28. février 2019 · Commentaires fermés sur Rédiger une lettre qui vante les mérite de l’instruction pour les ouvriers · Catégories: Divers

Un descendant des Maheu, devenu médecin, a été sollicité par un journaliste dans le cadre d’une enquête sur les évolutions de la société. Dans la lettre qu’il lui adresse en réponse, il explique comment, en quelques générations, sa famille s’est libérée de la mine grâce à l’instruction.

Comprendre le sujet

Quel type de texte doit -on écrire ? 

Il s’agit d’une lettre d’un médecinqui explique et raconte l’histoire des descendants des Maheu des mineurs de charbon qui vivaient dans le Nord de la France entre 1850 et aujourd’hui  . Ne pas oublier, nom ,date ,lieu et qu »’il s’agit d’une réponseà quelqu’un .. (préciser dès le début de la lettre ) 

Quel est le but de cette lettre ?

Elldoit contenir à la fois des élémentsnarratifs , explicatifs et argumentatifs. Il s’agit d’évoquer les bienfaits de l’instruction qui permet à l’homme de rfélchir à sa condition et de se libérer de l’oppression (ici des patrons qui n’accordent aucun droit aux ouvriers et les font travailler dans des conditions inhumaines ) 

On attend : 

  • L’emploi de différents registres 

    didactique (le médecin « instruit » s’adressant au journaliste), parfois pathétique (évocation des souffrances des mineurs), lyrique (s’il fait l’éloge de l’instruction).

  • Des connaissances sur l’évolution de la condition ouvrièrerévolutions industrielles , grèves des mineurs dans le Nord de la France 1880, création des syndicats , révolution prolétarienne en Russie1917 , front populaire en 1936, obtention des congés payés,revendications salariales, droit de grève.

  • des connaissances sur les personnages de Zola, ou de  Germinalet leurs conditions de vie <span style="background-repeat:initial initial">;on pouvait évoquer la dureté du travail ( éprouvant physiquement pour ceux qui creusent dans les tranchées et poussent les wagonnets de minerai, ; travail dans des positions inconfortables, dans le noir etla chaleur ;dangereux à cause des éboulements et des coups de grisou, nombreuses maladies pulmonaires liées aux inhalations du minerai (silicose) , rachitisme des enfants mal nourris , pauvreté chronique, travail de 7 à 70 ans , absence de retraite, mineurs logés dans des corons à proximité des fosses ; Zola compare la mine à un monstre qui dévore les hommes , à un enfer .

  • Que fallait-il inventer ? 

  • l’identité des proches parents du médecin  ;faites attention aux liens de parenté : la chronologie doit être respectée en fonction de la date du roman (1865) et de celle de l’écriture de la lettre (aujourd’hui ) ; Une génération est un intervalle de 25 ans environ ; le grand-père de Germinal surnommé Bonnemort est le père de Toussaint Maheu qui meurt au cours d’une émeute, tué par un soldat vers 1880 ; son fils deviendra instituteur en 1900 environ ; le petit- fils vit dans les années 1930 et c’est donc l’arrière peti-fils qui peut écrire. Petit clin d’oeil à Zola : le dernier personnage héros du vingtième et dernier roman des Rougon-Macquart est lui-même médecin :LeDocteur Pascal .

  • le « parcours » et la profession de certains des parentsdu médecin, en soulignant le rôle de l’éducation dans leur vie.

  • Les idées du médecin Maheu : son récit doit rendre sensibles ses idées sur le sort des ouvriers, sur la société, sur la pensée politique…

Exemple de barême possible au bac 

langue / 4 ; arguments de Maheu et récit de famille /6 ; connaissances du monde ouvrier, de Zola et de l’évolution de la société / 6

Les plus :employer des termes de médecine , citer des faits historiques, s’inspirer des personnages de Germinal et des Rougon-Macquart , inventer des destins de personnages , le respect de la forme de la lettre, les références aux romans de Zola et aux mouvements sociaux .

