A la demande de Madame Dibot et à cause de notre non-culture il est temps de mettre au point : qu’est ce que c’est, où, comment et pourquoi ?
Qu’est-ce-que c’est ?
Pour nous les zélève, c’est peut-être qu’un simple monument à Paris qu’ils faut visiter d’après les avis extérieurs. Mais ce monument raconte une histoire. Des histoires de “héros de France” comme dit Yannick, d’hommes et femmes – seulement deux jusqu’à ce 27 mai 2015, Marie Curie et La femme de Monsieur Berthelot, dont l’une y est pour sa création et l’autre pour rester avec son mari. Bref, le Panthéon, pour rentrer dans l’histoire, c’est un architecte Jacques Germain Soufflot, le roi posera la première pierre en 1764. Le Panthéon est construit en forme de croix grecque de 110m de long, 80m de largeur et 83m de haut à Paris dans le 5°.
Dans l’actualité :
Récemment, deux hommes et deux femmes ont eux l’honneur qu’on rentre leurs cendre dans le Panthéon : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Ils y sont non pas pour une invention révolutionnaire, mais pour leurs courage, leur fidèle témoignage… Ils étaient résistants. Nombreux sont les gens connus en France, les plus narcissiques, qui rêvent d’y entré et les plus admirables s’en moquent dans le fond de leurs pensés. Mon avis personnel sur le sujet ? On connait peu de personnes du Panthéon (nous les zélèves). Dans deux trois mois on se rappellera des nouveaux puis on les oubliera vite et c’est nul, triste pour eux. Heureusement, nos profs sont là pour nous rappeler d’eux et des diverses actualités.
La Panthéon est un monument où ont été inhumés des grands personnages qui ont marqué l’histoire de la France comme : Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Sadi Carnot, Émile Zola, Jean Jaurès, Jean Moulin, Jean Monnet, Pierre et Marie Curie, André Malraux ou encore Alexandre Dumas. Le nom “Panthéon” provient du grec qui signifie “de tous les dieux”. Les architectes qui ont fait les plans de ce monument sont Jacques-Germain Soufflot et Jean-Baptiste Rondelet, la construction du Panthéon s’est faite en 1758-1790 (c’est-à-dire qu’il a été fini au début de la Révolution), sa hauteur est de 83 mètres. “La maison des héros” ressemble au panthéon de Rome.
Ce bâtiment a aussi servi quelques fois pour la science, notamment à Léon Foucault en 1851 qui s’est servi de sa hauteur pour démontrer la rotation de la terre.
Histoire des arts se compose en plusieurs parties : tout d’abord, il y a les oraux où on doit présenter plusieurs œuvres. Cette année, le thème est “l’homme et la machine” et les quatre œuvres étudiées sont :
L’homme à la camera de Dziga VERTOV
L’industrie de Détroit de Diego rivera
Captain America de John Romita
Métropolis de Fritz Lang
Ensuite, on doit faire une production personnelle d’une œuvre en rapport avec le thème.
Moi, cette année, j’ai choisi comme production personnelle Les Temps Modernes de Charlie Chaplin : je ne peux pas vous dévoiler mes secrets, je réserve la surprise au jury.
Véridique…
Les playoffs en nba sont un événement que chaque fan de basket-ball attend.
Les playoffs sont les 16 meilleures équipes du championnat qui s’affrontent en sept matchs, ils sont regroupés dans deux conférences EST et OUEST. A la fin, les deux vainqueurs de la conférence EST et OUEST s’affrontent et l’équipe gagnante remporte un titre de champion et un trophée de M.V.P pour le meilleur joueur.
Les playoffs, pour moi, c’est événement particulier car je change de mode vie, je vis à l’américaine car les matchs sont à deux heures ou trois heures du matin donc c’est difficile de regarder les match en direct mais j’ai trouvé la solution : je dors l’après midi pour me réveiller le soir, comme ça, je peux regarder les match sans problèmes de fatigue.
Petit article à lire, et à commenter, chers zélèves ?
http://madame.lefigaro.fr/societe/sois-un-homme-la-campagne-anti-jupe-qui-agace-lalgerie-260515-96699
Les 4èmes d’option media réagissent à l’article “Egalité des chances : fifty-fifty ?”.
Fanta estime que faire la vaisselle, c’est fatiguant, dégoûtant. Zacchari, lui, fait la vaisselle alors qu’il est un garçon : s’il ne la fait pas, il est puni. il la fait quand sa soeur n’est pas là. Petit sondage : dans la classe, toutes les filles participent aux tâches ménagères.
