Fév 17

Critique du film “Sans toit ni loi” de Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film de Agnès Varda sorti en 1985. Ce film, inspiré d’un fait réel, retrace les dernière semaine d’une routarde nommé Mona jouée par la jeune Sandrine Bonnaire qui n’avait que dix-sept ans à l’époque. Pour rentrer dans le personnage, l’actrice à eu interdiction de se laver pendant deux mois. L’histoire de la jeune Mona est raconté à travers des reconstitutions approximative et des témoignages.

J’ai aimé voir la détermination de Mona dans sa volonté d’être libre et de ne dépendre de personne. Elle a fait un choix qu’elle assume totalement et elle ne se laisse pas faire par les individus qui veulent abuser d’elle ou lui faire du mal.

J’ai trouvé ce film triste, car sous prétexte que c’est une vagabonde, seule, on peut abuser d’elle, et on pense qu’elle est idiote, alors que pas du tout. Tout les gens que Mona à rencontrer l’ont vite oublié et la critique, seuls Assoun et madame Landier l’ont appréciée et ont voulu l’aider.

En conclusion, ce film nous montre que peu de gens veulent aider les personnes dans le cas de Mona et les critique sans savoir pourquoi ils sont dans cette situation, nous ne pouvons pas aider quelqu’un qui ne souhaite pas être aidé, mais nous nous devons de les respecter.

Fév 17

Critique de “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda (1985)

Sans toit ni loi est un film dramatique en couleur, tourné comme un reportage, d’Agnès Varda en 2001 avec comme protagoniste Mona joué par Sandrine Bonnaire qui avait 17 ans lors du tournage. Ce film retrace les dernières semaines vécue par Mona, une marginale, avec pour témoignages ses rencontres dont on tire souvent une mauvaise image d’elle. Mona, retrouvé morte dès le début du film, a quitté son travail de secrétaire pour recommencer à zéro une aventure qu’elle vivra au jour le jour. Elle fera des rencontres tout au long du film, sur les routes de l’Hérault et du Gard, de plusieurs personnages la trouvant sale, la traitant comme une prostituée, cependant deux personnages vont équilibrer la balance, Assoun et Madame Landier la platonologue qui porteront un regard positif et qui l’aimeront. Malheureusement elle finira toujours seule, souvent rejeté par les autres ou alors de son propre désir.

Retenons tout d’abord qu’Agnès Varda est une photographe mais elle a réalisé plusieurs films notables dont Cléo de 5 à 7 (1962), elle fut notamment nominé au César de meilleur film et de meilleur réalisateur pour Sans toit ni loi. Le personnage de Mona est bien joué par Sandrine Bonnaire, on retrouve chez elle la femme rebelle qui souhaite la liberté, c’est un personnage qui inspire les autres, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle elle a reçu le César de la meilleure actrice. Le film a bien été réaliseé de part ses plusieurs plans dont le traveling sur Mona qui ensuite l’abandonne, mais aussi par les musiques qui accentuent l’aspect dramatique avec les musiques douces, angoissantes et discordantes par exemple lors du début du film et lors de sa mort, on retrouve la même musique. On voit des monologues des personnages rencontrées exprimant leur avis sur Mona, similaire à des reportages. C’est un film que j’ai très bien aimé car c’est un témoignage illustrant la vie dure des marginaux mais qu’ils ont aussi un passé que l’on ignore.

Je pense que c’est une très bonne chose que l’on ait pu voir ce film dans le cadre de lycéens au cinéma et c’est pourquoi je conseille à tous les adolescents et adultes de pouvoir le visionner.

Fév 17

Critique de film: “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda

“Sans toit ni loi” est un film dramatique français en couleur d’Agnès Varda réalisé en 1985 avec comme actrice principale Sandrine Bonnaire dans le rôle de Mona.

C’est l’histoire d’une jeune vagabonde, Mona, retrouvée morte de froid dans un fossé, le film retrace dans un semblant de documentaire les quelques semaines précédents sa mort, on l’accompagne au fil de ses rencontres et de sa solitude tout en connaissant dès le début sa fin dramatique.

La réalisatrice, Agnès Varda a réalisé bien d’autres films et documentaires comme Les Glaneurs et la Glaneuse” (2000) ou encore “Deux ans après” (2002).

