Test d’entrée en Cinquième.

Tous les élèves de cinquième du collège répondent actuellement à un QCM de 40 questions testant leurs connaissances en mathématiques.

Les items sont une sélection de questions figurant dans le manuel de sixième, collection Transmath (édition 2013, Nathan), collection utilisée sur les quatre niveaux de notre collège.

Le but de cette épreuve n’est pas d’aboutir à une note comptant dans la moyenne trimestrielle, mais d’obtenir une certaine photographie du panel de connaissances restant à l’esprit des élèves quand ils rentrent en cinquième après deux mois de vacances, et surtout de constituer des groupes de besoins pour les séances hebdomadaires de remédiation.

Voici le sujet corrigé : cinquieme_test entree_bis_corrige

Remarque : la dernière question n’est pas une blague mais un exercice d’auto-évaluation (compétence inscrite dans le Livret Personnel de Compétences des élèves).

Quelques résultats : certaines questions ont pu se révéler déconcertantes pour les élèves, d’autres paraissent si simples qu’elles sont peu travaillées en sixième et ont pourtant été mal réussies, d’autres encore, même si elles peuvent être posées en sixième, relèvent tout à fait d’un test de fin de cinquième ou plus.

à titre indicatif, voici les résultats obtenus par un échantillon de 28 élèves :

5_test entree_resultat a

Les supports de l’écrit.

Après avoir tantôt imposé un classeur, tantôt imposé l’usage d’un cahier, pour la première fois en 31 années d’enseignement, je laisse cette année le choix aux élèves.

Après tout, si en cinquième, certains enseignants demandent un cahier et d’autres un classeur, c’est bien que les deux choix sont acceptables : pourquoi ne pas le laisser aux élèves ?

Il s’avère ainsi que :

  • en cinquième, 14 élèves sur 29 ont préféré choisir un cahier
  • en quatrième, 12 élèves sur 29 ont préféré choisir un cahier
  • en troisième, même si l’usage d’un classeur semble souhaitable, pourquoi interdire le cahier à un élève que cela rassure.

Pour ma part, lors des réunions entre adultes, je préfère prendre mes notes sur des feuilles volantes, mais je côtoie bon nombre d’adultes qui optent pour un cahier.

Avantages comparés :

Le cahier évite de perdre des feuilles. Il est donc préférable pour les élèves qui ont des soucis avec l’ordre et le rangement.

Le classeur permet d’organiser les feuilles. On pourra ainsi, le cas échéant, associer une activité préparatoire du mois d’octobre à une leçon du mois de janvier et une activité de reprise du mois de mai.

Une fois bien avancé dans l’année, le classeur permet d’archiver une partie des feuilles à la maison et donc d’alléger le cartable.

Le trieur, quant à lui, est réservé aux élèves particulièrement bien organisés.

Quand je distribue des feuilles, elles doivent être collées dans le cahier (souvent il faut les découper et c’est parfois un peu long) ou bien elles doivent trouver leur place dans le classeur (pochettes plastiques recommandées) : les élèves ont parfois du mal à associer la feuille sur laquelle ils ont résolu un problème avec la feuille qui contenait l’énoncé (il faudrait indexer et utiliser des renvois, ce que les élèves ont du mal à gérer).

L’organisation globale :

Même si cela peut surprendre, je n’impose pas d’intercalaires aux classeurs, laissant la aussi l’initiative aux élèves, cependant je contrôle régulièrement les cahiers et les classeurs et je me montrerai beaucoup plus directif avec les élèves qui ne parviennent pas à bien s’organiser seul (e).

Les leçons à apprendre peuvent être regroupées dans une partie du cahier (ou un intercalaire) mais on peut aussi trouver commode qu’elles se trouvent entre les activités d’introduction et les exercices d’applications.

Les devoirs notés peuvent être stockés ensemble, mais on peut préférer les trouver à la fin de chaque chapitre.

Même chose pour les travaux informatiques : il y a des avantages à les grouper, mais il y en a aussi à les répartir dans chaque chapitre.

Reste la question du cahier de brouillon :

Les élèves pensent parfois que leur objectif est d’avoir des feuilles ne comportant ni erreurs ni ratures, cela les amène à abuser du crayon de papier et du “blanco”.

J’aimerai parvenir à leur faire comprendre que l’objectif de l’écrit est de garder une trace du cheminement de la pensée, y compris dans ses errements.

