Juin
27
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 27-06-2014

Qu’il est difficile, chères zélèves, de voir vos larmes couler quand, à l’annonce de votre affectation, vous n’obtenez pas le lycée de votre choix…

On aurait envie de vous prendre dans nos bras, de vous consoler, mais vous êtes déjà ailleurs, et vous avez rangé votre sourire dans votre poche… Et vous laissez libre cours à votre chagrin. Si nous étions fées, nous donnerions un coup de baguette magique pour métamorphoser cette décision d’orientation et vous rendre cette joie qui serait si légitime en ce jour de vacances et de fin d’examen : Naouale, Eden, Julie, vous méritiez que votre premier voeu soit exaucé, mais les fées, les baguettes magiques n’existent pas plus que les Princes Charmants, en ce bas monde.

Je ne peux que vous dire que Branly, Berthelot, sont de très bons établissements, où vous brillerez, parce que vous brillerez où que vous soyez… Que les plus belles années sont à venir 😉

Ce soir, votre déception est peut-être apaisée, je l’espère. Nous nous réjouissons pour celles et ceux qui obtiennent l’établissement rêvé, et je vous souhaite, à toutes et à tous, d’excellentes vacances !

Pensez à nous, qui planchons encore la semaine prochaine avant d’imiter Théo et de partir en quête du soleil…

Que ces vacances vous soient douces !

Juin
25
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 25-06-2014

Tout ce qu'il faut savoir pour réussir le brevet des collèges (DNB) 2014.

(photo AFP)

Chers zélèves de troisième qui vous préparez à passer les épreuves du Brevet des Collèges demain,

La jeune candidate ci-dessus (voir photo)  me semble  un tantinet anxieuse ! Inutile de surcharger votre sac demain matin : médicaments et photo fétiche prohibés ! 😉

Contentez-vous de penser à mettre votre dictionnaire dans votre cartable, ainsi que votre carte d’identité et votre convocation (attention, présentez-vous au collège 20 minutes avant le début de l’épreuve : c’est écrit au bas de votre convocation). Une bouteille d’eau, un goûter pour la pause et basta. Le reste est dans votre tête : vous êtes prêts ! (ou pas) Des mois que l’on vous guide, vous conseille : a priori, vous avez compris comment réussir les épreuves… si vous nous avez bien écoutés.

Demain, ouverture du bal avec la plus belle des épreuves, le français… Appliquez-vous à lire le texte (plusieurs fois !), à répondre à chaque consigne, à ne pas réfléchir trop vite (attention aux contresens sur un texte), développez vos réponses quand le barème l’indique, justifiez-les quand la consigne l’exige. Veillez à votre orthographe, à votre vocabulaire… Et le tour devrait être joué.

Je vous souhaite bon courage, bonne chance (pour certains…) : donnez le maximum, pour couronner au mieux cette année de travail, et obtenir un beau diplôme : le premier de votre scolarité. C’est joli et très décoratif, un diplôme, en plus de valider un niveau d’études.

A demain matin…

Juin
24
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 24-06-2014

Jeudi dernier, lors de la journée de la presse des troisièmes, les personnels administratifs et d’enseignement ont fait croire aux zélèves qu’un EHPAD allait être mis en place dans les locaux de la vie scolaire de notre collège. Plus précisément, une maison de retraite pour les anciens enseignants de George Sand.

L’objectif de ce canular était que les zélèves enquêtent sur les raisons d’une telle décision : le conseil général, gestionnaire des murs, aurait besoin de faire des économies de chauffage. En effet, le collège est cher à chauffer. Les loyers des retraités permettraient de rentabiliser la gestion d’une partie des bâtiments du collège.

Stupeur ! Certains élèves ont réagi de façon négative, et d’autres de façon positive.

En 4ème3 : quelles réactions ?

Nous, on a mal réagi – la majorité, du moins – quelques zélèves ont trouvé cette idée plutôt sympa. Ils trouvaient que ce serait enrichissant pour les uns et les autres : les retraités pourraient nous apporter leur expérience, leur aide, ils nous parleraient de leur vie, de leur vécu. Ils auraient la possibilité de rester vivre au collège ! Là, les personnes âgées seraient moins isolées, comme c’est souvent leur cas : elles pourraient communiquer, comprendre les nouvelles générations, et nous donner des conseils, par exemple sur notre orientation. Les retraités pourraient nous permettre d’éviter les erreurs qu’ils ont commises dans leur jeunesse.

Ils pourraient apprendre, avec nous, à utiliser les nouvelles technologies pour s’intégrer plus facilement, avoir les mêmes ondes que les jeunes.

