Fév 17

Sans toit ni loi

Nous avons vu Sans toit ni loi d’Agnès Varda, projeté pour la première fois en 1985. Ce film peut attirer l’attention du spectateur par son titre qui fait référence à divers expressions comme “sans foi ni loi” qui était une expression utilisée par les brigands ou “sans feu ni lieu” qui désigne les sans-abris au Moyen Âge. Ce film raconte l’histoire de Mona (Simone Bergeron) qui peut faire référence à “Mona Lisa” qui est retrouvée morte dans un fossé au début du film, la voix-off qui n’est autre que celle d’Agnès Varda elle-même revient alors quelques temps en arrière sur la vie de son personnage.

Mona était une jeune femme errante dans le sud de la France, elle est tout au long de l’histoire à la recherche d’un toit et de nourriture. Elle croise dans son aventure de nombreux personnages qui se connaissent presque tous entre eux, certains la rejettent tandis que d’autres l’envient. Suite à l’incendie d’un squat dans lequel elle a vécu avec d’autres sans-abris, Mona commence une véritable descente en enfer, elle est affaiblie par la faim et le froid et se retrouve dans un village où les gens célèbrent une fête viticole durant laquelle des viticulteurs se couvrent d’un mélange de vin, de lisier et d’urine et poursuivent les gens dans les rues. Mona est apeurée par cette fête qui marque la fin de sa vie, en effet elle chute accidentellement dans un fossé où elle se laisse mourir de froid.

Ce que j’ai apprécié dans ce film est la morale de l’histoire. En effet Agnès Varda est engagée pour rendre visible ce que l’on cache, elle a voulu montrer qu’il y a des gens qui dorment dans la rue et qui peuvent parfois le faire par choix. Elle montre par l’histoire de Mona qu’à cause de la société il est impossible de vivre convenablement et de façon marginale, ce qui conduit à la mort de Mona. Sans toit ni loi est donc une invitation à aider les personnes qui vivent en marge de la société sans les rejeter.

Ce que j’ai moins apprécié dans ce film ,mais qui était tout de même nécessaire, est le fait que Mona meurt. Peut-être que l’avoir fait survivre malgré la pression de la société aurait pu faire circuler un message d’espoir et encourager les gens à être ce qu’ils veulent. Mais il est compréhensible que cette fin ne soit pas possible à cause du message que la réalisatrice voulait faire passer avant tout.

Je conseille ce film à tout le monde car il peut changer les mentalités et donc permettre aux marginaux de vivre dans de meilleures conditions grâce à une plus grande tolérance.

Fév 17

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda (qui est une réalisatrice et photographe française née en1928) en 1985. Ce film raconte l’histoire d’une vagabonde du nom de Mona (interprétée par Sandrine Bonnaire) que l’on à retrouvée morte de froid près d’une vigne lors d’un matin d’hiver. Agnès Varda qui fait la voix off au début seulement, nous explique qu’elle a interrogée des gens qui avaient rencontré Mona durant ses quelques dernières semaines. L’histoire de cette vagabonde est alors reconstituée sous la forme de flashbacks.

Ce que j’ai bien aimé dans ce film ce sont les moments où Mona rencontre les différents personnages tels que Mme Landier, Assoun, David, etc. On y voit, lors de ces différentes scènes les avis et comportements négatifs que ces personnes ressentent envers Mona. Seuls Assoun et Mme Landier ont essayé de comprendre cette vagabonde. Ils seront également les deux seuls a garder un souvenir positif du passage de Mona. J’ai aussi apprécié le moment où Mona boit un verre chez la tante Lydie qui à pour petit fils, Jean-Pierre l’élève de Mme Landier. On se rend compte que la plupart des personnages du film ont tous un lien avec Mona.

Par-contre, j’ai moins apprécié le jeu de rôle des acteurs, qui est selon moi très mauvais. J’ai moins aimé aussi la musique du film car je la trouve un peu triste même si je me doute que c’était le but.

Je conseille donc ce film à toutes les personnes qui apprécient les films tragiques, car ce film montre un aspect réel de la vie des personnes qui sont sans abri et des vagabonds.

