“Les geeks en auront déjà entendu parler, si ce n’est pratiqué. Le point Godwin est en effet très hype sur Internet, et pour cause, c’est son lieu de naissance. Pour les péons n’étant pas familier de cette nouvelle place mondaine qu’est Internet, voici comment l’atteindre :
« Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis s’approche de 1. »
C’est Mike Godwin qui l’a énoncé en 1990[1], d’où le nom de Loi de Godwin – rien à voir avec une quelconque victoire divine, le débat sur l’existence de Dieu a encore des jours florissants devant lui.
Le point Godwin, donc, est atteint dans une discussion quand on en arrive à parler d’Hitler, de nazisme, et plus généralement de fascisme. Il est communément admis que la personne atteignant le point Godwin « perd » le débat en cours, et la discussion est close. Trouvant cet échappatoire absurde et bien trop souvent utilisé pour éviter la discussion, voici quelques arguments contre la loi de Godwin.”
http://lapoliteia.com/en-finir-avec-le-point-godwin-critique-de-la-loi-de-godwin/
Et voilà où nous mène parfois la revue de presse 😉 On part d’une information sur la vente libre d’armes aux Etats-Unis pour en arriver à la Shoah… Ca se passe aujourd’hui, pas en France : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/10/09/armes-les-juifs-auraient-ils-pu-se-defendre-contre-les-nazis/
Ou plutôt, adieu, petit prophète de papier…
L’heure n’est plus à l’information : la présence de mon petit prophète de papier sur le mur de ma salle de cours semble, pour certains zélèves, tenir aujourd’hui de la provocation. Du moins gêne-t-elle des zélèves qui, de façon très courtoise, s’en sont expliqués. Peut-être était-il temps, en effet, pour cette nouvelle génération d’élèves qui n’a pas connu les (longues et parfois douloureuses) séances d’option media post-attentats de janvier 2015, de retirer la Une de Charlie Hebdo, et de laisser reposer en paix notre petit prophète de papier dans l’armoire du fond de la salle. Tant qu’on n’oublie pas ceux pour qui Luz avait dessiné cette Une…