Des devoirs surveillés.

Deuxième trimestre :

Il faut du temps pour entrer dans le calcul littéral, il s’agit donc ici d’une évaluation diagnostique :

quatrieme_devoir surveille 4

L’acquisition des fractions en cinquième demande du temps, mais il faut faire le point de temps à autre :

cinquieme_devoir surveille 4

Le travail demandé en statistique est assez facile à comprendre pour les élèves :

troisieme_ds 5

Premier Trimestre :

Un petit devoir de fin de période, pas très bien réussi :

troisieme_ds 4 F

troisieme_ds 4 B

troisieme_ds 4 B derog

Le temps vient où les élèves transmettront leur travaux aux professeurs par mail, voici un précurseur (parmi 7) :

quatrieme_dm3_victor

Un devoir surveillé peut contenir un exercice déjà traité et corrigé en classe pour évaluer le travail individuel :

quatrieme_devoir surveille 3

L’outil “résolution d’équations” est utile pour résoudre certains problèmes, mais pas obligatoire :

troisieme_ds 3 F

troisieme_ds 3 B

troisieme_ds 3 alt derog

Certaines notions nécessitent du temps pour être acquises, d’autres pas :

cinquieme_devoir surveille 3

La proportionnalité peut intervenir dans des exercices très divers :

quatrieme_devoir surveille 2

Un devoir ne porte pas obligatoirement uniquement sur le dernier chapitre traité :

troisieme_ds 2

Après une période d’installation en début d’année scolaire, l’approche de la fin du trimestre annonce une période d’évaluation de la situation de chaque élève :

cinquieme_devoir surveille 2

Le passage de l’évaluation notée à l’évaluation par compétences – qu’il est souhaitable de faire sur des tâches complexes – demande une adaptation des devoirs et donc prend du temps, cela se fait progressivement :

cinquieme_devoir surveille 1

Le devoir doit parfois rassurer les élèves sur leur avancée vers la compréhension de notions difficiles, il comporte alors des questions simples d’application immédiate de la leçon, ce qui n’exclut pas la présence d’une question plus ardue :

troisieme_ds 1    (note la plus haute 19,5)

A cette époque de l’année, mais parfois plus tard aussi, un devoir en classe a pour objectif principal de me permettre de distinguer les élèves qui ont acquis les notions abordées et ceux qui ont besoin d’explications et d’exercices supplémentaires :

quatrieme_devoir surveille 1

des nombres et un mél.

Je tente une expérience : poser une question appelant une réponse courte à mes élèves de cinquième et leur donner la possibilité de m’envoyer cette réponse par mél (mail si vous préférez). Ils ont sept jours pour répondre.

Surprise : sur 29 élèves, une seule est assez réactive pour me répondre en moins de 48 heures.

Surprise plus grande encore : au bout d’une semaine, je n’ai obtenu que 10 réponses par mail, les autres me donneront sans doute leur travail demain sur une feuille de papier.

Je me doute que ce n’est pas mauvaise volonté de leur part mais manque d’habitude de travailler ainsi, et je me dis que je vais persister dans cette direction.

Remarque : je constate aussi que la plupart des réponses me parviennent via les boîtes mail des parents. Pourquoi pas. Est-ce une mesure de prudence à l’égard d’internet ( ce que je peux comprendre et même encourager ) ou est-ce parce que les élèves de cet âge n’ont pas l’habitude d’utiliser des méls ?

La question quant à elle était : “citer un nombre qui vous impressionne, vous épate …”

(on trouvera les réponses des élèves à la page “l’exposition :5” )

Plusieurs points sautent aux yeux quand on examine ces réponses :

  • beaucoup de nombres proposés sont ordinaux (ce sont des numéros) et pas cardinaux (servant à dénombrer).
  • ces nombres sont simples (entiers positifs peu élevés), rattachés au vécu des élèves (ce qui n’est pas surprenant) et parlant à leur affect (jusqu’à la superstition parfois).
  • les élèves les ont trouvés dans leur esprit (souvenir) et pas dans le monde qui les entoure (télévision, presse, internet …)

Conclusion : cette question était une bonne idée, il nous faut maintenant apprendre ce qu’est une recherche et à quel point le monde qui nous entoure est peuplé de nombres !

 Le nombre du prof :

1 milliard de milliard de milliardième (0, 000 000 000 000 000 000 000 000 001) : après dix ans de travail, les physiciens ont prouvé qu’un électron est tellement parfaitement sphérique que, si cette particule avait la taille du système solaire, sa silhouette définirait une sphère sans défaut jusqu’à l’échelle de l’épaisseur d’un cheveu. (source : sciences et vie, juillet 2014)

Y a pas le feu : coup de pouce.

 énoncé :

Tous les matins j’emprunte le même boulevard pour me rendre au collège. Je pars souvent très tôt et il n’y a pas beaucoup de circulation. Seuls les quatre feux que je rencontre sur ce parcours me mettent parfois de mauvaise humeur, surtout les jours où ils sont tous les quatre au rouge.

blog_quatrieme_dm_y a pas le feu

J’ai remarqué que ces feux sont synchronisés, ils passent en même temps au rouge ou au vert. Ils restent 1 minute au vert et 30 secondes au rouge. J’ai mesuré les distances séparant ces feux et sachant que la vitesse est limitée à 70 km/h, je me demande à quelle allure constante je dois rouler pour ne plus me contrarier.

Déterminer à quelle vitesse constante il faut rouler pour passer systématiquement chaque feu au vert.

La réponse sera donnée en présentant la démarche et les arguments.

éléments de réflexion :

Commencons par nous mettre en situation :

  • est-ce que je vais de gauche à droite sur le schéma ou bien de droite à gauche ?

Une hypothèse est nettement suggérée par la position des feux.

  • comment est le premier feu quand j’arrive ?

Il faut faire un choix, prenons le cas le plus simple à traiter.

Ensuite il nous faut comprendre la question :

  • si je roule super vite ou bien très très doucement, que peut-il se passer ?

Différents cas sont à percevoir, sans pour autant les détailler obligatoirement.

  • puis-je faire un schéma illustrant le fonctionnement des feux ?
  • à quelle vitesse doit-on rouler pour parcourir la distance totale en 1 min 30 s ?

en ai-je le droit ?

  • comment entrer un peu plus dans les détails ?

Je choisis une vitesse arbitrairement (celle que je veux).

  • combien de temps pour arriver au premier feu ? au deuxième ? au troisième ?

Si j’ai eu de la chance, la vitesse choisie convient.

  • sinon, faut-il rouler un peu plus vite ou un peu moins vite ?
  • y-a-t-il plusieurs solutions possibles ?

On peut répondre à cela avec la précision des calculs, mais aussi en évoquant différents scénarios possibles.

En tout cas, il va falloir faire plusieurs fois les mêmes calculs, d’où l’intérêt de bien les organiser, de les condenser, de les systématiser, peut-être même en utilisant un tableur.