Fév 17

Critique de film : “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film dramatique réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce film retrace l’histoire d’une jeune femme nomade qui s’est prénommée « Mona » mais qui, en réalité, se nomme Simone Bergeron. Cette femme décide d’aller sur les routes bien qu’elle ait décroché un poste de secrétaire.

Le film commence sur un paysage de vignes en hiver dans lequel, le corps d’une jeune femme est retrouvé sans vie. Nous apprenons, grâce à la voix-off, que ce corps est celui de la jeune Mona et que ses dernières semaines nous seront racontées grâce aux témoignages recueillis auprès des dernières personnes qui ont vécu avec elle. L’histoire poursuit son cours entre déclarations et flashbacks imaginés par la réalisatrice pour mettre en images les témoignages et faire voir à ses spectateurs ce que Mona a vécu avant de mourir.

Dans ce film, j’ai beaucoup aimé la forme… je m’explique. Sans toit ni loi est un film qui prend la forme d’un documentaire ou d’un reportage grâce notamment à l’intervention d’une caméra qui filme les acteurs de face comme s’ils étaient interviewés. Cela rend plus crédible ou non les actions de ces personnages dans le film (Le garagiste : lorsqu’il évoque le fait que Mona est sale, le cameraman filme les mains du garagiste qui sont abominablement sales. Donc son avis n’est pas pris en considération). De plus, ces « interviews » nous donne des informations sur le point de vue de la réalisatrice, via le personnage de Mme. Landier (elle considère Mona comme une personne normale mais n’oublie pas que c’est une vagabonde). Pour finir, ces caméras de face sont incontournables pour ce long-métrage car elles nous informent sur comment les gens voient Mona dans le film et en général comment la société voit les vagabonds à l’époque.

En revanche, j’ai moins aimé l’amateurisme de certains personnages qui ne sont pas des professionnels (les gendarmes, le garagiste…) malgré l’utilité de cette non-professionnalité pour rendre un peu plus réel le film. De plus, je n’ai pas trop aimé le caractère un peu profiteur de Mona (malgré qu’elle soit obligée) par exemple avec David, dès qu’il n’a plus d’herbe, elle s’en va ou encore avec Mme. Landier. Elle donne à Mona deux sachets de nourriture accompagnés d’un billet (sans compter le champagne et la nourriture donnée auparavant) et elle ne dit même pas « merci ».

Pour conclure, je conseillerais ce film à toutes les personnes de notre âge ou plus car c’est un film qui demande de la réflexion (les travelings qui ne suivent pas Mona… Pourquoi ?) Et qui fait beaucoup de références (Mona qui sort de la mer tel Vénus). En bref ce film est excellent et ne laisse rien au hasard, chaque détail compte.

