18. novembre 2021 · Commentaires fermés sur L’épilogue de Bel-Ami : un mariage triomphal · Catégories: Commentaires littéraires, Première, Seconde · Tags: , ,

Commençons par rédiger une introduction en respectant les éléments obligatoires : contexte, auteur, oeuvre, extrait , problématique et annonce d’un plan .

C’est dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle que se constitue le réalisme en réaction contre le romantisme qui accordait beaucoup d’importance à l’expression des sentiments . Les écrivains réalistes et notamment Maupassant, s’efforcent de donner l’illusion de la réalité dans leurs romans; Bel-Ami,  roman qui paraît en 1880, retrace l’ascension d’un  héros ambitieux sans scrupules, Georges Duroy , qui se sert de son pouvoir de séduction pour gravir les échelons de la société. L‘épilogue étale sa réussite et dépeint son mariage prestigieux avec Suzanne Walter, la fille de son patron . Comment l’écrivain présente-t-il ici le personnage ? Dans un premier temps, nous montrerons sa réussite sociale avant d’envisager sa réussite personnelle et  pour terminer, nous montrerons la dimension critique  de ce dénouement.

Tout d’abord, examinons dans quelle mesure ce mariage lui assure une réussite sociale . Bel-Ami est l’objet de regards envieux de la foule venue l’admirer en grand nombre : D’autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Maupassant souligne au moyen  de cette métaphore l’immensité de la foule et la cohue, sans doute, à la sortie de l’église. Ce public  confère à l’événement un côté triomphal; Le tout Paris se presse pour admirer celui qui n’était qu’un inconnu quelques années plu tôt à son arrivée, désargenté, dans la Capitale. L’écrivain a donné à son protagoniste principal une réussite à la hauteur de ses ambitions.  ” Il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante ” : les trois adjectifs de la ligne 24 révèlent à la fois le grand nombre de spectateurs , leur élégance avec les costumes noir des hommes et le bruit ainsi que le mouvement qui se dégage de tous ces gens .  L’écrivain souligne également qu’il est le point de mire de tous les regards : “venue là pour lui, pour lui Georges Duroy. ” La répétition ici de pour lui traduit une forme d’étonnement même du narrateur et introduit une distance ironique entre les sensations du personnage et le jugement porté sur lui par le narrateur. En effet, Georges est ébloui , à la fois par l’éclatant soleil , comme il est précisé ligne 30 , mais aussi par cette admiration dont il se grise à tel point qu’il se prend pour un roi : “Georges affolé de joie, se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer “. On retrouve ici un paradoxe avec l’association de l’affolement et de la joie: Le héros perd , en quelque sorte, sa lucidité et se sent , littéralement, transporté par la joie . D’ailleurs, il en vient même à remercier Dieu alors qu’il n’est pas croyant, autre signe que sous l’effet de cette joie, il perd la tête : ” Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs ”  Bien qu’au centre des regards, Georges lui même ne voyait personne,  (l 23 ) : Maupassant  marque ici, au moyen de cette précision,  son égoïsme et  son narcissisme. Cette réussit sociale semble avoir un prolongement dans les rêves du personnage qui se  voit déjà faire une carrière politique : au moins député et  ensuite  ministre; En effet, ses vues , au sens propre, comme au sens figuré, se portent sur le “Palais-Bourbon,” siège de la chambre des députés  . Il lui sembla qu’il allait faire un bond peut nous faire penser que le narrateur  remet en cause les rêves du personnage  mais on peut également comprendre que son ascension est loin d’être terminée ; En effet, nous avons vu , dans le cadre du roman, que Georges est un personnage assez naïf et qu’il se fait berner par M Walter et son complot politique. Son avenir n’est peut être pas aussi reluisant qu’il l’imagine.Toutefois le roman se termine sur cette  gloire.

A cette réussite sociale il faut ajouter , avec ce mariage, une forme de réussite personnelle . En effet, ce mariage  prestigieux lui garantit une position sociale enviable et ne met pas un terme à ses désirs amoureux et à son appétit des femmes; Maupassant précise bien que sa relation avec Clotilde de Marelle va pouvoir continuer et le jour même de son mariage, au sein de l’église , il repense à sa liaison avec sa maîtresse ; L’évocation de leur intimité ” lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre”  montre à quel point le héros est resté centré sur ses désirs égoïstes et on retrouve ici une forme de violence du personnage  . Il semble faire peu de cas de sa jeune épouse dont on devine simplement l’ombre à ses côtés. On mesure donc une forme  de critique des agissements de Georges et le roman qui s’ouvrait sur le regard admiratif des femmes croisées dans la rue sur le héros, se termine ici, avec l’évocation des cheveux de Madame de Marelle: “toujours défaits au sortir du lit ” La dernière image de Bel-Ami est bien celle d’un séducteur, d’un homme à femmes et l’auteur rappelle ainsi que sa réussite est justement fondée sur les sentiments qu’il parvient à déclencher chez les femmes.

