27. janvier 2023 · Commentaires fermés sur Histoire et violence : la guerre 14/18 …. des témoignages à la fiction. · Catégories: Première, Terminale spécialité HLP · Tags: , ,

La défaite de 1870 a bouleversé les esprit mais le traumatisme provoqué par la guerre de 14/18 sera encore bien plus profond; en , effet, ce conflit mondial a causé une crise de conscience internationale et nous a amené à repenser la place de l’homme dans la guerre , à repenser même le visage de la guerre . Un peu plus d’un siècle après Verdun et le terrible chemin des Dames , la littérature ne cesse de produire des récits qui réinventent cette guerre alors qu’aucun poilu vivant n’ est plus là pour témoigner.  Si Céline a combattu sur le front et dans les tranchées avant d’écrire Voyage au bout de la Nuit , si Guillaume Apollinaire a connu les combats et les bombardements, si Roland Dorgelès  en écrivant Les croix de bois ou Henri Barbusse en écrivant Le feu, peuvent s’inspirer de leur vécu de soldats, il n’en va pas de même pour des romanciers qui naquirent par§s la seconde guerre mondiale .  Pierre Lemaître avec Au revoir là haut, Sébastien Japrisot avec Un long dimanche de fiançailles, Markus Malte avec Le garçon,  ou Laurent Gaudé avec Cris, Marc Dugain avec La chambre des officiers , tous témoignent de la violence de cette guerre avec des fictions .  Quel rôle joue alors la fiction au moment où les témoins disparaissent ? Est-elle un instrument plus efficace pour refléter la violence des événements et les traces qu’ils laissent dans la mémoire des hommes 

Les romans prennent  , en quelque sorte, le relais de l’histoire tout en infléchissant son cours dans nos mémoires. Quatre années de guerre,  plus de  huit millions  de mobilisés, plus de 1 million de morts, 3 millions 1/2 de blessés  et 750 000 mutilés. La littérature patriotique va relayer la doctrine officielle : les patriotes comme Anatole France, Maurice Barrés,  et Maurras exaltent la guerre , l’héroïsme, rappellent les combat anciens et vantent les exploits des guerriers; ils dénigrent tout ce qui est allemand et dépeignent les soldats du Kaiser comme des brutes sanguinaires. En opposition violente avec ces écrivains, les pacifistes comme Romain Rolland, Roger Martin du Gard ,  Jean Giono et Jean Giraudoux  se révoltent contre l’imbécillité de la  guerre et ce qu’ils nomment une incompréhensible folie collective. Bertol Brecht en Allemagne est également antibelliciste ; parmi les pacifistes, certains refusent tout simplement l’idée de la guerre, d’autres tentent de sauvegarder la paix à tout prix comme Giono qui sera arrêté pour pacifisme au début de la seconde guerre mondiale pour avoir affirmé : “j’aime mieux vivre à genoux que mourir debout.”  De nombreux intellectuels réfléchissent aux causes des guerres : Alain accuse l’honneur d’être le responsable de la plupart des conflits mais force est de constater que la guerre est capable de séduire de très nombreux hommes; si cet attrait de la violence se retrouve dans de nombreux livres, les ouvrages rédigés par d’anciens combattants montrent surtout le dégoût de la guerre:Je suis écoeuré, saoul d’horreur” écrit Genevois et Henri  Barbusse, auteur du récit Le feu, ajoute à ce tableau d’horreur une note  critique d’inspiration marxiste contre les gouvernements et le Vieux Monde  : les trente millions d’esclaves jetés les uns sur les autres par le crime et l’erreur dans la guerre de la boue , lèvent leurs faces humaines où germe enfin une volonté ” .

Comment la violence de cette guerre est -elle traduite dans les romans ? 

Texte 1 : Céline 

Analyses et observations au fil du texte 

D’emblée la guerre est décrite avec son cortège de violences : L’expression “croisade apocalyptique “fait appel à des références bibliques  qui promettent la fin du monde ; En effet l’apocalypse est synonyme de destruction du monde avec le Jugement dernier . L’homme face à la guerre est comparé à un puceau , qui n’a pas d’expérience et qui va découvrir pour la première fois, non pas le plaisir ici mais l’Horreur ; Céline , en mettant sur le même plan, deux univers aux antipodes l’un de l’autre , montre à quel point la guerre apparaît comme une expérience traumatisante. Elle surprend l’homme , le prend en quelque sorte au dépourvu comme le traduisent les questions rhétoriques qui marquent ici l’étonnement ” qui aurait pu prévoir -tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? ”  Contrairement à certains penseurs qui voyaient la guerre comme une punition divine , Céline accuse directement les hommes d’être responsables de ces horreurs . La périphrase “meurtre en commun” montre que les valeurs qui s’appliquent en temps de paix , sont révolues ; un crime de guerre se justifie par la situation et ne peut être considéré comme un “crime ordinaire ” ; Le soldat reçoit le droit de tuer et on récompense les assassins les plus efficaces ; L’allusion de la fin du premier paragraphe: ça venait des profondeurs peut faire référence aux sources de la violence latente en  chacun de nous.

