Notation des élèves.

A l’heure où arrivent les premiers conseils de classe, je veux rappeler ici ce que j’explique aux élèves, plusieurs fois parce que c’est difficile à entendre.

Première aspect : la notion de mesure.

Qui dit “notation” dit “mesure”, nous sommes donc dans le domaine de la métrologie  : la première leçon de métrologie est que toute mesure est associée à ce que l’on nomme “intervalle d’incertitude”.

illustration : même si j’utilise un thermomètre très performant, je ne peux pas dire que la température extérieure, aujourd’hui, à l’endroit où je me trouve, est exactement 12°. Si mon thermomètre est gradué en dixième de degré, la précision d’un appareil de mesure étant communément admise comme égale à une demi-graduation, je peux dire qu’il fait entre 11,95° et 12,05°.

(nous en reparlerons lorsque l’heure sera venu de comprendre les sondages sur les intentions de vote.)

En tout cas, je considère personnellement que la précision de ma mesure est de 1 point : cela signifie que, lorsque le logiciel pronote m’oblige à attribuer la note de 9,5/20 à un élève, celui-ci peut être considéré comme ayant un niveau compris entre 8,5/20 et 10,5/20, ce qui pourrait correspondre à l’appréciation “moyen faible”.

La métrologie nous apprend qu’il n’y a aucun moyen de préciser la valeur exacte à l’intérieur de l’intervalle d’incertitude (aussi nommé intervalle de confiance). Une conséquence directe de cela est – si je suis en train de comparer deux élèves ou bien les résultats d’un élève sur deux trimestres – qu’il est faux de considérer que 10/20 est mieux que 9.5/20 :

10/20 signifie entre 9 et 11, c’est peut-être 9,1 ou 10,9

9,5/20 signifie entre 8,5/20 et 10,5/20, c’est peut-être 8,6 ou 10,4

Deuxième aspect : l’outil de mesure.

Les notes des devoirs surveillés sont issues d’un barème établi au demi-point, en les corrigeant, j’effectue aussi une évaluation par compétences qui n’apparait pas dans la note mais qui est présente dans mon esprit quand j’écris des appréciations où que je parle à l’élève.

Les notes des devoirs maison reflètent, approximativement, l’impression de sérieux, de travail, d’investissement, d’écoute des consignes que me donne l’élève.

Ces deux types de notes ne se placent donc absolument pas sur le même plan, elles n’ont pas le même poids dans le calcul, chaque trimestre, de la moyenne arithmétique pondérée.

Il n’y a pas, en principe, de note punitive (même si parfois je peux le faire croire momentanément aux élèves).

Il peut y avoir des notes de motivation, pour, notamment, gratifier l’engagement oral.

Troisième aspect : l’individu, son passé, son présent et son devenir.

Foin des grandes phrases, prenons plutôt un exemple.

Un (ou une, bien sûr) élève a 9,5/20 en mathématiques au premier trimestre de cette année. Il doit entendre :

  • Si, l’an passé, tu avais 15/20, il faut venir discuter avec moi parce que là il y a un problème à comprendre : il n’est pas choquant que la moyenne baisse un peu quand on passe dans la classe suivante, mais pas autant.

Bien entendu, si tu reconnais que cette année tu ne fait plus rien pour diverses raisons, tout s’explique, viens quand même en discuter avec moi, si tu veux bien.

  • Si, l’an passé, tu avais autour de 10/20, il n’y a pas de surprise. Tu as peut-être bossé(e) comme un fou, et tu te dis “j’arrive pas à faire mieux”, détrompes-toi : tu sais faire de plus en plus de choses mais les profs (c’est leur boulot) augmentent la difficulté au fur et à mesure que tu progresses. Continue car tu peux être fier d’avoir réussi, malgré peut-être tes difficultés, à maintenir cette note là.

Je comprends bien que c’est décevant, que ce n’est pas gratifiant, valorisant de ce dire “j’ai fait de mon mieux et je n’ai pas la moyenne”, d’accord. Si tu te décourages, que tu baisses les bras et arrêtes de travailler, l’anné prochaine tu as 6/20 et en troisième 2/20.La différence est que, si en fin de troisième tu as 8 ou 9/20, tu décides de ton orientation, si tu as 3/20, les autres décident pour toi.

