02. septembre 2021 · Commentaires fermés sur Le théâtre de Corneille: de la comédie baroque à la tragédie politique. · Catégories: Seconde · Tags:

Auteur de plus de 30 pièces , Corneille a écrit deux fois plus de tragédies que de comédies mais il a connu du succès dans ces deux genres de pièces. Il a également écrit des discours théoriques sur le théâtre .  Il a peu à peu délaissé la comédie au profit de la tragédie pour pouvoir y imposer sa vision  tragique du héros. 

Dans L’illusion Comique, le héros Clindor se lance à la conquête du monde de ses richesses et de ses honneurs en devenant comédie. Issu d’une famille de magistrats de la bourgeoisie rouennaise, Corneille lui aussi , en dépit de son métier d’avocat, a choisi la voie du théâtre pour faire fortune. A l’époque où il compose sa pièce, en 1635, une partie de la bourgeoise cherche  à obtenir les faveurs des Grands de la Cour , au moment où ces derniers résistent au pouvoir royal de louis XIII en créant la Fronde. Jeune dramaturge, Corneille  commence  s’inspire de l’influence baroque du théâtre espagnol  et anglais avec Shakespeare.

Juste avant L’Illusion Comique , Corneille avait fait un essai plutôt réussi avec une première tragédie : Médée, inspirée de l’histoire de la magicienne Médée qui tue ses propres enfants par dépit amoureux . Mais c’est avec Le Cid qu’il recevra la consécration du public parisien en 1637. Le succès de cette tragicomédie va provoquer la jalousie des dramaturges rivaux de Corneille et déclencher la querelle du Cid. Les critiques jugent la pièce monstrueuse car irrégulière , immorale et mal écrite. Les échanges  de pamphlets se terminèrent par une publication de Richelieu : ” Sentiments de l’Académie sur Le Cid” . En résumé, on reproche à Corneille d’avoir plagié un auteur espagnol et de ne respecter aucune règle notamment d’avoir négligé l’unité de temps  et de lieu . On trouve peu vraisemblable que Chimène finisse par épouser Rodrigue après que ce dernier soit devenu le meurtrier de son père et cette fin heureuse est considérée comme une atteinte à la vraisemblance . Le cardinal Richelieu donne au final plutôt raison aux adversaires de Corneille et ce dernier décide , pour sa pièce suivante , de davantage se conformer au règles du théâtre classique héritées des Anciens. Le Cid raconte le dilemme d’une jeune femme qui doit choisir entre son amour pour Rodrigue et son désir de venger l’honneur de son père. Sur ordre du roi elle consent à épouser finalement le jeune homme victorieux d’une guerre contre les Maures.

Corneille revient sur scène avec Horace , une tragédie qu’il dédie à Richelieu. Tiré de l’histoire romaine, la tragédie évoque le combat fratricide entre un soldat de Rome et son beau-frère qui combat pour Albe, la ville ennemie. La tragédie place le héros face à un choix à effectuer mais quel que soit le côté où il se tourne, aucune issue ne peut lui être totalement favorable. Le dilemme est forcément douloureux et il implique un renoncement à une valeur essentielle : l’amour, l’honneur, la fidélité à sa patrie,  ou le devoir ;Investi d’une mission, le héros doit la remplir coûte que coûte. Les pièces comportent alors de longues tirades ou des stances durant lesquelles les personnages , déchirés , débattent en alexandrins.

27. juillet 2021 · Commentaires fermés sur Cherchez la Muse.. le poète et l’inspiration · Catégories: Seconde · Tags:

Les poètes chantent l’amour , la Liberté , la beauté de la Nature ou plus simplement décrivent la tristesse du quotidien? Qu’ils oient lyriques, modernes ou classiques , les poètes jouent avec les Mots pour en extraire la quintessence ; Parfois on les représente en train de chercher l’inspiration, plume à la main et les yeux levés vers le Ciel ou le front penché sur la page blanche . Comment représenter l’inspiration ? est-ce une déesse venue du Ciel qui leur souffle les mots à l’oreille ou est-ce le fruit d’un long travail solitaire ? Alfred de Musset, un poète romantique , dans son  recueil intitulé Les Nuits a écrit un  émouvant dialogue entre le poète et sa Muse . Baudelaire, dans Les Fleurs du mal ,  au début de la section Spleen et Idéal, consacre deux sonnets à la  figure de la Muse :   dans le premier , il la présente comme une femme malade  aux yeux creux peuplés de visions nocturnes , envahis par la folie et l’horreur. Il fait également référence à son père “Phoebus” .