Le héros  a changé d’allure : alors qu’il défiait la foule en jouant des épaules comme pour se frayer un chemin dans la vie, désormais il paraît apaisé : “il allait lentement, d’un pas calme, la tête haute” ( l 21) . Il a une allure impériale  mais continue à prendre la pose. Un peu plus loin, “il descendit avec lenteur” : il a l’allure d’un conquérant .  Le cadre accompagne cette réussite : les spectateurs forment deux haies ( l 29)  comme pour l’acclamer et  le soleil semble rayonner rien que pour célébrer l’événement . C’est ici l’apogée de l’ascension du  personnage: une réussite totalement amorale qui laisse penser qu’un arriviste peu scrupuleux peut parvenir à se faire un nom dans une société pervertie par l’ambition et l’argent . On retrouve l’objectif réaliste de l’auteur qui entend bien donner à la fiction le rôle d’un miroir de la société et de ses travers.

Toutefois , cet épisode consacre la défaite de certaines valeurs morales . ( à rédiger… ) 

En conclusion, cet épilogue marque doublement la réussite du héros; par son mariage avec Suzanne, il est introduit dans un cercle fermé , celui de la grande bourgeoisie d’affaires  et son métier de rédacteur en chef à La Vie Française lui assure un certain pouvoir . Idolâtré par toutes les femmes qui croisent son chemin, il se sert d’elles , de leur argent comme Clotilde de Marelle , de leur talent aussi  comme Madeleine  et ensuite s’en débarrasse lorsqu’elle sont devenues inutiles ou qu’elles lui font de l’ombre . Seul son attachement pour Clotilde , peu exigeante, qui ne songe qu’à se divertir , le rend encore quelque peu attachant aux yeux du lecteur . Maupassant qualifiait son héros de gredin et avoir assuré sa réussite nous permet de mesurer le pessimisme de l’écrivain qui juge ainsi sévèrement la société de son époque, occupée à conspirer , à rechercher le pouvoir à des fins personnelles et à assouvir ses désirs  au mépris des valeurs morales . Georges Duroy n’est pas un héros respectable mais plutôt un anti-héros qui incarne une ère nouvelle : celles des ambitieux cyniques et égoïstes.

13. novembre 2021 · Commentaires fermés sur Bel -Ami : un personnage “réaliste” et un héros ambitieux · Catégories: Seconde · Tags: ,
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Le réalisme est un courant littéraire du dix-neuvième siècle qui cherche à peindre les réalités de la vie, sans embellissement et tente de donner de son époque une image la plus  complète possible; Les auteurs réalistes reprochent à leurs prédécesseurs de limiter les romans à quelques personnages types , héros souvent vainqueurs, ambitieux et désireux de s’élever socialement . Ils reprochent également aux romans de ne pas montrer certaines catégories sociales  marginales comme les prostituées, les SDF, les criminels. Bref de limiter le champ du roman . De plus, les auteurs réalistes privilégient, dans leurs descriptions du monde, le point de vue interne , celui du personnage plutôt qu’un point de vue omniscient, celui d’un narrateur anonyme. Sous couvert de montrer le monde tel qu’il est, sans le voir tel qu’on le rêverait, ils introduisent néanmoins, à l’intérieur de leurs récits et au sein de leurs descriptions, des opinions et des émotions.  Plus »

10. novembre 2021 · Commentaires fermés sur Qui est Georges Duroy alias Bel-Ami ? Parcours et évolution d’un héros réaliste . · Catégories: Seconde · Tags:
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Les personnages réalistes obéissent à des contraintes bien précises : placés dans un milieu donné qui les caractérise autant qu’ils le déterminent , ils évoluent, soumis à des motivations réalistes souvent récurrentes ; Bel-Ami est construit en partie  sur l’ancien   modèle du picaro: un jeune homme d’extraction modeste qui rêve, grâce à ses qualités personnelles, de faire fortune dans une société fortement concurrentielle . Maupassant nous donne de nombreux renseignements sur le passé de son héros : Il nous détaille ses origines provinciales modestes et son instruction somme toute rudimentaire . Il nous le présente surtout comme doté d’un charme qui s’ étend sur la plupart des femmes et dès le début du roman, Georges est perçu par le lecteur comme un séducteur . Pour autant, certains aspects du héros en font également, un personnage parfois antipathique notamment sa capacité à mentir et sa relation avec l’argent . Brossons  ensemble  le portrait le plus complet possible au fur et à mesure que nous découvrons le personnage ..