Fév 17

Sans Toit ni Loi

           Sans Toit ni Loi, un film d’Agnès Varda sorti en 1985, traite de la tolérance dans la société. Ce film est tourné sous la forme d’une enquête policière, car il commence en voyant Mona morte, et la présence de témoins nous permet de visualiser le dernier hiver avant sa mort. Mona est une jeune routarde qui veut et qui vit librement, sans dépendre de personne. Au début, la narratrice (voix off d’Agnès Varda) dit qu’avant de mourir, elle n’a pas laissé de trace, ce qui est contradictoire avec l’image car on voit les traces de pattes d’oiseaux, puisqu’elle est libre comme un oiseau. Lors de sa mort, elle trébuche sur un tuyau avant de tomber dans la fosse ; sa cape vole, comme un oiseau : elle est libre du début à la fin. On ne sait rien de Mona ; son passé est flou comme le chemin qu’elle empreinte. Celui-ci est semé d’embûches (forêts…), tout comme au sens figuré, sa vie. Elle rencontre diverses personnes comme Assoun et Mme Landier qui l’ont nourrie, l’ont hébergée, et Assoun lui a en plus donnée un petit travail. Elle vit dans une tente, une caravane, une voiture, une gare… Elle reste marginale et continue sans cesse son chemin. On ne sait pas quel est son but, mais on sait qu’elle va mourir. Elle semble faire beaucoup de route, voyager, mais elle est toujours sur les mêmes chemins. Cela donne l’effet qu’elle effectue sans cesse la même boucle infernale et reprend au départ lorsque quelqu’un la laisse sur la route. C’est d’ailleurs dans ces moments, lorsqu’elle marche que vient une musique mélancolique : celle-ci intervient douze fois dans le film : ce sont les douze travellings. Après avoir subit violence, faim, froid, elle est très mal. Lorsqu’elle marche, elle traîne des pieds et est prise en caméra contre-plongée pour montrer que son supplice augmente. Ensuite, on voit Assoun respirer son écharpe rouge, ici couleur de la rébellion ; cela amplifie la pitié éprouvée envers elle, car c’est à ce moment qu’elle s’apprête à mourir. Nous nous en apercevons lorsqu’elle se trouve en travers de la porte de la serre. On la voit de dos, en plan moyen, regardant les cyprès qui représentent la mort : elle s’apprête à rentrer dans le royaume des morts. De plus, ses bottes sont neuves au début du film, et très abîmées à la fin. Elles s’usent, de la même manière que la vie de Mona. Mona a, après Assoun, été hébergée par Madame Landier, spécialiste et chercheuse en ce qui concerne un champignon responsable de la maladie et de la mort des platanes. Cette maladie est la métaphore de la maladie de la société ; celle-ci n’est pas assez tolérante envers les gens différents (par exemple, les policiers du début sont racistes) alors que nous sommes tous pareils. De plus, après avoir laissé Mona, Mme Landier se fait électrocuter dans sa salle de bain. Elle voit beaucoup d’images de sa vie défiler, notamment celles de Mona qui surgissent comme un reproche (de l’avoir laissé dans la forêt où elle subit un viol). Les lampes l’illuminent afin qu’elle soit meilleure à l’avenir. Par ce film, Agnès Varda cherche à nous faire comprendre qu’il faudrait être plus attentif à ceux qui nous entourent et à être plus empathique. C’est du cinéma social, mais il n’est pas réaliste : tous les personnages ont un lien entre eux. Il est seulement un message d’appel à la solidarité. C’est d’ailleurs un an après la sortie de ce film, en 1986 qu’ont ouvert les restos du cœur. Elle veut aussi montrer que vivre trop librement dans notre société est impossible.

          J’ai bien aimé ce film, car au début, on a l’impression de rentrer dans un tableau. Il y a un effet de zoom et le plan est lent comme si l’on découvrait peu à peu le monde du film. Cela indique directement que ce film est irréaliste. J’ai aussi aimé le fait qu’il y ait plein de symboles comme les cyprès qui représentent la mort ; l’écharpe rouge pour la rébellion (elle est d’ailleurs en forme de point d’interrogation sur l’affiche du film, car Mona n’a pas de but). Ainsi que des allégories comme l’illumination de Mme Landier lors de son électrocution, la maladie de la société par la maladie des platanes… J’apprécie le fait que ces symboles et allégories fassent beaucoup réfléchir sur la société actuelle, les comportements des gens… Comme l’a dit Agnès Varda, toutes les scènes ont été finement préparées, tout a été pensé pour faire passer un message au public.

           Ce que j’ai moins aimé, c’est que nous sommes aussi perdus que Mona, même si c’est le but de la cinéaste, nous n’avons aucun repère. Mona n’a aucun but, ce qui est assez dérangeant, on la suit seulement. La seule chose qui change entre le début et la fin de l’hiver (donc du film), c’est la fatigue de Mona et donc sa mort. A part cela, on a l’impression qu’il n’y a pas vraiment d’action, puisque lorsque que quelqu’un la laisse sur la route, on dirait qu’elle recommence tout, elle revit la même boucle infernale. Pourtant, cela permet de voir les difficultés de la vie de Mona. Aussi, on ne sait pas vraiment qui elle est, à part qu’elle s’appelle Simone Bergeron. On ne connaît pas non plus les raisons pour lesquelles elle mène ce mode de vie. L’a-t-elle choisi ou le subit-elle ? On pourrait croire qu’elle l’a choisi car elle reste butée, ne veut rien faire, rejette souvent les autres et veut vivre sa vie sans contrainte, juste libre. Elle est marginale. Mais nous pouvons aussi croire le contraire, car quand Assoun lui dit qu’elle ne peut pas rester chez lui, elle est vexée et furieuse. Mona est une bête traquée, elle est errante.

