On appelle figure de style un procédé utilisé par un écrivain , un poète ou un dramaturge pour produire un effet sur son lecteur ; en réalité, on utilise tous des figures de style sans nous en rendre compte simplement en parlant ; Ainsi inviter quelqu’ un à boire un verre est une figure de style nommée métonymie ; notre invité va simplement boire le contenu de son verre et pas l’objet lui-même !! Jetez un coup d’oeil sur la liste suivante . Les figures sont classées selon leur principe de construction . Pour chacune d ‘entre elles, trouvez des exemples personnels …
Cette année , tu vas étudier en classe avec tes camarades et ton professeur 16 textes qui constitueront ta liste de textes pour l’oral du bac de français . Le conducteur d’oral est une sorte de plan détaillé, d’aide-mémoire, de fiche que tu vas apprendre à construire durant 30 minutes en salle d’examen; Le but de ce document est de te permettre de parler durant 10 minutes de ta lecture linéaire de manière organisée et structurée. Il existe bien entendu plusieurs méthodes pour construire ce document et pour préparer cet examen. Attention à ce que tu trouveras sur internet car l’épreuve a changé en 2019 et certains sites ne sont pas mis à jour et présentent des contenus périmés . Voilà donc quelques conseils pour l’édition 2024 du bac de français.
Mode d’emploi: dans un coin de la feuille, en haut à gauche , dessinez ou matérialisez un rectangle qui va représenter l’introduction ..commencer par poser les éléments de l’introduction sans faire de phrase; tu peux consulter le site d’Amélie Vioux : commentairecompose.fr
Note dans l’ordre les mots clés qui précisent ces 5 étapes de l’introduction .
précisez d’abord la date et Le mouvement littéraire auquel appartient l’auteur (par exemple, pour Olympe de Gouges les Lumières , la Révolution française ) qui forment le contexte historique
évoquez ensuite l’auteur en vous focalisant sur sa vie au moment où il publie l’œuvre que vous étudiez : Marie de Gouze est une enfant naturelle, autodidacte et qui fréquente les salons parisiens
rappelez l’objet d’étude et le parcours associé : littérature d’idées et écrire et combattre pour l’égalité
citez les thèmes principaux, les droits des femmes, les inégalités sociales , la supériorité des hommes
situez l’extrait au sein de l’oeuvre et faites unbref résumé du passage étudié
En bref : C A O R S A moyen mnémotechnique pour différencier et mémoriser l’ordre des étapes d’une introduction de lecture linéaire à l’oral
C comme contexte historique (mouvement , courant, époque, événement important)
A comme auteur et éléments biographiques
O comme œuvre, genre, parcours
R résumez le texte aussi brièvement que possible et n’oubliez pas d’en dégager le thème principal, l’idée directrice
S comme situation de l’extrait
A comme présentation des axes (découpage du texte en 2 ou 3 parties )
Une fois l’introduction terminée, il te faudra lire le texte à haute voix en t’appliquant : cette partie de l’épreuve est notée de manière indépendante sur 2 points .. je te conseille d’écrire LECTURE sur ton document pour être certain de ne pas oublier de lire le texte.
LECTURE du passage ( appelée lecture expressive)
En face, en haut à droite, sur ton document , tu peux noter les mots clés qui vont former ta conclusion . Certains candidats préfèrent noter les mots clés de leur conclusion à la fin de leur étude , en bas de leur document ou sur une feuille séparée . C’est à toi de choisir ce qui te semble le plus efficace .
Les points clés de la conclusion à l’oral du bac : c’est la dernière impression que l’examinateur va garder de ta prestation et il attend un contenu bien précis.
Un rappel des axes étudiés en utilisant les temps du passé
L’intérêt du passage
Un rapprochement avec d’autres extraits de l’œuvre ou d’autres œuvres qui évoquent les mêmes thèmes , soit du même auteur , soit de la même époque : cette parti equ’on appelle également l’ouverture, est de loin la plus importante .
N’hésite pas à dire .. pour conclure, ou nous allons maintenant conclure cette étude en …
Que faire ensuite durant les 25 minutes de ton temps de préparation ?