Plutôt qu’être froissée par une gomme ou maculée de “blanco”, il est préférable qu’une feuille garde la trace d’une erreur, erreur signalée bien entendu (mention : faux car j’ai oublié de tenir compte de …, faux car j’ai confondu aire et volume).

Ainsi les travaux faits à la maison ne le sont pas sur un cahier de brouillon, ce qui obligerait à recopier le travail, même s’il est juste.

C’est dans cette optique que, en général, je ne souhaite pas que les élèves fassent leur recherche au brouillon, considérant que tout ce qu’ils écrivent est intéressant car me permettant de suivre le cheminement de leur pensée et donc de les aider à construire celle-ci.

Je viens de voir sur une table d’élève une remarquable illustration de ce propos, où l’on comprend bien toute la richesse d’un brouillon et à quel point il est dommage que la phase de recherche soit oubliée.

Voyez plutôt : cinquieme_ch1_association spotive

cinquième sans notes.

Selon le principe d’incertitude d’Heisenberg, on ne peut connaître simultanément avec précision la position et la vitesse d’une particule. Parrallèlement, on peut penser qu’il n’est pas possible de connaître simultanément le niveau acquis et le rythme de progression d’un élève.

Mais je plaisante. Plus sérieusement, tout enseignant se trouve régulièrement en situation de mettre une mauvaise note à un élève dont il est par ailleurs persuadé des capacités.

La suppression des notes dans une classe a pour objectif d’éviter ce fait en tentant une autre approche dans l’évaluation des élèves.

Cela doit permettre une meilleure vision de ce que l’élève a déjà acquis et du chemin qu’il lui reste à parcourir. Les compétences peuvent être jaugées pendant des moments privilégiés en classe, mais à d’autres occasions aussi.

Nul doute que l’enseignant ait ainsi une vision juste et précise de la situation de chacun.

Pour les parents et les élèves, l’évaluation par compétences est peut-être moins lisible qu’une simple note.

Par facilité, on pourra se livrer à une conversion : puisqu’en cinquième, ma liste compte 50 compétences, l’élève ayant acquis 30 compétences en est à 60 % soit 6 sur 10 ou bien 12/20.

Cependant cette manière dénature l’évaluation par compétences, il est certainement plus fructueux que le bilan de la situation provisoire d’un élève donne lieu à un dialogue pendant lequel l’enseignant pourra indiquer les points faibles et les points forts ainsi que les axes de progression de chacun.

Voici en conclusion la liste des cinquante compétences que je me propose d’évaluer en cinquième :

La compétence 3.

C1 : Rechercher, extraire et organiser l’information.
C10 Lire en compréhension un énoncé
C11 Restituer oralement un énoncé
C12 Écrire les éléments clés d’un énoncé
C13 Regrouper des informations

C2 : Réaliser, mesurer, calculer, appliquer une consigne.
C20 Modéliser une situation
C21 Suivre une démarche imposée
C22 Tester une hypothèse
C23 Écrire les calculs réalisés

C3 : Raisonner, argumenter, démontrer.
C30 Proposer une hypothèse
C31 Élaborer une stratégie
C32 Argumenter
C33 Se référer explicitement au cours

C4 : Présenter la démarche suivie, communiquer.
C40 S’exprimer oralement
C41 Noter une démarche suivie
C42 Réorganiser une démarche suivie
C43 Soigner une présentation écrite

D1 : Organisation et gestion de données
D10 Appliquer une proportionnalité explicite
D11 Appliquer une proportionnalité implicite
D12 Appliquer un taux de pourcentage
D13 Déterminer un taux de pourcentage
D14 Distinguer abscisse et ordonnée
D15 Représenter une série statistique
D16 Compléter un tableau à double entrée

D2 : Nombres et calculs
D20 Connaître les tables de multiplication
D21 Choisir valeur approchée ou ordre de grandeur
D22 Utiliser la soustraction et la division
D23 Écrire un enchaînement d’opérations
D24 Calculer avec des nombres relatifs
D25 Simplifier des fractions, les multiplier par un entier
D26 Prendre une fraction de fraction
D27 Ajouter deux fractions
D28 Construire et calculer une expression littérale
D29 Transformer une expression littérale ou une égalité

D3 : Géométrie
D30 Connaître la médiatrice
D31 Reconnaître et utiliser une symétrie centrale
D32 Mesurer, calculer un angle
D33 Construire un triangle
D34 Tracer une hauteur
D35 Utiliser les propriétés des triangles
D36 Construire un parallélogramme
D37 Utiliser les propriétés des parallélogrammes
D38 Construire un patron de prisme ou de cylindre
D39 Lire un dessin en perspective

D4 : Grandeurs et mesures
D40 Distinguer périmètre, aire et volume
D41 Calculer des périmètres
D42 Calculer des aires
D43 Calculer des volumes
D44 Convertir aires et volumes
D45 Calculer et convertir des durées
D46 Relier vitesse, distance et temps

La déforestation dans le monde.