  • Si, l’an passé, et peut-être depuis si longtemps, je te parle chinois, essaie encore, je ne vais pas tout t’apprendre mais je sais que tu peux comprendre des trucs, forcément ! En classe, même de mathématiques, on apprend aussi à être soi-même, à exister dans un groupe où chacun a ses particularités, ses qualités et ses défauts que chacun apprend à respecter.

En trente ans de carrière, je n’ai jamais vu un élève ne pas progresser, ne pas apprendre, ne pas être capable – au mois de juin – de beaucoup plus de choses qu’au mois de septembre !

Quatrième aspect : la temporalité.

La note est la mesure de ce qu’un élève a su faire un jour donné, sur un exercice donné. Pas plus !

Même si j’ai dit plus haut qu’il était assez naturel de voir les notes baisser d’une année à l’autre, cela n’est pas vrai à l’intérieur d’une année.

Parce que certains devoirs, ou certains chapitres seront plus difficiles que d’autres. (de plus, stratégiquement, un enseignant peut décider de donner un devoir plus facile pour rassurer des élèves, ou un peu difficile pour tenter de secouer une classe impavide)

Par ailleurs, et notamment quand l’enseignant pratique une approche spiralée, il ne faut pas penser qu’un 9/20 au premier trimestre se traduira par un 7/20 au deuxième trimestre et un 5/20 en fin d’année. Pas du tout :

Pour tous les élèves qui ont entamés cette année avec sérieux, la moyenne du premier trimestre est essentiellement un point de départ. Nous allons travailler, y compris sur les chapitres déjà abordés, et les devoirs du mois de mai, qui porteront tous sur le programme de l’année entière, seront significatifs.

Bon ! J’arrête de parler.

première morale : les maths donnent du sens aux nombres.

deuxième morale : chaque individu est un individu (tautologie).

Ecrire des mathématiques avec un traitement de textes

Ouvrir une page de texte (LibreOffice Writer ou OpenOffice).

Choisir : Insertion / Objet / Formule

L’éditeur d’équations ne vous demande de connaître que quelques instructions de base :

la touche « espace » sert uniquement à séparer les instructions qui sont des mots issus de l’anglais.

  • pour créer un vrai espace, taper : ~

  •  pour retourner à la ligne, taper : newline
  • pour écrire environ égal : approx

  • pour le signe multiplier : times

  • pour le signe diviser : div

  • pour écrire une fraction, séparer numérateur et dénominateur par : over

  • pour puissance : ^

  • pour une racine carrée : sqrt

  • pour un indice, utiliser le tiret du 8 : _

  • pour le chapeau des notations d’angles : widehat

  • le symbole % est utilisé pour générer des caractères particuliers comme le nombre « pi » : %pi

  • pour écrire un pourcentage : « % »

  • les parenthèses écrivent des parenthèses,

  • les accolades sont des parenthèses invisibles (donc qui modifie les priorités entre les instructions).

Un clic droit permet d’obtenir un menu déroulant comportant de nombreuses instructions différentes comme : leslant (inférieur ou égal) et geslant (supérieur ou égal)

On peut aller dans « format » pour modifier, par exemple, la taille de police.

Quand l’écriture est terminée, cliquer sur la page de texte, pour continuer vos écritures.

Pour modifier une formule déjà écrite : clic droit puis éditer.

  • Il peut être utile de compléter votre traitement de texte sur votre ordinateur personnel avec un outil d’écriture mathématiques comme Dmaths :

http://www.dmaths.org/

  • Il est aussi possible d’utiliser un outil d’écriture en ligne comme :

http://www.codecogs.com/products/eqneditor/editor.php?mode=NEW

  • Les élèves qui envisagent des études poussées sont invités à s’initier au maniement du langage LATEX (prononcer latec) :

http://outilsrecherche.over-blog.com/pages/Tutos_41_LATEX_prononcez_Latec-4487219.html

Une recherche à exposer

Cinquième. Portrait de mathématiciens.

L’objectif est de préparer une exposition retraçant la vie et/ou la carrière du plus grand nombre de mathématiciens possible.

Pour cela, chaque élève doit choisir le nom d’un mathématicien, peu importe son époque, et se le réserver sur une liste tenue par M. Corre.

Ensuite il faut faire des recherches, par exemple sur internet.

