Fév 11

Critique du film “Sans toit ni loi”, d’Agnès Varda.

  Sans toit ni loi est un film français réalisé en 1985 par Agnes Varda. Inspiré d’un fait réel et créé à partir de témoignages fictifs, nous suivons dans ce film une jeune femme, Mona, au caractère fort, joué par une actrice de dix-sept ans, Sandrine Bonnaire. Elle a dû pour ce film travaillerpour pouvoir vraiment entrer dans le rôle du personnage et jouer avec des personnes non-acteurs. Mona, femme marginale, nous emmène sur les routes de l’Hérault et du Gard. Tout au long de son errance, elle rencontre des personnes qui la rejettent, elle est souvent très seule, et mourra de froid d’ailleurs seule dans un fossé.
  J’ai beaucoup aimé le caractère fort de Mona, elle est sûre d’elle, elle veut être libre, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a décidé de quitter son travail de secrétaire. Mona inspire les autres : prenons l’exemple de la jeune fille qui apprend à ses parents qu’elle veut quitter sa maison et être libre comme Mona. J’ai aussi aimé les remords qu’elle a causé à certaines personnes croisées, comme à Mme Landier qui regrette de l’avoir lâchée dans la forêt ; Mona est une personne qui fait prendre conscience aux autres de leurs erreurs. Le film est très bien tourné : j’aime les plans où nous suivons Mona avec la caméra (un travelling) qui l’abandonne progressivement. Ce procédé  rappelle la véritable situation  de Mona : beaucoup de personnes l’aident, mais finissent par la délaisser, ou bien c’est Mona elle-même qui part car elle préfère être seule et faire ce qu’il lui plait.

  En revanche, ce que je n’ai pas aimé, ce sont les situations où les personnes abusaient d’elle, ainsi que l’attitude que certains avaient envers elle. C’est le cas de l’homme dans la forêt qui la viole parce que c’est une femme seule, ou de Paulo et du camionneur qui veulent profiter d’elle. Seulement deux personnages, Lydie et Assoun, considéraient Mona comme une vraie personne, ce que j’ai trouvé triste, mais qui au final montrait bien la situation malheureuse de Mona…

  Je conseillerai ce film aux adolescents ainsi qu’aux adultes, car c’est un vrai témoignage de la vie des marginaux, Agnes Varda l’a très bien réalisé.
Fév 11

Critique du film : “Sans toit ni loi” réalisé par Agnès Varda.

Critique du film : Sans toit ni loi réalisé par Agnès Varda.

Sans toit ni loi  est un film français réalisé par Agnès Varda en 1985. Agnès Varda est une scénariste, réalisatrice de cinéma, photographe et plasticienne française. Ce film a reçu ou été nominé pour plusieurs récompenses à l’époque puisqu’il a beaucoup plu et a traité d’un sujet intéressant. Agnès Varda a réalisé ce film pour montrer la pauvreté dans laquelle vivaient et vivent encore aujourd’hui certaines personnes.

Un an après la sortie du film, a eu lieu la création des restos du cœur par Coluche, association de « loi 1901 », c’est à dire à but non lucratif et reconnue d’utilité publique. Son but est de donner des repas aux personnes qui vivent dans la rue et qui en ont vraiment besoin. Cela situe le film dans le contexte des années 1980 ou se sont accrues les inégalités entre les réussites et les dérives. Mais malheureusement ce film aurait pu sortir aujourd’hui encore.

Il y a un jeu de mots dans le titre du film, qui est repris de « sans foi ni lois » ou bien de « sans toi ni loi » ou encore de « sans feu ni lieu ».

Les longs-métrages d’Agnès Varda traitent souvent des sujets tabous comme : la pauvreté, l’amour de deux femmes, le divorce (la séparation), le suicide d’un membre de sa famille.

Parmi ses nombreux films, elle reste très attachée à celui-ci dont elle a écrit l’histoire, le script et organisé tout le tournage : le cadrage, les différentes couleurs, le choix des acteurs, inconnus, ou peu connus du public à l’époque. Elle est à présent très connue et continue encore aujourd’hui le cinéma.

Ce film a été tourné en couleur, en français et nous en avons vu la version originale de 1985. Ce film est un long métrage, il dure 105 minutes et développe un fait d’hiver (fait divers). L’action du film se déroule dans le Sud de la France en hiver. Ce film appartient au registre tragique et dramatique  puisque l’histoire porte sur la vie et la mort d’une vagabonde interprétée par Sandrine Bonnaire, dont c’est le premier rôle au cinéma.