Découvrons ce héros en détails .. et complétons au fur et à mesure ces éléments du texte par nos interprétations : à vous de compléter les éléments suivants .. Plus »

03. septembre 2021 · Commentaires fermés sur Malentendu, méprise, quiproquo: écrire pour le théâtre · Catégories: Seconde · Tags:

Les dramaturges exploitent sur scène  des procédés d’écriture afin de provoquer des situations inattendues. Comme le disait un philosophe et dramaturge français des années 1950, Jean- Paul Sartre , écrire au  théâtre consiste à fabriquer des situations et à placer les acteurs et personnages face à des choix qui vont  . ” Pour remplacer le théâtre de caractères nous voulons un théâtre de situations ; notre but est d’explorer toutes les situations qui sont les plus communes à l’expérience humaine, celles qui se présentent au moins une fois dans la plupart des vies. Les personnages de nos pièces différeront les uns des autres non pas comme un lâche diffère d’un avare ou un avare d’un homme courageux, mais plutôt comme les actes divergent ou se heurtent, comme le droit peut entrer en conflit avec le droit. En cela on dira à juste titre que nous nous rattachons à la tradition cornélienne. Plus »

02. septembre 2021 · Commentaires fermés sur Le théâtre de Corneille: de la comédie baroque à la tragédie politique. · Catégories: Seconde · Tags:

Auteur de plus de 30 pièces , Corneille a écrit deux fois plus de tragédies que de comédies mais il a connu du succès dans ces deux genres de pièces. Il a également écrit des discours théoriques sur le théâtre .  Il a peu à peu délaissé la comédie au profit de la tragédie pour pouvoir y imposer sa vision  tragique du héros. 

Dans L’illusion Comique, le héros Clindor se lance à la conquête du monde de ses richesses et de ses honneurs en devenant comédie. Issu d’une famille de magistrats de la bourgeoisie rouennaise, Corneille lui aussi , en dépit de son métier d’avocat, a choisi la voie du théâtre pour faire fortune. A l’époque où il compose sa pièce, en 1635, une partie de la bourgeoise cherche  à obtenir les faveurs des Grands de la Cour , au moment où ces derniers résistent au pouvoir royal de louis XIII en créant la Fronde. Jeune dramaturge, Corneille  commence  s’inspire de l’influence baroque du théâtre espagnol  et anglais avec Shakespeare.

Juste avant L’Illusion Comique , Corneille avait fait un essai plutôt réussi avec une première tragédie : Médée, inspirée de l’histoire de la magicienne Médée qui tue ses propres enfants par dépit amoureux . Mais c’est avec Le Cid qu’il recevra la consécration du public parisien en 1637. Le succès de cette tragicomédie va provoquer la jalousie des dramaturges rivaux de Corneille et déclencher la querelle du Cid. Les critiques jugent la pièce monstrueuse car irrégulière , immorale et mal écrite. Les échanges  de pamphlets se terminèrent par une publication de Richelieu : ” Sentiments de l’Académie sur Le Cid” . En résumé, on reproche à Corneille d’avoir plagié un auteur espagnol et de ne respecter aucune règle notamment d’avoir négligé l’unité de temps  et de lieu . On trouve peu vraisemblable que Chimène finisse par épouser Rodrigue après que ce dernier soit devenu le meurtrier de son père et cette fin heureuse est considérée comme une atteinte à la vraisemblance . Le cardinal Richelieu donne au final plutôt raison aux adversaires de Corneille et ce dernier décide , pour sa pièce suivante , de davantage se conformer au règles du théâtre classique héritées des Anciens. Le Cid raconte le dilemme d’une jeune femme qui doit choisir entre son amour pour Rodrigue et son désir de venger l’honneur de son père. Sur ordre du roi elle consent à épouser finalement le jeune homme victorieux d’une guerre contre les Maures.