Mais, les personnes âgées dans un collège, elles ne pourront jamais dormir, à cause du bruit des zélèves… Ce ne serait pas reposant pour elles. Les vieux, ils parlent trop : ils parlent tout le temps ! Ils vont être encombrants, énervants, ils ne bougent pas, ont des dentiers, des oreillettes. On sait qu’on finira comme ça, mais on est encore jeunes, on n’a pas à supporter d’autres veilles personnes que nos grands-parents. les grands-parents, c’est normal. Ca coûterait plus cher au collège, parce que ça coûte des sous, les retraités : ils ont des problèmes de santé, des soins, et ce n’est pas au collège de payer leurs soins. S’il y a un décès, une crise cardiaque parce qu’un retraité jouait avec nous au foot, les héritiers vont nous juger responsables !

 

 

Juin
22
Classé dans (Correspondance) par Anissa Ramdane le 22-06-2014

La semaine dernière, avec les filles de l’équipe média, nous sommes allées dans les classes de 5èmes et 4èmes pour présenter l’option média, cette merveilleuse option qui est animée par Mme Dibot, ah ! M’dame Dibot…
Nous sommes allées dans les cours des autres puis on a détaillé, expliqué, recruté (ou du moins essayé) des élèves pour qu’ils fassent partie de cette option.
Nous avons tenu à leur présenter l’option, car ça nous tenait à cœur de pouvoir recruter des personnes pour que cette option dure, et continue avec amusement. On ne veut pas que cette option s’éteigne car Mme Dibot et nous, tenons à l’option média.

On a fait ce qu’on a pu, on leur a dit que cette option était la meilleure car ce n’est pas un cours c’est une classe de journalisme, on écrit des articles de presse ou de nos imagination ou de nos sujets préférés, le choix des articles n’est pas imposé. Puis, on fait aussi des débats, on defend notre opinion, on la partage… Cette option nous aide également à développer des connaissances en français et histoire, puis il faut être bien motivé pour faire des articles, être intéressant et intéressé.

En tous cas, nous, on a passé une année magnifique, puis cette option c’est vraiment la meilleure, moi bien sûr que je vais continuer à écrire plein d’articles même si je ne serais plus là..

Il faut retenir que cette option est magnifique et non tragique, il n’y a pas d’inquiétude à avoir par rapport à l’emploi du temps parce qu’elle ne rajoute aucun travail. Choisissez-la.

Juin
22
Classé dans (L'actualité au collège) par Anissa Ramdane le 22-06-2014

Cet article sera sûrement l’un des derniers que je vais écrire étant encore une collégienne mais ne vous inquiétez, pas des articles, je vais en écrire jusqu’à pas d’âge. J’ai ce stress de passer le brevet, mais un plus gros stress de devoir quitter ce collège, là où j’ai passé 4 ans de ma vie… Là où j’ai rencontré de merveilleuses personnes et de merveilleux prof’s parce que, malgré que mes amis vont me manquer, les professeurs également vont me manquer, parce que avec eux aussi on créés des liens.

Je n’arrive pas à croire que tout est presque fini, je regarde le collège et me dis que bientôt je ne le verrai plus tous les jours, que maintenant ça va être fini, les classes de cours, les couloirs, les salles, les cours de récré, tous ces endroits qui ne sont que des endroits mais qui vont me manquer…

Je n’ai qu’une envie, que cela dure encore et encore, je ne veux vraiment pas perdre tous ça, je ne veux pas quitter tous ça, être collégienne, c’est presque fini… Je n’y crois pas mais c’est comme ça.

Je l’ai promis et oui, je reviendrai obligée. Mon moment le plus dur sera de quitter ce collège et je pense qu’à ce moment là j’en aurais pas fini de fondre en larmes, c’est dur de se séparer de tout ça, tout ces rituels, toute cette petite vie, que je vivais au jour le jour mais qui ne pourra pas se reproduire.

C’est vraiment avec ces quatre années que j’ai pu apprendre des tas de choses, que j’ai pu découvrir des tas de choses également. Et je tiens à remercier tous les professeurs de nous avoir appris tous ces choses, et de nous avoir fait passer nos quatre plus belles années. Merci à ce collège également, c’est vraiment un lieu magique, qui pour moi est une famille.

J’ai ce regret de vous quitter, mais cette attente de vous revoir au plus vite, encore merci à tous.