Ce film raconte l’histoire d’une clocharde retrouvée morte de froid dans un fossé au début du film. Le film nous raconte les quelques jours avant sa mort et les diverses rencontres qu’elle a faites sous forme de séquences plutôt courtes qui s’enchaînent et s’entrecroisent. Le personnage principal (la vagabonde) s’appelle Simone mais se fait appeler Mona. Dans le film il y a uniquement deux personnages qui savent son prénom, la voix off (Agnès Varda) et Assoun. C’est une jeune femme, à peine majeure. On apprend qu’elle a travaillé après le bac comme secrétaire avant mais qu’elle a démissionné puisqu’elle avait horreur de se faire diriger et qu’on lui donne des ordres. Elle se retrouve alors hors de la société, rebelle, marginale, elle ne veut rien faire, mais ne veut rien non plus. Elle est sale, porte les mêmes vêtements, et dort beaucoup. Elle dit qu’elle ne veut pas travailler mais être libre. Le film retrace son parcours en auto-stop et met en scène les personnes qu’elle a croisées ou qui l’ont conduite. Elle a toute sa vie dans son sac à dos (sa tente, son duvet), et multiplie les petits boulots pour avoir quelques francs ou de quoi se nourrir. Dans le film elle fait à plusieurs reprises du stop. On remarque l’inscription « STOP » sur le dos de son blouson.

Le film commence par la mort de Mona et revient en arrière (flash-back) sur son parcours. Lors de la scène de sa mort nous retrouvons la même musique qu’au début du film, et la couverture qu’elle a autour d’elle nous fait penser à une cape médiévale. Lorsqu’elle tombe on pourrait croire un oiseau qui prend son envol. Ce n’est pas un hasard puisqu’au début du film la voix off nous raconte le fait d’hiver avec comme illustration une plage avec de straces de pattes d’oiseau.

Les scènes font apparaitre Mona deux fois : dans l’action elle-même puis les personnes rencontrées sont mises en scène sur le mode de l’interview ou de l’interrogatoire et s’expriment sur la jeune fille. Les paroles ne sont pas complaisantes mais l’on perçoit que d’avoir croisé Mona ne les laisse pas indifférents. Leurs réflexions semblent néanmoins constituer davantage un regard critique sur leur propre vie plutôt qu’un apitoiement sur le sort de Mona.

Dans l’ordre chronologique des rencontres au cours de son voyage elle rencontre aussi Yolande qui est une femme de ménage qui travail pour une vieille femme, sa patronne, appelée Tante Lydie. Elle rencontre brièvement l’amant de Yolande qui s’appelle Paulo. Elle fait d’autre rencontres mais moins importante comme : le gendarme, le paysan, le camionneur, un motard, le démolisseur, la jeune fille qui l’aide à puiser de l’eau, le garagiste, le fossoyeur, le jeune homme rencontré dans un bar.

Une des premières rencontres est avec Yolande, qui garde la maison d’une vieille dame qu’elle soigne. Yolande surprend Mona et un compagnon de l’instant « squatter » une aile vide de la maison. Alors que Paulo l’amant de Yolande est un « macho » incarné qui l’exploite, Yolande, sentimentale, admire le bonheur amoureux du couple de squatteurs.

Parmi les rencontres, la plus significative (et la durée la plus longue dans le film) est celle de Mme Landier, chercheuse en agronomie sur la maladie des platanes, qui la conduit longuement et  lui offre à manger plusieurs fois. Femme seule, Mme  Landier s’est attaché à Mona, au point d’en revoir l’image quand elle croit mourir électrocutée, elle a eu des « flashs »  et va même jusqu’à regretter de l’avoir laissée partir au lieu de l’héberger, d’ailleurs Mona se fait violer peu après.

Elle s’en confie à son collègue Jean-Pierre qui a aussi rencontré Mona. Celui-ci est aussi subjugué par la jeune fille au point d’en parler à son épouse. Les deux femmes sont opposées dans leur description par le mari et pourtant le couple n’est pas heureux ni matériellement ni affectivement.

