Il s’agit d’un dessin animé produit, avec un immense succès, par un chanteur populaire pakistanais : au Pakistan, la série fait fureur. L’héroïne en est une institutrice, dissimulée sous une burqa pour échapper à ses ennemis, barbus. Son combat ? L’égalité de droits pour les garçons et les filles, l’ouverture culturelle pour tous. Ses armes ? Du papier, des livres, des crayons.
Naïf, présenté comme cela : mais les pakistanais semblent raffoler de cette super-héroïne brisant les tabous jusque dans le religion.
Oui, mais il y a paradoxe : pourquoi affubler d’une burqa une héroïne émancipée ? Par respect pour les religieux ? (on ne doit pas voir les “formes” de la damoiselle : on es loin de Lara Croft) Pour faire vendre ? (le choix de la burqa serait un compromis) Pour faire seulement semblant d’avancer tout en reculant ? (point de vue personnel, oups).
Lisez l’article ci-dessous : vous le constaterez, cette burqa fait parler, notamment les filles pakistanaises : et ce qu’elles en disent est édifiant.
http://www.liberation.fr/monde/2013/11/17/la-fantomette-d-islamabad_947610
Ensuite, lisez, si vous êtes intéressé(e)s, le très beau livre de Chahdortt Djavann, une écrivaine iranienne : son propos sur le voile est très intéressant.