Le travail ne consiste pas à faire du copier-coller.

Il faut travailler en ayant ouvert simultanément une page internet et un document texte (OpenOffice ou autre).

Quand on tombe sur quelque chose d’intéressant, on tape avec ses propres mots, ses propres phrases, ce que l’on vient d’apprendre.

Pour respecter la propriété intellectuelle, il est très important de nommer ses sources : là, on peut procéder par copier-coller en constituant une liste des adresses des pages web que l’on a utilisées.

Puisqu’il s’agit de pages destinées à être exposées, il faut aérer le texte (je recommande la police de caractères « Comic sans MS » en taille 20.

Il serait bien que chaque page contienne une, au maximum deux, image dont l’origine sera signalée.

On pourra alors choisir l’adaptation du texte à l’arrière plan ou bien l’ancrage de l’image comme caractère en utilisant un clic droit.

Si l’image demande à être modifiée, M. Corre fournira aux élèves les bases minimales requises pour utiliser le logiciel de retouches d’images gratuitement téléchargeable « Gimp ».

Le nom de l’élève-auteur figure aussi sur la page.

Les impressions se feront sur les imprimantes du collège.

Si l’élève ne peut accéder à un ordinateur à partir de son domicile, il peut travailler sur les ordinateurs du CDI.

Si l’élève ne dispose pas d’une clé USB pour rapatrier son travail, il peut demander à son professeur de lui communiquer son adresse mél professionnelle sur le serveur de l’académie de Poitiers.

Le travail s’étalera sur plusieurs semaines en fonction de l’avancée collective, aucune date limite n’est fixée pour l’instant.

T. D. Tice : Recherche de PGCD.

  1. Algorithme d’Euclide :

    Ouvrir une feuille de calcul (classeur) avec le logiciel Openoffice.

  • Entrer un nombre dans la cellule A2 et un autre dans la cellule B2.

  • Taper : « =ENT(A2/B2) » en C2

    je calcule . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .

  • Taper : « =MOD(A2;B2) » en D2

    je calcule . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .

  • Taper : « =B2 » en A3

  • Taper : « =D2 » en B3

    je recommence une division euclidienne avec. . . . . . . . .. . . . . . . .

  • Utiliser la poignée pour incrémenter la formule de C2 en C3, puis celle de D2 en D3

  • Incrémenter simultanément les cellules A3,B3,C3 et D3 jusqu’à obtenir un reste égal à 0 dans la colonnes D.

    Le PGCD des nombres saisies en A2 et B2 est. . . . . . . . . . .. .. . .

  • Modifier les nombres du départ.

    Comment les choisir pour que la recherche du PGCD demande le moins d’étapes possibles ?

    Le plus d’étapes possibles ?

  • Quel est le PGCD de deux nombres premiers ? (vous pouvez aller en chercher sur internet)

  1. Algorithme des différences :

    Construire une feuille de calcul permettant d’obtenir le PGCD de deux nombres par l’algorithme des différences.

    Vous aurez besoin des instructions : « =MAX(B2;C2) » et « =MIN(B2;C2) » pour passer d’une étape à l’autre.

TD TICE : Notions de fonctions, la boîte.

Problème : à partir d’une feuille d’acier rectangulaire de dimensions 21 cm x 29,7 cm on souhaite fabriquer une boîte (sans son couvercle). Pour cela on découpe aux quatre coins de la feuille, quatre carrés dont la longueur du côté – indéterminée pour l’instant- sera notée « a ».

Quelle valeur doit-on donner à « a » pour que le volume de la boîte soit maximal.

Question : comment calcule-t-on le volume d’un prisme droit ?

Objectif du TD : vous allez dessiner un patron de la boîte, puis faire tracer une représentation graphique de la fonction qui, au côté « a » du carré, associe le volume de la boîte afin de déterminer le maximum de cette fonction.

Ouvrir le logiciel Géogébra.

  • Avec le dixième outil (curseur), créer un nombre « a » qui sera compris entre 0 et 5.

  • Créer le rectangle ABCD (cinquième outil : polygone) avec A(-6;5), B(6 ; 5), C(6 ; -5) et D(-6 ; -5).

  • Créer les points suivants en utilisant la fenêtre de saisie qui se trouve en bas de l’écran (veiller à utiliser la virgule du pavé alphabétique).

