui, surtout John qui dit bien à sa petite sœur de ne jamais trahir le secret. Une nuit après que la mère des enfants ait découvert la violence du révérend, qui a essayé de faire révéler à Pearl où était caché l’argent, le révérend tue sa femme et jette son corps dans la rivière. Les enfants se cachent et arrivent à s’enfuir à bord d’une vieille barque en descendant la rivière, le pasteur les poursuit sur son cheval. Pourchassés sans pitié par ce pasteur psychopathe et abandonnés à eux-mêmes, les enfants finissent par faire une heureuse rencontre : madame Cooper, une vieille nourrice qui s’occupe d’enfants abandonnés. Les trouvant sales et affamés dans leur barque au pied de sa maison, elle les prend sous son aile. Ils ont enfin trouvé un foyer. Mais le pasteur les cherche en ville, il séduit une des adolescentes gardée par Mme Cooper : Ruby et l’a fait parler des nouveaux arrivants. Il se rend donc à la maison de madame Cooper et demande à voir ses enfants qui eux refusent. Madame Cooper comprend vite et prend le fusil, puis vieille à se qu’il n’entre pas. Il s’approche de la maison et elle tire. Touché, il se dirige dans la grange. Pendant ce temps, elle appelle la police et le faux pasteur est arrêté. On peut voir aussi qu’entre le début du film et la fin, les deux enfants ont grandi grâce aux épreuves qu’ils ont surmonté et au traumatisme (leurs parents décédés, Powell qui les pourchasse).

 

Ce qui m’a le plus plu dans La Nuit du Chasseur est le court moment où les enfants s’enfuient à bord de leur barque et Pearl chante. Mais aussi le moment où la barque accoste au pied de la maison de Madame Cooper où elle va les prendre sous son aile j’ai trouvé cela touchant car ces pauvres enfants sont abandonnés et pourchassés par un psychopathe qui n’en veut qu’a l’argent dans la poupée. Elle ramène un peu de bonheur et d’affection dans leur vie.

 

Ce qui m’a le moins plu dans le film est le personnage de la mère Willa qui est un peu niais et qui accepte tout ce que dit Powell. Elle n’est pas capable de voir le vrai visage de son deuxième mari et tout ce qu’il fait endurer à ses enfants. Powell lui a retourné le cerveau. Mais aussi quand Harry Powell se fait avoir bêtement.

 

Je conseillerais ce film aux adolescents mais aussi aux adultes car c’est un chef d’œuvre du cinéma. Il nous fait passer par plusieurs sensations l’angoisse, la peur mais aussi la réjouissance.

Jan 21

La Nuit Du Chasseur (Charles Laughton)

La Nuit Du Chasseur est un film américain de Charles Laughton réalisé en 1955.

J’ai aimé ce film pour son intrigue, le suspense qui pesait grâce au jeu des lumières, les ombres, comme celle de Powell dans la chambre de Pearl et John quand ce dernier racontait une histoire, et les lumière, comme la tache de lumière au dessus de la mère qui attend d’être “adjugée de ses pêchés”, cette tache l’encercle de manière à imiter une tombe.  J’ai aussi aimé l’évolution des enfants sur le lac, qui est représenté par les animaux. Les allusions aux contes comme Hansel et Gretel au moment où les enfants fuient et la symétrie entre le jugement de Ben Harper et celui de Powel ou encore leurs arrestations, étaient aussi intéressantes. 

En revanche j’ai trouvé la traversée de la rivière longue, même si elle permet de montrer l’évolution des personnages.

Jan 18

LA NUIT DU CHASSEUR, Charles Laughton

La Nuit Du Chasseur est un film américain réalisé en 1955 par Charles Laughton (seul et unique film qu’il réalisera.). Celui-ci est tiré du roman du même nom, écrit par Charles Grubb. Malheureusement, le film lors de sa sortie en salle reçoit des critiques très mitigées.

De nos jours, celui-ci est reconnu comme étant un des plus grands classiques du cinéma .

Ce qui impressionne dans la nuit du chasseur, c’est l’utilisation d’effets de lumière afin de diriger l’œil du spectateur, ou encore la création de forts contrastes. Cela agit comme un second langage, une langue visuelle, capable de faire passer un message différemment, mais avec un impact similaire, par une certaine symbolique.