Corneille revient sur scène avec Horace , une tragédie qu’il dédie à Richelieu. Tiré de l’histoire romaine, la tragédie évoque le combat fratricide entre un soldat de Rome et son beau-frère qui combat pour Albe, la ville ennemie. La tragédie place le héros face à un choix à effectuer mais quel que soit le côté où il se tourne, aucune issue ne peut lui être totalement favorable. Le dilemme est forcément douloureux et il implique un renoncement à une valeur essentielle : l’amour, l’honneur, la fidélité à sa patrie,  ou le devoir ;Investi d’une mission, le héros doit la remplir coûte que coûte. Les pièces comportent alors de longues tirades ou des stances durant lesquelles les personnages , déchirés , débattent en alexandrins.

27. juillet 2021 · Commentaires fermés sur Cherchez la Muse.. le poète et l’inspiration · Catégories: Seconde · Tags:

Les poètes chantent l’amour , la Liberté , la beauté de la Nature ou plus simplement décrivent la tristesse du quotidien? Qu’ils oient lyriques, modernes ou classiques , les poètes jouent avec les Mots pour en extraire la quintessence ; Parfois on les représente en train de chercher l’inspiration, plume à la main et les yeux levés vers le Ciel ou le front penché sur la page blanche . Comment représenter l’inspiration ? est-ce une déesse venue du Ciel qui leur souffle les mots à l’oreille ou est-ce le fruit d’un long travail solitaire ? Alfred de Musset, un poète romantique , dans son  recueil intitulé Les Nuits a écrit un  émouvant dialogue entre le poète et sa Muse . Baudelaire, dans Les Fleurs du mal ,  au début de la section Spleen et Idéal, consacre deux sonnets à la  figure de la Muse :   dans le premier , il la présente comme une femme malade  aux yeux creux peuplés de visions nocturnes , envahis par la folie et l’horreur. Il fait également référence à son père “Phoebus” .

 Dans l’Antiquité, les Muses étaient au nombre de neuf : filles de Zeus et de Mnémosyne, la déesse de la mémoire , elles ont chacune la responsabilité d’une branche artistique et sont fréquemment accompagnées, dans la plupart des représentations,  d’Apollon, le Dieu des arts .   Calliope est la muse de la poésie épique, Erato veille sur les poètes lyriques, Melpomène règne sur la tragédie, Clio sur l’histoire. La statuaire grecque les  représente sous la forme de gracieuses  jeunes filles et l’Art leur confère des symboles qui permettent de les différencier.

 

     Calliope : couronne d’or, livre, tablette et stylet, trompette ; 

  • Clio : couronne de laurier , cygne, livre ou rouleau, tablette et stylet, quelquefois une  trompette;
  • Érato : couronne de myrte et de rose, tambourin, lyre, viole, ou un cygne ;
  • Euterpe : flûte simple ou double et un autre instrument de musique (trompette) ;
  • Melpomène : cor, couronne de pampre de vigne, épée, masque tragique, sceptre à ses pieds ;
  • Polymnie : couronne de perles, instrument de musique  ;
  • Terpsichore : couronne de guirlande, instrument de musique à cordes comme la lyre ;
  • Thalie : couronne de lierre (souvent viole), masque comique, rouleau ;
  • Uranie : compas, couronne d’étoiles, globe.

C’est le philosophe  Platon  , qui fait des neuf Muses les médiatrices entre le dieu et le poète ou tout créateur intellectuel. Cette conception de l’art (le poète est possédé, saisi par le dieu) sera plus tard contestée par le classicisme; les artistes seront alors considérés comme des ouvriers  du beau, des artisans qui sculptent et forgent les mots . Deux écoles s’affrontent : les tenants de l’inspiration divine qui voient dans les artistes des messagers divins et

Aujourd’hui, on dit d’un femme qui inspire un artiste qu’elle est sa muse ou son égérie.

…«Une muse est une personne qui participe au déclenchement de l’inspiration poétique ou artistique autrement dit du désir ; le désir de créer et le désir au sens propre, et c’est pourquoi certains artistes accordent une importance particulière à leurs sources d’inspiration.Il existe également des muses au masculin comme Yves Saint Laurent pour Pierre Bergé , l’acteur Jean Marais pour Jean Cocteau ou Robert de Montesquiou pour  le romancier Marcel Proust.

Retrouve les noms des artistes à partir des “muses ” ci-dessous .. ce sont des poètes , des écrivains ou des peintres célèbres. QCM sur pronote...

