Où l’on évoque, en cours de français de 4ème, la probable pendaison du personnage de Charlot Tuvache, accusé de meurtre, à l’issue de la projection du court-métrage Aux champs (adaptation par O. Schatzky de la nouvelle de Maupassant). Pendaison ou décapitation : la guillotine, c’est le principe…
“Mais il a rien fait, c’est pas lui qu’a tué sa mère, elle s’est suicidée !” s’exclamait-on ce matin en choeur : émotion, pitié, empathie pour un personnage de papier (en l’occurrence, de pellicule). Petit rappel à la réalité (eh oui, le réalisme de Maupassant , c’est si proche de notre réalité) :
“Ali Mohammed Baqir al Nimr a été condamné à mort le 27 mai 2014. Les crimes qu’il a « avoués » ont été commis alors qu’il avait 17 ans. La sentence a été confirmée en appel par les juges du Tribunal pénal spécial et de la Cour suprême, selon sa famille, qui vient tout juste d’être informée de ces décisions. Ali risque d’être exécuté dès que le roi aura ratifié sa condamnation.
Ali a été déclaré coupable de participation à des manifestations contre le gouvernement, d’attaque à l’encontre des forces de sécurité, de possession d’une mitrailleuse et de vol à main armée.”
http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Abolition-de-la-peine-de-mort/Actualites/Arabie-saoudite-un-jeune-de-21-ans-risque-la-decapitation-16165