Celle-ci s’intéresse énormément à la photographie, ce qui donna à ses films de très beaux plans parfaitement cadrés et travaillés, on le remarque dès le début de “Sans toit ni loi”. Le film commence par un plan fixe très long qui se termine par un lent zoom vers la zone où le cadavre se situe. Le plan fixe renvoie à un tableau comme bien d’autres scènes du film. Par exemple, quelques minutes après ce plan fixe on aperçoit Mona nue sortant de la mer, cette scène renvoie à “La Naissance de Vénus” de Botticelli ce qui créé la légende de Mona en quelques sortes.

Le regard de la caméra est le regard que la société porte sur la vagabonde. Mona est marginale, elle “sort” de la société, cela se remarque lorsque la caméra ne la cadre pas parfaitement, lorsqu’elle se retrouve hors champ. Mais la caméra l’abandonne, l’oublie, quand il lui arrive des moments dramatiques comme son viol dans la forêt; la société l’oublie.

Contrairement aux plans, le jeu des acteurs n’est vraiment pas parfait pour la simple raison qu’Agnès Varda a fait un casting pour certains rôles mais pour rendre plus réalistes les personnages, d’autres comme les SDF que l’on croise en partie à la gare sont des vrais SDF que la réalisatrice a recruté pour le film. Mais malgré ce manque de professionnalisme, l’actrice jouant Mona, Sandrine Bonnaire reste quand à elle, une très bonne actrice, lors du tournage n’ayant que 17 ans, celle-ci s’en sort magnifiquement bien, car il lui a fallu un grand mental pour tourner des conditions climatiques si rudes avec des températures bien inférieures à zéro degré, tout en sachant qu’elle n’a pas pu se laver pendant deux mois.

C’est un très bon film, esthétiquement parfait, c’est un chef d’oeuvre même s’il est un peu long, l reste très émouvant. Cela donne une très belle image d’une personne tant critiquée et repoussée par sa différente vision du monde et des biens matériels même si sa fin est dramatique.

Fév 17

Critique du film Sans toit ni loi d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film d’Agnès Varda sorti le 4 Décembre 1985. C’est un film cinécrit, inspiré d’un fait réel mais aussi sans morale.

C’est l’histoire d’une jeune fille retrouvée morte de froid, dans un fossé, un matin d’hiver. Agnès Varda nous permet de comprendre ce qu’il s’est passé en retraçant les derniers mois de la vie de cette jeune fille, en se posant une question en voix off «Je me demande qui pensait encore à elle parmi ceux qui l’avaient connue petite»? «mais les gens qu’elles avaient rencontrés se souvenaient d’elle […] elle les avait impressionnés, ils parlaient d’elle sans savoir qu’elle était morte… ». Pendant tout son périple la caméra suit Mona tout en s’attachant à elle. Elle traîne et installe sa tente un peu partout. Elle marchera  jusqu’à son dernier souffle.

Ce qui m’a le plus plu dans ce film c’est la construction du film qui relève de plusieurs flashbacks.Mais aussi le fait  qu’Agnès Varda décrit l’errance de son héroïne (Mona) sans jamais s’apitoyer sur elle tout en lui conservant sa noirceur. Autre point que j’ai apprécié ce sont les rares moments touchants qui sont dans ce film, comme le moment du témoignage d’Assoun qui reste silencieux mais qui respire l’écharpe de Mona. Varda va même jusqu’à oser  des situations comiques.

En revanche, ce qui m’a moins plu dans Sans toit ni loi est le fait que les personnes positives pour Mona (Madame Lambert, Assoun…) finissent tous par l’abandonner.

Je conseille aux adultes ainsi qu’aux jeunes de voir ce film car il mérite vraiment d’être vu par tout le monde. Rien que pour l’histoire,  et la force de ce témoignage qui touche encore beaucoup de personnes de nos jours.

