Echo News

Un autre regard sur le monde

Chauffe Méduses

Classé dans: Ecologie — simon.berteaux @ 16:35 le vendredi 30 janvier 2009

  Ces derniers temps de nombreuses méduses ont été aperçues sur les côtes françaises notamment sur les plages de Borély et de Bonneveine à Marseille. Pourquoi ? A cause de leur multiplication due au réchauffement climatique.

  Le nombre de méduses a augmenté de façon exceptionnelle et le réchauffement climatique y est pour beaucoup; en effet des spécialistes ont fait une expérience qui le prouve: ils ont observé la reproduction normale de la méduse puis la reproduction de la méduse dans de l’eau dont la température est légèrement augmentée.

  Après ces observations, les scientifiques en ont conclu que les polypes (c’est à dire les résultats des fécondations de l’ovule par les spermatozoïdes) se développent deux fois plus dans l’eau plus chaude.

  Au final, il y a de plus en plus de méduses, ce qui peut nuire aux touristes qui viennent à la mer mais également à la biodiversité dans le milieu maritime car les méduses mangent de petits poissons, de petits crustacés et du plancton. Donc ,vu que le nombre de méduse augmente, le nombre de leurs proies pourrait diminuer fortement puis tomber à zéro.

  En conclusion, pour limiter l’augmentation des méduses il faut freiner le réchauffement climatique. Mais est-ce possible ? En effet nous entendons souvent le même discours: ”Il faut limiter les émissions de gaz à effet de serre” mais ne serait-il pas trop tard ?

Berteaux Simon; Grellet kévin; Rolland Maxime

le Lynx Pardelle

Classé dans: Ecologie — margaux.chauvin @ 15:39 le vendredi 16 janvier 2009

Le Lynx Pardelle n’est présent que dans le sud et le centre de l’Espagne d’où vient son second nom: le Lynx d’Espagne.

Ce mammifère chasse seul et généralement la nuit. Il est semblable au Lynx d’Europe mais néanmoins plus petit, ses marques noires sont plus nombreuses et plus foncées que celui d’Europe. Il peut peser jusqu’à 15 kg et mesure environ 80 cm de haut.

Le Lynx Pardelle est en voie de disparition, ce statue entraîne l’interdiction de la chasse et le commerce sur cet animal: il doit avoir une protection maximale. Sa disparition est liée à plusieurs facteurs: certains humains détruisent son habitat naturel  en plus de la réduction des surfaces forestières. Mais la chasse est la principale cause de son extinction.Il a disparu des Etats-Unis après une chasse massive pour sa fourrure. Il est encore chassé lors de périodes précises et sous contrôle pour éviter les excés.

Un programme de réintroduction a commencé à voir le jour dans les années 70. Les Lynx sont capturés dans un pays ( Espagne, France) où ils sont nombreux. Avant d’être relâchés dans leur nouveau domaine, ils sont vaccinés,tatoués et munis d’un collier émetteur sous anésthésie. Puis ils subissent un traitement fortifiant à base de vitamines et d’huile de fois de morue.

           Personne n’est donc autorisé à chasser et vendre leur fourrure; il est également précieux de préserver l’habitat de cette espèce qui est en voie de disparition.

margaux

Ca coule de source

Classé dans: Ecologie,Non classé — oksanna.fillioleau @ 16:41 le vendredi 19 décembre 2008

Les éleves de 4°, dans le cadre de l’IDD (itinéraires de découverte) Medias, sont partis à 8h30 le 24 octobre du collège de Latillé visiter le SIGEP (syndicat intercommunal de la Gartempe en eau potable) à Lathus.

L’eau (et l’écologie liée à l’eau) est le thème principal de l’IDD médias de cette année. C’est pourquoi nous sommes allés visiter le SIGEP. Monsieur Pajaud, le directeur, Cyril Le Meur et Christine Cavallin animateurs, nous ont accueilli. Monsieur Jean-Michel Pajaud, à l’aide de son ordinateur, nous a expliqué le cycle de l’eau de la source à la station d’épuration. Puis, avec les deux animateurs, nous sommes allés sur le terrain.

