Il fallait assister à la leçon de géopoliticoéconomique de notre sieur Aimé, “Aimé, on l’aime”, comme dirait Loulou qui, ce matin comme tous les autres, était… de bonne humeur.
C’est formidable, un prof d’Histoire : je ne cesserai jamais de vénérer mes collègues d’Histoire (Ah, la prof des profs, Mme Joffre – ça ne s’invente pas – : si elle est toujours de ce monde, -et qu’elle lit Le Torchon, probabilité ô combien improbable !- je veux qu’elle sache que ses cours de lycée m’ont passionnée !) qui savent expliquer le monde-comment-il-va-mal en un tour de main, au pied levé…
Totale impro ce matin, adoncques, pour notre sieur Aimé : assise au premier rang, élève studieuse s’il en est, j’ai tout compris !!!! Un George d’Or de la pédagogie ? Mais que dis-je, c’est normal, c’est son métier, voyons…
Où l’on a parlé des 500 frères, de la base aéronautique de Kourou, de la forêt-où-tu-te-perds-en-moins-de-50-mètres !, des salaires extraordinaires des expats, du RSA, du créole, de Candide donc de Voltaire (sisi : le Surinam, la Guyane Hollandaise au siècle des Lumières : ça sert aussi, un prof de français), de pouvoir d’achat, d’esclavage, de grève, de journée morte, d’école et de langue maternelle, d’immigration, de racisme, de délinquance, de criminalité… Et ce n’était pas tout !
Et comme écrire dans ces colonnes est le rôle de mes zélèves et pas le mien, je leur laisse le loisir d’exposer ce qu’ils ont compris de la situation en Guyane… Au boulot, les zados !
Pour les nuls en géo :
Pour les cas désespérés :
Suggestion de lecture pour M. Aimé :