Le texte aura été travaillé en cours , préparé en classe et à la maison et vous l’aurez probablement révisé . Il s’agit donc de vous noter des éléments clairs qui vont vous permettre de parler de la manière la plus fluide possible. Là encore , ne rédigez pas : utilisez des abréviations, des flèches, des codes couleurs et adoptez une prise de notes structurée par les lignes du texte et les axes dégagés. C’est en vous entrainant régulièrement et avec application en classe toute l’année que vous pourrez être efficace le jour J .
Ne pas confondre Fiches « textes d’oral » avec fiches œuvres complètes pour l’écrit
Les fiches « textes d’oral récapitulent l’analyse et les lectures linéaires effectuées en cours. Elles doivent contenir une intro , une liste de points incontournables : citation, identification du procédé, analyse de l’effet produit. , une conclusion
Que faut -il retenir ?
On ne fait pas de phrases
On note un déroulement
On respecte une méthode et un ordre
Pour en savoir plus ….Le passage à l’oral (20 minutes)
Ton oral de français va se dérouler en deux temps :
Un exposé sur un texte choisi par l’examinateur dans ton descriptif (12 minutes, noté sur 12 points)
Après avoir brièvement restitué le passage de texte dans son œuvre ou dans le parcours associé, tu effectueras une lecture à haute voix. Le tout est noté sur 2 points. A toi d’y mettre le ton qui convient, et de faire attention à ta diction.
Tu enchaines ensuite avec une explication d’un passage du texte, notée sur 8 points.
Pour terminer, tu réponds à la question de grammaire posée par ton examinateur, en lien avec une phrase ou un court passage du texte choisi. Cette dernière partie est notée sur 2 points.
La présentation d’une œuvre étudiée (8 minutes, notée sur 8 points)
Tu présentes dans un premier temps l’œuvre que tu as choisie et les raisons de ce choix.
Cette première présentation donnera l’impulsion à la deuxième partie de l’échange avec l’examinateur. Il t’amènera à développer tes explications ou encore défendre ton point de vue.
Le passage devant l’examinateur ne doit pas être une récitation ni une lecture de brouillon.
Fais un effort sur ton vocabulaire et surtout, au temps ! La politesse et un sourire marquent toujours plus de points que la mauvaise humeur. L’examinateur n’est pas un robot programmé pour te piéger…
Le passage du collège au lycée représente pour beaucoup d’entre vous une étape importante dans l’autonomie face aux apprentissages ; les techniques de prise de notes sont la base de toutes les formes d’apprentissage de données. Il existe différentes manières de prendre des notes et chacun pourra s’approprier une technique qui lui conviendra. L’inefficacité de la prise de notes est une des causes principales des échecs dans l’enseignement supérieur. Voyons comment se repèrer face aux différentes situations que vous pourrez rencontrer au lycée? .
Prendre des notes : quand et pourquoi ? Pourquoi est-ce utile de prendre des notes ? Où prendre des notes ? Quand prendre des notes ? Comment réutiliser ses notes ? Quelles notes doit-on conserver ? Pourquoi noter son cours quand on a un polycopié ? Y a t-il des cours où écrire ne sert à rien ? Quand j’écris est-ce que ma mémoire travaille ? comment savoir si j’ai une mémoire visuelle ou auditive ? Comment être efficace pour apprendre un cours ? Comment savoir qu’on sait son cours ? Pourquoi a-t-on l’impression de savoir son cours alors qu’on est incapable de répondre aux questions de cours du professeur ? Est-il possible de comprendre sans apprendre ? Que doit-on apprendre pour comprendre ?
Aujourd’hui, les neuro-sciences nous ont permis de progresser dans la connaissance du fonctionnement du cerveau et les scientifiques élaborent de nouvelles méthodes d’apprentissage basées sur leurs découvertes.
Ce qu’on sait
apprendre prend du temps et ce temps varie selon les individus
apprendre nécessite environ 7 répétitions pour se transformer en savoir réutilisable
il faut distinguer mémoire immédiate et mémoire à long terme : apprendre la veille est inefficace à long terme
20 minutes de travail chaque jour sont plus efficaces que deux heures de suite le week-end
Il existe différents moyens d’apprendre : relire, réécrire , se réciter, interroger un camarade, se faire interroger .
C’est en combinant au moins deux manières différentes qu’on obtient de meilleurs résultats en apprentissage de leçons et de cours.
Le cerveau est rassuré par les petits formats d’où l’efficacité des fiches qui combinent lecture du cours et réécriture .