“Il y a des enfants-rois au collège : j’en connais qui se font servir leur petit dej au lit !” Zacchari-Caliméro : “Moi, jamais j’y ai droit… Je suis obligé de tout faire.”
Nos deux zadultes présents dans la salle (non, non, ce ne sont pas des Inspecteurs ! Mais de -très- jeunes profs) tiennent à témoigner de leur enfance terrible, malheureuse, à la Cosette : “J’y étais obligé. Je faisais du foot, ma mère en avait marre de laver mes affaires, donc elle a cessé de laver mes affaires de foot, j’ai dû apprendre à faire fonctionner la machine à laver. Quand les parents rentraient du travail, il fallait que la maison soit propre. On aidait, on participait.”
“J’ai deux frères, régulièrement, tous les trois, on faisait le ménage, la vaisselle : j’ai été un peu épargné, étant le petit (si vous voyiez la taille du “petit” : 1.91 m !!)…”
Faire le ménage, c’est une façon d’aider les parents.
Ca prend sur notre temps de loisirs, de télé, de sorties, mais pas sur notre temps de travail scolaire, pas sur nos devoirs.
“De toutes façons, on n’a jamais de devoirs en Histoire-Géo !”
On parle beaucoup de cette “réforme du collège” en ce moment (sisi, il suffit de s’informer pour le savoir ;)) : mais qu’est-ce donc que cette chose là ? Petit article né d’une discussion avec mes deux zélèves survivants cette semaine en option media : les autres sont soit en Angleterre, soit en Espagne, soit bien au chaud chez eux (n’est-ce pas, Sidi ?) : Maleyni et Yannick.
Revenons à nos moutons… Il s’agit de changer l’organisation des enseignements au collège afin de favoriser davantage l’égalité des chances des zélèves : c’est-à-dire, donner plus de chances à tous les zélèves de trouver un travail plus tard. (en gros).
Pour simplifier, que tous les zélèves, quelle que soit la “classe sociale” dont ils sont issus, aient les mêmes chances, et qu’on gomme les “élites” : qu’il n’y ait plus d’élèves favorisés dans le choix de leur orientation parce qu’ils sont plus “élevés socialement”.
Dans notre collège (classé REP+), on observe que les origines sociales sont multiples :
– des enfants d’ouvriers (beaucoup recensés lors d’un sondage en option media)
– des enfants de PDG (cadres de PME)
– des ingénieurs (allez, un, sûr !)
– des banquiers, médecins (allez, un de chaque, peut-être pas plus)
– des chômeurs (beaucoup, même plus que d’ouvriers, hélas)
– des enfants d’enseignants (un !!!)
– des enfants de mères au foyer
Au-delà des professions, beaucoup de familles nombreuses, des familles monoparentales (des parents séparés), des familles recomposées (donc, souvent nombreuses !) : bref, la vraie vie, en somme…
– des enfants venus d’ailleurs : des zélèves arrivés d’Espagne, de République Dominicaine, du Maroc, d’Arménie, d’Algérie, de Martinique, d’Afrique subsaharienne.
Tous ces zélèves ont-ils la même chance de réussir leur scolarité au collège ?
En général, les enfants ayant des parents aisés financièrement ont plus de chances de réussir : ils sont dans un milieu plus favorable car ils peuvent faire des activités extérieures : ils peuvent se payer des licences pour faire du sport, ils peuvent faire du piano (c’est pas tout le monde qui peut faire du piano, même s’il y a le conservatoire), leur environnement est plus favorable au travail : leurs parents ont une situation plus aisée, ils peuvent offrir à leurs enfants des livres, tout ce dont ils ont besoin pour s’instruire, sans compter ce qui leur reste à la fin du mois. C’est un stress, de faire les comptes… Des livres, des stylos, des ordinateurs, des tablettes, des téléphones (avec application “révisions Brevet” 😉 qu’on peut regarder dans le bus quand on galère ;)), des vacances, des séjours linguistiques pour apprendre les langues étrangères, des cours particuliers pour avoir plus de connaissances dans une matière particulière…
Les autres sont en plus grande difficulté pour être aidés dans leur scolarité : des parents qui ne parlent ni ne lisent le français ont du mal à lire les bulletins trimestriels. Les parents qui travaillent pour joindre les deux bouts à la fin du mois n’ont pas le temps de s’occuper des plus grands, qui s’occupent des plus petits… Ces zélèves-là, surtout les filles, consacrent plus de temps à leurs cadets qu’à leurs propres études : les filles, surtout, font, en plus, la vaisselle, le ménage, du coup, elles arrivent à l’école fatiguées, déprimées. Tout le monde ne peut pas s’offrir un lave-vaisselle ! Ca, c’est surtout dans la culture africaine (ce sont deux zélèves d’origines sénégalaise et camerounaise qui le disent !), précise-t-on. Pour les garçons, ce sont plutôt les mauvaises fréquentations qui empêchent de travailler : “si vous êtes dans un quartier plus chaud, M’Dame, vous ne risquez pas de rencontrer un bourgeois (sic !)”. “y en a, des bourgeois, ajoute un autre, mais ils sont dans la campagne ;)”, dans leur petite maison bien entretenue à Senillé, à Targé… Les autres, vu le prix des maisons, du loyer des maisons à Châtellerault, ils ne peuvent pas s’offrir autre chose que les logements sociaux ou les appartements, jusqu’au F4. “Nous, on est 5 dans un F4, mais des bébés sont arrivés”.
