Roman de jeunesse, La peau de chagrin, se veut une réflexion philosophique sur le sens de la vie . Un jeune aristocrate issu d’une famille ruinée , dégradée socialement , rêve de fortune , de réussite et d’amour. Installé pauvrement à Paris , Raphael perd le peu d’argent qui lui reste au jeu et décide d’en finir avec la vie. Alors qu’il s’apprête à se jeter dans la Seine, il découvre un étrange parchemin au fond de la boutique d’un vieil antiquaire qui prétend l’objet magique et surtout dangereux; Ignorant les mises en garde du marchand, notre héros se saisit de la peau de chagrin et commence à voir son destin se transformer . Il est forcé de constater que c’est bien l’objet magique qui réalise ses moindres désirs . Dans le passage que nous allons présenter, alors qu’il désire avoir de l’argent , il apprend qu’il vient de recevoir un énorme héritage d’un parent inconnu, vague cousin de sa mère. Autour de lui, les discussions vont bon train pour savoir ce qu’il va pouvoir réaliser avec cette fortune . Raphael s’aperçoit alors, non sans effroi, que sa peau de chagrin a rétréci et il s’imagine sa Mort prochaine. Le premier mouvement montre la peur du héros , le second les réactions des convives et enfin , dans la dernière partie du texte, le rêve fou d’une existence mécanique et sans désir qui pourrait allonger l’espérance de vie du jeune homme qui se pense condamné. Plus »