C’est en faisant des fiches qu’on apprend ..et on ne sait vraiment qu’en les relisant régulièrement
En français : que doit-on apprendre et faut-il apprendre ?
Oui, une grave erreur consiste à penser qu’en français , il n’y a rien à apprendre ; C’est tout à fait inexact.
Que faudra-t-il savoir ? Les dates des courants littéraires, leurs noms, leurs grands principes et les noms des auteurs qui en font partie, les noms des principaux procédés d’écriture et des figures de style qui vont permettre de rédiger des commentaires , les principales règles de grammaire et d’orthographe qui vous permettront de bien écrire , les méthodes des nouveaux exercices que vous allez pratiquer au lycée comme l’analyse linéaire, le commentaire de texte et la disssertation. Cela représente , mis bout à bout, un ensemble d’une centaine de pages de notes.
Commençons par une série d’exercices pratiques pour tester vos compétences dans ce domaine : ce sera l’objet de vos séances d’AP .
Comprendre comment les humains apprennent grâce aux neurosciences.
D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage.
1. L’attention
L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit.
Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage.
Mais l’attention peut être sélective. Nous apprenons et mémorisons en fonction d’un projet de mémorisation et tous les stimulis non pertinents dans le cadre de ce projet sont évacués par le cerveau, ils deviennent littéralement invisibles. Même s’ils sont visibles, leur traitement est différé du fait d’un goulot d’étranglement dans le cerveau. La vidéo du « gorille invisible » illustre parfaitement ce mécanisme :
Quelles conséquences pour l’enseignement ?
La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. L’enseignant doit veiller à créer des matériaux attrayants mais qui ne distraient pas l’enfant de sa tâche principale, notamment en ne créant pas de double tâche.
L’ “effet maître” consiste à bien orienter l’attention des apprenants et donc à bien définir la tâche en question.
2. L’engagement actif
Stanislas Dehaene écrit :Un organisme passif n’apprend pas. L’apprentissage est optimal lorsque l’enfant alterne apprentissage et test répété de ses connaissances. Cela permet à l’enfant d’apprendre à savoir quand il ne sait pas. Une étude scientifique a montré que le nombre de tests via des exercices compte plus dans la mémorisation que le nombre d’heures passées à étudier.
3. Le retour d’information
Recevoir un retour d’information immédiat sur l’action en cours est constitutif de l’apprentissage. Plus le retour est proche dans le temps de l’erreur, plus l’action corrective sera efficace et intégrée de manière pérenne.
Les erreurs sont positives et sources d’apprentissage. Elles sont normales dans le processus d’apprentissage car elles expriment à la fois la représentation mentale que l’élève se fait d’une notion ou d’une action et un obstacle à repérer avant de le dépasser.
Gaston Bachelard (philosophe des sciences) disait :
“On connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant les connaissances mal faites, en surmontant ce qui ,dans l’esprit même, fait obstacle”.
Stanislas Dehaene ajoute que l’apprentissage se déclenche lorsqu’un signal d’erreur montre que la prédiction générée par notre cerveau n’est pas parfaite. Il ne peut pas exister d’apprentissage quand tout est parfaitement prévisible.
Les neurosciences démontrent donc que :
L’erreur ou l’incertitude sont normales – elles sont même indispensables.
Les punitions face aux erreurs ne font qu’augmenter la peur, le stress, et le sentiment d’impuissance inutilement. Les punitions sont néfastes aux apprentissages.
La motivation positive et les encouragements stimulent l’apprentissage. Les meilleurs encouragements résident dans le regard des autres et la conscience de progresser, ils ne sont pas synonymes de récompenses.
4. La consolidation
L’automatisation des connaissances est essentielle. L’automatisation est le fait de passer d’un traitement conscient, avec effort à un traitement automatisé, inconscient.
Le point culminant d’un apprentissage est le” transfert de l’explicite vers l’implicite” : c’est l’automatisation des connaissances et procédures. Cette automatisation passe par la répétition et l’entrainement. Elle permet de libérer de l’espace dans le cortex préfrontal afin d’absorber de nouveaux apprentissages.
Il est essentiel de répéter une connaissance nouvellement acquise :
pour mémoriser une information, notre cerveau a besoin de trois passages au minimum,
pour intégrer une nouvelle habitude, il a besoin de 21 jours.