Kiki, Gala, Elsa, Mona Lisa, Dora Maar, Caroline, Marthe Bonnard, Marie Laurencin, George Sand, Jeanne Duval, Marie Daubrun, Elisa Schlesinger , Aliénor d’ Aquitaine, Juliette Drouet, Lou-Andréas Salomé, Sophie Volland, Emilie du Châtelet , Jeanne Hébuterne, Adèle Bloch-Bauer, Suzanne Valadon, Jeanne Samary, Jane Avril, Camille Claudel .

01. février 2021 · Commentaires fermés sur Atelier haïku · Catégories: Première, Seconde · Tags: , ,

Le mont Fuji sous la neige

Nos apprentis poètes ont découvert l’art du haïku.

Pour compléter notre étude de la poésie amoureuse; nous avons organisé un petit atelier de fabrication de haïkus amoureux ; Qu’est-ce qu’un haïku ?

haïku  Le  terme  aurait été créé par le poète Masaoka Shiki( 1867-1902) : c’ est une forme poétique japonaise

Il s’agit d’un petit poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. Encore appelé haïkaï ( hokku
(son nom d’origine), ce poème comporte traditionnellement 17
mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale soit sur trois.

Les écrivains occidentaux lorsqu’ils s’inspirent de cette forme de poésie brève transposent le haïku japonais,sous la forme d’un tercet
de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes .
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30. janvier 2021 · Commentaires fermés sur La peinture de la mort : portrait d’un cadavre dans Thérèse Raquin · Catégories: Divers, Seconde · Tags:

Voilà un exemple de commentaire littéraire rédigé en 1000 mots : quel est selon toi le plan suivi ? Note, si tu le peux,  les titres des parties et des sous- parties..

On a souvent reproché aux écrivains naturalistes leur goût pour le spectacle et la peinture d’ambiances morbides ; Zola  se justifia, à plusieurs reprise , dans les préfaces de ses roman sen affirmant que le roman n’était que le reflet de la vie et qu’il devait rendre compte de la totalité du monde . Montrer la misère, montrer le dénuement et révéler la mort dans toute sa “réalité ” : tels sont les objectifs que s’est assignés le romancier naturaliste. Dans ce passage du roman, Laurent , le meurtrier de Camille, passe chaque matin à la morgue car le corps de sa victime , étranglée  et noyée lors d’une promenade en barque , n’a pas encore refait surface. Ce matin là, il se trouve face au cadavre  et sa vue le bouleverse;  Comment Zola peint -il la mort ? Dans un premier temps, nous montrerons comment Zola décrit la mort en donnant force détails, à la manière d’un peintre réaliste  et dans un second temps, nous étudierons la dimension symbolique de cette représentation macabre qui évoque l’horreur du crime. Plus »

28. janvier 2021 · Commentaires fermés sur La transformation du personnage de Thérèse Raquin · Catégories: Seconde

Emile Zola , chef de file du réalisme et inventeur du courant naturaliste e, compose son premier roman à l’âge de 26 ans ; Il y raconte la rencontre  et  le meurtre commis par un couple d’amants qui vont assassiner le mari gênant et seront poursuivis par les remords ; L’extrait se situe au chapitre 7 et relate le premier rendez-vous entre Thérèse et Laurent , qui est un collègue de son époux. Nous assistons à la transformation du personnage de Thérèse sous l’effet de la passion amoureuse.  Nous y étudierons tout d’abord la métamorphose de l’héroïne avant d’évoquer  la vision de la passion selon Zola.

Afin de montrer les changements qui s’opèrent chez le personnage , l’écrivain met en scène ce premier rendez-vous en créant un cadre intime : la jeune femme s’est préparée pour recevoir son amant ; Elle l’attend en sous-vêtements  et lui ouvre la porte de sa chambre  en camisole , et en jupon . Elle a également tiré ses cheveux ce qui peut changer son visage et son apparence. De plus, elle semble accompagnée d’une mystérieuse lumière blanche qui la rend “éclatante ” et contribue , elle aussi à la transformer “ on eût dit que sa figure venait de s’éclairer en dedans” . Cet éclat qui peut parfois sembler surnaturel , paraît également émaner de l’intérieur même de la jeune femme. Et le champ lexical de la lumière, très présent dans ce passage, contribue à la rendre étrange. ” sur son visage couraient des lumières ardentes “ : Thérèse semble vivre cet amour avec passion et les modifications de son être surprennent son amant qui ne sait plus quoi penser .  Plus »

08. décembre 2020 · Commentaires fermés sur La plaidoirie de Gisèle Halimi dans le procès de Bobigny · Catégories: Seconde, Spécialité : HLP Première · Tags:

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