Voilà un corrigé type … 

Professeur Maheu

Eaubonne le 28 février 20..

 

Monsieur,

À la suite de notre entretien sur les évolutions de la société française, je vous écris pour clarifier et compléter ma pensée. Il me semble en effet nécessaire de préciser certains points pour mieux vous faire comprendre comment j’ai pu parvenir, moi, arrière-petit-fils et petit-fils de mineurs de fond, à devenir professeur en médecine.

Même si l’expression paraît quelque peu galvaudée de nos jours, je soutiens que j’ai bénéficié de ce que vos collègues appellent l’« ascenseur social ». Je ne vois pas d’expression plus appropriée pour désigner le passage, en l’espace de trois générations, de l’obscurité de la mine à la clarté des amphithéâtres. Cette opposition résume clairement le chemin parcouru par notre société grâce à l’éducation et à l’instruction. Moi-même je rends grâce à mes maîtres, qui m’ont permis de devenir médecin et de me dire que mes arrière-grands-parents seraient vraiment fiers de moi.

Mon grand-père Henri1, le petit-fils de celui que tout le coron appelait le père Bonnemort1, me recommandait sans cesse de respecter « monsieur l’instituteur » car c’était grâce à lui que j’allais pouvoir « devenir quelqu’un ». Conseil qu’il répétait aussi à mon père, lequel réussit finalement à entrer dans ce qu’on appelait à l’époque « l’école normale d’instituteurs » en suivant des cours du soir. Mon grand-père, mineur de fond ,mort en 1935, n’était pas allé à l’école, mais sa conviction que l’instruction nous permettrait à nous, les Maheu, de pouvoir respirer à l’air libre sans avoir les poumons encrassés par la houille, n’est pas morte avec lui. Sur ses conseils, mon père1, persuadé que l’ignorance maintenait les mineurs dans la servitude, a rejoint les rangs des « hussards noirs de la République », ces instituteurs tout de noir vêtus dont la mission était d’instruire la population française ; lui aussi a toujours insisté pour que je devienne « quelqu’un ». Il me racontait les souffrances de nos ancêtres, incapables de se défendre contre l’oppression parce qu’ils ne savaient ni lire ni écrire…

Il répétait qu’il n’y avait, au fond, que deux ou trois métiers qui comptaient vraiment. Seuls les enseignants et les médecins trouvaient grâce à ses yeux car ils permettaient aux gens de vivre mieux, d’être plus libres. Vers la fin de sa vie, opprimé par la maladie, il évoquait aussi les prêtres. Mais comme il avait passé sa vie à opposer les enseignants, dépositaires d’un savoir libérateur, aux « curés », situés du côté de ceux qui avaient maintenu son père au fond de la mine, je ne sais quelle valeur accorder aux réflexions d’un homme pris d’angoisse à l’approche de la mort.

J’ai évoqué mon arrière-grand-père Toussaint, « le père Maheu1 », haute figure de la mine, mon grand-père Henri, dont les velléités d’émancipation n’ont jamais abouti, et mon père, le premier à sortir de la mine. Il me faut maintenant vous parler de celui qui convainquit mon arrière-grand-père que c’était grâce à l’instruction que « tout péterait un jour » : un certain Étienne Lantier. Avant de faire sa rencontre, la famille Maheu faisait partie du paysage de la mine au même titre que les corons, les terrils, les ascenseurs et le ciel gris anthracite. Le père Bonnemort, mon arrière-arrière-grand-père, s’était résigné à sa quasi-servitude dans les boyaux houillers. 