Juin
22
Classé dans (L'actualité au collège) par Johanna MESNIL le 22-06-2014

En ce jour jour ensoleillé, la journée de la Presse débute à 8 heures avec des élèves tirés à quatre épingles : on note la remarquable tenue de Sébastien et les jolis talons d’Eden et Julie.

La journée a commencé avec le témoignage émouvant de Roland Gaillon pour les 3e 1 et les 3e 4. La salle était silencieuse, elle buvait les paroles de Roland Gaillon. Au début de la conférence, tous les élèves étaient intimidés par le charisme de cet homme mais de plus en plus intéressés par son récit, les élèves de sont détendus. Billal Zenasni, très intéressé, posait milles et une questions…

Après la récréation, nous sommes montés en salle 113 afin de rédiger nos différents articles, tout le monde était de bonne humeur et motivé. Entre carambars et roses des sables, les articles naissent et le journal prend forme.

A 12h, toutes les classes se sont réunies devant la vie scolaire afin d’assisté à l’évènement surprise, tout le monde était intrigué et pressé de découvrir cette fameuse surprise. M.Blô, joyeuse avec sa casquette et ses lunettes de soleil, attendait avec impatience le discours de Mme. Fontenit. Après l’annonce du réaménagement de la vie scolaire en EHPAD, les élèves étaient bouche bée, sourires et applaudissements de circonstance, personnes n’en revenait. A vous de juger si c’est une info ou une intox !

Suite à cela, nous sommes allés pique-niquer dans l’herbe. Coupe du monde oblige, les garçons ont fait un foot après avoir englouti leur sandwich.

Une journée placée sous le signe de la bonne humeur et de la joie s’est achevée à 17h. Je tiens à remercier le collège de nous avoir permis à nous, 3èmes, de passer une dernière journée tous ensemble !

Messaouda

Juin
22

cadre 2eprix frontinus 2014
Le collège a participé cette année au concours national du Trophée Frontinus : c’est un projet qui a été mené par les élèves de la dp3 et des lycéens du lycée Le Verger en partenariat avec une entreprise de maintenance (ACTEMIUM) : il s’agissait de réaliser un petit film pour faire découvrir le secteur de la maintenance.

Madame Vaillant, Chef des travaux du LP Le Verger, est venue début janvier avec ses élèves et Romain, animateur culturel spécialiste en vidéo, pour nous présenter le projet ; Ils avaient déjà participé l’an dernier et remporté le 1er prix ! Nous avons donné notre avis, et nous avons accepté de participer. Plus tard, nous sommes allés retrouver madame Vaillant et ses élèves au Verger ; on a visité les ateliers et le secteur de la maintenance ; on a discuté de nos idées puis de la façon de les mettre en place pour en faire un film. Le scénario a été construit sous la forme de “micro-trottoirs” et nous avons réalisé plusieurs petits questionnaires. Romain est venu ensuite deux fois pour faire des séquences de tounage durant les cours de dp3.

Vendredi 13 juin, nous sommes allés à la remise des prix, organisée à l’amphithéatre du Lycée Branly :
il y avait quatre régions représentées : Alsace, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes et la bourgogne
Nous avons visionné les quatre films puis le jury s’est retiré pour faire le classement des régions :
– La bourgogne remporte le 1e prix
– Poitou-Charentes est n°2 (c’est nous !)
– Alsace n°3
– Rhône-Alpes termine dernier, avec quelques soucis techniques dans la réalisation et la diffusion de leur film.

l.b.

Juin
19
Classé dans (Pink Paillettes) par Agnès Dibot le 19-06-2014

Et voilà, et voilà… Je vieillis… Hier, au hasard de mes déambulations dans les rues piétonnes de Châtellerault, je croise la petite soeur (déjà grande) de Raby, mon ancienne chère Pink Paillettes, laquelle a mis au monde un (beau) bébé. Un petit garçon dont elle dit qu’il est un “Bébé Pink Paillettes” : et voilà. Mes anciennes zélèves ont des enfants ! Et je n’ai plus qu’à attendre patiemment à George Sand que le petit Mohamed grandisse et arrive, dans quelques dix années, en sixième : la boucle sera bouclée… Il y avait déjà Maëlie et sa petite fille, voici maintenant Raby et son petit garçon : les Pink Paillettes font de très jeunes mamans…

Alors, ce matin, pour notre journée de la presse sur le thème de l’enfance, ce petit Mohamed (Raby, tu aurais pu l’appeler Charlélie Junior ! ;)) aura une place de choix dans mes pensées et qui sait, peut-être dans les colonnes du journal de mes 3èmes1, Enfantillages

C’était l’époque Pink Paillettes : Raby jouait alors à la tata avec un petit garçon que je connais bien (et qui a bien grandi lui aussi !)