Stanislas Dehaene insiste sur le rôle joué par le sommeil dans cette phase de répétition et de consolidation. Il affirme qu’après une période d’apprentissage, une période de sommeil, même courte, améliore la mémoire la généralisation la découverte de régularités . L’amélioration du sommeil peut être une intervention très efficace pour remédier à des troubles de l’apprentissage. Il est nécessaire de distribuer l’apprentissage tous les jours !
Si vous vous préparez à passer le bac de français en révisant les textes étudiés en classe , 16 en tout , et en apprenant par coeur vos notes de cours ou des explications toutes faites, c’est un bon début. Vous serez ,certes, préparés pour cette première partie de l’épreuve orale qui désormais prend la forme d’une lecture linéaire, c’est à dire une explication qui suit l’ordre des lignes du texte .Cependant, vous ne devez pas oublier que cette première partie ne représente au final que points sur 20 . En effet, la lecture linéaire qui dure 10 minutes est suivie d’une question de grammaire qui porte sur un passage du texte étudié. Elle est notée sur deux points; Cette question sera donnée aux candidats en début d’épreuve et portera sur les subordonnées, la négation ou l’interrogation. La seconde partie de l’oral est consacrée à un entretien sur une oeuvre choisie par le candidat parmi celles étudiées ou proposées durant l’année (soit au programme national soit en lecture cursive ) et validée par son professeur. Le candidat devra d’abord justifier son choix en présentant un argumentaire de 2 à 3 minutes et il répondra ensuite aux questions de l’examinateur sur cette oeuvre uniquement . Quelques conseils…
Le jour de l’oral, l’élève viendra avec son descriptif, un document fourni et signé par son professeur , document qui récapitule tout ce qui a été étudié durant l’année. Il contient la liste officielle des textes à présenter en lecture linéaire ainsi que les noms des parcours étudiés et des textes qui y sont rattachés. Le candodat apportera également le livre qu’il a choisi pour l’entretien .
Autre point important à savoir : Lorsqu’il est précisé qu’une oeuvre a été intudiée de manière intégrale , il est nécessaire de l’avoir vraiment lue en entier car l’examinateur vous demandera de la résumer et vous posera des questions sur le déroulement de l’histoire. Il ne faut pas se contenter de connaître les 3 ou 4 extrait étudiés sous la forme de lecteurs analytiques. Donc lisez vraiment les livres ..en entier, apporte les tous au bac et apprenez à les présenter .
Voici quelques questions parmi les plus fréquentes sur les objets d’étude : Argumentation, Roman, Théâtre et Poésie
Poésie : comment définir la poésie engagée ? quelles sont les principales fonctions d’un poète ? qu’est-ce qui distingue un poète d’un romancier selon vous ? la conception de la poésie a-t-elle évolué au fil des siècles ? qu’est ce qu’un poète pour Baudelaire ? ? qu’est-ce que le spleen ? la poésie se limite-t-elle à la versification? à des aspects formels ? qu’est-ce qui rend un texte poétique ? quelle est l’utilité de la poésie ? qui sont les poètes d’aujourd’hui ? quelles définitions du poète préférez-vous ? qu’est-ce que la modernité en poésie ?
Théâtre : définissez la tragédie /le tragique/ la notion de dilemme. Qu’est-ce qu’un mythe? une réécriture ou une adaptation ? quels sont les changements opérés par le drame romantique ? quelles sont les fonctions du spectacle comique ? tragique ? la catharsis ? Définissez les conditions de la représentation dans l’Antiquité (choeur/prologue/coryphée ) ; . Qu’est-ce qui caractérise le théâtre de l’Absurde ? qu’est-ce que le mélange des genres et a qui a inventé cette notion ? définissez le drame , le vaudeville, le théâtre de boulevard . Qu’estce que la modernité au théâtre ? Comment la notion de tragique évolue-t-elle ?
Roman : qu’est-ce qui selon vous caractérise un héros ? pour quelles raisons cette définition du héros évolue-t-elle au fil du temps ? quels sont les héros que vous admirez? qu’appelle-t-on le phénomène d’identification ? l’illusion de la fiction ? Donnez des exemples de héros classiques ? romantiques ? comment le Nouveau-Roman considère -t-il la notion de personnage de roman ? qu’est-ce qu’un anti-héros ? .