            Je conseillerais ce film à tout le monde sauf aux enfants car ils ne comprendraient pas. Je le conseillerais à deux catégories de personnes :

– à la société car elle peut se voir représentée par les personnages de ce film, ressentir de la pitié à l’égard de Mona, donc envers les plus pauvres et les marginaux, même si certains ne veulent pas d’aide. C’est le but de la réalisation de ce film par Agnès Varda.

– aux personnes qui veulent toujours plus de liberté car il faut qu’elles comprennent que dans notre société actuelle, il est très peu probable de réussir à vivre de cette manière.

De plus, le mode de vie des marginaux ou des plus pauvres est difficile car, par l’exemple de Mona avec sa couverture et ses bottes, cela lui fait une cape et des vieilles chaussures : elle vit comme à l’époque médiévale et ne reçoit plus d’aide. Plus elle avance dans le temps, plus elle recule au niveau de l’époque, cela signifie que personne ou presque ne peut sortir de ce cercle vicieux.

Fév 17

« Sans toit ni loi » , Agnès Varda

Sans toi ni loi est un film réalisé en 1985 par Agnès Varda. Dans ce film, la narratrice relate les dernières semaines de Mona, une routarde qui est morte de froid dans le fossé d’un champ. Pour ce faire, Agnès Varda alterne flashbacks et témoignages des personnes rencontrées par Mona.

Mais si les flashbacks nous donnent des informations sur Mona, les témoignages, eux, décrivent plus le caractère des témoins : Assoun, un des seules personnages qui s’est attaché a Mona, est le seul témoin à ne pas parler.

Enfin, il y a plusieurs détails qui ne sont pas forcements remarqués. Le titre du film est un jeu de mots avec “sans foi ni loi”, les deux cyprès ( arbres qui symbolisent la mort ) sont présents dès le 1er plan, le gendarme constatant le décès de Mona cache le travailleur sûrement par racisme, la sortie de Mona des eaux de la mer fait référence au tableau La naissance d’Aphrodite de Botticelli.

Fév 17

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film d’Agnès Varda qui parle des « nouveaux pauvres », les vagabonds, sans-abris qui sont apparus à partir des années 80. Le personnage principal de ce film, Mona, joué par l’actrice Sandrine Bonnaire, à l’époque âgé de 17 ans, est une vagabonde qui erre de villages en villages. Présenté sous forme de documentaire, le film raconte son dernier hivers avant sa mort au travers des différents témoignages des gens qu’elle rencontre sur sa route qui seront tous plus ou moins marqués par elle.

J’ai bien aimé le fait que Mona soit montrée comme une femme forte, courageuse, qui a fait le choix de vivre comme une marginal. Elle ne fait pas pitié malgré le fait qu’elle vive dans une grande misère et Agnès Varda la montre de manière à faire d’elle une héroïne qui va jusqu’à être enviée, comme avec le personnage de Yolande, une femme de ménage qui la verra dans le château de son oncle et qui se mettra à envier sa vie de liberté total. On ne s’attend pas à croiser un personnage comme elle durant notre vie car en général on possède une image négative des routards, des gens sales avec une vie douteuse, souvent alcoolique ou droguer. Malgré ça Mona ressort comme un personnage positif, fier de son mode de vie. Malheureusement sa vie en marge de la société l’expose à de très nombreux risques comme la faim, les hommes qui la prenne pour un objet sexuel, ou encore le froid qui la fera d’ailleurs mourir.

De plus Agnès Varda étant une photographe et peintre en plus d’être cinéaste, les plans de son film sont en général esthétiques et superbement bien filmés malgré les contraintes de devoir réaliser sans décors artificiels, directement dans le paysage naturel.