E=(-6+a,5)   ;   F=(6-a,5)   ;   G=(6,5-a)   ;   H=(6,-5+a)   ;   I=(6-a,-5)   ;   J=(-6+a,-5)   ;   K=(-6,-5+a)   ;   L=(-6,5-a)   ;   M=(-6+a,5-a)   ;   N=(6-a,5-a)   ;   P=(6-a,-5+a)   ;   Q=(-6+a,-5+a)

  • Créer le polygone EFNGHPIJQKLM

  • Créer le rectangle MNPQ

  • En cliquant, dans la fenêtre d’algèbre (latérale gauche) sur la bulle bleue (ou par un clic droit) à la ligne « poly1 », supprimer l’affichage du rectangle ABCD.

  • Créer le point V de coordonnées (a,a*aire[poly3]) en utilisant la fenêtre de saisie.

  • Faire un clic droit dans le cadre de dessin et choisir la dernière ligne (graphique) pour accéder aux réglages des axes :

pour l’axe des x : mini -10 maxi 10

pour l’axe des y : mini -10 maxi 100

(les échelles des axes ne sont plus identiques donc les carrés ressemblent à des rectangles).

  • Activer la trace du point V (clic droit dans la fenêtre d’algèbre).

  • Animer le nombre a (clic droit dans la fenêtre d’algèbre).

  • Comment varie l’ordonnée de V quand son abscisse passe de 0 à 5 ?

  • Dans la fenêtre de saisie, taper : vol=a*(12-2*a)*(10-2*a)

  • Avec le dixième outil, créer le texte : « Volume= » + vol

  • Pour quelle valeur du côté « a » le volume de la boîte est-il maximum ?

    (pour trouver, on peut modifier par un clic droit les propriétés du curseur « a » en diminuant l’incrément)(on peut aussi modifier les minima et maxima des axes du graphique)(on peut encore tracer une perpendiculaire à l’axe des x passant par V).

  • Utiliser Fichier/Exporter/Graphique vers le presse-papiers pour coller votre figure dans un document Open Office.

  • Ajouter un titre à ce document et écrire vos réponses aux questions posées.

  • Soigner la mise en page puis imprimer votre travail sur l’imprimante couleur.

  • Enregistrer les deux fichiers dans Classes sur Serveur pédagogique.

TD Tice : proportionnalité et conversion.

Un tableur est un logiciel qui permet entre autres d’effectuer des calculs présentés dans un tableau et de représenter les résultats à l’aide de graphique.

OpenOffice est une suite bureautique qui propose un traitement de texte mais aussi, notamment, un tableur.

  • Dans la page d’accueil d’ OpenOffice, cliquer sur « classeur » ( ainsi nommé car cela ouvre plusieurs feuilles de tableur).

Chaque case du tableau se nomme une cellule, son adresse est par exemple « A1 », première colonne, première ligne.

  • Taper « nœud » dans A1, « 0 » dans A2, « 5 » dans A3.

On peut entrer la lettre de l’adresse en minuscule, le tableur la transformera automatiquement en majuscule.

  • Sélectionner simultanément les cellules A2 et A3 puis étirer la poignée (le petit carré noir) jusqu’à A22.

  • Taper « km/h » dans B1, « 0 » dans B2

Pour entrer une formule de calcul, il faut obligatoirement commencer par un signe « = »

  • En B3, taper « =1,852*A3 » puis « entrée »

  • Cliquer sur B3 puis étirer la poignée jusqu’à B22..

  • Cliquer sur B4 puis sur B5 puis sur B6 en regardant la formule qui s’inscrit dans la fenêtre située juste au-dessus des titres de colonnes. Que fait le tableur ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cette action s’appelle incrémenter.

  • Sélectionner A1 et B1 simultanément puis par un clic droit choisir : formater les cellules/police. On peut par exemple mettre les titres de colonnes en gras.

  • Sélectionner les deux colonnes de nombres puis cliquer sur l’icône des graphiques

  • Choisir le type de diagramme « XY(dispersion) », cliquer « suivant » jusqu’à « terminer ».

  • Utiliser Édition/En-tête et pied de page, ainsi que l’icône Bordures pour obtenir un Aperçu avant impression bien présenté.