Fév 17

Sans Toit ni Loi

                                            Sans Toit ni Loi, un film réalisé par Agnès Varda en 1985

Le film Sans Toit ni Loi raconte l’histoire d’une femme qui s’appelle Mona. Le scénario tourne toujours autour de cette personne et on découvre son histoire au fur et à mesure du film. C’est une routarde, marginale qui veut être libre, vivre sans contraintes. Pour cela, elle vit sa vie comme elle l’entend, elle rencontre de nombreuses personnes qui se connaissent toutes entre elles, qui tentent de l’aider mais toujours en vain. Mais sa route est semée d’embûches ; cette dernière est remplie d’obstacles (barrières, portes, grilles,  la serre à la fin…). C’est la voix off (celle  d’Agnès Varda) qui nous explique comment cette femme s’appelle. Elle explique aussi que Mona veut être libre et elle se demande qui se souviendra d’elle, c’est comme les traces d’un oiseau présentes au début du film. Cette comparaison avec un oiseau est également retrouvée à la fin du film, lorsque Mona trébuche sur un tuyau et qu’elle tombe, sa cape (qui crée un anachronisme, elle est alors hors du temps) donne l’impression qu’elle s’envole. Juste avant cela, on peut se douter qu’elle va mourir puisqu’elle est prise en contre-plongée : elle s’élève donc son supplice augmente. Toute l’histoire est montée comme une enquête.  On le voit dès le début, lorsque les policiers interrogent les habitants, on sait alors qu’elle va mourir. On peut aussi remarquer à ce moment là que des indices sont présents pour nous montrer que l’enquête allait être « bâclée » : le policier tutoie les interrogés, il les cache et les personnes qui nettoient sont une métaphore de l’enquête puisqu’ils nettoient, comme les policiers le font avec l’enquête. On retrouve alors dans le film de nombreuses interviews. Le début est un flash-back . Ensuite, dans tout le film, on ne sait pas où l’action se passe ni quand. On est perdu comme Mona. On sait juste que le personnage principal fait beaucoup de route et rencontre beaucoup de personnes mais elle reste toujours au même endroit. Cela fait comme une boucle qui ne se termine jamais. Ces bottes s’usent de plus en plus, Mona est de plus en plus sale et sa démarche est de plus en plus hésitante, on pense que le coup de grâce arrive. C’est le cas lorsqu’elle est dans la ville et que c’est la paillasse. La coulée sombre à la suite de cet épisode confirme la mort de Mona. Pour finir, l’électrocution qui est au milieu du film est une métaphore du cinéma. En effet, les lampes représentent les projecteurs. Ce film n’est alors pas réaliste. La maladie des platanes représente la maladie de la société. Il a été créé pour faire réagir la société, pour montrer qu’il faut être meilleur avec les autres personnes qui nous entourent. C’est alors ce qu’on appelle un cinéma social. Après sa publication, un an plus tard, l’association « Les restos du cœur »  a été créée dans le même but que ce film.

        Dans ce film, j’ai aimé plusieurs choses. Tout d’abord, j’ai bien aimé le début parce que l’on rentre dans l’action très doucement. En effet, c’est lent et le zoom qui est utilisé permet de créer l’effet d’une œuvre d’art. C’est comme si l’on rentrait dans un tableau. Je trouve que la musique présente est bien adaptée parce qu’elle permet de lancer le film et aussi de se faire entendre dès le début parce qu’elle reviendra plusieurs fois lors des douze travellings de Mona. C’est alors une musique très importante dans le film. Ensuite, beaucoup de sensations et symboles (ex : cyprès = mort) sont présents mais aussi le pathétique. Je trouve ça important pour un film qui veut faire réagir : c’est pour susciter la pitié et ainsi amener le public à changer. Le cinéma social permet également de faire réfléchir le public à toutes ses actions, je trouve cette remise en question de toute la société pertinente. Pour finir, j’ai bien aimé la métaphore entre la maladie des platanes et celle de la société parce que notre société a de nombreux défauts et il faudrait plus que des spécialistes pour trouver des solutions.

      Je trouve que malgré ces nombreux bons points, ce film n’avance pas énormément. Cela a été décidé de cette manière par la cinéaste pour insister sur le cas de Mona mais le public aura du mal à rester concentré jusqu’au bout du film. Le début est la même chose que le milieu et la fin du film à la seule différence que Mona meurt. Ensuite, elle ne fait pas d’effort pour se faire adapter et elle rejette les personnes qui souhaitent l’aider. Je n’ai pas non plus aimé le fait qu’il y ait toujours des obstacles telles que des barrières, des portes ou encore des grilles parce que cela montre qu’elle ne peut pas avancer mais cela montre aussi qu’elle est pécimiste. Et la vie n’est pas forcément pleine d’obstacles, cela dépend juste de la vision des choses qu’une personne a. Pour finir, ce que j’ai le moins aimé est que Mona fume, est une alcoolique, est vulgaire, elle dérobe des choses et elle n’a pas de bonnes relations. Tout cela montre que ce n’est pas un bon exemple et même si le but est de faire réagir les gens, je trouve que ce n’est pas le meilleur moyen parce que ce n’est pas la violence verbale ou ses comportements qui doivent faire changer l’opinion du public mais que ce soit le public qui choisi lui-même sa décision.