Argumentation : définissez le registre satirique, polémique, pathétique, laudatif, ironique, épique ..qu’est-ce qui caractérise un discours ? une argumentation directe ? indirecte ? qu’est-ce qu’un apologue ? quels types de textes argumentatifs connaissez-vous ? qu’est-ce qu’une stratégie argumentative ? convaincre te persuader : quelle différence ? plaire et instruire est-ce possible et comment ?
Construisez des outils au service de votre réussite : pour chaque oeuvre à lire : résumez l’intrigue . qu’est-ce qui vous a plu ? quel est le passage que vous avez préfèré et pourquoi ? que savez- vous de l’auteur ? connaissez vous une autre de ses oeuvres ? quels rapprochements pouvez-vous faire avec une autre oeuvre étudiée cette année?
Quelques conseils pour rendre vos lectures linéaires moins monotones …
Choisissez des accroches historiques et ou des citations en introduction
Variez vos modèles de phrases
Bannissez les verbes de parole ; elle dit, elle parle de ,
Pensez à nommer les procédés d’écriture et à en analyser les effets
Commencez vos phrases par les observations : ex …l’antithèse du vers xx nous montre que le personnage est ….
Les personnages dont vous parlez n’existent pas !
Variez vos connecteurs logiques : donc, maintenant, ensuite, alors que , c’est pourquoi, tout de même , cependant .
..Et surtout entraînez -vous régulièrement et chronométrez-vous .. ne cherchez pas à tout dire mais à bien décrire ce que vous lisez..
En résumé …….
Partie 1 : lecture linéaire + question de grammaire
L’examinateur t’indiquera le texte et le passage du texte retenu (à partir du descriptif des activités) ET la question de grammaire posée, qui ne peut concerner qu’un passage de l’extrait de texte choisi pour l’exposé. Une fois ton temps de préparation de 30 minute écoulé, ton oral se déroulera en 3 temps :
Lecture à voix haute du texte après l’avoir brièvement situé dans l’œuvre et le parcours associé (partie notée sur 2 points)
Explication linéaire d’un passage d’une vingtaine de lignes (partie notée sur 8 points) en dégageant uen problématique et en annonçant des mouvements .
Réponse à la question de grammaire qui porte uniquement sur le texte (partie notée sur 2 points )
– – – – Epreuve notée sur 12
Partie 2 : entretien autour d’une oeuvre choisie
Dans cette deuxième partie, c’est toi qui as choisi l’oeuvre qui fera l’objet de l’entretien, sur la base de celles étudiées en classe ou proposées dans le cadre des lectures cursives obligatoires. Cet entretien se déroulera en deux temps successifs :
Brève présentation argumentée de l’œuvre retenue et les raisons de ton choix. Cette parti ene doit pas excéder 3 minutes; Efforce-toi d’$être original et ne recopie pas surtout pas la notice wikipedia. Evote les généralités ; Il s’agit de retsituer ton expérience personnelle de lecture .
Échanges avec l’examinateur : tu seras évalué sur ta capacité à dialoguer, nuancer et étoffer ta réflexion, défendre ton point de vue sur la base de tes connaissances de l’œuvre
La poésie doit s’analyser en utilisant un vocabulaire précis et technique : en effet, chaque poème peut correspondre à une forme définie et se fonde sur une construction qui peut être analysée et doit être présentée dès l’introduction ; il est donc utile de connaître les noms des principales figures de style, des principaux vers, des principales strophes et des rimes ; de plus , le poètes jouent souvent avec les sons et le sens des mots donc il vous faut vous montrer particulièrement observateur quand vous présentez un texte de nature poétique; N’hésitez pas à commenter les sonorités , les rythmes et la musicalité du texte. Voilà quelques mots qui pourront vous aider ..
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Un calembour : Jeu d’esprit fondé sur la différence de sens entre des mots qui se prononcent de la même manière. Ex : la Fée Lure, l’Ange Lure, synonyme jeu de mots
une épître : Au XVIème s., poème à rimes plates qui constitue une lettre à un ami ou à un protecteur et traite sur un ton familier de sujets moraux ou littéraires souvent sur le ton de confidences personnelles.
une épigramme : Poème assez court pour pouvoir constituer une inscription sur un monument (cf. étym. grecque) généralement terminé par un trait spirituel ou satirique. Dans un sens plus large = poème satirique bref (cf. Marot)
un rondeau : Poème à forme fixe <Moyen Age composé de 3 stophes sur 15 vers jouant sur 2 rimes+ un refrain qui reprend les derniers mots du dernier vers.