 Dans l’Antiquité, les Muses étaient au nombre de neuf : filles de Zeus et de Mnémosyne, la déesse de la mémoire , elles ont chacune la responsabilité d’une branche artistique et sont fréquemment accompagnées, dans la plupart des représentations,  d’Apollon, le Dieu des arts .   Calliope est la muse de la poésie épique, Erato veille sur les poètes lyriques, Melpomène règne sur la tragédie, Clio sur l’histoire. La statuaire grecque les  représente sous la forme de gracieuses  jeunes filles et l’Art leur confère des symboles qui permettent de les différencier.

 

     Calliope : couronne d’or, livre, tablette et stylet, trompette ; 

  • Clio : couronne de laurier , cygne, livre ou rouleau, tablette et stylet, quelquefois une  trompette;
  • Érato : couronne de myrte et de rose, tambourin, lyre, viole, ou un cygne ;
  • Euterpe : flûte simple ou double et un autre instrument de musique (trompette) ;
  • Melpomène : cor, couronne de pampre de vigne, épée, masque tragique, sceptre à ses pieds ;
  • Polymnie : couronne de perles, instrument de musique  ;
  • Terpsichore : couronne de guirlande, instrument de musique à cordes comme la lyre ;
  • Thalie : couronne de lierre (souvent viole), masque comique, rouleau ;
  • Uranie : compas, couronne d’étoiles, globe.

C’est le philosophe  Platon  , qui fait des neuf Muses les médiatrices entre le dieu et le poète ou tout créateur intellectuel. Cette conception de l’art (le poète est possédé, saisi par le dieu) sera plus tard contestée par le classicisme; les artistes seront alors considérés comme des ouvriers  du beau, des artisans qui sculptent et forgent les mots . Deux écoles s’affrontent : les tenants de l’inspiration divine qui voient dans les artistes des messagers divins et

Aujourd’hui, on dit d’un femme qui inspire un artiste qu’elle est sa muse ou son égérie.

…«Une muse est une personne qui participe au déclenchement de l’inspiration poétique ou artistique autrement dit du désir ; le désir de créer et le désir au sens propre, et c’est pourquoi certains artistes accordent une importance particulière à leurs sources d’inspiration.Il existe également des muses au masculin comme Yves Saint Laurent pour Pierre Bergé , l’acteur Jean Marais pour Jean Cocteau ou Robert de Montesquiou pour  le romancier Marcel Proust.

Retrouve les noms des artistes à partir des “muses ” ci-dessous .. ce sont des poètes , des écrivains ou des peintres célèbres. QCM sur pronote...

Kiki, Gala, Elsa, Mona Lisa, Dora Maar, Caroline, Marthe Bonnard, Marie Laurencin, George Sand, Jeanne Duval, Marie Daubrun, Elisa Schlesinger , Aliénor d’ Aquitaine, Juliette Drouet, Lou-Andréas Salomé, Sophie Volland, Emilie du Châtelet , Jeanne Hébuterne, Adèle Bloch-Bauer, Suzanne Valadon, Jeanne Samary, Jane Avril, Camille Claudel .

01. février 2021 · Commentaires fermés sur Atelier haïku · Catégories: Première, Seconde · Tags: , ,

Le mont Fuji sous la neige

Nos apprentis poètes ont découvert l’art du haïku.

Pour compléter notre étude de la poésie amoureuse; nous avons organisé un petit atelier de fabrication de haïkus amoureux ; Qu’est-ce qu’un haïku ?

haïku  Le  terme  aurait été créé par le poète Masaoka Shiki( 1867-1902) : c’ est une forme poétique japonaise

Il s’agit d’un petit poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. Encore appelé haïkaï ( hokku
(son nom d’origine), ce poème comporte traditionnellement 17
mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale soit sur trois.

Les écrivains occidentaux lorsqu’ils s’inspirent de cette forme de poésie brève transposent le haïku japonais,sous la forme d’un tercet
de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes .
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30. janvier 2021 · Commentaires fermés sur La peinture de la mort : portrait d’un cadavre dans Thérèse Raquin · Catégories: Divers, Seconde · Tags:

Voilà un exemple de commentaire littéraire rédigé en 1000 mots : quel est selon toi le plan suivi ? Note, si tu le peux,  les titres des parties et des sous- parties..

On a souvent reproché aux écrivains naturalistes leur goût pour le spectacle et la peinture d’ambiances morbides ; Zola  se justifia, à plusieurs reprise , dans les préfaces de ses roman sen affirmant que le roman n’était que le reflet de la vie et qu’il devait rendre compte de la totalité du monde . Montrer la misère, montrer le dénuement et révéler la mort dans toute sa “réalité ” : tels sont les objectifs que s’est assignés le romancier naturaliste. Dans ce passage du roman, Laurent , le meurtrier de Camille, passe chaque matin à la morgue car le corps de sa victime , étranglée  et noyée lors d’une promenade en barque , n’a pas encore refait surface. Ce matin là, il se trouve face au cadavre  et sa vue le bouleverse;  Comment Zola peint -il la mort ? Dans un premier temps, nous montrerons comment Zola décrit la mort en donnant force détails, à la manière d’un peintre réaliste  et dans un second temps, nous étudierons la dimension symbolique de cette représentation macabre qui évoque l’horreur du crime. Plus »

