Les 4èmes d’option media réagissent à l’article “Egalité des chances : fifty-fifty ?”.
Fanta estime que faire la vaisselle, c’est fatiguant, dégoûtant. Zacchari, lui, fait la vaisselle alors qu’il est un garçon : s’il ne la fait pas, il est puni. il la fait quand sa soeur n’est pas là. Petit sondage : dans la classe, toutes les filles participent aux tâches ménagères.
“Il y a des enfants-rois au collège : j’en connais qui se font servir leur petit dej au lit !” Zacchari-Caliméro : “Moi, jamais j’y ai droit… Je suis obligé de tout faire.”
Nos deux zadultes présents dans la salle (non, non, ce ne sont pas des Inspecteurs ! Mais de -très- jeunes profs) tiennent à témoigner de leur enfance terrible, malheureuse, à la Cosette : “J’y étais obligé. Je faisais du foot, ma mère en avait marre de laver mes affaires, donc elle a cessé de laver mes affaires de foot, j’ai dû apprendre à faire fonctionner la machine à laver. Quand les parents rentraient du travail, il fallait que la maison soit propre. On aidait, on participait.”
“J’ai deux frères, régulièrement, tous les trois, on faisait le ménage, la vaisselle : j’ai été un peu épargné, étant le petit (si vous voyiez la taille du “petit” : 1.91 m !!)…”
Faire le ménage, c’est une façon d’aider les parents.
Ca prend sur notre temps de loisirs, de télé, de sorties, mais pas sur notre temps de travail scolaire, pas sur nos devoirs.
“De toutes façons, on n’a jamais de devoirs en Histoire-Géo !”