Pour analyser correctement un poème, vous avez besoin d’un vocabulaire précis. Il vous faudra peut-être apprendre certains mots nouveaux.
Pour pouvoir décrire avec précision un texte poétique, qu’il s’agisse de poésie régulière ou de poésie en prose, vous avez besoin de connaître le vocabulaire de base qui va vous donner le nom (du plus grand au plus petit) de ce que vous voyez
- des principales formes fixes (sonnet, ode, rondeau, pantoum, ballade.)
- des strophes ( distique, tercet, quatrain, quintil, sizain, huitain, dizain..)
- des vers (hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin )
- des rimes (croisées, suivies, embrassées)
- des sons à la rime (pauvre, riche, suffisante)
Mais il vous faut également apprendre à décrire les outils les plus souvent utilisés par les poètes comme les figures de sonorités (répétitions, anaphores, épiphores, assonances et allitérations) et les figures de construction ou de pensée (antithèse, chiasme, image, métaphore, litote, symbole )
Quelques procédés comme les synesthésies (correspondances entre des sensations visuelles et auditives ou tactiles et olfactives) sont souvent recherchés par les poètes; il vous faudra aussi vous pencher sur le rythme (lent, rapide, ascendant, descendant) en repérant enjambements, rejet et contre rejet, longueur des segments , présence ou absence de ponctuation)
Pour en savoir plus..
Types de vers :
Les plus courants sont :
– l’octosyllabe (8 syll.) ;
– le décasyllabe (10 syll.) ;
– l’alexandrin (12 syll.).
Il existe le dissyllabe (2 vers) ; le trisyllabe (3 syllabes) ; le tétrasyllabe (4 syllabes) ; le pentasyllabes (5 syllabes) ; l’hexasyllabe (6 syllabes) ; l’heptasyllabe (7 syllabes).
On dit qu’une strophe qui a des vers de même type est isométrique. Lorsque les types de vers sont mélangés, on dit que le texte est hétérométrique.
Les strophes (en général de 2 à 14 vers):
On trouve le distique (2 vers) ; le tercet (3 vers) ; le quatrain (4 vers) ; le quintil (5 vers) ; le sizain (6 vers) ; le septain (7 vers) ; le huitain (8 vers) ; le neuvain (9 vers) ; le dizain (10 vers) ; le douzain (12 vers)
Le rythme :
L’alexandrin est divisé en deux hémistiches (6 + 6 syllabes) et la pause centrale se nomme la césure (repos).
Il existe différents types de césure comme par exemple la césure lyrique : le mot à la fin du 1er hémistiche a un « e » non élidable.
Ex : O Bretagne // pleure ton espérance.
Les rimes :
Les rimes comportent une homophonie finale (un même son final).
Elles peuvent être : plates (AA, BB…) ; croisées (ABAB) ; embrassées (ABBA)
Une rime est masculine ou féminine (terminée par une syllabe non accentuée : présence d’un e muet – qui ne se prononce pas).
Qualité de la rime :
– suffisante (2 sons identiques : consonne + voyelle ou voyelle + consonne)
– riche (plus de 3 sons identiques)
– pauvre (1 seul son identique)
Ex : sache / lâche = rime suffisante
Les rimes féminines comportent un e dit caduc car il n’est jamais prononcé et on ne le compte pas dans le nombre des syllabes du vers. On dit que le vers à rime féminine a une syllabe surnuméraire (une syllabe de plus):
Décompte :
Ex :
De / s’a / bais / ser / ain / si / jus / qu’à / tra / hir / son / âme.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 (e : e caduc)
Et NON
Ex :
De / s’a / bais / ser / ain / si / jus / qu’à / tra / hir / son / â / me.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
L’enjambement :
Quand un groupe grammatical inachevé en fin de vers se poursuit le vers suivant, on dit qu’il y a enjambement.
Ex :
Morbleau ! C’est une chose indigne, lâche, infâme
De s’abaisser ainsi jusqu’à trahir son âme.
Les figures de style :
L’assonance : la répétition d’un même son dans un vers (ex : Les ondoyants cheveux du sillon blondissant. Du Bellay ; sons « on » et « en »)
L’allitération : répétition de mêmes consonnes dans un vers. (ex : Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes. Racine ; consonne « s »)
La paronomase : fait de rapprocher des mots offrant des sonorités proches avec des sens différents.
Ex :
Aucun murmure de mémoire aucun bronchement de branche
Ton pas est doux comme un crayon gris sur une page très blanche. (Aragon)
L’homéotéleute : homophonie finale entre deux mots d’une même phrase ou d’un même vers.