un dizain : Poème de 10 octosyllabes ou décasyllabes.
une églogue : Poème pastoral (cadre naturel) synonyme bucolique consistant en un dialogue entre deux bergers : répandu au seizième siècle surt
une élégie :
dans l’Antiquité = poème lyrique dans lequel s’expriment des sentiments mélancoliques provoqués par un deuil ou un amour malheureux.
poème triste qui exprime la mélancolie.
lyrique :
à l’origine = poésie chantée avec accompagnement de la lyre.
moderne = poème qui a gardé les thèmes du lyrisme antique càd qui exprime les sentiments que certains événements provoquent dans l’âme du poète. Le lyrisme exprime toujours une émotion.
une ode :
dans l’Antiquité = tout poème destiné à être mis en musique. Mais le mot s’est spécialisé pour désigner une forme de poésie lyrique caractérisée par :
ses thèmes , son adresse à un personnage célèbre ou aimé
sa construction en strophes et la prédominance de certains rythmes.
un sonnet : 14 vers formé de 2 quatrains et deux tercets sur 5 rimes : vient de la Renaissance italienne
Versification
compte des syllabes : e est muet devant voyelle et en fin de vers . Ex : “Sur ma jou(e) en riant ell(e) essui(e) une larm(e)” (Racine) e compte pour une syllabe devant consonne. Ex : “Donne-lui tout de mêm(e) à boire, dit mon pèr(e)” (Hugo)
allitération : l’allitération est la répétition d’une même consonne ou d’un même son consonantique.
assonance : l’assonance est la répétition d’une même voyelle ou d’un même son vocalique. Il y a assonance lorsque deux vers se terminent par le même son vocalique (cf. les chansons de gestes) Ex : aimé vie chanté mie
rime : pour qu’il y ait rime il faut que deux mots placés à la fin de deux vers présentent des phonèmes identiques. Il est impératif qu’il y ait une consonne d’appui. schéma : cons. + voyelle ou voyelle + cons. Ex : “Déjà la nuit en son parc amassait Un grand troupeau d’étoiles vagabondes, Et pour entrer aux cavernes profondes, Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait.”
rime suffisante (on dit aussi rime pauvre) : une rime est dite suffisante quand elle est constituée d’un son vocalique et d’un son consonantique identiques. Ex : cheval vie âme égal suivie lame
rime riche : une rime est dite riche lorsqu’elle présente au moins 3 phonèmes identiques. Ex : charmes années arche larmes surannées marche
une diérèse : Fait de compter pour 2 syllabes 2 voyelles consécutives qui d’habitude ne comptent que pour 1. [l’orient][l’ori][ent], ci/el vi/o/lon
une synérèse : Fait de compter pour 1 seule syllabe un groupe de sons qui dans la prononciation courante compte pour 2.
un enjambement : Rejet au vers suivant d’un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier. Ex : “Je répondrai,Madame, avec la liberté
D’un soldat qui sait mal farder la vérité” (Racine)
un rejet : Il y a rejet quand un élément syntaxique finit dans le vers qui suit celui dans lequel il est contenu pour la plus grande partie. Ex : “Mais tout n’est pas détruit et vous en laissez vivre Un…Votre fils, Seigneur, me défend de poursuivre.” (Racine)
Figures de rhétorique.
apostrophe : On adresse la parole à des personnes présentes ou absentes, à des objets inanimés.
invocation :Appel à l’aide de la prière.
une périphrase : La périphrase consiste à exprimer par plusieurs mots ce qu’on aurait pu exprimer par un seul.
un euphémisme : Adoucissement d’une idée désagréable, odieuse ou triste qui consiste à la déguiser sous une expression qui n’est point l’expression propre de cette idée. Ex : elle a vécu est un euphémisme pour ne pas dire elle est morte.
une analogie : Ressemblance partielle entre deux choses qui ne se ressemblent pas dans leur aspect général. .
une anaphore : Procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d’une phrase. Répétition anaphorique = répétition expressive d’un même mot.