L’arrivée de Lantier, mécanicien dans les chemins de fer à Lille et proche des idées d’un certain Karl Marx, futle point de départ d’une prise de conscience de la nécessité de la révolution ouvrière . Pour lui, les principes de liberté et d’égalité affirmés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen devaient désormaisêtre conquis par l’ensemble des citoyens de la République,. Dans des discours enflammés, il expliqua aux mineurs que la mine n’était pas une fatalité, que les hommes n’étaient pas des machines, qu’ils se libéreraient s’ils « réfléchissaient » et s’ils accédaient au savoir… La stratégie de Lantier était double : d’une part développer au maximum l’instruction des mineurs afin qu’ils puissent devenir instituteurs, comme mon père, ou médecins, comme moi-même ; d’autre part faire pression sur les patrons afin que les mineurs obtiennent des salaires plus élevés et des conditions de travail plus salubres. Deux conditions indissociables puisque, sans temps libre, les mineurs ne pouvaient s’instruire et que, sans instruction, ils ne pouvaient comprendre les revendications portées par les grèves et donc les faire aboutir. 

Ses idées ont fait leur chemin : les hommes ont appris à « réfléchir ». Et certains de mes grands-oncles qui, comme mon arrière-grand-père Maheu fusillé lors d’une manifestation, avaient souffert comme haveurs2, ont pu quitter les entrailles de la terre, monter des commerces et faire vivre décemment leur famille ; on m’a même parlé d’une grand-tante herscheuse3 qui, malgré la fatigue et son dos cassé, apprenait le soir des rudiments de mathématiques et de comptabilité, et qui a quitté la mine pour participer à l’essor d’un grand magasin . Déjà à l’époque, grâce à l’instruction, les femmes aussi se libéraient… L’évolution de la société et la libération des ouvriers étaient en marche, et je suis l’héritier de cet immense effort de prise de conscience.

Bien sûr, on peut trouver à redire, de nos jours, à la rhétorique manichéenne de Lantier, qui oppose les mineurs incultes, forcément bons, et les patrons, forcément mauvais. Mais n’oublions pas que c’est cette rhétorique qui a permis à certaines familles du coron de quitter l’enfer des puits. Pour faire bouger la société, il faut parfois de ces exagérations frappantes qui donnent du souffle aux opprimés et permettent aux générations suivantes de s’élever.

Je reste bien évidemment à votre disposition si vous souhaitez obtenir plus de précisions sur l’histoire de ma famille, de la mine et du coron.

Je vous prie, Monsieur, d’agréer l’expression de mes salutations distinguées,

Professeur A. Maheu

 

1. Par rapport au roman de Zola, la généalogie du médecin qui écrit est la suivante : arrière-arrière-grand-père : Bonnemort (environ 70 ans en 1865) ; arrière-grand-père : Toussaint Maheu (un des personnages principaux qui meurt fusillé dans le roman de Zola) ; grand-père : Henri (fils du père Maheu, qui a 4  ans au moment de l’action du roman) ; père (fictif, né vers 1896, instituteur vers 1925) ; professeur Maheu (fictif, né vers 1930 ; il a donc environ 45  ans quand il écrit).

2. Haveurs : mineurs chargés de l’abattage de la roche en pratiquant des entailles parallèles à sa stratification.

3. Herscheur(se) : mineur chargé de pousser les wagons de minerai.

 

 

22. février 2019 · Commentaires fermés sur Bac blanc 2019 : autour de la liberté · Catégories: Divers · Tags:

Voilà quelques éléments de réflexion et un corrigé de la question de corpus du bac blanc qui portait sur la notion de liberté . Vous pouvez consulter l’original de ce corrigé sur le site des annales ; Ce sujet a été donné au Bac 2012 à Pondichery. Je l’ai remanié pour vous en proposer une version à la fois plus synthétique mais également qui comporte une réflexion sur la liberté opposée à l’esclavage pour la Fable et le roman de Zola. Bonne lecture …

Identifier ce « qui permet d’être libre » équivaut à trouver le(s) moyen(s) qui font accéder à la liberté.Repérez d’abord les manifestations de la liberté dans chaque texte : liberté de mouvement pour le loup qui n’est ni attaché ni obligé de servir un maître ; liberté de mouvement pour Rousseau qui a décidé de ne pas respecter la notion de propriété et s e sent partout chez lui : la liberté est surtout un état d’esprit et ne dépend pas du niveau de richesse «  il lui suffitd’être libre et maître de lui »  . Pour Hugo la liberté d’opinion a un prix : l’exil mais il refuse d’être un valetet veut rester debout . Quant à Zola, il mentionne la possibilité pour les mineurs de se libérer de l’esclavage des patrons «  grâce à l’instruction  »

 

La mise en forme de la rédaction ..