  • Enregistrer le classeur dans : classes sur serveur pédagogique/votre classe/maths/nom du fichier (votre nom_conversion) puis imprimer sur l’imprimante noir et blanc.

T.D. Tice : Pythagore.

Attention : vous utilisez du matériel collectif, il faut donc le faire dans le respect des autres utilisateurs. Les agissements déplacés entraîneront une exclusion définitive du poste de travail.

  • Sur le bureau, trouver l’icône « logiciel », puis dans le dossier « mathématiques », double-cliquer pour ouvrir le logiciel « géogébra ».

Géogébra est un logiciel libre, cela signifie que vous pouvez l’installer gratuitement sur votre ordinateur personnel en le téléchargeant.

C’est un logiciel de géométrie dynamique très puissant, il permet notamment de construire des figures puis de les modifier.

  • Dans « affichage » décocher « axes » pour effacer le repère, nous ne l’utilisons pas aujourd’hui.

    Pour travailler, nous utilisons des outils représentés par des icônes dans la barre d’outils. Chaque bouton possède un menu déroulant auquel on accède en glissant sur la petite flèche en bas à droite du bouton.

  • Cliquer sur le deuxième bouton puis cliquer dans la feuille de travail (la grande fenêtre blanche).

  • Faire un clic droit sur le point et sélectionner « propriétés/style/style point/ x » puis fermer.

  • A l’aide du troisième bouton, créer une droite quelconque en cliquant sur A puis n’importe où ailleurs.

    Le logiciel crée automatiquement le point B.

  • Le quatrième bouton vous permet de créer la droite perpendiculaire à (AB) passant par B (cliquer sur le point puis sur la droite).

  • Un clic droit sur les objets ouvre la fenêtre qui permet d’accéder aux propriétés pour modifier la couleur des objets.

  • Le premier bouton, nommé pointeur, permet de déplacer les objets.

  • Dans « fichier/sauvegarder sous », aller dans « classes sur serveur pédagogique (M:) » puis, dans le dossier « maths », enregistrer le fichier sous le nom « VOTRENOM_triangle rectangle ».

  • Créer le point C sur cette perpendiculaire.

  • Tracer le polygone ABC.

  • Supprimer l’affichage des deux droites et l’affichage des étiquettes des trois côtés du triangle.

  • Faire afficher les longueurs des trois côtés [AB], [AC] et [BC].

  • Dans la fenêtre de saisie (en bas de l’écran), taper :

    s=Distance[A,B]^2+Distance[B,C]^2 (entrée)

    puis :

    h=Distance[A,C]^2 (entrée)

  • Modifier le triangle ABC à l’aide du pointeur.

    Que constate-t-on à propos des valeurs de h et s ? (regarder dans la fenêtre d’algèbre à gauche).

  • Dans fichier/exporter choisir graphique vers le presse-papier, puis ouvrir un fichier-texte OpenOffice, coller l’image, ajouter un titre, votre nom, la réponse à la question précédente.

  • Soigner la mise en page puis imprimer en sélectionnant l’imprimante couleur.

Esprit de l’enseignement.

Extraits du document ressource pour le socle commun dans l’enseignement des mathématiques au collège, Palier 3 (fin de scolarité obligatoire), Compétence 3, Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique (mai 2011) :

Les mathématiques fournissent des outils pour agir, choisir et décider dans la vie quotidienne.

La maîtrise des principaux éléments de mathématiques s’acquiert et s’exerce essentiellement par la résolution de problèmes, notamment à partir de situations proches de la réalité. La résolution de problèmes est le vecteur principal de l’évaluation.

Pour donner du sens aux mathématiques enseignées et cultiver chez les élèves le goût de faire des mathématiques, les programmes recommandent d’introduire certaines notions au travers d’une situation-problème.

La méthode de résolution par essai-erreur, qui est à valoriser lors de l’apprentissage, doit l’être encore lors de l’évaluation.

Les nouveaux savoirs ne seront pas nécessairement construits par les élèves. Des apports de type plus transmissif peuvent être faits par le professeur. Pour autant il est important de valoriser des approches empiriques.

Il est nécessaire d’ouvrir les questions posées aux élèves, ouvrir le questionnement favorise l’activité de chacun en augmentant la palette des stratégies accessibles.