Je conseille ce film aux routards pour leur montrer que dans notre société, c’est difficile de vivre complètement libre avec ses propres lois parce que si l’on suit l’exemple de Mona, elle meurt. Je ne le conseille pas aux personnes trop jeunes parce qu’elles ne comprendront pas le but de ce film.

Fév 17

Critique de film Sans toit ni loi, Agnès Varda

Le film Sans toit ni loi d’Agnès Varda nous a été présenté récemment au cinéma Le Castille à Poitiers, grâce au projet « Lycéens au cinéma ». Ce chef d’œuvre sorti en 1985 a été récompensé et a marqué les esprits en présentant une réalité cachée ; celle de nombreuses personnes qui prennent la route, vivant au jour le jour.

Sans toit ni loi retrace la fin de la vie de Mona, de son vrai prénom Simone, une vagabonde ayant pris la route après avoir quitté tout ce qu’elle avait, y compris son travail de secrétaire, pour changer de vie et devenir routarde. Les premières images nous montrent la découverte du corps inerte de la jeune femme. Puis, la réalisatrice Agnès Varda nous informe que le film va retracer les trois dernières semaines de sa vie, en se basant sur les témoignages des personnes qu’elle a rencontrées sur sa route, jusqu’à sa mort. Le film est donc un retour en arrière de trois semaines qui vont peu à peu s’écouler, nous présentant la vie et les rencontres de la jeune femme de la façon la plus simple qu’il soit, en insistant simplement sur les sentiments et les détails qui peuvent nous paraître inutiles mais qui font toute la différence.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce film c’est la dimension sociale qu’il porte, le fait qu’il dénonce un fait à la fois connu et caché de la société : les routards.  Agnès Varda a aussi insisté sur certaines discriminations de la société comme par exemple le racisme, lorsque le gendarme interroge l’homme ayant découvert Mona morte, et cela m’a plu. Chaque détail a été réfléchi et a son importance et sa signification ; rien n’est laissé au hasard, ce qui fait que le film comporte toute une part d’implicite. Cela se retrouve par exemple avec les plans sur les chaussures de Mona qui se détériorent tout au long du film, qui expriment le fait que la santé de la jeune femme  se dégrade également. Les sentiments sont transmis de la manière simple, insistant seulement sur les expressions et les actions des personnages comme lorsque Assoun, filmé en plan demi-rapproché, sent l’odeur de Mona mais ne parle pas. Les registres tragique et pathétique sont aussi présents représentés notamment par la musique mélancolique qui suit Mona, lors des scènes où elle marche, filmées en travelling. J’ai beaucoup aimé la simplicité du film dont le seul but est de montrer une dure réalité.

Cependant, quelques points m’ont déplu, comme la façon de parler de certains personnages. Yolande en est un exemple. Je trouve que cela ne fait pas toujours réaliste et contraste beaucoup trop avec la façon de parler de Mona, même si c’est un choix de la réalisatrice. De plus, je n’ai pas trop apprécié le passage où Mona se retrouve au milieu de la fête médiévale d’un village du Sud, du fait que je ne connaissais pas cette fête et qu’en conséquence, je n’ai pas compris l’utilité de la scène lorsque j’ai vu le film.

Je conseille ce film à tout public excepté les plus jeunes pour qui je pense que le film ne serait pas très adapté du fait qu’il s’adresse tout de même à un public qui connait et comprend la société qui l’entoure. Or pour les jeunes enfants, je pense que cela n’est pas le cas. Hormis cette exception, Sans toit ni loi n’est pas un film réservé à une classe sociale particulière, il touche l’ensemble de la population et c’est aussi grâce à cela, je pense, qu’il a marqué le cinéma et les esprits.

Fév 17

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film, inspiré d’un fait réel, réalisé par Agnès Varda.

Mona est une routarde, une vagabonde, une sans abri, une clocharde, etc. Il existe de nombreux termes pour la désigner, qui sont presque tous utilisés dans le film.

Les cyprès qui se trouvent dans les premiers plans du film, peuvent déjà nous révéler qu’il va y avoir une mort car ces arbres sont symboles de morts et sont en général présents dans les cimetières. Les 12 travellings qui abandonnent Mona tout au long du film, représentent en réalité le point de vue et les actions des personnages secondaires que Mona va pouvoir rencontrer. Ce sont aussi les piliers de ce film.