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Une des questions fondamentales que se pose l’homme est son droit à la liberté. Les écrivains s’en font l’écho en recourant aux genres les plus variés : l’apologue pour La Fontaine avec le loup et le chien , l’essai pour Rousseau, la poésie engagée pour Hugo ,le roman social (Germinal)pour Zola. Les quatre textes font comprendre, explicitement ou implicitement, ce qui permet à l’homme d’être libre.

Pour La Fontaine, Rousseau et Hugo, la liberté ne s’acquiert qu’au prix de sacrifices. Le Loup renonce au confort et peut être même à la nourriture (« os de poulets, os de pigeons »), et le mépris des richesses lui fait dire : « de tous vos repas/Je ne veux en aucune sorte,/Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor ». Rousseau revendique sa « pauvreté » à laquelle il oppose une « richesse » qui empêche de « connaître le prix de la vie » ; il lui suffit de ne « pas manque[r] dunécessaire ». Hugo se résigne à un autre type de renoncement : avec des accents élégiaques, il se soumet à « l’âpre exil » loin de sa « terre douce et triste » ; pour être libre il faut savoir faire le sacrifice et renoncer à certaines choses .

La liberté n’est pas seulement renoncement ; elle peut aussi représenter un trait de caractère . Ainsi le Loup veut sauvegarder à tout prix sa fantaisie : il tient à courir où il veut (« Vous ne courez doncpas/Où vous voulez ? »)et il n’entend flatter aucun maître ni travailler aux ordres de quelqu’un . Pour Rousseau, le plaisir et le bonheur sont les valeurs primordiales, comme en témoignent les nombreux mots du champ lexical du bon vouloir (« autant que je veux », « le choix », « on enveut »)et du plaisir (« plaisent », « plaisir » quatre fois, « on jouit »…). Quant à Hugo, c’est « la fidélité à « la République » qui lui donne la force de ne pas se soumettre. Il tient à combattre au nom de ses valeurs et prétend rester « debout » même s’il est en danger.

Obtenir la liberté nécessite aussi une prise de consciencequi permet de réalise rl’existence des rapports de force qui gouvernent la société . Ainsi, c’est à la suite de son dialogue avec le Chien que le Loup, qui a compris ce qu’était un courtisan « flatter ceux du logis, à son maître complaire » prend la décision de fuir . C’est en voyant les « trahisons et les têtes courbées » que Hugo, « indigné », seul contre tous, décide de manifester son librearbitre. C’est en s’opposant aux « gensà coffres-forts » que Rousseau prend conscience de sa vraie « liberté »et choisit consciemment de suivre son caprice. Étienne, par son discours, incite les mineurs à la « réflexion » pour acquérir « l’ambition de prendre la place du voisin »et ne plus demeurer « esclave du patron qui le payait » La liberté peut également être l’objet d’un effort collectif :Hugo en appelle à ses « nobles compagnons » qui lui ont donné la force de s’exiler, de revendiquer sa liberté individuelle (« s’iln’en reste qu’un »). Les mineurs, sont « une armée » dans Germanal et c’est leur union , notamment dans les grèves collectives ,qui leur donnera la force de se révolter et d’acquérir ainsi de meilleures conditions de travail .

Dans chacun des textes, les auteurs revendiquent leur choix d’une liberté qui peut prendre laforme d’un renoncement à la servilité : elle est combat mais aussi faculté de profiter des plaisir de la vie sans se conformer à l’opinion publique ou à la tradition qui tend reproduire les mêmes modèles : le prolétaire a remplacé le courtisan et le républicain est chassé par la tyrannie mais la véritable liberté est aussi un droit que peut s’accorder chacun,égoïstement de vivre selon son plaisir.