Une autre étape marquante du film est l’arrêt dans la bergerie d’un ancien routard comme elle, philosophe, qui travaille la terre et élève chèvres et moutons avec sa compagne et un enfant. Alors que le couple veut l’aider, luit offre un abri dans une caravane et lui propose de cultiver un terrain de terre, le paradoxe qui survient rapidement est que tout les oppose, Mona dort et ne fait rien, la notion de liberté et de marginalité est mise en balance avec la solitude que vit Mona et dont ne voulait plus le berger-philosophe dont les anciens compagnons de route sont morts, alcooliques ou drogués.

Mona rencontre également Assoun, un travailleur saisonnier de la vigne, Tunisien, qui l’héberge, partage son travail, le logement et le couvert. Il est très attentionné avec elle et, contrairement à d’autres rencontres, il est le seul à ne sembler exiger aucune faveur de Mona.

Tout se gâte au retour de ses compagnons de travail, Marocains, qui ne veulent pas d’elle, surtout parce que c’est une femme. Assoun ne sait les convaincre et se fait détester de Mona.

Si le trajet de Mona est linéaire, les scènes du film sont montées de façon imbriquées : à la fin du film on se rend compte des liens qui unissent les personnages rencontrés. Dans le film ils ont tous un lien entre eux mais Mona ne le sait pas. Par exemple : la tante Lydie dont prend soin Yolande est la tante de Jean-Pierre l’ingénieur agronome.

Dans l’intervalle, Mona poursuit son errance, jusqu’à zoner dans une gare, s’échapper d’un squat en flammes et mourir dans un fossé près des vignes. A la fin dans la scène de sa mort Mona est barbouillée de terre comme l’environnement dans lequel elle meurt.

Fév 11

Critique du Film « Sans Toit Ni Loi »

Le film Sans Toit ni Loi a été réalisé en 1985 par Agnès Varda, célèbre réalisatrice, mais aussi photographe ; c’est un regard de photographe qui donne de l’importance au cadrage que nous retrouvons  tout au long du film. Durant 1h45, nous découvrons le personnage de Mona, jeune rebelle qui prend la route et vagabonde. L’idée de ce film est née après que, un jour, Agnès Varda a pris en stop une routarde qu’elle a laissée un peu plus loin. Puis elle s’en est voulue de laisser cette pauvre personne ainsi et c’est pourquoi elle a tourné ce film, comme pour se racheter.

Nous découvrons à l’aide de la voix off de la narratrice qui est en fait la cinéaste Agnès Varda, après les premières minutes du film, comment elle va procéder : “la légende de Mona” va apparaître sous forme de petites anecdotes, de rencontres de ses dernières semaines passées. Et oui malheureusement, on apprend dès le début du film que ce personnage va mourir, puisque la première scène, très lente avec une musique triste comme si l’on rentrait dans un tableau, nous montre une femme (Mona) étendue raide morte sur la terre, avec d’ailleurs laquelle on peut la confondre, signe que cette terre ne fait qu’un avec l’Homme. De plus on peut relever la citation d’Agnès Varda « Il me semble qu’elle venait de la mer » qui, ainsi, compare Mona à une légende connue, la Vénus et rappelle le tableau de Botticelli “La Naissance de Vénus”.
Tout d’abord, on peut voir que ce film est plutôt engagé envers les routards. En effet, Agnès Varda a voulu nous montrer ces petits aspects de la société assez néfastes, puisque notre personnage meurt. La réalisatrice s’est donc engagée pour aider et montrer à la société actuelle que ce genre de personnes, bien qu’il puisse paraître repoussant pour certains, ne sont pas des monstres et acceptent bien nos aides. En quelque sorte Agnès Varda nous prouve que les apparences sont trompeuses et que malgré un rejet de la société, ces gens-là ont besoin de nous. En effet, c’est le cas de Mona, qui autour de plusieurs personnages, nous montre son comportement « d’exclue » de la société. Même si elle ne cherche pas trop le contact, on peut voir que dès qu’un personnage bienfaisant comme Mme. Landier la laisse toute seule, elle se retrouve en danger. Effectivement, Simone Bergeron (Mona) se fait agresser sexuellement par un malhonnête pervers dans les bois.
On constate une évolution négative de cette femme, qui au long du film plonge de plus en plus dans la misère. Le cadrage nous montre plusieurs fois des plans sur ses bottes qui au long de l’histoire, se dégradent pour finir toutes usées. On peut remarquer aussi que son apparence elle aussi se détériore au fil du temps. Ainsi à la fin on remarque que sa démarche est hésitante et de plus en plus « bancale», et  on peut en déduire que sa fin est proche. De plus on aperçoit des cyprès dans le cadre vers les derniers plans, arbre symbole de la mort car très présent dans les cimetières.
Par conséquent, on peut voir qu’au fil de cette histoire nous sommes passés d’une simple enquête administrative de la police à de l’empathie pour ce personnage. En effet j’ai moi-même été touché par son histoire sombre.
J’ai bien aimé cette différence entre les personnages malveillants comme par exemple le garagiste ou encore le zonard mac qui cherchait à se servir d’elle, et ceux qui étaient bienveillants comme Assoun. On peut voir que Mona se retrouve avec d’autres personnes qui veulent l’utiliser pour leurs fins personnelles. Ceci nous montre en partie certaines conséquences de la société. En revanche on peut voir que suite à ce renfermement sur elle-même, Mona ne voit pas ma bonté de certains et refuse de travailler pour vivre sa vie tranquillement comme dans l’exemple des bergers ou encore d’Assoun. J’ai aussi apprécié la vieille tante Lydie qui, très maligne, m’a fait beaucoup rire.
J’ai personnellement moins apprécié l’aspect monotone de ce film. Effectivement il n’y a pas énormément d’action mais compte tenu du registre du film, cela me semble normal. J’ai moins aimé la manière de jouer des personnages secondaires, même si je sais que cela a été fait exprès. En effet on les a fait mal jouer car on voulait montrer qu’ils n’étaient pas très importants et que l’on devait se concentrer sur Mona.
Enfin je conseillerai ce film à un public averti car il n’est pas facile à comprendre et il est tout de même assez triste.
J’ai donc globalement apprécié ce film mais quelques aspects m’ont déplu.