« La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) surveille les forêts du monde tous les cinq à dix ans depuis 1946. Les derniers éléments connus datent de 2010, et on estime que durant ces dix dernières années, environ 13 millions d’hectares de forêts ont disparu chaque année. »

« L’équivalent de la surface d’un terrain de football disparaît toutes les deux secondes dans le monde. »

« La forêt de Fontainebleau est l’une des plus grandes forêts de France, elle s’étend sur environ 20 000 hectares si on considère également la forêt domaniale des Trois Pignons. »

On sait qu’un terrain de football mesure 120 m de long sur 90 m de large.

Déterminer en combien de temps la forêt de Fontainebleau disparaîtrait à ce rythme.

La réponse sera donnée sous forme d’un texte présentant la démarche et les arguments.

Une réponse :

Le rythme de disparition des forêts dans le monde est donné de deux façons différents dans les deux premiers paragraphes, celles-ci ne sont pas forcément équivalentes.

  • Avec les données de la FAO :

13 millions d’hectares par an soit minutes pour 1000 ha.

La forêt de Fontainebleau disparaîtrait donc en minutes soit 13 heures et 28 minutes 36 secondes.

  • Avec le rythme donné par terrain de foot :

aire d’un terrain

pour 20000 hectares, il faudrait alors secondes soit 10 heures 17 minutes 17 secondes.

Conclusion : on ne trouve pas exactement le même résultat mais malgré tout le même ordre de grandeur et cela ne fait pas beaucoup pour faire disparaître une forêt.

Très probable . . .

Le niveau baisse-t-il ? Peut-être, mais, me semble-t-il, pas dans tous les domaines.

Ainsi les bases du calcul des probabilités, dont je n’ai pas souvenir d’avoir entendu parler à l’époque où j’étais élève, s’enseignaient il y a 20 ans en terminale, plus récemment en première, puis en seconde, maintenant en troisième,

et il ne serait pas surprenant, pour répondre à l’évolution actuelle des sciences – de plus en plus probabilistes et statistiques – que cette évolution se poursuive.

La théorie des probabilités s’est construite historiquement en grande partie sur l’étude des jeux de hasard ; pour cette raison, son enseignement, qui se veut intuitif dans un premier temps, prend naturellement un caractère ludique avant de se complexifier quelque peu.

Considérons quelques uns de ses jalons historiques :

  • Le paradoxe du Grand Duc de Toscane :

Galilée a rédigé vers 1620 un mémoire sur les jeux de dés pour répondre à une demande du Duc de Toscane. IL est ainsi l’un des premiers avec Cardan à avoir écrit sur le “calcul des hasards”.

A la cour de Florence, de nombreux jeux de société étaient alors pratiqués.

Parmi ceux-ci, l’un faisait intervenir la somme des numéros sortis lors du lancer de trois dés.

Le Duc de Toscane avait constaté que la somme 10 était obtenue légèrement plus souvent que la somme 9, ce qui lui paraissait inexplicable puisqu’il y a autant de façons d’écrire 10 que 9 comme sommes de trois entiers compris entre 1 et 6.

Mais ce paradoxe vient du fait que les possibilités dénombrées par le Grand Duc ne sont pas équiprobables : une somme comme 3 + 3 + 3 a trois fois moins de chance d’être obtenue qu’une somme comme 5 + 2 + 2 , et six fois mois qu’une somme comme 4 + 3 + 2 .

Les probabilités d’obtenir une somme égale à 9 ou à 10, sont respectivement 25/216 et 27/216, soit 0,116 (environ) et 0,125.