Ex :
Les abîmes que le regard sublime
Oublie, passant audacieusement d’un point à l’autre. (Claudel)
La prononciation :
Toutes les syllabes se prononcent au sein du vers
La diérèse est le fait d’ajouter une syllabe (en séparant la diphtongue en deux sons distincts). Ex : pro/ tes/ ta/ tion > pro/ tes/ ta/ ti/ on
La synérèse est le fait de contracter deux syllabes. (rare)
Le hiatus : il existe quand deux phonèmes vocaliques entrent en contact sans que le premier soit élidé : ex : José est un garçon. (les deux sons font hiatus)
Les plus courants sont :
– l’octosyllabe (8 syll.) ;
– le décasyllabe (10 syll.) ;
– l’alexandrin (12 syll.).
Il existe le dissyllabe (2 vers) ; le trisyllabe (3 syllabes) ; le tétrasyllabe (4 syllabes) ; le pentasyllabes (5 syllabes) ; l’hexasyllabe (6 syllabes) ; l’heptasyllabe (7 syllabes).
On dit qu’une strophe qui a des vers de même type est isométrique. Lorsque les types de vers sont mélangés, on dit que le texte est hétérométrique.
Les strophes (en général de 2 à 14 vers):
On trouve le distique (2 vers) ; le tercet (3 vers) ; le quatrain (4 vers) ; le quintil (5 vers) ; le sizain (6 vers) ; le septain (7 vers) ; le huitain (8 vers) ; le neuvain (9 vers) ; le dizain (10 vers) ; le douzain (12 vers)
Le rythme :
L’alexandrin est divisé en deux hémistiches (6 + 6 syllabes) et la pause centrale se nomme la césure (repos).
Il existe différents types de césure comme par exemple la césure lyrique : le mot à la fin du 1er hémistiche a un « e » non élidable.
Ex : O Bretagne // pleure ton espérance.
Les rimes :
Les rimes comportent une homophonie finale (un même son final).
Elles peuvent être : plates (AA, BB…) ; croisées (ABAB) ; embrassées (ABBA)
Une rime est masculine ou féminine (terminée par une syllabe non accentuée : présence d’un e muet – qui ne se prononce pas).
Qualité de la rime :
– suffisante (2 sons identiques : consonne + voyelle ou voyelle + consonne)
– riche (plus de 3 sons identiques)
– pauvre (1 seul son identique)
Ex : sache / lâche = rime suffisante
Les rimes féminines comportent un e dit caduc car il n’est jamais prononcé et on ne le compte pas dans le nombre des syllabes du vers. On dit que le vers à rime féminine a une syllabe surnuméraire (une syllabe de plus):
Décompte :
Ex :
De / s’a / bais / ser / ain / si / jus / qu’à / tra / hir / son / âme.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 (e : e caduc)
Et NON
Ex :
De / s’a / bais / ser / ain / si / jus / qu’à / tra / hir / son / â / me.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
L’enjambement :
Quand un groupe grammatical inachevé en fin de vers se poursuit le vers suivant, on dit qu’il y a enjambement.
Ex :
Morbleau ! C’est une chose indigne, lâche, infâme
De s’abaisser ainsi jusqu’à trahir son âme.
Les figures de style :
L’assonance : la répétition d’un même son dans un vers (ex : Les ondoyants cheveux du sillon blondissant. Du Bellay ; sons « on » et « en »)
L’allitération : répétition de mêmes consonnes dans un vers. (ex : Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes. Racine ; consonne « s »)
La paronomase : fait de rapprocher des mots offrant des sonorités proches avec des sens différents.
Ex :
Aucun murmure de mémoire aucun bronchement de branche
Ton pas est doux comme un crayon gris sur une page très blanche. (Aragon)
L’homéotéleute : homophonie finale entre deux mots d’une même phrase ou d’un même vers.
Ex :
Les abîmes que le regard sublime
Oublie, passant audacieusement d’un point à l’autre. (Claudel)
La prononciation :
Toutes les syllabes se prononcent au sein du vers
La diérèse est le fait d’ajouter une syllabe (en séparant la diphtongue en deux sons distincts). Ex : pro/ tes/ ta/ tion > pro/ tes/ ta/ ti/ on
La synérèse est le fait de contracter deux syllabes. (rare)
Le hiatus : il existe quand deux phonèmes vocaliques entrent en contact sans que le premier soit élidé : ex : José est un garçon. (les deux sons font hiatus)