Fév 11

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce film (basé sur une histoire vraie) a été tourné un peu comme un documentaire. Agnès Varda a retracé les dernières semaine d’une vagabonde, appelée Mona (jouée par Sandrine Bonnaire) en interrogeant les gens qui l’ont rencontrée durant cette période.

Dans ce film on peut voir la dure vie que mènent les vagabonds surtout en période hivernale: le froid, la faim, la fatigue et les rencontres pas toujours bienveillantes. Durant ses semaines, elle va rencontrer une dizaine de personnages, certaines rencontres lui seront bénéfiquse comme par exemple, Madame Landier qui va vouloir discuter avec elle, va lui offrir à manger. Ou Yolande (jouée par Yolande Moreau) qui va d’abord être envieuse quand elle la verra avec David, un garçon avec qui elle aime bien fumer et s’amuser… La plupart des garçons qu’elle va rencontrer vont la considérer comme un objet sexuel sauf Assoun, un personnage mystérieux dont on ne sait pas grand chose à part qu’il appréciait bien Mona. Malheureusement tous les personnages que Mona va rencontrer vont la laisser ou bien c’est elle qui va partir. À la fin du film , on verra Mona épuisée, affamée, et seule. Elle va finir par mourir, dans un fossé après une mauvaise chute accidentelle.

J’ai bien aimé le personnage de Mona qui est simple, pas prise de tête. Elle utilise un vocabulaire familier, parfois grossier mais on peut voir que c’est une jeune fille intelligente et éduquée. On apprend aussi qu’avant de devenir vagabonde elle était secrétaire. On peut voir qu’elle est généreuse car elle donne son sang. Elle aime beaucoup la musique. Elle mène une vie au jour le jour sans savoir de quoi sera fait le lendemain. Elle n’aime pas obéir aux codes de la société.

Malgré cela, on n’en sait pas beaucoup plus sur elle car ça reste un personnage très mystérieux. Je trouve d’ailleurs cela dommage que l’on n’en est pas appris un peu plus sur son passé, sur ses parents, ses anciens amis et son ancienne vie. J’aurais bien aimé savoir pourquoi elle a décidé (ou pas d’ailleurs) de devenir comme ça.

Au final, si on doit retenir une chose de ce film se serait que on ne peut pas forcément aider tous ces gens, vagabons, sans-abris, etc mais on peut (et on doit) les respecter.

Fév 07

Critique du film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

Le film Sans toit ni loi d’Agnès Varda est un film dramatique français réalisé en 1985 avec pour actrice principale Sandrine Bonnaire, jouant la vagabonde. Ce film a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise en 1985 et Sandrine Bonnaire, le César de la meilleure actrice l’année suivante pour son rôle de la vagabonde Mona.