 

 

 

13. novembre 2017 · Commentaires fermés sur Histoire des débats télévisés · Catégories: Divers

Les émissions de débat télévisés sont de plus en plus nombreuse et attirent des publics variés; A l’origine, ce sont souvent des émissions de débats politiques qui peu à peu abordent des sujets de société . Elles sont animées par des journalistes qui accueillent sur le plateau différents invités choisis à l’avance pour leurs avis divergents . Certaines se spécialisent dans les polémiques et cherchent à faire de l’audimat en créant des scandales; d’autres s’efforcent simplement de présenter au téléspectateurs des points de vue différents sur des sujets d’actualité . Plusieurs critères sont à prendre en considération pour fabriquer une émission de ce type. 

 Comment organiser un débat télévisé ? 

  • –  Débat spectacle ou débat réflexion ?

  • –  Trouver un titre à l’émission, au débat

  • –  Organiser le plateau :

o Dispositif scénique, mobilier, décor
o Emplacements (présentateur, public, invités)

– Le présentateur- journaliste :
 Qui ? un ou deux ? Apparition, vêtements, gestuelle, voix, documents, déplacement, debout, assis, rôle…

Distribue la parole :

 Choisit les intervenants

 Réagit à des demandes d’intervention

 Relance le débat :

 Réagit à ce qui est dit
 Exprime des opinions
 Introduit de nouvelles idées

o Gère le temps de parole

  • –  Le public : quel rôle, où est-il ?

  • –  Les invités : qui ? où ? comment interviennent-ils ?

  • –  Le lancement :

o musique ?
o écrire le texte de présentation du sujet
o présenter les invités : prénom et nom, fonction (justifier leur présence sur le plateau) 

Quelques émissions célèbres : 

Droit de réponse était une émission de débats télévisés polémiques en direct, de Michel Polac réalisée par Maurice Dugowson et diffusée sur TF1 entre le 12 décembre 1981 et le 19 septembre 1987, de manière hebdomadaire le samedi à 20 h 30.

C dans l’air est une émission télévisée française de débat consacrée à l’actualité. Crée en 2001 par Jérôme Bellay et Yves Calvi, elle s’impose rapidement en tant qu’émission phare de la chaîne France 5. 

On n’est pas couché est une émission française de débat télévisé diffusée depuis le 16 septembre 2006 sur France 2, chaque samedi soir en deuxième partie de soirée vers 23 h, présentée .

 

 

07. novembre 2015 · Commentaires fermés sur paysages état-d’âme · Catégories: Divers · Tags:

Montmartre a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes: peintres, cinéastes et poètes.Les élèves de seconde 8 ont joué les apprentis poètes et composé, des sonnets inspirés de notre escapade à Montmartre.

C’est à cet endroit précis de Paris

Que de toi mon coeur s’est épris

Je suis triste en y repensant

car tout est fini maintenant 

Je me souviens de ton sourire, de ta voix et de tes yeux

Je me souviens que tu étais amoureux

Je me souviens de cette cathédrale

Qui jalousait notre amour idéal  …..  

 Alice 

Par un jeudi d’automne

Je me perds dans les rues

Si usées et monotones

Chargées de douceur disparue      

Anaïs

Bon vieux village de Montmartre

Où résonne chaque jour la Savoyarde

Tu es un monument historique

Contenant des histoires tragiques 

Dina

Montmartre en automne sous la pluie battante

Journée espérée sur les feuilles détrempées

Malgré le ciel fumant pendant mon attente

D’un train distrait au croisement des quartiers

Thomas 

Montmartre , la ville aux mille et une marches

Aux centaines de milliards d’oeuvres d’art

La foule est telle que l’on croirait un brouillard

Clémentine