28. janvier 2021 · Commentaires fermés sur La transformation du personnage de Thérèse Raquin · Catégories: Seconde

Emile Zola , chef de file du réalisme et inventeur du courant naturaliste e, compose son premier roman à l’âge de 26 ans ; Il y raconte la rencontre  et  le meurtre commis par un couple d’amants qui vont assassiner le mari gênant et seront poursuivis par les remords ; L’extrait se situe au chapitre 7 et relate le premier rendez-vous entre Thérèse et Laurent , qui est un collègue de son époux. Nous assistons à la transformation du personnage de Thérèse sous l’effet de la passion amoureuse.  Nous y étudierons tout d’abord la métamorphose de l’héroïne avant d’évoquer  la vision de la passion selon Zola.

Afin de montrer les changements qui s’opèrent chez le personnage , l’écrivain met en scène ce premier rendez-vous en créant un cadre intime : la jeune femme s’est préparée pour recevoir son amant ; Elle l’attend en sous-vêtements  et lui ouvre la porte de sa chambre  en camisole , et en jupon . Elle a également tiré ses cheveux ce qui peut changer son visage et son apparence. De plus, elle semble accompagnée d’une mystérieuse lumière blanche qui la rend “éclatante ” et contribue , elle aussi à la transformer “ on eût dit que sa figure venait de s’éclairer en dedans” . Cet éclat qui peut parfois sembler surnaturel , paraît également émaner de l’intérieur même de la jeune femme. Et le champ lexical de la lumière, très présent dans ce passage, contribue à la rendre étrange. ” sur son visage couraient des lumières ardentes “ : Thérèse semble vivre cet amour avec passion et les modifications de son être surprennent son amant qui ne sait plus quoi penser .  Plus »

08. décembre 2020 · Commentaires fermés sur La plaidoirie de Gisèle Halimi dans le procès de Bobigny · Catégories: Seconde, Spécialité : HLP Première · Tags:

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25. novembre 2020 · Commentaires fermés sur Thérèse se marie et devient Thérèse Desqueyroux : le commentaire littéraire du récit du jour des noces. · Catégories: Commentaires littéraires, Seconde · Tags:

Le roman de Mauriac, du nom de son héroïne éponyme, Thérèse Desqueyroux, nous plonge dans les pensées torturées d’une jeune femme qui cherche sa place , dans la société , au sein de la famille et aux côtés d’un époux; Ce mariage qu’elle accepte avec le fils des voisins permet aux deux familles d’unir leurs terres ; Néanmoins, Thérèse est consciente que le fils Desqueyroux n’est pas un mauvais parti ; Le jour des noces , l’auteur sème , à travers la description , les indices du drame qui couve, comme le feu sous la cendre . Dans une première partie, nous étudierons l’importance du cadre avant de nous attarder sur le portrait de la jeune mariée . 

” Le jour étouffant des noces, dans l’étroite église de Saint-Clair où le caquetage des dames couvrait l’harmonium à bout de souffle et où leurs odeurs triomphaient de l’encens, ce fut ce jour-là que Thérèse se sentit perdue. Elle était entrée somnambule dans la cage et, au fracas de la lourde porte refermée, soudain la misérable enfant se réveillait. Rien de changé, mais elle avait le sentiment de ne plus pouvoir désormais se perdre seule. Au plus épais d’une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l’autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. Aucun visage sur qui reposer ses yeux, dans cette foule, hors celui d’Anne ; mais la joie enfantine de la jeune fille l’isolait de Thérèse : sa joie ! Comme si elle eût ignoré qu’elles allaient être séparées le soir même, et non seulement dans l’espace ; à cause aussi de ce que Thérèse était au moment de souffrir de ce que son corps innocent allait subir d’irrémédiable. Anne demeurait sur la rive où attendent les êtres intacts ; Thérèse allait se confondre avec le troupeau de celles qui ont servi. Elle se rappelle qu’à la sacristie, comme elle se penchait pour baiser ce petit visage hilare levé vers le sien, elle perçut soudain ce néant autour de quoi elle avait créé un univers de douleurs vagues et de vagues joies ; elle découvrit, l’espace de quelques secondes, une disproportion infinie entre ces forces obscures de son cœur et la gentille figure barbouillée de poudre. Plus »

09. novembre 2020 · Commentaires fermés sur Thérèse Desqueyroux de François Mauriac : une héroïne tourmentée · Catégories: Seconde · Tags: ,

Le personnage central de Thérèse Desqueyroux a été inspiré à l’auteur après la lecture de plusieurs faits divers qui relataient des affaires d’empoisonnement; le poison est , en effet, souvent  considéré comme une arme féminine et de nombreuses histoires d’empoisonneuses célèbres , ont pu également lui servir de sources d’inspiration. L’objectif de l’écrivain est de montrer à quel point la bourgeoisie provinciale des années 20 est un milieu étouffant dans lequel les désirs individuels peuvent rarement s’épanouir. Thérèse devient ainsi une sorte de symbole de l’emprisonnement de  la liberté individuelle : une femme soumise aux intérêts de sa famille et prisonnière de la morale et de la société; Elle étouffe derrière les barreaux invisibles de sa maison et va tenter de se libérer.

