12. octobre 2015 · Commentaires fermés sur Le choc culturel : lutter contre les préjugés. · Catégories: Spécialité : HLP Première · Tags:

Dans les années 1960, un chercheur et anthropologue canadien Kalervo Oberg définit la notion de Culture Shock 

Vous avez grandi dans une certaine culture et vous êtes habitué à faire les choses
d’une certaine façon. La culture peut également avoir un effet sur la façon dont vous
pensez. La plupart de ces choses se produisent de façon naturelle, sans que vous ne
vous en rendiez compte. Lorsque vous déménagez à un autre endroit, il vous faudra
du temps pour vous ajuster aux façons dont les gens pensent et agissent. Cela rend l’ajustement à votre nouveau pays difficile. Les choses que vous
trouviez faciles à faire sont maintenant plus difficiles parce que vous devez utiliser
une autre langue et apprendre une nouvelle culture en même temps. La découvert de l’autre peut également s’ajouter au Mal du Pays et au fossé technologique; De plus la barrière de la langue retarde d’autant plus la communication. Si on ajoute à cela le contexte colonial, on peut expliquer bon nombre d’idées reçues. 

Votre travail d’invention devait mettre en évidence le contraste et les différences entre les deux populations. Tout d’abord le choix de l’étranger était important; En effet, certains pays vécurent longtemps coupés du monde et ne furent guère ouverts aux échanges à cause de conflits récurrents  ;  on peut citer la Chine, la Syrie, l’Afghanistan, le Turkmnénistan,  la Somalie, les Comores. Vos personnages d’étrangers devaient  tenir compte de la culture et des coutumes de leurs pays d’origine: un peu de documentation s’imposait.

La dimension critique était indispensable et pouvait s’obtenir de différentes façons: la critique explicite pouvait émaner du discours d’un Etranger ou d’un dialogue entre Sauvages et Civilisés.

Ce qu’on oppose souvent : la solidarité et l’indifférence des populations urbaines où les gens cotaient la misère sans sembler s’émouvoir, la recherche du bonheur par le biais de la consommation qui conduit à la cupidité et la recherche d’un bonheur simple qui repose sur une vie naturelle et la satisfaction des besoins primaires.  L’idée qu’on se fait du bonheur peut constituer un critère important; On oppose souvent également l’hospitalité et la gentillesse des Indigènes  à l’aspect belliqueux des colons qui souhaitent imposer leurs valeurs et leurs normes.

Cet ethnocentrisme peut s’observer dans des domaine aussi variés que la vie en collectivité, la notion de famille , la religion, l’égalité homme/femme, l’exercice du pouvoir, les habitudes alimentaires. Tous ces points pouvaient servir de comparaisons et chaque différence était ainsi illustrée par des exemples précis. La peur de l’Autre va engendrer son rejet :  la xénophobie