Le film nous raconte l’histoire d’une jeune fille vagabonde, nommée Mona, retrouvée morte dans un fossé. L’histoire est extraite d’un fait divers. Le sujet du film va porter sur les deux derniers mois de son errance précédent sa mort.

Le début du film commence un matin d’hiver en pleine campagne, la musique entendue est angoissante et tragique avec des instruments à corde comme des violons. Elle laisse appréhender à l’avance le genre du film. Ensuite, la musique devient de plus en plus sereine et calme, lorsque, tout à coup le spectateur découvre le cadavre d’une jeune fille dans un fossé. Cela crée une opposition surprenante entre l’image et la musique ; cela est intéressant. Enfin, le paysage représenté est la campagne. Plusieurs éléments sont symboliques, par exemple : le cyprès qui est l’arbre emblématique des cimetières et qui évoque l’immortalité et la résurrection. C’est ingénieux car il laisse penser que la mort va être évoquée avant la découverte du cadavre gelé.

Le film est présenté sous forme de documentaire avec des témoignages retraçant la vie de cette vagabonde. Les individus qui ont croisé Mona racontent leurs impressions mais cela est décevant.  On voit tout de suite la différence de niveau entre les acteurs expérimentés et les amateurs qui semblent réciter leur texte. Leur attitude est un peu théâtrale. Cela parait très artificiel par moments. Mais il y a de bons acteurs, comme Yolande Moreau qui rendent le film vivant. Les plans de caméras sont élaborés, avec la caméra qui suit Mona sauf pendant les témoignages.

Enfin, le personnage qui joue Mona, la jeune fille vagabonde a très bien interprété son rôle ! Elle est vraiment bien ancrée dans la peau du personnage à la fois farouche, rebelle, révoltée,… qui veut vivre sa liberté. Ce qui déplait chez le personnage de Mona, c’est d’avoir tout abandonné : son travail, son ancienne vie et même jusqu’à changer son prénom. Elle devient une vagabonde par pur choix pour se sentir plus libre mais finalement elle en meurt dans la souffrance et la solitude. Mais elle aura connu une certaine liberté. Sa mort est particulièrement choquante quand elle tombe dans le fossé pour ne plus se relever; cela est bouleversant: Mona vit intensément la violence de la mort. Mona a toujours assumé le fait d’être une vagabonde et la difficulté de vivre en dehors de la société. Elle mérite du respect pour cela. Nous restons révoltés par les individus qui ont rencontré Mona; ils ne font que la critiquer et n’essaient pas de l’aider et surtout de la comprendre. Ils vont même jusqu’à abuser d’elle (ex : viol dans la forêt). Pour finir, il aurait été plus judicieux d’avoir plus de détails sur la vie de Mona avant qu’elle devienne une vagabonde pour savoir pourquoi elle est devenue ce qu’elle si marginale.

Pour conclure, c’est un très beau film qui ouvre les yeux. Il questionne chaque spectateur et le fait réagir sur Mona.C’est sans doute pourquoi, lorsque le film est sorti début décembre 1985, il a surpris et été reçu favorablement.

Jan 25

Critique de “La nuit du Chasseur” de Charles LAUGHTON

La Nuit Du Chasseur est un film qui a été réalisé en 1955 par Charles Laughton. Ce film contient de nombreux acteurs tel que le célèbre Robert Mitchum, connu pour ses interprétations de personnages malveillants. En effet, il était très qualifié pour ces rôles là et c’est ce qui lui a valu de jouer le pasteur Harry Powell.
Le film, issu du roman du même nom, dure 1h33. Il appartient au registre des thrillers car c’est un film angoissant comme notamment lorsque le pasteur poursuit les deux enfants dans la cave.
J’ai repéré plusieurs références bibliques dans le film. En effet, à plusieurs moments les personnages (surtout Rachel Cooper et le pasteur) racontent des extraits comme celui de la naissance de Jésus. On peut voir dans ce film que Mme.Cooper et Harry Powell sont très opposés. En effet, lorsque le pasteur attend devant la maison en chantant “Leaning on the everlasting Arms”, Rachel elle aussi se met à chanter mais en modifiant certaines paroles, en rajoutant “Jesus”. On peut donc voir un contraste entre ces deux personnages : Harry Powell qui renvoie à l’Ancien Testament de la Bible et Rachel Cooper au Nouveau Testament. J’ai remarqué pleins d’autres contrastes, mais celui qui revient le plus souvent dans le film est les jeux de lumières. En effet, on peut donc voir à plusieurs reprises que les deux enfants, John et Pearl, sont éclairés d’une lumière blanche, caractéristique de la pureté, de la lumière divine. On sent donc qu’ils sont donc comme des anges, protégés par Dieu. A l’opposé, le pasteur Powell est quant-à-lui très souvent dans la pénombre. Ses habits diffèrent aussi de cette idée étant donné qu’ils sont majoritairement noirs. D’autres contrastes sont présents comme celui entre la main droite et la main gauche du pasteur, que l’on voit notamment lorsqu’il explique la signification des écritures “LOVE -HATE” sur celle-ci. C’est encore un contraste.