Le second paragraphe brosse quelques éléments de portrait du colonel : ce qui peut sembler absurde aux combattants , c’est qu’on les envoie sans cesse au front , reprendre elles quelques centaines de mètres , perdus la veille . Les massacres à la sortie des tranchées de tous ces soldats fauchés par les balles ennemies, parait une “abomination ” . La puissance de feu qui résulte de l’utilisation des armes modernes a été largement sous-estimée par les autorité militaires et les hommes pensent qu’on sacrifie inutilement leurs vies . En 1917, on note d’ailleurs que le nombre des mutineries et des mutilations volontaires ne cesse d’augmenter : les soldats préfèrent s’infliger des blessures douloureuses plutôt que de retourner au front. 

Jusqu’au bout Ferdinand Bardamu voudrait croire à une erreur : le champ lexical de la méprise apparait à plusieurs reprises  avec “abominable erreur maldonne et  la nouvelle question rhétorique : “donc pas d”erreur ? ” au début du troisième paragraphe . Le point de vue du soldat envisage alors le droit de tuer en toute impunité comme un renversement des valeurs communément admises , une sorte d’irrationalitése tirer dessus.. sans même se voir .. faisait partie des choses qu’on peut faire ” ; On ressent ici la stupéfaction te même l’indignation du soldat ; L’auteur utilise la focalisation interne afin de faire épouser au lecteur l’avis de son personnage . Le combattant se retrouve  seul face à un ennemi puissant ,  la Guerre , ici insultée avec l’expression familière “la vache” .

Céline termine de décrire la violence en mentionnant le caractère inéluctable de la mort imminente qui terrorise les soldats “ De la prison , on en sort vivant, pas de la guerre ” ; La formule lapidaire, le coté sentencieux, reflètent une forme de fatalité ; Les combattants vivent avec ces pensées morbides qui les assaillent ; Bardamu ne vient même , à regretter, par une sort ed paradoxe, de ne pas avoir été condamné à une peine ede prison: ce qui lui aurait évité d’être en danger de mort au front. 

Question d’interprétation :  Par quels moyens Céline révèle-t-il le sentiment d’absurdité face à la guerre ? 

Plan détaillé :  

  • La guerre : une erreur ?      question rhétorique, champ lexical méprise, incompréhension 
  • Une abomination meurtrière   focalisation interne , insistance sur la mort , croisade apocalyptique 
  • Un événement qui renverse l’ordre du monde et les valeurs , le droit de tuer, le meurtre en commun  , puceau de l’Horreur 

 

Textes complémentaires : extraits de Markus Malte  Le garçon 

 La der des der : même pas

Les soldats de 14 espéraient que leurs épreuves et leurs témoignages empêcheraient de nouveaux massacres pour qu’au moins, cette guerre soit la der des der comme ils l’avaient surnommée. Il n’en fut rien et certains qui , en 14 justement défendaient la paix , se mirent en 39,  à  désirer la guerre pour des raisons idéologiques .  Simone Weil , par exemple , qui affirmait “qu’aucune paix n’est honteuse quelles qu’en soient les causes” ira combattre en 1936 en Espagne contre le général Franco et finira déportée en 1943.Dans les années 20, l’optimisme est encore de rigueur avec la Société des nations et le désarmement: les chefs d’Etat se bercent pourtant  d’illusions à Locarno et à Thoiry;  en moins de 15 ans, la conquête de la Mandchourie par le Japon, la montée du parti nazi en Allemagne et la victoire du fascisme en Italie sont pourtant des signes annonciateurs du désastre. Le danger devient manifeste avec le réarmement de l’Allemagne , la guerre d’Espagne et l’annexion des Sudètes ainsi que la partition de la Tchécoslovaquie. Ce qui change cette fois , c’est la nature de la menace; il ne s’agit plus de lutter contre l’impérialisme de Guillaume II mais de résister contre ce qui menace les valeurs humanistes . 

