Chers zélèves, cher Môssieur de la Vieille Garde, chers zinternautes, chère Christelle (notre plus fidèle lectrice),
Déjà un mois de vacances achevé : fichtre, que le temps passe vite sous 40 degrés à l’ombre ! Qu’avez-vous fait, chers zélèves, de ce premier mois de vacances ? Avez-vous lu La Recherche ? Ou bien tout Balzac ? Hugo ? Non, n’est-ce pas.. Moi non plus…
Etes-vous partis en vacances, ou bien avez-vous dû patienter, attendre que vos parents prennent leurs congés et bouclent les valises ? Auquel cas, vous faites partie de ces aoûtiens qu’on retrouvera dans les bouchons ce week-end… Si vous êtes partis, où vos pas vous ont-ils portés ?
Quand nous étions enfants, les voyages étaient l’occasion d’écrire un carnet de voyage : on y inscrivait ce que l’on voyait des régions ou des pays étrangers traversés, visités, et on y consignait toute sorte de curiosités. On y collait photos et cartes postales, une fois les photos développées (c’est-à-dire un bon mois après le retour : à notre époque, comme vous dites, il fallait être patients…), on décorait les pages…. Ces carnets de voyages, aujourd’hui, demeurent une grande richesse… De beaux souvenirs qui, tels la madeleine de Proust (encore lui !) rejaillissent au gré des pages feuilletées…
Pour ma part, j’ai eu la chance de revoir Ajaccio : ce n’est pas tant la ville que la montagne alentour qui m’a séduite, dans ce voyage. La chaleur y était écrasante, on comprend l’art et la nécessité de la sieste quand on se trouve sous le soleil à midi… Ce ne sont pas tant les plages que les gens rencontrés qui m’ont fait aimer ces vacances : des corses souriants, aimables (eh oui, même dans les commerces, avec les touristes), et qui prennent plaisir à raconter leur “pays”, leurs coutumes, leurs traditions, leur vision de l’avenir de la Corse. Et cet accent : une merveille… Lisez Prosper Mérimée (Colomba), revisitez la Corse de Mérimée : c’est celle que j’ai eu l’occasion d’apercevoir, entre les allées et venues des avions, des ferrys, des flots interminables de voitures… Et pour ceux qui ont lu Astérix en Corse : tout était là, de l’âne, omniprésent, au fromage de brebis : un pur délice…
Si la traversée de la méditerranée était moins coûteuse, quel beau voyage nous pourrions faire sur les traces de Mérimée…
Bon mois d’août à vous toutes et tous…