Jan 25

Critique : La Nuit Du Chasseur

C’est un film en noir et blanc américain qui mélange plusieurs genres comme le thriller, le film d’horreur (le voyage des enfants), le western (Powell à cheval), le conte pour enfant macabre (Powell sur son cheval avançant dans la nuit en chantant) et le féerique (la scène de la fuite en bateau et Madame Cooper qui les prend sous son aile). Ce film est basé sur de dichotomies ce qui rendent l’atmosphère du film angoissant, la panique et le stress montent au fur et à mesure grâce à la musique mais aussi au jeu de lumière et au gros plan. Ce film raconte une lute du Bien (nouveau testament représenté par Madame Cooper) et le Mal (ancien testament par Powell). Il y a plusieurs symétries dans les actions du film entre Powell et Ben Harper (scène du jugement et de l’arrestation). Ce que j’ai compris du film c’est qu’Harry Powell est un prédicateur révérend qui épouse des veuves pour leur argent et les tue, persuadé qu’il est missionné par Dieu. Arrêté pour vol de voiture, il partage sa cellule de prison avec un voleur et meurtrier. Ben Harper, qui veut donner une vie meilleure à ses enfants, est condamné à mort après le braquage. Pendant son sommeil, il parle du butin qu’il a caché avant de se faire arrêter par la police. Powell tente de lui faire révéler le lieu où il a caché l’argent. Mais seuls les enfants de Ben Harper, John et Pearl, savent que leur père l’a caché dans la poupée de Pearl. Cependant ils ont juré à leur père de garder ce secret. Ben Harper est exécuté. Le révérend Powell se rend dans sa ville, à la rencontre de la veuve, Willa Harper, dans le but de la séduire. Manipulateur, il s’y prend en se faisant passer pour un vrai religieux, citant sans cesse les Écritures (l’histoire de Caïn et Abel), les sermons. Elle accepte de l’épouser. De leur côté, les enfants se méfient de lui, surtout John qui dit bien à sa petite sœur de ne jamais trahir le secret. Une nuit après que la mère des enfants ait découvert la violence du révérend, qui a essayé de faire révéler à Pearl où était caché l’argent, le révérend tue sa femme et jette son corps dans la rivière. Les enfants se cachent et arrivent à s’enfuir à bord d’une vieille barque en descendant la rivière, le pasteur les poursuit sur son cheval. Pourchassés sans pitié par ce pasteur psychopathe et abandonnés à eux-mêmes, les enfants finissent par faire une heureuse rencontre : madame Cooper, une vieille nourrice qui s’occupe d’enfants abandonnés. Les trouvant sales et affamés dans leur barque au pied de sa maison, elle les prend sous son aile. Ils ont enfin trouvé un foyer. Mais le pasteur les cherche en ville, il séduit une des adolescentes gardée par Mme Cooper : Ruby et l’a fait parler des nouveaux arrivants. Il se rend donc à la maison de madame Cooper et demande à voir ses enfants qui eux refusent. Madame Cooper comprend vite et prend le fusil, puis vieille à se qu’il n’entre pas. Il s’approche de la maison et elle tire. Touché, il se dirige dans la grange. Pendant ce temps, elle appelle la police et le faux pasteur est arrêté. On peut voir aussi qu’entre le début du film et la fin, les deux enfants ont grandi grâce aux épreuves qu’ils ont surmonté et au traumatisme (leurs parents décédés, Powell qui les pourchasse).