23. janvier 2023 · Commentaires fermés sur Céline et Bardamu : souvenirs de 14/18 ou la guerre remise en question · Catégories: Première, Terminale spécialité HLP · Tags: , ,
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Louis Ferdinand Céline alias Monsieur  Destouches est un écrivain sulfureux qui a longtemps été mis au ban de la littérature enseignée aux jeunes dans la mesure où durant la seconde guerre mondiale, il  clairement pris parti pour Hitler et écrit plusieurs pamphlets  violemment antisémites . Toutefois c’est surtout en tant qu’ancien combattant de la première guerre mondiale qu’il faut considérer la dimension autobiographique de son expérience sur le champ de bataille à travers Bardamu, le héros-soldat de son roman Voyage au Bout de la Nuit. Céline , dans un langage oral, parfois familier et un style très particulier ,  retrace l’épopée, sorte de découverte initiatique du monde à la manière voltairienne , d’un jeune homme ordinaire :  Ferdinand Bardamu .  Céline  dénonce à la fois les horreurs de la guerre, le fait qu’elle rende l’homme bestial mais également son absurdité . Il rejoint ainsi les auteurs qui critiquent la guerre mais son ouvrage va bien au- delà et s’attaque aux abus du colonialisme, fustige  l’invention du  travail  à la chaîne  qui abrutit le travailleur et critique également les illusions amoureuses ; l’extrait que nous étudions se situe au début du roman; Bardamu essuie avec son régiment une attaque allemande qu’il décrit d’une drôle de manière . Plus »

22. janvier 2023 · Commentaires fermés sur Histoire et violence : en guise d’introduction, quelques questions · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags: ,

Dans ce chapitre , nous allons aborder différentes questions qui ont trait à la violence: celle qu’on exerce tout d’abord et celle qu’on subit . Avant même de comprendre ce qu’a de particulier la violence liée aux crises politiques et idéologiques qui ont traversé les siècles, il est important de définir la nature de cette  forme de violence. Peut- on faire  délibérément le choix de la violence   pour faire triompher sa conception du monde ? La non- violence est-elle une stratégie collective efficace ?  Pour défendre une cause qu’ils pensent juste , certains hommes sont- ils prêts à faire usage de la violence contre ceux qu’ils considèrent alors comme  leurs ennemis? Faire le choix de la violence n’est jamais anodin et devenir un assassin pourtant autorisé à tuer  peut marquer durablement l’image que nous nous faisons de notre humanité .Certains  hommes sont- il davantage enclins à utiliser la violence ? certains y prennent-ils du plaisir alors que son usage peut répugner à d’autres ? Comment qualifier une violence que nous exerçons quand elle nous est imposée, dans le cadre d’un ordre  émanant de notre hiérarchie, si nous sommes soldats, par exemple ? Devons nous nous y conformer  quoiqu’il nous en coûte ou gardons- nous notre libre-arbitre ?  D’ailleurs, il peut être intéressant de se demander si l’art de la guerre comporte des régles qui encadrent l’usage de la violence  .  Plus »

07. janvier 2023 · Commentaires fermés sur Un petit tour d’horizon de la folie …. 10 portraits de fous · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags:

Zoom rapide sur la FOLIE ……

Après avoir lu les documents qui constituent ce dossier , essayez de répondre à la question suivante Essai = peut on dire du personnage du fou dans la littérature qu’il subit  une altération du Moi ?

Pour débuter .. un peu de vocabulaire

Examinons les expressions suivantes

a) Tu es fou … tu aurais pu te tuer … folie s’oppose ici à raisonnable et désigne , de manière critique, une incapacité à utiliser correctement la raison / on désigne par ce mot les écarts par rapport aux normes sociales , à ce qui est admis par le plus grand nombre

b) Il a un grain de folie : c’est une expression plutôt flatteuse qui souligne la qualité d’un individu , son originalité , ce qui le rend unique et lui permet de se détacher de la masse

c) Il est fou amoureux : on aborde ici le thème de l’amour fou, la passion ; Il désigne un amour d’une intensité remarquable pour lequel l’individu semble prêt à tous les sacrifices ; la qualité du sentiment est jugée hors norme ; On retrouve encore cette idée d’exclusion des normes ( valeurs admises par la société / a donné le mot normal . Plus »

07. janvier 2023 · Commentaires fermés sur Autobiographie et fluctuations du Moi : essai littéraire · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags: ,

S’il existe plusieurs raisons qui peuvent conduire un artiste à raconter sa vie , exhumer des morceaux de son passé , on compare souvent la démarche autobiographique à une quête de soi,  un lent et patient  travail de recherche du sens, de l’unité d’une vie; Les écrivains effectueraient  un retour sur les événements passés afin d’essayer d’y trouver un fil conducteur , une forme .  Schopenhauer définit le Moi comme un élément immuable , le noyau de l’être et sépare le moi connaissant qui dépend de la conscience et le Moi au sens plus large de ce qui définit notre identité .La profession de foi de Jean- Jacques Rousseau qui prétend se livrer à ses lecteurs tel qu’il est vraiment, dans la transparence de son coeur, met en évidence le désir de sincérité des autobiographes , tourmentés un impératif de vérité. Plus »

12. novembre 2022 · Commentaires fermés sur Robert Antelme : témoin de l’horreur des camps , l’homme face à la barbarie . Comment la littérature trouve-t-elle les mots ? · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags:

La littérature peut -elle dire l’innommable ? Quel usage peut on faire de la littérature face à la barbarie ? Peut- on faire de la littérature face à l’horreur pure , le Mal absolu . Les avis semblent vraiment  partagés .