Comme il est présenté sous forme d’un documentaire j’ai moins aimé la lenteur du film qui s’éternise, le peu d’actions qui s’y déroulent le rendent lent et on se lasse vite au fur et à mesure que l’histoire passe. De plus les plans très travaillés d’Agnès Varda sont parfois tellement subtils qu’on a l’impression que certaines scènes ne servent à rien comme pour l’histoire autour des platanes avec Madame Landier qui était en fait sensé être une métaphore la vie de Mona, ou à la fin avec la scènes représentant les pailhasses (une fête hérité du Moyen Age très peu connue) qui est incompréhensible sans les connaissances nécessaires. Enfin le choix d’Agnès Varda de prendre des amateurs pour jouer les personnages secondaires n’est pas très compréhensible car on s’aperçoit très bien qu’ils ne savent pas jouer et c’est parfois très perturbant en plus de remettre en question la crédibilité de l’histoire.

Donc, Sans toit ni loi est bien un film d’auteur particulier et complexe mais qui reste marquant par son engagement pris envers les routards, les vagabonds et qui expose clairement leur situation.

Fév 17

Sans toit ni loi

Sans toit ni loi est un film français d’Agnès Varda, sortit en 1985 en France. C’est Sandrine Bonnaire qui interprète le rôle principal, soit celui de Mona, une jeune femme marginale sans abri, par choix, ayant décidé de quitter son emploi de secrétaire, que l’on retrouve morte de froid dans un fossé dès le début du film. La suite est une succession de souvenirs la concernant elle et les personnes qu’elle a pu rencontrer et qui ont joué un rôle plus ou moins important dans sa vie. On en voit certains qui regrettent leur comportement envers elle, se trouvant peut-être trop durs, puis d’autres qui l’ont sûrement déjà oubliée après qu’elle soit partie. C’est intéressant de voir les différentes façons qu’ont chacun de se comporter face à Mona et de voir que certains la rejettent alors que d’autres la prennent sous leur aile, comme Mme Landier qui fait entrer Mona dans sa voiture et qui lui achète de la nourriture. Un début de complicité se crée entre elles, avant que Mme Landier ne laisse la vagabonde au bord de la route, près d’une forêt, chose qu’elle regrettera par la suite.

Au final, c’est un film qui fait réfléchir et peut-être changer le point de vue que l’on porte sur les personnes sans-abri et exclues de la société. Je le conseille aux adultes et aux adolescents capables de comprendre le film et le message qu’il souhaite faire passer.

Fév 17

Critique film “Sans toit ni loi”, Agnès Varda

Le film Sans toit ni loi a été réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce qui a particulièrement retenu mon attention est la construction du film qui conduit l’héroïne, Mona, à une descente aux enfers jusqu’à sa mort inéluctable. En effet la première scène nous montre Mona gisant au fond d’un fossé. Nous nous trouvons donc dans le registre de la tragédie.

Ce film traite d’une jeune femme, Mona, qui abandonne son ancienne vie symbolisée par la démission de son poste de secrétaire afin de s’affranchir de la société au nom de la liberté et devient sans domicile fixe. Tout au long de son voyage elle est abandonnée et oubliée successivement par une dizaine de personnes qui n’éprouvent aucun regret à l’exception de Mme Landier.

Ce film m’a particulièrement plu de part son réalisme et la performance très impliquée de Sandrine Bonnaire qui joue le rôle de Mona et également par les jeux de caméras. Effectivement, tout au long du film, la caméra très présente, suit Mona en effectuant plusieurs travellings latéraux tout au long de son voyage jusqu’à la dernière scène du film où Mona monte la colline qui mènera à sa mort tandis que la caméra la délaisse à son tour en s’arrêtant au pied de la colline. En revanche le choix de Mona de vivre en marge de la société dans des conditions insalubres me semble peu judicieux. En effet sa conception de la liberté la conduit à la solitude et à la mort. Le titre est très révélateur à cet égard et porteur de jeux de mots : Sans toit ni loi signifie également “sans foi ni loi” et “sans toi”. C’est exactement ce dont Mona va faire l’expérience au fil de son voyage. Les hommes sont des êtres sociaux qui ont besoin de la société pour se développer.