J’ai apprécié le fait qu’Agnès Varda reconstitue la vie de ce genre de personne car on peut ainsi voir comment ils vivent et surtout le regard que les autres habitants portent sur eux. Mona est le personnage emblématique de toutes les personnes qui sont dans sa situation sociale. Dans le film, Mona n’est pas vraiment appréciée et seules deux personnes, Madame Landier et Assoun, ont un regard à peu près positif sur la jeune femme. On pourrait aussi dire que Lydie considère Mona comme une vraie personne mais elle l’accepte sans doute parce qu’elle est âgée et qu’elle est sous l’emprise de l’alcool, ce qui l’a fait totalement délirer.s

Au début Madame Landier n’apprécie guère Mona car elle la trouve sale, mais après s’être fait électrocutée, elle veut la retrouver car finalement, elle lui plaît bien.
Quant à Assoun, il ne parle jamais mais ne juge pas Mona, après qu’elle soit partie, il sent son écharpe comme s’il la regrettait.

J’aime bien le personnage de Mona car il est simple, bien qu’elle soit une vagabonde. Avant de vivre sa vie en marge de la société, elle était secrétaire. Elle veut être libre et elle est sûre de ce qu’elle veut. Elle a un fort caractère qui va lui servir pour survivre dans ce monde plein de dangers. Même si j’apprécie ce personnage et que l’on s’attache vite à elle, on ne connaît rien sur son passé, ses amis ou sa famille, ce qui est dommage. Elle est aussi très généreuse car quand elle va donner son sang, elle n’y va pas que pour le sandwich mais surtout parce qu’elle sait que ça peut sauver des gens.

J’ai moins aimé le fait que Mona soit rejetée car, sous ses airs de femme sans hygiène, elle a une vie, sans doute une certaine fierté et simplement parce qu’elle vit en marge de la société, elle est entièrement rejetée et la plupart des hommes qu’elle rencontre la traitent comme un objet sexuel. En plus de ça, elle meurt misérablement, dans un fossé, suite à une mauvaise chute accidentelle et mortelle, loin des autres et du monde environnant, sans personne pour essayer de la sauver.

Avec l’exemple de Yolande, on apprend la chose suivante : même si on ne peut pas aider tous les gens du même milieu que Mona, on DOIT les respecter, simplement par question de principe.

Je pense que ce film peut être vu par tous car il nous montre la vraie vie des marginaux et peut nous faire réfléchir sur notre avenir, afin que l’on ne finisse pas comme elle.

Le film est donc appréciable, même si quelques aspects peuvent déplaire.

Fév 11

Critique du film “Sans toit ni loi”, d’Agnès Varda.

  Sans toit ni loi est un film français réalisé en 1985 par Agnes Varda. Inspiré d’un fait réel et créé à partir de témoignages fictifs, nous suivons dans ce film une jeune femme, Mona, au caractère fort, joué par une actrice de dix-sept ans, Sandrine Bonnaire. Elle a dû pour ce film travaillerpour pouvoir vraiment entrer dans le rôle du personnage et jouer avec des personnes non-acteurs. Mona, femme marginale, nous emmène sur les routes de l’Hérault et du Gard. Tout au long de son errance, elle rencontre des personnes qui la rejettent, elle est souvent très seule, et mourra de froid d’ailleurs seule dans un fossé.
  J’ai beaucoup aimé le caractère fort de Mona, elle est sûre d’elle, elle veut être libre, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a décidé de quitter son travail de secrétaire. Mona inspire les autres : prenons l’exemple de la jeune fille qui apprend à ses parents qu’elle veut quitter sa maison et être libre comme Mona. J’ai aussi aimé les remords qu’elle a causé à certaines personnes croisées, comme à Mme Landier qui regrette de l’avoir lâchée dans la forêt ; Mona est une personne qui fait prendre conscience aux autres de leurs erreurs. Le film est très bien tourné : j’aime les plans où nous suivons Mona avec la caméra (un travelling) qui l’abandonne progressivement. Ce procédé  rappelle la véritable situation  de Mona : beaucoup de personnes l’aident, mais finissent par la délaisser, ou bien c’est Mona elle-même qui part car elle préfère être seule et faire ce qu’il lui plait.