Robert Antelme,  résistant, a été dénoncé et arrêté par la gestapo avant d’être déporté en Allemagne d’où il finit par revenir, à la libération des camps, dans un état très grave; Il ne pèses plus que 35 kilos et doit réapprendre à manger, cuillère par cuillère, miette par miette alors que sa faim est immense ; Pendant de très longs mois, convalescent, il semble accuser une terrible fatigue. Son épouse Marguerite Duras décrit dans un récit  étrange et poignant intitulé La Douleur, ce qu’elle a ressenti durant l’attente de son retour et lorsqu’elle a pris soin de lui en 1945. De son côté, dès qu’il pu écrire, il s’est lancé dans la rédaction de L’espèce Humaine, un essai-témoignage dédié à sa jeune soeur de 24 ans, qui elle n’est pas revenue des camps. Plus »

12. novembre 2022 · Commentaires fermés sur La Douleur de Duras : l’expression de la sensibilité , la violence de l’Histoire. · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags:

Lorsque Marguerite Duras fait paraitre son texte La Douleur, elle explique qu’il s’agit d’un journal qu’elle a retrouvé dans une armoire et qu’elle ne se souvient pas dans quelles circonstances elle l’a écrit. Pour qualifier son écriture, elle évoque “une chose que je ne sais pas encore nommer et qui m’épouvante quand je la relis“. Elle ajoute , pour conclure sa préface ” la douleur est une des choses les plus importantes de ma vie . Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte .”  C’est donc sous  un angle très particulier qu’il faut considérer ici l’écriture de Duras et elle ne souhaite pas qu’on pense qu’il s’agit de littérature car cela pourrait dénaturer cette transcription , par les mots, de la brutalité de l’expérience vécue durant la seconde guerre mondiale ; On retrouve l’une des questions centrales : comment les mots peuvent- ils être les témoins de l’Horreur , de ce désordre de la pensée qui s’empare des êtres atteints par une violence telle qu’elle pourrait les détruire ; quelle place reste-t-il alors pour la sensibilité ?  Plus »

09. octobre 2022 · Commentaires fermés sur Est-ce facile d”être bien élevé ? Le point de vue de Rousseau · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags:

Question d’interprétation littéraire  à partir d’un extrait de l’Emile de Jean-Jacques Rousseau . 

Rousseau, écrivain et philosophe des Lumières, réfléchit dans son Essai intitulé Emile ou de l’éducation, aux fins de l’éducation . Il nous fait partager sa définition des visées de l’éducation, tout au long de cet ouvrage dans lequel il tente de construire  des modèles éducatifs  efficaces : quels sont les modèles  éducatifs envisagés par Rousseau  et comment contribuent -ils à façonner l’homme ? Nous étudierons , dans un premier temps, ce qu’est l’enfance pour l’auteur avant d’évoquer les trois sources éducatives et le but ultime de toute éducation.  Plus »

01. octobre 2022 · Commentaires fermés sur Interprétation littéraire et essai littéraire en HLP : quelques repères . · Catégories: Fiches méthode, Terminale spécialité HLP · Tags: , , ,

Il est d’usage de dire qu’un texte philosophique donnera lieu, à l’épreuve de spécialité , à une question d’interprétation philosophique et un texte littéraire à une question d’interprétation littéraire , mais il est parfois difficile de savoir si un extrait de Montaigne, de Pascal, de Rousseau ou de Sartre entre dans la catégorie des textes littéraires ou des textes philosophiques tant la frontière peut sembler mince entre les deux catégories . Quelques éléments pour construire vos réponses . Plus »

01. octobre 2022 · Commentaires fermés sur Eduquer c’est ….quoi au juste ? · Catégories: Terminale spécialité HLP · Tags: ,

L’éducation c’est ce qui reste, après qu’on ait oublié ce qu’on a appris à l’école”  : cette définition provocatrice d’Albert Einstein a pour mérite de prendre le contrepied de nos idées reçues et de mettre une évidence la complexité des éléments  qui interviennent dans la sphère d’éducative ; Ainsi pour le savant, l’éducation se mesure sur le long terme et constituerait un capital pour l’individu, mais ne se mesurerait pas tellement en terme de “connaissances acquises ” .  D’ailleurs, il ajoute que  “l’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse et non de les former en spécialiste. ” Et vous , qu’en pensez-vous ? Quelle est, aujourd’hui ,  votre définition de l’éducation. Plus »