Ce passage a été choisi pour vous exercer au commentaire littéraire ; Cet exercice nécessite qu’on procède par étapes. Je vous conseille d’abord d’effectuer, au brouillon, un relevé avec les mots tirés du texte qui vous semblent les plus intéressanst à commenter , de les associer à un procédé d’écriture ( figure de stytle ou point de grammaire ) . La dernière colonne du tableau sera remplie, au fur et à mesure , par vos interprétations. La lecture du tableau devrait permettre la construction de sous-parties qui formeront l’architecture de votre plan détaillé. Au bout d’uen heure environ, vous devriez pouvoir commencer à rédiger une introduction Votre problématique sera l’axe d’étude principal que vosu aurez dégagé en fonction des éléments observés ; N’oubliez pas de définir le contexte (réalisme) , d’évoquer Zola, le titre du roman Germinal et le thème de l’extrait : l’explosion du Voreux. Pensez à bien situer l’extrait ; Il s’agit de la catastrophe finale; Souveraine, un ouvrier anarchiste a saboté la mine pour empêcher la reprise du travail. Problématiques possibles : Voyons comment l’auteur décrit la catastrophe ; Comment l’écrivain montre- t-il que la machine semble se battre pour ne pas mourir ?
Idées de sous-parties : Dans un premier temps nous montrerons que la mine apparaît ici comme un monstre terrassé avant d’évoquer la dimension épique de la catastrophe; Nous terminerons par démontrer que Zola peint ici un tableau apocalyptique. ( fin du monde )
Sélectionnons ensemble les observations pour construire les parties . Par exemple, l’idée de détonations souterraines l 3 rappelle l’univers de la guerre donc devait être réservée à la seconde partie ainsi que l’artillerie monstrueuse canonnant (l 4). La comparaison l 9 un homme fauché par un boulet sera également réservée à la partie 2 car elle fait partie du champ lexical de la guerre . La première partie du commentaire est réservée aux descriptions des personnifications de la mine , souvent vue comme un monstre dans le roman; On rangera donc dans cette partie des observations telles que tomber sur la face l 8, les membres écartelés de la machine (l 10) lutter contre la mort ; son genou de géante (l 12 ) rappelle bien la présence d’un élément monstrueux ainsi que sa mort , sa défaite avec le verbe expirer (l 12) Enfin , à partir des lignes 18, on repère l’expression bête mauvaise, son haleine et le fait que la mine se nourrit des travailleurs avec la métaphore “se gorgeait de chair humaine ” . Que restait-il pour évoquer l’idée de fin du monde, la partie 3 ?
On pouvait penser à repérer les éléments en relation avec la destruction et la disparition de la mine, la fin du monde .. avant de tenter dans un second temps de les regrouper par thèmes …
Examinons d’abord les observations à extraire du texte pour composer la partie 3 : un tableau apocalyptique
OBSERVATIONS INTERPRÉTATIONS
suprême convulsion du sol 2 : l’adjectif hyperbolique montre que ce sont les dernières secousses avant la fin
se culbutaient, s’écrasaient4 : on a ici l’idée d’une autodestruction de la mine comme si elle accélérait sa propre destruction
le gouffre 3 : cette image traduit un trou sans fin comme pour engloutir toute forme de vie et d’activité
une sorte de tourbillon 5 : l’image apparente la destruction du Voreaux à une catsatrophe naturelle, une sorte d’ouragan géant
disparut 6 : Zola évoque , avec ce verbe la violence de la destruction
engloutie 14 : le champ lexical de la noyade s’ajoute à l’idée de disparition brutale et la terre se transforme en mer déchaïnée comme pourtransformer la scène en un spectacle presque fantastique
secouée pareille à un mât dans l’ouragan 14 : terre et mer se confondent ici et la mine est assimilée à un gigantesque bateau qui sombre tout entier au fond de l’Océan.
s’émietter, voler en poudre 15 les verbes d’action révèlent la fragilité de la construction devenue aussi friale qu’un biscuit : l’idée de pulvérisation renforce l’hypotypose et place le spectateur au centre de cette explosion meurtrière
s’enfonça : Zola prolonge ce glissement fantastique entre élément solide et élément liquide en donnant à voir une énorme construction qui s’enfonce dans le sol pour disparaître : il multipli eles images d’anéantissement sous toustes ses formes
bue par la terre 16
fondue comme un cierge colossal17 : la comparaison entre la cheminée de la mine, le mât du bateau et le cierge colossal sont des éléments visuels spectaculaires : l’adjectif révéle l’énormité des bâtiments et cela semble d’autant plus étrange qu’ils puissent ainsi totalement disparaître comme effacés de la surface de la terre.
c’était fini 18 cette notation marque la disparition définitive de la mine qui a entièrement sombré
couler à l’abîme
Un total de 13 observations qu’on peut regrouper ( code couleur ) : en jaune les éléments en relation avec l’eau et en bleu les éléments qui montrent la disparition, l’effacement.
Une fois que ces observations ont été faites, et interprétées , il faut désormais travailler à repérer les sous-parties du commentaire ; on constate par exemple la présence du thème de la catastrophe naturelle avec les références aux phénomènes naturels comme le tremblement de terre (convulsion du sol, s’écrasaient , le gouffre, , l’inondation (boire, engloutir, le mât ) ; Zola montre la puissance des éléments naturels qui balaient les humains comme des fétus de paille; il montre aussi que cette catastrophe est comparable à la fin du monde dans les textes sacrés et il emploie de nombreuses images bibliques issues de l’Apocalypse (le dernier livre de l’Ancien Testament ) comme par exemple les hommes avalés par l’abîme , le jour noir; on peut tout à fait ici relier cierge colossal,à cette présence du religieux et des images religieuses pour suggérer la fin du monde . Enfin, on remarquait également dans le passage les images visuelles cette fois de la disparition et de l’anéantissement qu’on pouvait commenter et rassembler (disparut, émietter, voler en poudre, s’enfonça, couler , fini, immense trou); Zola favorise ici les hyperboles pour montrer à quel point cette catastrophe est immense . On pouvait faire référence au chaos, à la fin des temps, à l’anéantissement . Cette présence d’émotions contribue à créer la dimension tragique du texte .
L’ordre dans lequel on mentionne ces thèmes n’a au final que peu d’importance : on pouvait débuter par les images des catastrophes naturelles; plus faciles à identifier et terminer par les références à la religion, peut être plus subtiles à déchiffrer et qui nécessitent davantage de culture générale.
Voilà un exemple de plan détaillé de la troisième partie du commentaire littéraire
III Un tableau apocalyptique
1. Une véritable catastrophe naturelle
2. Une disparition brutale et fantastqiue
3. Les images de l’apocalypse : prophétie de la fin du monde ?
Construisons ensemble le premier paragraphe argumenté :
Pour illustrer la violence des éléments , l’écrivain utilise des références au déchainement des forces naturelles ; Par exemple, pour évoquer les soubresauts de la terre comparables aux secousses d’un véritable tremblement de terre, Zola utilise l’expression “suprême convulsion ” qui nous fait penser aux derniers mouvements désordonnés d’un malade atteint de fièvre ou de délire. L’association d’un adjectif d’intensité “suprême ” avec un terme qui connote une issue mortelle contribue à rendre ce cataclysme pathétique ; Lelecteur a ainsi l’impression que l’attentat criminel entraîne la violence d’un séisme. Dans un même ordre d’idées, Zola nous fait penser à une violente tempête maritime avec le mot tourbillon à la ligne 5 qui peut à la fois faire penser à une tempête de vent ou à des courants violents en mer qui entraînent les bateaux et leurs équipages au fond des océans . L’écrivain utilise également la comparaison avec le mât du bateau pour désigner la cheminée de la mine et il mélange ainsi les éléments naturels; La mine tout entière semble ainsi couler au fond de l’abîme et la métaphore bue par la terre à la ligne 16 contribue à rendre ce spectacle fantastique; On a l’impression que la terre s’ouvre pour engloutir les bâtiments et les hommes et le silence final marque une sorte d’anéantissement .
Un point de méthode pour réaliser convenablement cet exercice : Souvenez-vous : on repère des observations (étape 1 ); on cherche à les décrire avec précision en nommant les procédés d’écriture (étape 2 ) et leurs interprétations (étape 3) et au final, avant de rédiger le commentaire en entier, on met au point une organisation ( qu’on nomme plan détaillé ) en regroupant les thèmes issus de chacun des axes de lecture déterminés par la problématique. (étape 4 ). La dernière étape consiste à rédiger les paragraphes .
La catastrophe dans Germinal : la mine s’écroule …commentaire littéraire
Ce passage a été choisi pour vous exercer au commentaire littéraire ; Cet exercice nécessite qu’on procède par étapes. Je vous conseille d’abord d’effectuer, au brouillon, un relevé avec les mots tirés du texte qui vous semblent les plus intéressanst à commenter , de les associer à un procédé d’écriture ( figure de stytle ou point de grammaire ) . La dernière colonne du tableau sera remplie, au fur et à mesure , par vos interprétations. La lecture du tableau devrait permettre la construction de sous-parties qui formeront l’architecture de votre plan détaillé. Au bout d’uen heure environ, vous devriez pouvoir commencer à rédiger une introduction Votre problématique sera l’axe d’étude principal que vosu aurez dégagé en fonction des éléments observés ; N’oubliez pas de définir le contexte (réalisme) , d’évoquer Zola, le titre du roman Germinal et le thème de l’extrait : l’explosion du Voreux. Pensez à bien situer l’extrait ; Il s’agit de la catastrophe finale; Souveraine, un ouvrier anarchiste a saboté la mine pour empêcher la reprise du travail. Problématiques possibles : Voyons comment l’auteur décrit la catastrophe ; Comment l’écrivain montre- t-il que la machine semble se battre pour ne pas mourir ?
Idées de sous-parties : Dans un premier temps nous montrerons que la mine apparaît ici comme un monstre terrassé avant d’évoquer la dimension épique de la catastrophe; Nous terminerons par démontrer que Zola peint ici un tableau apocalyptique. ( fin du monde )
Sélectionnons ensemble les observations pour construire les parties . Par exemple, l’idée de détonations souterraines l 3 rappelle l’univers de la guerre donc devait être réservée à la seconde partie ainsi que l’artillerie monstrueuse canonnant (l 4). La comparaison l 9 un homme fauché par un boulet sera également réservée à la partie 2 car elle fait partie du champ lexical de la guerre . La première partie du commentaire est réservée aux descriptions des personnifications de la mine , souvent vue comme un monstre dans le roman; On rangera donc dans cette partie des observations telles que tomber sur la face l 8, les membres écartelés de la machine (l 10) lutter contre la mort ; son genou de géante (l 12 ) rappelle bien la présence d’un élément monstrueux ainsi que sa mort , sa défaite avec le verbe expirer (l 12) Enfin , à partir des lignes 18, on repère l’expression bête mauvaise, son haleine et le fait que la mine se nourrit des travailleurs avec la métaphore “se gorgeait de chair humaine ” . Que restait-il pour évoquer l’idée de fin du monde, la partie 3 ?
On pouvait penser à repérer les éléments en relation avec la destruction et la disparition de la mine, la fin du monde .. avant de tenter dans un second temps de les regrouper par thèmes …
Examinons d’abord les observations à extraire du texte pour composer la partie 3 : un tableau apocalyptique
OBSERVATIONS INTERPRÉTATIONS
Un total de 13 observations qu’on peut regrouper ( code couleur ) : en jaune les éléments en relation avec l’eau et en bleu les éléments qui montrent la disparition, l’effacement.
Une fois que ces observations ont été faites, et interprétées , il faut désormais travailler à repérer les sous-parties du commentaire ; on constate par exemple la présence du thème de la catastrophe naturelle avec les références aux phénomènes naturels comme le tremblement de terre (convulsion du sol, s’écrasaient , le gouffre, , l’inondation (boire, engloutir, le mât ) ; Zola montre la puissance des éléments naturels qui balaient les humains comme des fétus de paille; il montre aussi que cette catastrophe est comparable à la fin du monde dans les textes sacrés et il emploie de nombreuses images bibliques issues de l’Apocalypse (le dernier livre de l’Ancien Testament ) comme par exemple les hommes avalés par l’abîme , le jour noir; on peut tout à fait ici relier cierge colossal,à cette présence du religieux et des images religieuses pour suggérer la fin du monde . Enfin, on remarquait également dans le passage les images visuelles cette fois de la disparition et de l’anéantissement qu’on pouvait commenter et rassembler (disparut, émietter, voler en poudre, s’enfonça, couler , fini, immense trou); Zola favorise ici les hyperboles pour montrer à quel point cette catastrophe est immense . On pouvait faire référence au chaos, à la fin des temps, à l’anéantissement . Cette présence d’émotions contribue à créer la dimension tragique du texte .
L’ordre dans lequel on mentionne ces thèmes n’a au final que peu d’importance : on pouvait débuter par les images des catastrophes naturelles; plus faciles à identifier et terminer par les références à la religion, peut être plus subtiles à déchiffrer et qui nécessitent davantage de culture générale.
Voilà un exemple de plan détaillé de la troisième partie du commentaire littéraire
III Un tableau apocalyptique
1. Une véritable catastrophe naturelle
2. Une disparition brutale et fantastqiue
3. Les images de l’apocalypse : prophétie de la fin du monde ?
Construisons ensemble le premier paragraphe argumenté :
Pour illustrer la violence des éléments , l’écrivain utilise des références au déchainement des forces naturelles ; Par exemple, pour évoquer les soubresauts de la terre comparables aux secousses d’un véritable tremblement de terre, Zola utilise l’expression “suprême convulsion ” qui nous fait penser aux derniers mouvements désordonnés d’un malade atteint de fièvre ou de délire. L’association d’un adjectif d’intensité “suprême ” avec un terme qui connote une issue mortelle contribue à rendre ce cataclysme pathétique ; Le lecteur a ainsi l’impression que l’attentat criminel entraîne la violence d’un séisme. Dans un même ordre d’idées, Zola nous fait penser à une violente tempête maritime avec le mot tourbillon à la ligne 5 qui peut à la fois faire penser à une tempête de vent ou à des courants violents en mer qui entraînent les bateaux et leurs équipages au fond des océans . L’écrivain utilise également la comparaison avec le mât du bateau pour désigner la cheminée de la mine et il mélange ainsi les éléments naturels; La mine tout entière semble ainsi couler au fond de l’abîme et la métaphore bue par la terre à la ligne 16 contribue à rendre ce spectacle fantastique; On a l’impression que la terre s’ouvre pour engloutir les bâtiments et les hommes et le silence final marque une sorte d’anéantissement .
Un point de méthode pour réaliser convenablement cet exercice : Souvenez-vous : on repère des observations (étape 1 ); on cherche à les décrire avec précision en nommant les procédés d’écriture (étape 2 ) et leurs interprétations (étape 3) et au final, avant de rédiger le commentaire en entier, on met au point une organisation ( qu’on nomme plan détaillé ) en regroupant les thèmes issus de chacun des axes de lecture déterminés par la problématique. (étape 4 ). La dernière étape consiste à rédiger les paragraphes .