L’arrivée d’eau

Nous nous sommes rendus à la source “La Trutte” sur la commune de Saulge. Cette source n’est plus exploitée car son débit est trop faible (8m3/heure). Cependant l’eau est toujours bonne à boire. La source est bien protégée en étant fermée à clef pour éviter des pollutions malveillantes.  Puis nous nous sommes rendus à la station de pompage de “La Jarrouie”. Là aussi il y a un  périmètre de sécurité. L’eau est pompée à La Jarrouie car une nappe phréatique y a été découverte. Le SIGEP a fait appel à un sourcier. Cette source a un débit de 100ml3/heure et le niveau de l’eau se trouve  à moins 28 mètres. L’eau est bonne à boire telle quelle, cependant il faut rajouter un peu de chlore afin de tuer les bactéries(0.20g de chlore/litre d’eau). L’eau est régulièrement surveillée par la DASS (Direction de l’Action sanitaire et Sociale)  une fois par mois. Les prélèvements y sont effectués à la sortie de la source et aussi après ajout de chlore. Puis l’eau est envoyée au château d’eau: 800m3/jour. Ce qui correspond à 8 heures de pompage.

station de pompage
station de pompage de la Jarrouie

 

Le château d’eau

Tout les châteaux d’eau sont en hauteur pour exercer un maximum de pression. Un château d’eau de 42 mètres a une pression de 4 bars. De la station de pompage, l’eau arrive dans le bas du château d’eau. Celui que nous avons visité, contient 200m3 d’eau. Un seul château d’eau alimente toute la commune de Lathus.

 

chateau d'eau
château d’eau de Lathus

Le nettoyage par boues activées

Une station d’épuration sert à nettoyer l’eau. Celle de Lathus est une station d’épuration à “boues activées”. L’eau qui arrive dans la station d’épuration provient des égouts. C’est le résultat de toutes nos eaux usées.                                                                                                        

Le premier traitement est le “dégrillage”. Une grosse grille retient les plus gros déchets. Ensuite l’eau  est pompée et amenée dans deux bacs.

 Le deuxième traitement est le déssablage: les moyens déchets sont déposés par décantation au fond des deux bacs.

Le troisième traitement est la stagnation. Les bactéries y mangent le restant des déchets. Ce sont les agents nettoyants. Les bactéries ont besoin d’oxygène pour vivre. C’est le stade de la “boue activée”.

boues activées

 

 la goutière

  La quatrième et dernière étape est le clarificateur. Il “clame” l’eau. La boue et les bactéries se déposent au fond. L’eau est envoyée dans une goutière. A ce stade elle est propre. Elle est nettoyée de 75% à 80% par rapport à son état d’arrivée. Elle est redirigée vers les cours d’eau où elle reprend son cycle. Les boues sont mises à sécher sur des aires d’épandage. Elle peuvent être utilisées par les agriculteurs comme fertilisant.

Le mode de filtration par boues activées est 100% écologique. Mais attention,les détergents, les métaux lourds sont toujours  présents dans l’eau et dans les boues. On ne peut pas les nettoyer. Alors lorsque nous utilisons des produits polluants, pensons-y!! Nous les lâchons dans la nature!!

Oksanna,Léa de l’IDD Média!!

Chaufféco

Classé dans: Ecologie — Antoine Guillot @ 9:20 le mardi 20 mai 2008

En 2001, la famille Arnault de Benassay a rénové une maison en choisissant d’installer un système de chauffage avec une chaudière à fuel. Cette solution s’avère de plus en plus chère. En 2006, elle adopte une autre solution moins coûteuse et plus écologique: la géothermie.

La géothermie est-ce vraiment écologique ?