Juin
19

Chers zélèves,

Lisez l’éditorial du Monde de ce jour : il porte sur le lynchage d’un jeune Rom. Oui, lynchage…

Editorial du « Monde ». La « cité des Poètes », à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), porte affreusement mal son nom. C’est à proximité de ce quartier déshérité qu’un jeune Rom de 16 ans, Darius, a été retrouvé, abandonné dans un chariot de supermarché, entre la vie et la mort, vendredi 13 juin. Avec sa famille, il vivait dans un campement de fortune, de l’autre côté de la nationale 1.

La population de ce bidonville avait brusquement augmenté depuis quelques semaines, après le démantèlement d’autres campements de Seine-Saint-Denis, un département où se concentrent près de 20 % des 17 000 Roms, le plus souvent originaires de Roumanie et de Bulgarie, qui vivent, ou plutôt survivent, enFrance. Depuis, l’on avait assisté à une explosion des cambriolages dans le quartier, provoquant l’exaspération des habitants, assure le maire socialiste de Pierrefitte. Darius lui-même était connu des services de police pour des faits de vol et de conduite sans permis. Selon les enquêteurs de la police judiciaire, c’est à la suite d’une nouvelle tentative de cambriolage que des habitants du quartier auraient décidé de régler l’affaire eux-mêmes.

Cité des Poètes, on appelle cela « une raclée qui a mal tourné ». En clair, c’est un lynchage. Une expédition punitive dans une misérable guerre des très pauvres contre les plus pauvres. Un règlement de comptes ordinaire dans un climat de violence banalisée où l’on solde les différends à coups de battes de base-ball, sans faire appel à une police exécrée.

Le président de la République a dénoncé, le 17 juin, des « actes abominables et injustifiables, qui heurtent tous les principes sur lesquels notre République est fondée »« Inacceptable », a dénoncé le premier ministre, tandis que le ministre de l’intérieur rappelait qu’il revient aux forces de sécurité, et à elles seules, « defaire respecter l’ordre public ».

UN SILENCE EMBARRASSÉ

Au-delà de ces réactions officielles et de celles, accablées, des associations qui militent pour faire respecter les droits élémentaires des populations roms, ce fait divers tragique n’a suscité qu’un silence embarrassé. Et pour cause : il est la conséquence de plusieurs années de politiques publiques inefficaces, qui entretiennent la misère de ces communautés roms et font prospérer, à leur encontre, un racisme larvé dans la société française.

Michelle Gardien est une femme de 83 ans, mais elle se souvient toujours du bombardement de la gare de Châtellerault, 70 après. Même si Châtellerault était bien loin des zones de guerres, la ville a connu les mouvements violents de la libération. Il y a eu trois bombardements durant l’été 1944, le 15 juin en forêt, le 10 août en centre-ville et le 11 juin dans le quartier de la gare. Mais, c’est celui de la gare qui a laissé des traces dans la mémoire des Châtelleraudais, surtout dans la mémoire de Michelle Gardien. Celle-ci a replongé dans ses carnets à l’occasion du 70ème anniversaire du bombardement.

” Le 11 juin tombait un dimanche, dit-elle. C’était une journée radieuse. Il y avait une cérémonie à l’église Saint-Jacques. J’y suis allée avec une camarade et la mère d’une amie. ”

Dans le bombardement de la gare, on compte 11 morts. Le père de Michelle Gardien était carrossier à la Rue du Verger. Celui-ci a laissé sa fille partir dehors, âgée de 13 ans. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’un train de munitions est entré en gare, il venait de Poitiers et allait à destination du front.

” Tout-à-coup, dit Michelle, un jeune prêtre est rentré dans l’église et s’est placé devant la porte, comme pour empêcher les gens de sortir “.

Michelle arrive quand même à se faufiler pour espérer rejoindre la maison de ses parents. Mais, quand elle traversait le Boulevard Blossac, il y avait des avions mitraillant juste au dessus d’elle. Elle a vu des soldats allemands qui se réfugiaient à l’hôtel Moderne et elles les a suivis. Dans l’hôtel les propriétaires ont dirigé Michelle vers la cave. Puis ils sont tous sortis, car c’était plus calme, mais aussitôt tout recommença, ils rentrèrent alors dans la cave. Juste après, tout fut terminé, il y eu beaucoup de dégâts. Ensuite, Michelle a rejoint sa famille et même 70 ans plus tard, elle s’en souvient.