Petit intermède : Maleyni se demande pourquoi son prénom est surligné par le correcteur orthographique et pas celui de Yannick : pourquoi, en effet ? 😉 “Mon prénom, il vient du bled, c’est le prénom de mon grand-père”… “J’appellerai mon fils Maleyni Junior. Et je dirai à mon fils qu’il appelle son fils Maleyni Junior Junior. “On peut déterminer l’origine culturelle, ethnique de quelqu’un par son prénom”, dit Yannick : il y a des noms et des prénoms qui nous font dire : “lui, c’est un arabe, Yacine, par exemple. Lui, c’est un français, Yannick, par exemple” : ah, raté, Yannick est né à Yaoundé, au Cameroun ! Au bled, ils donnent des prénoms français. Le prénom français type, c’est Charles. Au Cameroun, ils donnent des prénoms français : Vincent-Aboubacar ! c’est un joueur de foot camerounais. Cette remarque sur les prénoms nous ramène à l’actualité : le maire FN d’une ville aurait “fiché” les zélèves musulmans de sa commune simplement en se référant à leurs nom et prénom. Interdit : c’est une forme de statistiques dangereuse, que de recenser une catégorie de la population sur des critères religieux, ou supposés religieux.
Vous nous direz : “quel rapport avec l’égalité des chances ?” : nous vous répondrons donc qu’avec Maleyni et Yannick, forcément, la conversation digresse au bout d’un moment ;).
http://www.liberation.fr/societe/2015/05/11/college-toujours-la-meme-baston_1307048
L’égalité des chances était le thème de réflexion des zélèves de 3ème dans le cadre de leur seconde épreuve de Brevet Blanc : un pensum, vous diront-ils… Un piège à chute-moyenne, ont constaté certains d’entre eux après avoir reçu leurs résultats. Egalité des chances au collège ? C’est le sujet sur lequel planche notre ministre de l’Education Nationale, Najat Wallaud-Belkacem.
Avec les zélèves de 3ème option media, nous avons débuté la réflexion à partir d’un petit sondage sur les profession sde leurs parents. Seconde étape : les aspirations de chacun en matière d’orientation professionnelle. Troisième étape : de quelle façon chacun est-il aidé par sa famille dans son travail scolaire, et, plus globalement, dans son éveil culturel ?
Quatrième étape : sondage auprès de la direction de notre collège REP+ au suejt des zélèves inscrits en bilangue, en allemand, en latin : constaterons-nous que, comme le dénoncent les uns, ces options sont élitistes, ou bien aurons-nous la surprise de trouver une réelle mixité sociale dans nos résultats d’enquête ?
Petit article pour réveiller l’oeil critique de notre cher Mastorgio, dont Proust est, comme chacun le sait, le chouchou, en matière de littérature… Il s’agit d’un petit article (très cruel comme on pourra le constater) révélant une perle de notre ex-président de la République, Nicolas Sarkozy. Il se serait trompé sur le titre d’un roman de Victor Hugo auquel il faisait référence, ce qui a beaucoup amusé, sur les réseaux sociaux. En effet, les twits des zinternautes sont délicieux… Petit jeu pour mes zélèves de 3ème : retrouvez, dans les jeux de mots sur les titres proposés par les zinternautes, le réel titre de l’oeuvre. Par exemple : La recherche du pain perdu, c’est évidemment A la recherche du temps perdu (Proust)…
http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20150512.OBS8781/je-relisais-ce-magnifique-livre-proust-a-la-recherche-du-pain-perdu.html