Le dispositif 30 minutes d’Activité Physique Quotidienne a été généralisé à toutes les écoles élémentaires à la rentrée 2022. Pour renforcer la dynamique amorcée l’année écoulée, M. le Directeur Académique sollicite la mobilisation de toute la communauté éducative. C’est pourquoi il vous est demandé de prévoir une présentation du dispositif “30 minutes d’APQ” de l’école lors du premier conseil d’école de cette année scolaire, afin d’informer de votre action toutes les familles et les partenaires.
L’équipe EPS de Charente vous propose un diaporama synthétique de 3 pages qui pourra servir d’introduction à votre présentation et engager la réflexion sur un projet partagé autour de la prise en compte des besoins de l’enfant sur la journée et la semaine :
Pour rappel, de nombreuses ressources sont disponibles pour la mise en place de votre projet 30’APQ dans cet article du blog : https://blogpeda.ac-poitiers.fr/circo-ang-nord/?p=2096
En 1965, Roman Opalka a une idée qui orientera sa création durant quarante-six années. Sur des toiles de 196×135 cm, il inscrivit sans relâche la suite numérique. Les chiffres font environ 5 mm de haut, peints avec un pinceau taille 0. Il commença à peindre (le nombre 1 donc) en blanc sur fond noir et à partir de 1972, il ajouta 1 % de blanc à chaque fond de nouvelles toiles. En 2008 arriva le moment où il finit par peindre en blanc sur blanc. Il appela cela le « blanc mérité ». Parallèlement à cela, Roman Opalka se prit en photo, toujours avec le même cadre et la même pose après chaque journée de travail. À partir de 1968 il commença également à enregistrer sa voix prononçant en polonais les nombres qu’il était en train de peindre. L’œuvre de Roman Opalka aura duré 46 ans, se compose de 231 toiles, de milliers d’autoportraits et d’heures d’enregistrement. Elle s’est conclue sur le nombre 5 607 249, inscrit le jour de sa mort, le 6 août 2011.
” Ses toiles nous font ressentir les traces du temps. L’œuvre matérialise, dans son fond et dans sa forme, le temps passé à sa réalisation et le temps virtuel que nous passons à la lecture/contemplation. Cette tentative d’épuisement est évidemment toujours vaine, l’infinité de la progression numérique et du temps nous dépassera toujours.”