Le récit s’ouvre sur une déclaration de Mauriac adressée à son héroïne : ” Thérèse beaucoup diront que tu n’existes pas. mais je sais que tu existes, moi qui depuis des années , t’épie et souvent t’arrête au passage , te démasque. “  A la fin de sa déclaration liminaire, l’écrivain se désole de devoir abandonner sa créature imaginaire ; Il espère qu’elle ne restera pas seule .. Le roman retrace le parcours de cette jeune femme : de son enfance, en passant par son mariage avec Bernard, la naissance de sa fille et son départ pour Paris . Commençons la lecture par le premier chapitre .  Elle sort du tribunal où un non lieu vient d’être prononcé : elle va pouvoir rentrer chez elle , retrouver son mari qu’elle vient pourtant  de tenter d’empoisonner . La jeune femme aurait préférerait demeurer chez son père, qui ne se montre pourtant pas très tendre avec elle, mais il le lui interdit; Pour étouffer le scandale et les rumeurs qui vont bon train dans cette petite ville ,il faut que rien ne change ; ( chap 1 )

Au cours du trajet qui la ramène à Argelouse, en voiture, en train et ensuite en carriole, Thérèse se remémore les principaux événements de son enfance à son mariage; Elle cherche à comprendre les raisons qui l’ont poussée à agir ainsi et à tenter d’empoisonner un homme qu’elle a pourtant souhaité épouser; le narrateur nous plonge donc dans le passé de l’héroïne : son amitié avec Anne de La Trave, les étés brûlants, les préparatifs du mariage et le jour des noces ( chap 4 ) .Entrons plus en détails dans les méandres des pensées du personnage .


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21. septembre 2020 · Commentaires fermés sur Le héros selon Zola: le forgeron magnifique · Catégories: Seconde · Tags:

Dans L’Assomoir, Zola retrace le destin d’une héroine  Gervaise, dont la vie ressemble à une tragédie : abandonnée par son mari, seule avec deux enfants, elle se met en ménage avec un ouvrier qui devient invalide et alcoolique ; Pour pouvoir acheter un fonds de commerce , une  blanchisserie,  située dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, et s’établir à son compte , elle accepte l’argent de Gouget un voisin, amoureux d’elle en secret . Ce personnage exerce le métier de forgeron et Zola dépeint le travail de l’ouvrier , à la fois de manière réaliste en utilisant un vocabulaire précis mais il transforme cet ouvrier au physique imposant , en un Dieu grec, fortement inspiré d’Hercule . Le portrait du héros dépasse donc le cadre du réalisme et emprunte de nombreux traits aux modèles antiques . Vovons quels éléments composent cette description ? Plus »

14. septembre 2020 · Commentaires fermés sur Gauvain, un héros romantique en pleine Terreur ? · Catégories: Seconde · Tags:

Dans son roman intitulé 1793, Victor Hugo, marqué pat les conbats parisiens de la Commune de 1871 , décide de rédiger un roman historique qui revient sur une époque troublée qui s’acheva avec l’exécution de Robespierre en 1794.  La jeune République est menacée de toutes parts : elle est attaquée à ses frontières mais également par des factions combattantes, à l’intérieur du pays et  notamment en Vendée . Hugo  relate les heures sombres de la terreur , cette période sanglante qui suivit la Révolution Française et il montre comme chaque homme doit rester fidèle à ses convictions. Lantenac est le chef des vendéens : il se bat pour le retour de la monarchie; Aristocrate, il méprise le peuple et  estime que la République représente la cause des traîtres et des lâches, et que tous les moyens sont bons pour la combattre… Fait prisonnier, il sera libéré par Gauvain qui fait preuve de clémence .

Pour ce jeune idéaliste qui porte le nom d’un chevalier de la Table Ronde , au contraire, la République est une cause sainte… et il ira jusqu’à donner sa vie pour sa cause .Cimourdain, est lui aussi  un républicain convaincu mais il se montre inhumain et n’hésite pas à verser le sang pour préserver les intérêts du nouveau régime. Il représente la Convention, cette période de durcissement du pouvoir révolutionnaire où on exécuta, impitoyablement  non seulement les royalistes mais aussi  les  républicains modérés comme Gauvain. Plus »