  En revanche, ce que je n’ai pas aimé, ce sont les situations où les personnes abusaient d’elle, ainsi que l’attitude que certains avaient envers elle. C’est le cas de l’homme dans la forêt qui la viole parce que c’est une femme seule, ou de Paulo et du camionneur qui veulent profiter d’elle. Seulement deux personnages, Lydie et Assoun, considéraient Mona comme une vraie personne, ce que j’ai trouvé triste, mais qui au final montrait bien la situation malheureuse de Mona…

  Je conseillerai ce film aux adolescents ainsi qu’aux adultes, car c’est un vrai témoignage de la vie des marginaux, Agnes Varda l’a très bien réalisé.
Fév 11

Critique du film : “Sans toit ni loi” réalisé par Agnès Varda.

Critique du film : Sans toit ni loi réalisé par Agnès Varda.

Sans toit ni loi  est un film français réalisé par Agnès Varda en 1985. Agnès Varda est une scénariste, réalisatrice de cinéma, photographe et plasticienne française. Ce film a reçu ou été nominé pour plusieurs récompenses à l’époque puisqu’il a beaucoup plu et a traité d’un sujet intéressant. Agnès Varda a réalisé ce film pour montrer la pauvreté dans laquelle vivaient et vivent encore aujourd’hui certaines personnes.

Un an après la sortie du film, a eu lieu la création des restos du cœur par Coluche, association de « loi 1901 », c’est à dire à but non lucratif et reconnue d’utilité publique. Son but est de donner des repas aux personnes qui vivent dans la rue et qui en ont vraiment besoin. Cela situe le film dans le contexte des années 1980 ou se sont accrues les inégalités entre les réussites et les dérives. Mais malheureusement ce film aurait pu sortir aujourd’hui encore.

Il y a un jeu de mots dans le titre du film, qui est repris de « sans foi ni lois » ou bien de « sans toi ni loi » ou encore de « sans feu ni lieu ».

Les longs-métrages d’Agnès Varda traitent souvent des sujets tabous comme : la pauvreté, l’amour de deux femmes, le divorce (la séparation), le suicide d’un membre de sa famille.

Parmi ses nombreux films, elle reste très attachée à celui-ci dont elle a écrit l’histoire, le script et organisé tout le tournage : le cadrage, les différentes couleurs, le choix des acteurs, inconnus, ou peu connus du public à l’époque. Elle est à présent très connue et continue encore aujourd’hui le cinéma.

Ce film a été tourné en couleur, en français et nous en avons vu la version originale de 1985. Ce film est un long métrage, il dure 105 minutes et développe un fait d’hiver (fait divers). L’action du film se déroule dans le Sud de la France en hiver. Ce film appartient au registre tragique et dramatique  puisque l’histoire porte sur la vie et la mort d’une vagabonde interprétée par Sandrine Bonnaire, dont c’est le premier rôle au cinéma.

Ce film raconte l’histoire d’une clocharde retrouvée morte de froid dans un fossé au début du film. Le film nous raconte les quelques jours avant sa mort et les diverses rencontres qu’elle a faites sous forme de séquences plutôt courtes qui s’enchaînent et s’entrecroisent. Le personnage principal (la vagabonde) s’appelle Simone mais se fait appeler Mona. Dans le film il y a uniquement deux personnages qui savent son prénom, la voix off (Agnès Varda) et Assoun. C’est une jeune femme, à peine majeure. On apprend qu’elle a travaillé après le bac comme secrétaire avant mais qu’elle a démissionné puisqu’elle avait horreur de se faire diriger et qu’on lui donne des ordres. Elle se retrouve alors hors de la société, rebelle, marginale, elle ne veut rien faire, mais ne veut rien non plus. Elle est sale, porte les mêmes vêtements, et dort beaucoup. Elle dit qu’elle ne veut pas travailler mais être libre. Le film retrace son parcours en auto-stop et met en scène les personnes qu’elle a croisées ou qui l’ont conduite. Elle a toute sa vie dans son sac à dos (sa tente, son duvet), et multiplie les petits boulots pour avoir quelques francs ou de quoi se nourrir. Dans le film elle fait à plusieurs reprises du stop. On remarque l’inscription « STOP » sur le dos de son blouson.