En parlant de symboles, ce film en est rempli. Ils sont principalement religieux. On remarquera que le scénariste a choisi, pour faire évoluer les différents personnages de leur faire vivre des aventures d’ordre biblique. Un choix peut-être réalisé pour cibler d’avantage les gens concernés par le sujet traité. Ainsi, le scénario met en lumière une lutte contre le bien et le mal, l’enfance (l’innocence) et le monde, bien plus noir…

Le problème est que le scénariste a peut-être trop manipulé le scénario pour qu’il soit réellement crédible. Tout au long du film, certains personnages vont commettre bon nombre d’actions incohérentes. Ces situations sont malheureusement récurrentes dans le film. Cela peut donner au spectateur la sensation d’une histoire hâtivement conclue.

En somme, on comprend que c’est de par sa symbolique, sa réalisation pointue et la profondeur de son scénario que La Nuit Du Chasseur est devenu une des plus grandes références cinématographiques que tout cinéphile se doit de visionner. Il peut cependant être vu par n’importe quel public.

Jan 18

“La nuit du chasseur” , Charles Laughton

La nuit du chasseur est un film de Charles Laughton sorti en 1955 et inspiré du livre de David Grubb ( du même nom ).

Ce film dénonce trois différents points : la crédulité de croyants face à Harry Powell, le fanatisme de certains d’entre eux et les conflits de l’Ancien et du Nouveau Testament.

De plus, nous avons de nombreuses références aux contes et ce grâce aux animaux : le poisson pêché, le crapaud de la rivière, etc.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le monologue schizophrène de Powell en début de film, mais les défauts de pellicule peuvent gâcher le film.

Jan 18

Critique du film ” La Nuit du chasseur “

Ce film raconte l’histoire de deux enfants, John et Pearl. Leur père a été pendu après avoir volé de l’argent. mais il l’a caché et en parlé au pasteur Harry Powell, sans lui dire où il l’avait caché, qui veut désormais le récupérer. Pour arriver à ses fins, il se marie avec sa veuve, Willa, et la tue. Les deux enfants s’échappent après que Harry Powell a découvert que l’argent se trouve dans la poupée de Pearl. Ils sont recueillis par Rachel Cooper qui s’occupe d’eux mais Powell les retrouve et essaie de les attraper. Rachel Cooper les protège et la police arrête Powell. Les enfants finissent heureux aux côtés de Rachel Cooper.

Je conseillerai ce film à une famille car je trouve que malgré le fait qu’il y est un meurtre, il n’est pas montrer et le film est très drôle grâce au jeu des acteurs. de plus les personnes qui apprécient les vieux films ou les films en noir et blanc aimeront beaucoup ce film.

Jan 11

“La nuit du chasseur ” de Charles Laughton

“La nuit du chasseur”, est un film réalisé par Charles Laughton, il est sorti en 1955. Ce film est au patrimoine mondial.

Dans le film, la dimension religieuse est très présente, comme nous le montre le poison au début du film qui représente les chrétiens, et nous amène à penser que Mme Harper va mourir puis qu’elle est de religion chrétienne. Dans l’un des passages du film, nous pouvons apercevoir une araignée qui représente Poowel et les moucherons représentent les enfants. Aussi, lorsque le hibou va manger les lapins, cela est une caricature du pasteur et des enfants. Ensuite, lors de l’apparition de la tortue cela symbolise les fables de la fontaine. De plus, les animaux sont filmés en gros plan grâce à la technique de cache sur cache, pour renforcer la comparaison entre les animaux et les humains.

Je conseille le film à tout public. Ce film est simple à comprendre. “La nuit du chasseur” fait référence aux contes avec une personne maléfique et un héros. Nous pouvons comparer ce film à celui de “Hansel et Gretel” car c’est à peu près la même histoire avec deux enfants livrés à eux même.

 

 

Jan 08

Critique du film « La Nuit du Chasseur »

La Nuit du Chasseur est un film réalisé à partir du livre de Davis Grubb publié en 1953.

Ce que j’ai aimé dans cette histoire c’est la bravoure des enfants. Malgré la vie misérable qu’ils ont, ils continuent de vivre et de se battre jusqu’au bout! Leur persévérance leur a permis de trouver une famille aimante et qui s’occupe d’eux!

Ce que j’ai moins aimé, c’est le personnage du pasteur car pour moi il incarne le mal en personne! C’est un homme qui n’a peur de rien et qui sait manipuler les gens. C’est un homme cruel qui ne se préoccupe que de l’argent et va aller jusqu’à tuer pour trouver ce qu’il cherche.