 

Ce qui m’a le plus plu dans La Nuit du Chasseur est le court moment où les enfants s’enfuient à bord de leur barque et Pearl chante. Mais aussi le moment où la barque accoste au pied de la maison de Madame Cooper où elle va les prendre sous son aile j’ai trouvé cela touchant car ces pauvres enfants sont abandonnés et pourchassés par un psychopathe qui n’en veut qu’a l’argent dans la poupée. Elle ramène un peu de bonheur et d’affection dans leur vie.

 

Ce qui m’a le moins plu dans le film est le personnage de la mère Willa qui est un peu niais et qui accepte tout ce que dit Powell. Elle n’est pas capable de voir le vrai visage de son deuxième mari et tout ce qu’il fait endurer à ses enfants. Powell lui a retourné le cerveau. Mais aussi quand Harry Powell se fait avoir bêtement.

 

Je conseillerais ce film aux adolescents mais aussi aux adultes car c’est un chef d’œuvre du cinéma. Il nous fait passer par plusieurs sensations l’angoisse, la peur mais aussi la réjouissance.

Jan 21

La Nuit Du Chasseur (Charles Laughton)

La Nuit Du Chasseur est un film américain de Charles Laughton réalisé en 1955.

J’ai aimé ce film pour son intrigue, le suspense qui pesait grâce au jeu des lumières, les ombres, comme celle de Powell dans la chambre de Pearl et John quand ce dernier racontait une histoire, et les lumière, comme la tache de lumière au dessus de la mère qui attend d’être “adjugée de ses pêchés”, cette tache l’encercle de manière à imiter une tombe.  J’ai aussi aimé l’évolution des enfants sur le lac, qui est représenté par les animaux. Les allusions aux contes comme Hansel et Gretel au moment où les enfants fuient et la symétrie entre le jugement de Ben Harper et celui de Powel ou encore leurs arrestations, étaient aussi intéressantes. 

En revanche j’ai trouvé la traversée de la rivière longue, même si elle permet de montrer l’évolution des personnages.

Jan 18

LA NUIT DU CHASSEUR, Charles Laughton

La Nuit Du Chasseur est un film américain réalisé en 1955 par Charles Laughton (seul et unique film qu’il réalisera.). Celui-ci est tiré du roman du même nom, écrit par Charles Grubb. Malheureusement, le film lors de sa sortie en salle reçoit des critiques très mitigées.

De nos jours, celui-ci est reconnu comme étant un des plus grands classiques du cinéma .

Ce qui impressionne dans la nuit du chasseur, c’est l’utilisation d’effets de lumière afin de diriger l’œil du spectateur, ou encore la création de forts contrastes. Cela agit comme un second langage, une langue visuelle, capable de faire passer un message différemment, mais avec un impact similaire, par une certaine symbolique.

En parlant de symboles, ce film en est rempli. Ils sont principalement religieux. On remarquera que le scénariste a choisi, pour faire évoluer les différents personnages de leur faire vivre des aventures d’ordre biblique. Un choix peut-être réalisé pour cibler d’avantage les gens concernés par le sujet traité. Ainsi, le scénario met en lumière une lutte contre le bien et le mal, l’enfance (l’innocence) et le monde, bien plus noir…

Le problème est que le scénariste a peut-être trop manipulé le scénario pour qu’il soit réellement crédible. Tout au long du film, certains personnages vont commettre bon nombre d’actions incohérentes. Ces situations sont malheureusement récurrentes dans le film. Cela peut donner au spectateur la sensation d’une histoire hâtivement conclue.

En somme, on comprend que c’est de par sa symbolique, sa réalisation pointue et la profondeur de son scénario que La Nuit Du Chasseur est devenu une des plus grandes références cinématographiques que tout cinéphile se doit de visionner. Il peut cependant être vu par n’importe quel public.

Jan 18

“La nuit du chasseur” , Charles Laughton

La nuit du chasseur est un film de Charles Laughton sorti en 1955 et inspiré du livre de David Grubb ( du même nom ).

Ce film dénonce trois différents points : la crédulité de croyants face à Harry Powell, le fanatisme de certains d’entre eux et les conflits de l’Ancien et du Nouveau Testament.

De plus, nous avons de nombreuses références aux contes et ce grâce aux animaux : le poisson pêché, le crapaud de la rivière, etc.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le monologue schizophrène de Powell en début de film, mais les défauts de pellicule peuvent gâcher le film.