Echo News

Les pions du Bahut sont là pour encadrer les élèves et gérer l’ administration (retard, absences). Nous avons interrogé nos quatre surveillants du collège.

Quelle est votre formation ?

Marina: “Licence psychologie (bac+3)

Maud: Formation de lettres modernes”

Pierre-jean: “Licence d’ Histoire et Géographie”

Jessica: “Fac de phycologie Master (Bac+4)”

 Pourquoi faites-vous ce travail ?

Marina, Maud, Pierre-jean, Jessica: ” Nous faisons cette activité pour payer nos études.”

 Par qui avez vous étés recrutés ?

Marina, Maud, Pierre-jean: ” Nous avons étés recrutés par Mr BOURDAIS et Mme LAHORGUE. ”

Jessica:” J’ ai été recrutée par le rectorat. ”

Vers quel métier voulez-vous vous diriger plus tard ?

Marina: “Educatrice specialisée ou le social”

Maud: “C.P.E. (conseillère principale d’éducation)”

Pierre-jean: “Enseignant d’ histoire au collège ou au lycée ou C.P.E.”

Jessica: “Psychologue clinicienne ou psychotérapeute.”

 Quand vous ne surveillez pas les éleves que faites-vous?

Marina, Maud, Pierre-jean, Jessica: ” Nous travaillons à la vie scolaire ( retard, administration, absenses )”

Quelles sont les avantages ou inconvients ?

Marina, Maud, Pierre-jean, Jessica: ” Nous pouvons avoir un travail et suivre nos cours en même temps mais nous avons un peux de mal à y assister et à rattraper les cours.”

 Quelle expérience cela vous aporte-t-il ?

Marina, Maud, Pierre-jean, jessica: ” Ca nous apporte une expérience professionnelle et des connaissances du système éducatif.”

Nous pouvons apprécier le sérieux de la formation de nos surveillants et leurs grandes ambitions professionnelles.

Johan Bouhet, Benjamin Barriteau

Les éleves de 4°, dans le cadre de l’IDD (itinéraires de découverte) Medias, sont partis à 8h30 le 24 octobre du collège de Latillé visiter le SIGEP (syndicat intercommunal de la Gartempe en eau potable) à Lathus.

L’eau (et l’écologie liée à l’eau) est le thème principal de l’IDD médias de cette année. C’est pourquoi nous sommes allés visiter le SIGEP. Monsieur Pajaud, le directeur, Cyril Le Meur et Christine Cavallin animateurs, nous ont accueilli. Monsieur Jean-Michel Pajaud, à l’aide de son ordinateur, nous a expliqué le cycle de l’eau de la source à la station d’épuration. Puis, avec les deux animateurs, nous sommes allés sur le terrain.

L’arrivée d’eau

Nous nous sommes rendus à la source “La Trutte” sur la commune de Saulge. Cette source n’est plus exploitée car son débit est trop faible (8m3/heure). Cependant l’eau est toujours bonne à boire. La source est bien protégée en étant fermée à clef pour éviter des pollutions malveillantes.  Puis nous nous sommes rendus à la station de pompage de “La Jarrouie”. Là aussi il y a un  périmètre de sécurité. L’eau est pompée à La Jarrouie car une nappe phréatique y a été découverte. Le SIGEP a fait appel à un sourcier. Cette source a un débit de 100ml3/heure et le niveau de l’eau se trouve  à moins 28 mètres. L’eau est bonne à boire telle quelle, cependant il faut rajouter un peu de chlore afin de tuer les bactéries(0.20g de chlore/litre d’eau). L’eau est régulièrement surveillée par la DASS (Direction de l’Action sanitaire et Sociale)  une fois par mois. Les prélèvements y sont effectués à la sortie de la source et aussi après ajout de chlore. Puis l’eau est envoyée au château d’eau: 800m3/jour. Ce qui correspond à 8 heures de pompage.

Le château d’eau

Tout les châteaux d’eau sont en hauteur pour exercer un maximum de pression. Un château d’eau de 42 mètres a une pression de 4 bars. De la station de pompage, l’eau arrive dans le bas du château d’eau. Celui que nous avons visité, contient 200m3 d’eau. Un seul château d’eau alimente toute la commune de Lathus.