Apprendre à résoudre un problème c’est aussi apprendre à communiquer son raisonnement, Apprendre à rédiger un raisonnement est bien un objectif de formation du programme mais la mise en forme écrite d’un raisonnement ne fait pas partie des exigibles du socle commun

L’objectif de toute activité mathématique est bien la résolution de problèmes mais cet objectif ne peut être atteint sans un passage par un travail de « gammes », prélude à la mémorisation et à l’acquisition des automatismes indispensables.

Adopter une pédagogie du détour est souvent efficace.

Mettre en œuvre le socle commun consiste concrètement à faire vivre en classe deux objectifs de formation :

  • Permettre aux élèves d’acquérir les mathématiques nécessaires à une poursuite d’études (autrement dit, le programme), objectif qui doit rester l’ambition pour tous.

  • Donner à tous la culture mathématique nécessaire au citoyen (autrement dit, permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et compétences du socle commun), objectif que l’on peut qualifier de nécessaire pour tous.

Une progression spiralée pour donner du temps à tous.

L’organisation en spirale de la progression était déjà recommandée dans les programmes mais l’apparition du socle commun en renforce notablement les avantages.

  • Elle permet de gérer la priorité à donner aux aptitudes du socle sur celles du programme qui sont hors socle. Une progression spiralée offre sur chaque thème des approfondissements successifs proposés à plusieurs reprises durant l’année.

  • Elle permet de mettre en place une évaluation, voire une validation, des aptitudes respectant les rythmes d’apprentissage individuels des élèves. En multipliant les réinvestissements sur différents thèmes, elle favorise l’entretien et la consolidation dans la durée des aptitudes acquises. Mais elle permet aussi de multiplier et de renouveler au fil du temps les occasions d’évaluation d’aptitudes que certains élèves mettent plus de temps que d’autres à construire.

Quelques manifestations d’une progression en spirale.

  • L’entraînement au quotidien, à petites touches.

  • La phase d’institutionnalisation est différée car institutionnaliser trop tôt a souvent pour effet de donner l’impression à l’élève qu’il s’agit ensuite d’appliquer une recette. Il faut en effet beaucoup se méfier des recettes, car une recette n’est pas pour un élève le moyen de comprendre plus vite. Cela devrait rester pour tout élève le moyen d’aller plus vite une fois qu’il a compris.

    De plus, un objectif majeur consiste à mettre à tout moment tout élève en activité mathématique, alors qu’appliquer une technique non comprise ne peut être considéré comme une activité mathématique.

  • Préparation des apprentissages (évaluation diagnostique)

Dans le cadre de l’évaluation de la compétence 3, on peut se concentrer sur huit items répartis dans deux des domaines figurant dans la grille de référence relative à la compétence 3.

À l’intérieur du domaine « Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des problèmes » :

  • C1 : Rechercher, extraire et organiser l’information utile

  • C2 : Réaliser, manipuler, mesurer, calculer, appliquer une consigne

  • C3 : Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer

  • C4 : Présenter la démarche suivie, les résultats obtenus, communiquer à l’aide d’un langage adapté

À l’intérieur du domaine « savoir utiliser des connaissances et des compétences mathématiques » :

  • D1 : Organisation et gestion de données

  • D2 : Nombres et calculs

  • D3 : Géométrie

  • D4 : Grandeurs et mesures

L’évaluation des compétences du socle commun, en vue d’éclairer une prise de décision collective de validation, n’impose pas d’observer de façon fine les traces de la mise en œuvre par un élève d’un nombre important de savoirs ou de savoir-faire distincts. Il est raisonnable de se limiter à repérer les réussites de chaque élève sur les huit items précédemment cités.

Chaque trimestre, il est possible de disposer d’au moins trois évaluations de ce type.

On peut aussi évaluer au cœur même d’un travail de recherche individuelle ou en groupes.

Extraits de Programme, introduction et préambule pour le collège : Arrêté du 9 juillet 2008. et

Principaux éléments de mathématiques, – Vade-mecum – (Septembre 2009), Direction générale de l’enseignement scolaire :

L’enseignement des mathématiques conduit à goûter le plaisir de découvrir par soi-même rationnellement et non sur un argument d’autorité. Faire des mathématiques, c’est se les approprier par l’imagination, la recherche, le tâtonnement et la résolution de problèmes, dans la rigueur de la logique et le plaisir de la découverte.

