Le récit de Maxence Fermine pose la question de l’identité du poète et de sa place dans le monde . Quel rôle doit-il jouer dans la société? Qu’est-ce qu’un poète au juste ? Ces questions importantes ont fait l’objet de nombreux débats depuis l’Antiquité et ont divisé les poètes eux-mêmes. Les définitions de la poésie ne manquent pas mais laquelle est la bonne ? Pour répondre à ces interrogations, ce roman s’inspire d’un type de poésie pratiqué au Japon : le haïku . Comme il est expliqué au début de l’histoire de Yuko, cet adolescent qui veut devenir poète , le haïku “est un genre littéraire japonais , un court poème composé de trois vers et de dix-sept syllabes“; Certains chapitres de la première partie du récit comportent, à titre d’illustration, des haïku(s) signés par les plus célèbres maîtres japonais : citons notamment Issa, Bashô,Chôsui; Taigi,Sôseki, Sutejo. Bonne découverte de l’univers du haïku.