Le nettoyage par boues activées

Une station d’épuration sert à nettoyer l’eau. Celle de Lathus est une station d’épuration à “boues activées”. L’eau qui arrive dans la station d’épuration provient des égouts. C’est le résultat de toutes nos eaux usées.                                                                                                        

Le premier traitement est le “dégrillage”. Une grosse grille retient les plus gros déchets. Ensuite l’eau  est pompée et amenée dans deux bacs.

Le troisième traitement est la stagnation. Les bactéries y mangent le restant des déchets. Ce sont les agents nettoyants. Les bactéries ont besoin d’oxygène pour vivre. C’est le stade de la “boue activée”.

  La quatrième et dernière étape est le clarificateur. Il “clame” l’eau. La boue et les bactéries se déposent au fond. L’eau est envoyée dans une goutière. A ce stade elle est propre. Elle est nettoyée de 75% à 80% par rapport à son état d’arrivée. Elle est redirigée vers les cours d’eau où elle reprend son cycle. Les boues sont mises à sécher sur des aires d’épandage. Elle peuvent être utilisées par les agriculteurs comme fertilisant.

Le mode de filtration par boues activées est 100% écologique. Mais attention,les détergents, les métaux lourds sont toujours  présents dans l’eau et dans les boues. On ne peut pas les nettoyer. Alors lorsque nous utilisons des produits polluants, pensons-y!! Nous les lâchons dans la nature!!

Oksanna,Léa de l’IDD Média!!

  Ce 17 octobre s’est déroulée au collège Arthur Rimbaud de Latillé une opération d’envergure autour de la sécurité routiere dans les transports scolaire. Elle a mobilisé un grand nombre de participants : le Conseil Général, la Gendarmerie de Vouillé, l’Education National et les Assurances MAIF.

Pourquoi avoir choisi notre collège pour une telle opération ? Mr Bertaud, Président du Conseil Général, nous a précisé : << à Latillé, il y a beaucoup de transports en car. >>. Tous les élèves de 6° étaient consernés. Ils ont tous participé à quatre ateliers le matin. Un sur les transports en commun animé par le Conseil Général, le deuxième sur les dangers du trajet entre le domicile et le collège animé par le MAIF, le troisieme sur les règles et la loi animé par la gendarmerie et le dernier sur la sécurité animé par la DDE (direction Départementale de l’équipement). A 12h30 tous les officiels se sont réunis, Mr Bertaud dans son discours, nous a présenté les raisons de cette opération : il y a eu plusieurs accidents mortels en France dans les transports scolaire ces derniers mois.                                                                                                                                                                                    En fin d’après midi un exercice d’évacuation de car en situation d’urgence a été vécu par tous.  Il a suscité beaucoup d’ émotion.  

                                                                                                                                                                   Des réactions

Comment cette journée a-t-elle été vécue ? Pour Monsieur Coquelet, directeur des transports et responsable pôle sécurité au Conseil général : << les élèves étaient attentifs … . Ils étaient à l’écoute, ils se sont sentis concernés. >> Pour le gendarme : << Les réactions  [ étaient ] positives …  [ les élèves ] étaient attentifs aux bons gestes et automatismes pour les déplacements piétons, cyclistes, pour le comportement à avoir en tant que passagers de véhicules et d’autocars… . Nous sommes très satisfaits du déroulement de cette journée… . Une très bonne participation des élèves qui ont apporté par leurs questions un enrichissement au débat sécurité routière. >> Et les élèves qu’en ont-ils pensé ? cela leur leur a permis de : << mieux comprendre le système de circulation,  les règles de sécurité. >> . Ce qu’ils ont retenu de très important ? : << ne surtout pas descendre du car du côté de la route !>>, la journée leur a bien plu : << nous avons beaucoup appris. >> Le but de cette opération était de faire changer les comportements des élèves dans les bus.                                                            Espérons que ça roule !!!!

Marie et Mégane, élèves de l’IDD médias

exercice d’évacuation en situation d’urgence