En conclusion, on éprouve un sentiment de tristesse et de compassion vis-à-vis de l’héroïne amplifié par l’opposition finale entre son corps seul, sale et à l’agonie et son regard vide, rivé vers le lointain, une liberté qu’elle n’aura jamais.

Au final, je recommanderais ce film qui contraste avec la “norme” sociale même si la démarche utilisée par Mona se révèle vaine. D’autres démarches sont possibles pour conquérir sa liberté personnelle.

Fév 17

Critique du film ” Sans toit ni loi ” d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film réalisé en 1985 par Agnès Varda, célèbre réalisatrice française. Inspirée d’un fait réel, qui parle d’une sans-abri retrouvée morte dans un fossé, elle crée à partir de témoignages fictifs, l’histoire de Mona, une sans-abri. Dans ce film nous allons retracer la vie de cette jeune fille, quelques mois avant sa mort. Ce film a plus l’air d’un documentaire car dans ce film peu de personnes sont de vrais acteurs. Mona est, elle, jouée par Sandrine Bonnaire, jeune actrice déjà connue à l’époque. Dans ce film peu de personnes ont un regard positif sur elle, les autres personnes la méprisent la plupart du temps, sûrement car elle n’a pas de situation stable et la considèrent comme une fille facile. Mona a un très fort caractère et refuse parfois l’aide que l’on veut lui apporter car elle pense différemment de cette personne.

Je trouve que ce film nous fait prendre conscience de la vie que mène les personnes sans logement ni emploi et ainsi l’on comprend ce que la vie représente. Je trouve que l’actrice dans le rôle de Mona joue très bien et donne vie au personnage. J’ai beaucoup apprécié les scènes avec Madame Landier  car au fur et à mesure du temps qu’elle passe avec Mona, elle commence à l’apprécier ce qui n’était pas le cas au début. Je trouve aussi que la scène de la gare est touchante car l’on voit que Mona commence a perdre un peu la tête.

Je n’ai pas aimé les moments du film où les personnes méprisent Mona et parle mal d’elle car je trouve que c’est un manque du respect envers elle. Mais je pense que c’était le but d’Agnès Varda pour nous faire réagir. De plus je n’aime pas le moment où Mona est à l’agonie car je trouve ce moment trop triste car il fait très réel.

Je conseillerais ce film aux adolescents car cela leur permettra de prendre conscience de la vie que mène les marginaux et les sans-abri et leur fin est souvent tragique.

Fév 17

Critique du film Sans Toit Ni Loi d’Agnès VARDA. ( critique de Marion)

Le vendredi 3 février 2017, nous sommes allés voir le film Sans Toit Ni Loi réalisé par Agnès VARDA en 1985. Ce film met en scène les derniers mois de vie d’une jeune femme se nommant Mona (Sandrine BONNAIRE) et ayant choisi d’être vagabonde. Elle montre la dure loi du monde extérieur.

Tout au long du film, Mona se fait prendre en auto-stop et rencontre le plus souvent des personnes qui ont une opinion différente de la sienne.  Certains veulent l’aider mais cette dernière est bien décidée à conserver sa liberté. La musique accompagne Mona durant ses trajet. Celle ci est plutôt calme mais angoissante au début du film, car en effet l’histoire commence par la découverte du cadavre de la vagabonde donc la fin. Le film d’Agnès VARDA se repose sur des témoignages d’individus ayant côtoyés Mona avant sa mort. Cependant la musique étant lente, cela provoque un sentiment de longévité du film, ce qui peut potentiellement ennuyer le spectateur. Elle  a marqué tout ceux qu’elle a croisés par sa façon d’être.

Mona est une femme très déterminée et rebelle obéissant à ses propres lois de la liberté. Les autres la voient comme une femme désagréable, mais lorsqu’ils apprennent à la connaître ils se rendent compte que c’est une femme qui a un bon coeur.

Dans le film, les couleurs froides sont très présentes de part la saison étant l’hiver ainsi que l’histoire, mise à part Mona qui porte une écharpe rouge.

Pour conclure ce film boulverse les spectateurs par sa franchise de la réalité et les opinions des individus sur des personnes la plupart du temps invisibles car on ne baisse pas le regard sur eux.

Marion LB