  • Après le paradoxe du Grand Duc de Toscane,

c’est en 1654 que le chevalier de Méré lance le défi de résoudre des problèmes que lui-même n’arrive à résoudre, l’un de ces problèmes est le suivant :

Est-il plus avantageux de parier pour qu’un six sorte sur une série de quatre lancers de un dé (A) ou bien de parier pour qu’un double six sorte sur une série de 24 lancers de deux dés (B) ?

Méré pensait que les chances étaient égales, pourtant l’événement A a une chance de se produire légèrement supérieure à 1/2 et l’événement B a une chance de se produire légèrement inférieure à 1/2.

  • La règle des parties :

Deux joueurs jouent à un jeu de hasard, au début de la partie, les deux joueurs misent 32 pistoles chacun : la règle est simple, celui qui remportera trois parties remportera les 64 pistoles.

La question posée par le Chevalier de Méré est la suivante : “Pour une raison inconnue les deux joueurs s’arrêtent avant la fin de la partie, comment peut-on répartir l’argent de façon équitable” ?

Pascal et Fermat vont s’échanger des lettres, essayant ainsi de répondre au Chevalier.

Pascal crée ce qu’il appellera la « Règle des parties » et s’aide de ce que l’on appelle aujourd’hui le triangle de Pascal. Il fait aussi apparaître dans son raisonnement  la notion d’espérance mathématique et la notion de martingale. Pascal réfléchi à l’aide d’une récurrence rétrograde.

Pascal et Fermat n’ont parlé à aucun moment de ce qui s’appellera plus tard les probabilités (terme inventé par Huygens quelques années plus tard seulement) mais, après avoir résolu cette énigme, ils vont compliquer le problème posé par le chevalier de Méré : si les chances de gagner ne sont plus égales (jeu trafiqué ou même jeu avec stratégie) ou encore si le nombre de joueur est supérieur à deux.

C’est à partir de ce fait que les probabilités trouvent leur naissance.

Y a pas le feu : coup de pouce.

 énoncé :

Tous les matins j’emprunte le même boulevard pour me rendre au collège. Je pars souvent très tôt et il n’y a pas beaucoup de circulation. Seuls les quatre feux que je rencontre sur ce parcours me mettent parfois de mauvaise humeur, surtout les jours où ils sont tous les quatre au rouge.

blog_quatrieme_dm_y a pas le feu

J’ai remarqué que ces feux sont synchronisés, ils passent en même temps au rouge ou au vert. Ils restent 1 minute au vert et 30 secondes au rouge. J’ai mesuré les distances séparant ces feux et sachant que la vitesse est limitée à 70 km/h, je me demande à quelle allure constante je dois rouler pour ne plus me contrarier.

Déterminer à quelle vitesse constante il faut rouler pour passer systématiquement chaque feu au vert.

La réponse sera donnée en présentant la démarche et les arguments.

éléments de réflexion :

Commencons par nous mettre en situation :

  • est-ce que je vais de gauche à droite sur le schéma ou bien de droite à gauche ?

Une hypothèse est nettement suggérée par la position des feux.

  • comment est le premier feu quand j’arrive ?

Il faut faire un choix, prenons le cas le plus simple à traiter.

Ensuite il nous faut comprendre la question :

  • si je roule super vite ou bien très très doucement, que peut-il se passer ?

Différents cas sont à percevoir, sans pour autant les détailler obligatoirement.

  • puis-je faire un schéma illustrant le fonctionnement des feux ?
  • à quelle vitesse doit-on rouler pour parcourir la distance totale en 1 min 30 s ?

en ai-je le droit ?

  • comment entrer un peu plus dans les détails ?

Je choisis une vitesse arbitrairement (celle que je veux).

  • combien de temps pour arriver au premier feu ? au deuxième ? au troisième ?

Si j’ai eu de la chance, la vitesse choisie convient.

  • sinon, faut-il rouler un peu plus vite ou un peu moins vite ?
  • y-a-t-il plusieurs solutions possibles ?

On peut répondre à cela avec la précision des calculs, mais aussi en évoquant différents scénarios possibles.

En tout cas, il va falloir faire plusieurs fois les mêmes calculs, d’où l’intérêt de bien les organiser, de les condenser, de les systématiser, peut-être même en utilisant un tableur.

Troisième : TD tice.

Voici un TD tice visant à facilité la compréhension pour les élèves de troisième entre tableau de proportionnalité, expression de fonctions linéaire et affine,  coefficient directeur et ordonnée à l’origine d’une droite.

Nous utilisons sur Géogébra l’interaction entre les fenêtres de saisie, d’algèbre, de dessin et le tableur.

Plus un petit passage par Gimp pour découper les captures d’écran.

troisieme_td tice_fonctions lineaires et affines

NB : il faut sans doute compter deux heures pour des classes moyennement opérationnelles.

Projecteur sur les fractions.

Les fractions, c’est comme les épinards : “j’aime pas ça !”

Pourtant bien préparées avec un peu de crème fraîche, ça permet plein de bonnes recettes.

Trois définitions :

  • une fraction est comme une unité : deux fois trois pommes font six pommes, donc deux fois trois quarts font six quarts ( )
  • une fraction est un nombre : donc
  • une fraction est une fréquence : cela n’engendre aucune différence sur le traitement mathématique mais, comme c’est en fait cet aspect des fractions qui est le plus utilisé dans la vie courante, il est possible que cela provoque beaucoup d’erreurs chez les élèves.

Exemple 1 :

Ma maman travaille cinq jours par semaine ( ) pendant quatre semaines, donc 20 jours de travail en 28 jours,

alors j’écris :

mais le prof dit “faux, tu n’as rien compris aux fractions”.

Pourtant je ne suis pas idiot et ce que j’écris a du sens !

Oui bien sûr, c’est juste ta façon d’utiliser l’écriture mathématique qui est erronée.

Il faut penser : la proportion (la fréquence) des jours travaillés est la même sur une semaine et sur quatre semaines donc j’écris .

Par contre, exemple 2 :

Cette semaine, Maman était en RTT, elle a travaillé deux jours ( ). La semaine prochaine, grosse pression car c’est les soldes, elle travaillera trois fois plus, donc j’écris .Elle travaillera six jours la semaine prochaine.

Exemple 3 :

Mon papa est en déplacement une semaine sur deux : d’abord 5 jours de travail au bureau la première semaine()  puis cinq jours sur le chantier la deuxième semaine().

Alors j’écris qu’il a travaillé ,

mais le prof dit “faux, tu n’as rien compris aux fractions” .

Pourtant je ne suis pas idiot et ce que j’écris a du sens !

Oui bien sûr, c’est juste ta façon d’utiliser l’écriture mathématique qui est erronée.

Il faut penser : la proportion (la fréquence) des jours travaillés est la même pendant la première semaine que sur deux semaines donc j’écris .

Par contre, exemple 4 :

Mon papa travaille six jours par semaine, au bureau ou sur les chantiers. Cette semaine, il a passé 2 jours sur le chantier de Lagord et trois jours sur le chantier de La Jarne, donc j’écris qu’il a passé de la semaine sur les chantiers.

Il va falloir que le prof éclaircisse davantage ces histoires …(à suivre)

Des leçons en ligne.

Jusqu’à maintenant, nous prenions le temps en classe de recopier à partir du tableau les leçons à apprendre, c’est à dire ce qu’il faut retenir des explications que je donne.

Cela présente des avantages mais aussi un inconvénient majeur dû au fait qu’il y a de plus en plus de différence de vitesse d’écriture entre les élèves d’une même classe : ainsi les plus rapides doivent patienter et s’ennuient, les plus lents perçoivent la pression des autres et ne copient pas sereinement.

J’ai donc décidé, à titre expérimental, de tenter une autre forme d’organisation.

Les leçons à apprendre sont disponibles sur ce blog au fur et à mesure de notre avancée, dans les pages “progression 5ième”, “progression 4ième” et “progression 3ième”.

Les élèves doivent les recopier – une impression ne suffit pas pour mémoriser – et ils ont pour cela une, deux, voire trois semaines. Ils s’organisent et le font à leur rythme. Je vérifierai périodiquement.

Bien entendu, il n’est pas (encore) obligatoire d’avoir un ordinateur à domicile. Nous allons voir comment les choses se mettent en place. Je veillerai à ce que les élèves qui n’ont pas chez eux d’accès internet puissent être parfois prioritaires pour travailler au CDI où ils ont la possibilité de se connecter. De toute façon nous trouverons des solutions simples.

Naturellement l’intérêt majeur de cette organisation est de me dégager du temps en classe pour expliquer les notions et les méthodes de recherche des exercices, temps pendant lequel les élèves, partiellement libérés de la contrainte d’écriture, peuvent se concentrer sérieusement sur la compréhension.