Les programmes du collège privilégient pour les disciplines scientifiques une démarche d’investigation. Une présentation par l’enseignant est parfois nécessaire, mais elle ne doit pas, en général, constituer l’essentiel d’une séance dans le cadre d’une démarche qui privilégie la construction du savoir par l’élève. Il appartient au professeur de déterminer les sujets qui feront l’objet d’un exposé et ceux pour lesquels la mise en œuvre d’une démarche d’investigation est pertinente.

À travers la résolution de problèmes, les élèves prennent conscience petit à petit de ce qu’est une véritable activité mathématique : identifier et formuler un problème, conjecturer un résultat en expérimentant sur des exemples, bâtir une argumentation, contrôler les résultats obtenus en évaluant leur pertinence en fonction du problème étudié, communiquer une recherche, mettre en forme une solution. Dans cette optique, l’enseignant réalise des synthèses plus globales, à l’issue d’une période d’étude.

Dans cette perspective, la répétition d’exercices vides de sens pour l’élève à un moment donné n’est pas la meilleure stratégie pour favoriser la maîtrise d’une capacité. Il convient d’envisager que c’est parfois dans le cadre d’un travail ultérieur, en travaillant sur d’autres aspects de la notion en jeu ou sur d’autres concepts, qu’une capacité non maîtrisée à un certain moment pourra être consolidée.

Dans la plupart des cas, les capacités ne s’acquièrent ni isolément les unes des autres, ni en une seule fois. Pour prendre sens pour les élèves, les notions mathématiques et les capacités qui leur sont liées gagnent à être mises en évidence et travaillées dans des situations riches, à partir de problèmes à résoudre, avant d’être entraînées pour elles-mêmes. Il faut également prendre en compte le fait que tout apprentissage se réalise dans la durée, dans des activités variées et que toute acquisition nouvelle doit être reprise, consolidée et enrichie.

Outre le fait qu’un calcul réfléchi est pour tout élève une excellente occasion de raisonner, maîtriser la culture mathématique nécessaire au citoyen impose de façon très prioritaire la maîtrise du sens des opérations et du calcul réfléchi.

 

 

Logiciels.

Les logiciels que nous utilisons sont libres et peuvent donc être téléchargés et installés au domicile des élèves.

Il s’agit principalement de :

OpenOffice (ou LibreOffice) pour le traitement de texte et le tableur.

Géogébra qui est un logiciel de géométrie dynamique contenant aussi un tableur et permettant de faire du calcul formel (avec des lettres). Il est utilisé dans de très nombreux collèges et lycées de France.

Accessoirement Géoplan-Géospace (pour la géométrie dans l’espace, plus difficile d’utilisation) et Gimp (pour le dessin et le traitement d’images).

Les formules mathématiques qui apparaissent dans les pages de ce blog sont obtenues avec l’éditeur d’équations “codecogs”.

Liste CDI.

Liste des ouvrages de Mathématiques du CDI

 (le 5 octobre 2010)

  •  Les mathématiques apprivoisées.
  • Bases du collège illustrées.

  • L’homme et son nombre.

    (Histoire des mathématiques)

  • Les nombres : math un peu ma planète.

    (Divers sur les nombres)

  • Du chiffre.

    (Les chiffres, aspect graphique)

  • Mathématiciennes.

    (Des personnages)

  • Surprenants triangles.

    (Petits problèmes)

  • Les nombres remarquables.

    (Une liste et des propriétés)

  • Histoire universelle des chiffres.

    (Ardu)

  • Dictionnaire des termes et formules mathématiques.

  • Voulez-vous jouer avec les maths.

    (Petits problèmes)

  • Jeux et mathématiques pour tous.

    (Kangourou)

  • Mathématiques et mathématiciens.

    (Ardu)

  • Les aventures d’Epsilon.

    (BD, éléments de géométrie)

  • Dictionnaire des mathématiques modernes.

  • Histoire des comptes.

    (Très visuel)

  • La fête des petits matheux.

    (Exercices expliqués en phrases)

  • Les mathématiques.

    (Divers, encyclopédique)

  • Les mathématiques, c’est magique.

    (Très visuel)