La géothermie désigne l’énergie géothermique issue de l’énergie de la terre qui est convertie en chaleur. Il s’agit principalement d’extraire la chaleur contenue dans le sous -sol afin de l’utiliser pour les besoins du chauffage ( en Grec: Géo, la terre et thermie , la chaleur). 

-Est-ce vraiment économique ?

Mr Arnault : ” Nous avons investi 13 000€ et l’Etat a reversé une aide de 5 800€ en crédits d’impôts. Nous réalisons actuellement  une économie sur la facture de chauffage de 60% par rapport au prix du fuel actuel. Nous prévoyons d’amortir notre installation avec la géothermie en 7 ans.”

-Etes-vous satisfait de ce système de chauffage ?

Mr Arnault “Nous somme satisfaits de notre choix tant pour l’économie réalisée sur notre budget que pour notre participation au développement durable.”

La géothermie est écologique par rapport aux autre mode de chauffage: fuel, gaz, centrale nucléaire. C’est une source d’énergie inépuisable C’est une solution d’avenir pour garder la planète propre !

Bastien Arnault et Jason Royer

Sauvons les abeilles !!!

Classé dans: Ecologie — Antoine Guillot @ 14:34 le vendredi 25 avril 2008

Monsieur et Madame Triboire, apiculteurs à Lavausseau, demandent que les abeilles soient reconnues “Animaux en péril”

Apiculteur depuis l’âge de 16 ans, Mr Triboire possède actuellement 700 ruches réparties sur les communes du Rocherau, Benassay, Lavausseau, La Chapelle Montreuil, Ayron, Montreuil Bonnin, Curzay/Vonne et Jazeneuil. Ses abeilles sont un mélange de race caucasienne et de race de pays. Elles butinent le tournesol, le  colza, le maïs, les acacias, châtaigniers,  épines noires et blanches ainsi que des mauvaises herbes en fleurs comme le pissenlit et le coquelicot.

Aujourd’hui, ils récoltent 20 kg de miel par ruche et par an. Il y a 10 ans, ils en récoltaient près de 100 kg par ruche et par an.

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Agro-carburants contre pétrole?

Classé dans: Ecologie — gaetan.penaguin @ 13:56 le vendredi 25 avril 2008

A Chalendray, une usine produit du bio-carburant. Monsieur Bègue, directeur adjoint et responsable des ressources humaines nous a reçu.

    Chalendray se situe entre Poitiers et Partenay. L’usine s’est implantée ici parce qu’il existe une voie ferrée (un train est égal à 53 camions) et POITOU-CEREALE, une coopérative agricole, est le plus grand site de stokage français de graines de colza(200 000 tonnes). L’usine a été financée a hauteur de 25 millions d’euros selon le montage suivant:1/3 par les fonds propres de la coopérative; le second tiers par le capital social complémentaire souscrits par les adhérents producteurs et le dernier tiers par les banques. L’amortissement est prévu sur 7 à 10 ans.

 Depuis le 19 mars 2007 l’usine traite de a à z tous le processus d’élaboration du bio-carburant: depuis l’huilerie jusqu’à l’estérification en passant par le raffinage de l’huile. La production de bio-carburant est prévue à partir d’avril, mai 2008.

le détail des étapes

D’abord on écrase la graine (colza, tournesol) selon une double pression. Une première à froid pour obtenir 2/3 d’huile, puis on réchauffe et presse le résidu, appelé “tourteau” à 110° pour récupérer encore 1/ d’huile, c’est à dire 39% sur 44% à l’origine de la graine. Puis on raffine afin d’extraire les molécules de phosphore et l’humidité.

Enfin intervient l’estérification qui consiste à rajouter  de la glycérine et du méthanol. Cet alcool est un dérivé du pétrole mais on peut aussi utiliser l’éthanol issu de produits végéteaux comme le maïs ou la canne à sucre.

L’autorisation administrative allouée par le gouvernement français pour la production est de 35 mille tonnes aujourd’hui, 50 mille pour 2008 et 60 mille pour 2010, rendement maximum dans la configuration actuelle.

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