une métonymie : Figure de rhétorique qui consiste à désigner un objet ou une idée par un terme s’appliquant à un autre objet ou une autre idée unis aux premiers par une relation surtout de contiguïté spatiale, temporelle ou logique. Ex : cause à effet : “boire la mort” = boire le poison matière à objet : “le cèdre” = le coffre en cèdre
une prétérition : On déclare passer sous silence une chose sur laquelle on attire néanmoins l’attention par ce procédé indirect. Ex : “je pourrais faire remarquer que”… “je ne vous dirais pas que”… (tous les orateurs, hommes politiques en usent et en abusent dans leurs discours!)
un oxymore : ou alliance de mots) C’est le rapprochement de deux termes qui paraissent se contredire dans une même unité syntaxique. “noir et blanc” est un oxymoron. Ex : “Cette obscure clarté qui tombe des étoiles” (Corneille)
un chiasme : Cette figure consiste à placer en ordre inverse les éléments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques.
une comparaison : Figure qui consiste à rapprocher deux idées, deux objets ou un objet et une idée afin de mieux dégager par analogie leur sens, leur aspect, ou simplement pour les embellir. La comparaison comprend toujours deux termes.
une métaphore : Figure de rhétorique qui consiste à désigner un objet ou une idée par un mot qui convient pour un autre objet ou une autre idée liés aux précédents par une analogie. La métaphore fusionne donc en un seul terme les deux termes de la comparaison.
L’image peut être soit une comparaison, soit unemétaphore. Mais, ce qui l’en distingue, c’est qu’au lieu d’insister sur un rapport purement intellectuel entre deux termes analogues, elle essaye de donner le sentiment du concret en provoquant une représentation sensible et visuelle de la couleur, de la forme, du mouvement Ex : “Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant” (Hugo) (appeler la mort “la faucheuse” est une métaphorequi mêle abstrait concret mais la métaphore devient image au vers 2 où l’on a l’impression de voir une femme avec sa faux.
Le choix du sujet (de votre thèse ) sera un critère important d’évaluation; Il faut que ce sujet puisse avoir sa place dans l’Assemblée nationale et concerne donc la collectivité mais aussi la législation ; En effet, le premier rôle des députés consiste à proposer de nouveaux projets de loi ; vous pourrez consulter avec profit la chaîne parlementaire qui retransmet les allocutions des députés; chacun se spécialise , au sein de son groupe parlementaire , sur des domaines précis comme la prévention routière, (limiter la vitesse à 80 km/h ) la politique de santé publique (augmentation du prix du tabac, déremboursement de certains médicaments ) , la lutte contre la délinquance (augmenter la durée de la garde à vue, dépénaliser le cannabis ..mettre des caméras de surveillance dans le lieu publics ) ..Une fois que vous avez choisi un sujet qui vous semble porteur et qui concerne la collectivité , vous pourrez alors réunir de la documentation récente sur ce dernier et il ne vous restera plus , à partir de vos notes, qu’à rédiger votre discours c’est à dire à mettre en forme des arguments . Pensez en introduction à justifier le choix de voter sujet en citant un fait récent qui fait débat ou qui a marqué l’actualité..
Voyons maintenant le corps du texte Un discours comprend trois parties de base : une introduction, un développement et une conclusion. Vous pourrez y ajouter, entre parenthèses, les réactions de la foule …
Introduction : elles comprennent : une accroche et une ouverture sur le sujet traité.
Placez une accroche. La chose la plus importante que vous devez faire dans votre introduction est de captiver l’attention de votre auditoire. Vous pouvez le faire de plusieurs façons : poser une question, dire quelque chose de surprenant, offrir des statistiques surprenantes, utiliser une citation ou un proverbe lié à votre sujet ou raconter une petite histoire. Prenez le temps pour comprendre comment vous allez attirer l’attention de votre auditoire ;
Offrez un aperçu. Pensez à proposer un aperçu de votre discours ; une sorte de menu. Faites le récapitulatif des différentes étapes de votre exposé. Nul besoin d’entrer dans les détails, vous aurez l’opportunité de le faire par la suite. Une longue phrase peut très bien assurer cette fonction.
Le développement. Cette partie est la pièce maîtresse de votre travail. Les points que vous avez mentionnés ou les informations de votre rédaction en forment le corps. Il y a plusieurs façons d’organiser ces informations, soit dans l’ordre chronologique ou soit en commençant par le point le plus important et le faire suivre d’éléments plus secondaires. Composez des paragraphes de même longueur(au moins 3 de 10/15 lignes ) et alternez arguments abstraits illustrés par des exemples concrets.
