Cette année, nous avons commencé l’année par l’étude des poèmes de Baudelaire qui représentent des paysages états d’âme; les élèves avaient comme consigne de fabriquer en petits groupes un texte poétique composé à partir d’un paysage qui évoque le Spleen baudelairien . Voilà quelques réussites …
Un paysage original et sous marin
Quand les abysses terrifiantes se referment et que les algues mortes et sèches se déposent sur l’écume, ces fonds sinistres hantent mon esprit ; les créatures marines comme les murènes et les poulpes tournoient autour de moi. Similaire à un roc, je m’enfonce dans les eaux troubles où l froid glaçant de l’eau me transperce les os; les coraux digèrent lentement mon corps enlisé ; je repose au milieu de cet vase sombre et humide et les dents sanglantes de la mer m’emportent dans le cimetière marin où gisent les épaves funèbres des bateaux échoués qui comme des couteaux, découpent les ombres de la vaste mer bleutée.
Ont collaboré : Ethan, Théo, Quentin et Alex
Quelle est la forme de leur poème ?
Un monde opaque
Le ciel est tombé à la manière d’ une vitre sans tain et a laissé place à une brume sans fin
Je traverse à pas lents les faubourgs assombris et fait face à une horde d’esprits endormis
Au bord du ruisseau j’écoute le sifflement du vent dans les roseaux et les noirs sapins
Le vert de l’eau reflète les fonds marécageux qui semblent abriter un monstre assoupi.
Avec la collaboration de Laura, Amélie et Axelle.