Le film commence par la mort de Mona et revient en arrière (flash-back) sur son parcours. Lors de la scène de sa mort nous retrouvons la même musique qu’au début du film, et la couverture qu’elle a autour d’elle nous fait penser à une cape médiévale. Lorsqu’elle tombe on pourrait croire un oiseau qui prend son envol. Ce n’est pas un hasard puisqu’au début du film la voix off nous raconte le fait d’hiver avec comme illustration une plage avec de straces de pattes d’oiseau.

Les scènes font apparaitre Mona deux fois : dans l’action elle-même puis les personnes rencontrées sont mises en scène sur le mode de l’interview ou de l’interrogatoire et s’expriment sur la jeune fille. Les paroles ne sont pas complaisantes mais l’on perçoit que d’avoir croisé Mona ne les laisse pas indifférents. Leurs réflexions semblent néanmoins constituer davantage un regard critique sur leur propre vie plutôt qu’un apitoiement sur le sort de Mona.

Dans l’ordre chronologique des rencontres au cours de son voyage elle rencontre aussi Yolande qui est une femme de ménage qui travail pour une vieille femme, sa patronne, appelée Tante Lydie. Elle rencontre brièvement l’amant de Yolande qui s’appelle Paulo. Elle fait d’autre rencontres mais moins importante comme : le gendarme, le paysan, le camionneur, un motard, le démolisseur, la jeune fille qui l’aide à puiser de l’eau, le garagiste, le fossoyeur, le jeune homme rencontré dans un bar.

Une des premières rencontres est avec Yolande, qui garde la maison d’une vieille dame qu’elle soigne. Yolande surprend Mona et un compagnon de l’instant « squatter » une aile vide de la maison. Alors que Paulo l’amant de Yolande est un « macho » incarné qui l’exploite, Yolande, sentimentale, admire le bonheur amoureux du couple de squatteurs.

Parmi les rencontres, la plus significative (et la durée la plus longue dans le film) est celle de Mme Landier, chercheuse en agronomie sur la maladie des platanes, qui la conduit longuement et  lui offre à manger plusieurs fois. Femme seule, Mme  Landier s’est attaché à Mona, au point d’en revoir l’image quand elle croit mourir électrocutée, elle a eu des « flashs »  et va même jusqu’à regretter de l’avoir laissée partir au lieu de l’héberger, d’ailleurs Mona se fait violer peu après.

Elle s’en confie à son collègue Jean-Pierre qui a aussi rencontré Mona. Celui-ci est aussi subjugué par la jeune fille au point d’en parler à son épouse. Les deux femmes sont opposées dans leur description par le mari et pourtant le couple n’est pas heureux ni matériellement ni affectivement.

Une autre étape marquante du film est l’arrêt dans la bergerie d’un ancien routard comme elle, philosophe, qui travaille la terre et élève chèvres et moutons avec sa compagne et un enfant. Alors que le couple veut l’aider, luit offre un abri dans une caravane et lui propose de cultiver un terrain de terre, le paradoxe qui survient rapidement est que tout les oppose, Mona dort et ne fait rien, la notion de liberté et de marginalité est mise en balance avec la solitude que vit Mona et dont ne voulait plus le berger-philosophe dont les anciens compagnons de route sont morts, alcooliques ou drogués.

Mona rencontre également Assoun, un travailleur saisonnier de la vigne, Tunisien, qui l’héberge, partage son travail, le logement et le couvert. Il est très attentionné avec elle et, contrairement à d’autres rencontres, il est le seul à ne sembler exiger aucune faveur de Mona.

Tout se gâte au retour de ses compagnons de travail, Marocains, qui ne veulent pas d’elle, surtout parce que c’est une femme. Assoun ne sait les convaincre et se fait détester de Mona.

Si le trajet de Mona est linéaire, les scènes du film sont montées de façon imbriquées : à la fin du film on se rend compte des liens qui unissent les personnages rencontrés. Dans le film ils ont tous un lien entre eux mais Mona ne le sait pas. Par exemple : la tante Lydie dont prend soin Yolande est la tante de Jean-Pierre l’ingénieur agronome.

Dans l’intervalle, Mona poursuit son errance, jusqu’à zoner dans une gare, s’échapper d’un squat en flammes et mourir dans un fossé près des vignes. A la fin dans la scène de sa mort Mona est barbouillée de terre comme l’environnement dans lequel elle meurt.

Fév 11

Critique du Film « Sans Toit Ni Loi »

Le film Sans Toit ni Loi a été réalisé en 1985 par Agnès Varda, célèbre réalisatrice, mais aussi photographe ; c’est un regard de photographe qui donne de l’importance au cadrage que nous retrouvons  tout au long du film. Durant 1h45, nous découvrons le personnage de Mona, jeune rebelle qui prend la route et vagabonde. L’idée de ce film est née après que, un jour, Agnès Varda a pris en stop une routarde qu’elle a laissée un peu plus loin. Puis elle s’en est voulue de laisser cette pauvre personne ainsi et c’est pourquoi elle a tourné ce film, comme pour se racheter.

Nous découvrons à l’aide de la voix off de la narratrice qui est en fait la cinéaste Agnès Varda, après les premières minutes du film, comment elle va procéder : “la légende de Mona” va apparaître sous forme de petites anecdotes, de rencontres de ses dernières semaines passées. Et oui malheureusement, on apprend dès le début du film que ce personnage va mourir, puisque la première scène, très lente avec une musique triste comme si l’on rentrait dans un tableau, nous montre une femme (Mona) étendue raide morte sur la terre, avec d’ailleurs laquelle on peut la confondre, signe que cette terre ne fait qu’un avec l’Homme. De plus on peut relever la citation d’Agnès Varda « Il me semble qu’elle venait de la mer » qui, ainsi, compare Mona à une légende connue, la Vénus et rappelle le tableau de Botticelli “La Naissance de Vénus”.
Tout d’abord, on peut voir que ce film est plutôt engagé envers les routards. En effet, Agnès Varda a voulu nous montrer ces petits aspects de la société assez néfastes, puisque notre personnage meurt. La réalisatrice s’est donc engagée pour aider et montrer à la société actuelle que ce genre de personnes, bien qu’il puisse paraître repoussant pour certains, ne sont pas des monstres et acceptent bien nos aides. En quelque sorte Agnès Varda nous prouve que les apparences sont trompeuses et que malgré un rejet de la société, ces gens-là ont besoin de nous. En effet, c’est le cas de Mona, qui autour de plusieurs personnages, nous montre son comportement « d’exclue » de la société. Même si elle ne cherche pas trop le contact, on peut voir que dès qu’un personnage bienfaisant comme Mme. Landier la laisse toute seule, elle se retrouve en danger. Effectivement, Simone Bergeron (Mona) se fait agresser sexuellement par un malhonnête pervers dans les bois.
On constate une évolution négative de cette femme, qui au long du film plonge de plus en plus dans la misère. Le cadrage nous montre plusieurs fois des plans sur ses bottes qui au long de l’histoire, se dégradent pour finir toutes usées. On peut remarquer aussi que son apparence elle aussi se détériore au fil du temps. Ainsi à la fin on remarque que sa démarche est hésitante et de plus en plus « bancale», et  on peut en déduire que sa fin est proche. De plus on aperçoit des cyprès dans le cadre vers les derniers plans, arbre symbole de la mort car très présent dans les cimetières.
Par conséquent, on peut voir qu’au fil de cette histoire nous sommes passés d’une simple enquête administrative de la police à de l’empathie pour ce personnage. En effet j’ai moi-même été touché par son histoire sombre.
J’ai bien aimé cette différence entre les personnages malveillants comme par exemple le garagiste ou encore le zonard mac qui cherchait à se servir d’elle, et ceux qui étaient bienveillants comme Assoun. On peut voir que Mona se retrouve avec d’autres personnes qui veulent l’utiliser pour leurs fins personnelles. Ceci nous montre en partie certaines conséquences de la société. En revanche on peut voir que suite à ce renfermement sur elle-même, Mona ne voit pas ma bonté de certains et refuse de travailler pour vivre sa vie tranquillement comme dans l’exemple des bergers ou encore d’Assoun. J’ai aussi apprécié la vieille tante Lydie qui, très maligne, m’a fait beaucoup rire.
J’ai personnellement moins apprécié l’aspect monotone de ce film. Effectivement il n’y a pas énormément d’action mais compte tenu du registre du film, cela me semble normal. J’ai moins aimé la manière de jouer des personnages secondaires, même si je sais que cela a été fait exprès. En effet on les a fait mal jouer car on voulait montrer qu’ils n’étaient pas très importants et que l’on devait se concentrer sur Mona.
Enfin je conseillerai ce film à un public averti car il n’est pas facile à comprendre et il est tout de même assez triste.
J’ai donc globalement apprécié ce film mais quelques aspects m’ont déplu.