Conclusion. Il y a deux choses essentielles à mentionner dans votre conclusion. Elle synthétise la globalité des informations présentées et le fait de manière mémorable et définitive.
Faites un résumé. La meilleure façon de fixer les choses est par la répétition intentionnelle. Dans votre introduction, vous avez donné un aperçu de ce dont vous vouliez parler. Dans le développement du discours, vous avez parlé de ces choses. Maintenant, dans votre conclusion, vous devez rappeler à votre public ce dont il était question. Il suffit de proposer un aperçu des principaux points abordés.
La conclusion par l’argument décisif. Cet argument est une déclaration définitive et mémorable qui donne à votre discours un sentiment de fermeture. Une façon simple de le faire est de le présenter en rapport avec l’idée exprimée dans votre accroche. Cela permet en quelque sorte de boucler la boucle.
: A vous de jouer maintenant : définissez le locuteur de votre discours, le cadre événementiel et les événements qui sont à l’origine de cette allocution. Et composez une accroche..notez les idée principales et ébauchez la conclusion.
N’oubliez pas d’utiliser votre boîte à outils de procédés oratoires
En argumentation, on distingue le plus souvent les techniques qui reposent sur des raisonnements logiques et celles qui font appel à nos émotions et à nos sentiments. Pour parvenir à ses fins, on cumule d’ordinaire les deux stratégies argumentatives. Pour convaincre , on utilise les raisonnements analogiques, fondés sur des comparaisons, les raisonnements logiques fondés sur des causes, des conséquences ; Il faut savoir distinguer le raisonnement par induction : on part des faits pour obtenir une loi générale de fonctionnement , alors que dans le raisonnement par déduction on prend appui sur une loi générale pour en déduire des fonctionnements particuliers.
Lorsqu’on fait appel à la parole ou au témoignage de quelqu’un qui est réputé fiable, qui passe pour une source sûre, on dit qu’on utilise un argument d’autorité. On peut alors le citer ou simplement rappeler les faits. (exemple: comme l’a démontré Aristote); on distingue des autorités religieuses, scientifiques ou politiques.
Le point de départ d’un raisonnement se nomme les prémisses.
L’idée qu’on défend se nomme la thèse: on peut soutenir une thèse ou la réfuter en s’y opposant en en trouvant des contre-arguments.
Attention, certains raisonnements prennent une apparence logique mais sont faux; Méfiez -vous des amalgames (assimilation de choses différentes) , des généralisations abusives, des syllogismes , des tautologies (je suis un homme parce que je suis un homme).
Dans les textes que nous allons étudier, efforcez vous de repérer les thèses des auteurs, leur stratégie argumentative et d’employer le vocabulaire de l’argumentation.
11. mai 2023 · Commentaires fermés sur Travailler sur un personnage dans un roman · Catégories: Fiches méthode · Tags: roman
Le personnage de roman est une créature très particulière vu qu’il n’a d’existence que sur le papier ; Qu’il soit héros ou simple figurant, le personnage ressemble souvent à de une personne et se construit en respectant certaines règles . Pour pouvoir appréhender la totalité d’un personnage , il est bon de se souvenir de certains détails … On distingue plusieurs fonctions essentielles qu’on retrouve, plus ou moins développées, à chaque époque de l’histoire du roman. Plus »
Il est d’usage de dire qu’un texte philosophique donnera lieu, à l’épreuve de spécialité , à une question d’interprétation philosophique et un texte littéraire à une question d’interprétation littéraire , mais il est parfois difficile de savoir si un extrait de Montaigne, de Pascal, de Rousseau ou de Sartre entre dans la catégorie des textes littéraires ou des textes philosophiques tant la frontière peut sembler mince entre les deux catégories . Quelques éléments pour construire vos réponses .Plus »
Pour analyser correctement un poème, vous avez besoin d’un vocabulaire précis. Il vous faudra peut-être apprendre certains mots nouveaux.
Pour pouvoir décrire avec précision un texte poétique, qu’il s’agisse de poésie régulière ou de poésie en prose, vous avez besoin de connaître le vocabulaire de base qui va vous donner le nom (du plus grand au plus petit) de ce que vous voyez
des principales formes fixes (sonnet, ode, rondeau, pantoum, ballade.)
des strophes ( distique, tercet, quatrain, quintil, sizain, huitain, dizain..)
des vers (hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin )