Mar
23
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 23-03-2017

La une de « The Guardian », du 23 mars.

Vous pourrez voir les Unes des journaux britaniques en lisant le diaporama ci-dessus : essayez de traduire les gros titres…

http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2017/03/23/la-terreur-en-une-de-la-presse-britannique-apres-l-attaque-de-londres_5099211_3214.html

Mar
22
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 22-03-2017

Un article dénonçant le comportement de la police et/ou des personnels de musées envers les élèves issus de quartiers défavorisés lors de sorties scolaires : intéressant, n’est-il pas, mes chers zélèves ?

http://www.lemonde.fr/education/article/2017/03/21/le-ras-le-bol-des-profs-de-banlieue-contre-les-discriminations-des-eleves-en-sorties-scolaires_5098415_1473685.html

Quand je vous disais qu’à Orléans, au Mémorial du Vel d’Hiv, je vous veux irréprochables et exemplaires… Certains semblaient ne pas comprendre la difficulté pour les enseignants d’encadrer un groupe de 27 ados… Lisez, vous comprendrez.

Mar
21
Classé dans (L'actualité au collège) par barongremillet le 21-03-2017

J’ai décidé de vous parler de Bernard Sztal, enfant juif caché pendant la seconde guerre mondiale.

Portrait : Quand je suis rentré dans la salle, j’ai vu deux personnes imposantes, ils ne sont pas là pour rien, pour eux, leur rôle est de nous transmettre leur savoir pour que ces histoires ne disparaissent pas au fur et à mesure du temps. Leurs histoires sont très émouvantes, on peut voir que ce qu’ils ont vécu n’a vraiment pas été facile pour eux. Pour en arriver là où ils en sont aujourd’hui, il leur a fallu du courage, du mental, de la détermination, il faillait être fort et ne jamais baisser les bras. Toute ces épreuves au cours de leur vie leur auront été utiles, quoi qu’il arrive. Ils sont sortis grandis de ces épreuves qui ont été très dures et douloureuses pour eux. Notre enfance n’est pas comparable à la leur, eux se contentaient du minimum, ont vécu la guerre à un âge où ce n’est pas permis et ont dû fuir. Alors que nous, nous ne sommes pas prêts à vivre ça, eux n’avaient pas le choix : ils devaient être prêts et devenaient très vite matures. Quant à nous, nous nous plaignons pour un oui ou pour un non et nous en voulons toujours plus, on ne se contente pas de ce que l’on a. Voilà ce que j’ai vu devant moi ce jour-là, et Bernard Sztal était accompagné de Rolland Gaillon, lui aussi était juif et a dû fuir. Ces deux hommes ont du mérite d’en être là où ils en sont aujourd’hui.

Histoire : Bernard Sztal a vu le jour dans les années 38, plus précisément le 15 Aout, peu de temps avant la guerre. Ses première années se passaient, c’était un petit garçon heureux et épanoui.

Il vivait sa vie paisiblement avec sa famille, quand la guerre éclata. En face de chez eux vivait un policier très sympathique, qui va les aider plus tard dans l’histoire. Avant la naissance de Bernard, ses parents se sont rencontrés en Pologne dans un ghetto. Sa mère a réussi à avoir des papiers pour quitter la Pologne et rejoindre la capitale française qui, à l’époque, est en paix, elle passe par l’Allemagne, la Belgique avant d’arriver à sa destination finale. Son père, peu de temps après, parvient également à s’enfuir et retrouve  à Paris dans les années 30 sa future femme. En 1932, les deux tourtereaux se marièrent. Sa mère se nommait Zysa Kutas et son père Icek Sztal. Le 14 mai 1941, le drame commence pour cette famille et, à partir de ce moment, j’ai vu Bernard Sztal plus touché, plus sensible, on voit qu’il raconte cette histoire avec le cœur. Le père de Bernard fut interné dans le camp de Beaune-la-Rolande, puis à Auschwitz le 27 juin 1942, à partir de ce jour, Icek est condamné, il ne reviendra pas de cette déportation. A cette époque, la France est séparée en deux : une zone occupée et une zone libre, malheureusement Paris est situé en zone occupée. C’est là que le policier intervient et prévient Zysa qu’une rafle se prépare et c’est donc à ce moment-là que la famille va fuir vers la Suisse, pour un long et dur périple. Bernard n’a alors que 4 ans. Ils prirent un train direction Poitiers, ils étaient partis avec les deux sœurs de Zysa et la fille de l’une des deux qui se nommait Fanny et sa fille Annette. Poitiers aussi est occupé, ils partent pour Confolens et franchissent la ligne de démarcation. Suite à ce passage, ils seront plus tranquille mais pas en sécurité et donc reprennent le train pour aller à Parsac. Ils franchissent les étapes et se rapprochent de plus en plus de la Suisse où ils seront sauvés. La famille sans la deuxième sœur qui s’est fait arrêter, arrive à Boursonneix en carriole. Bernard nous a raconté une petite anecdote.

 

Ils montaient dans un train quand, au bout du wagon, des contrôleurs montent également, ils partirent en vitesse, prirent le second wagon et arrivèrent en Suisse. C’est un soulagement car ils sont enfin libres et pourront attendre la fin de la guerre pour repartir à Paris, sans avoir la peur de mourir ou de se faire déporter. La Croix Rouge plaça Bernard dans trois familles au cours de son passage en Suisse, car il ne fallait pas qu’il s’attache trop à la famille, sa mère travaillait à la Croix Rouge. Il était traité comme un enfant de la famille, il faisait tout comme les autres enfants. Sa première famille vivait à Lucerne, elle se nommait les Brunner, il a gardé de bons contacts avec eux, il allait à la messe même si ça ne l’intéressait pas trop. La deuxième famille, il n’a presque aucun souvenir. La troisième habitait à Schlossroud, c’était chez les Vogel, avec eux, il allait au temple, donc c’était un petit garçon qui avait découvert pas mal de religions pour son âge.

Durant ces deux années en Suisse, le petit garçon s’épanouissait et voyait sa mère toutes les trois semaines. En Juillet 1945, lui et sa mère partirent pour Lyon et, lors de l’été 46, ils retrouvèrent la ville de Paris car la France est libéré des nazis. Il a perdu son père mais n’a aucun souvenir de lui, à part avec des photos et, du coup, cela ne l’attriste pas trop. Aujourd’hui, il a cinq petits-enfants. C’était son premier témoignage et j’ai été ravi de pouvoir être l’une des premières personnes à écouter son histoire, elle m’a beaucoup touché et est très marquante, je le remercie de tout nous avoir dit et de nous avoir appris ce qui lui est arrivé. Pour une première fois, je trouve que c’était très bien raconté et compréhensible pour une première.

Merci Bernard Sztal et Roland Gaillon, je me  rappellerai de vous.

Mar
16
Classé dans (L'actualité au collège) par barongremillet le 16-03-2017

Roland Gaillon, enfant caché

Lundi 13 février, nous avons assisté au témoignage de monsieur Roland Gaillon, un monsieur né en 1938 sous le nom de Goldenberg et qui a vécu au moment de la déportation des juifs et leur extermination : lui même étant juif, il a été caché par sa mère.

Il a tout d’abord commencé à nous poser la question : “Qu’est-ce que c’est qu’un juif ? ”

Laïla : C’est une religion.

Ines : C’est une origine.

Il nous a expliqué qu’un juif, d’après les nazis, c’est une personne qui a trois grands-parents juifs ou deux grands-parents juifs et un conjoint juif. C’est une définition qui n’a aucun sens, mais il y a quand même eu 6 millions de mort juifs dans les camps et 2 millions par la Shoah par balle.

Etre juif, selon lui, c’est appartenir au peuple juif.

Il nous a ensuite conté son histoire à lui, étant petit. Tout d’abord, il nous a expliqué son arbre généalogique en commençant par expliquer son côté maternel :  cette famille vient de Moselle, qui est devenue Allemande après la guerre de 1870.  Ses grands-parents avaient des commerces de chapeaux. En 1940, ils avaient quatre magasins à Paris et un à Toulouse. Mais avec les lois de Vichy, tout ça a été aryanisé : cette loi interdisait aux juifs de posséder tout type de commerces. Seul le magasin qu’ils possédaient à Toulouse n’a pas été aryanisé. Donc son père a voulu traverser la ligne de démarcation en juillet 42 pour aller voir ce qui se passait dans son magasin en se procurant de faux papiers pour ne pas se faire repérer. Durant son passage de la ligne de démarcation à Libourne, il est arrêté par des gendarmes Français. Il avait ses vrais papiers dans sa chaussure, ce qui a donc été facile à trouver et ils ont donc trouvé qu’il s’appelait Goldenberg et a été mis dans un camp à côté de bordeaux, à Mérignac. Sa mère va tout faire pour le sortir de là. Ils avaient le droit d’échanger des lettres qu’il a gardées. Il nous a dit qu’il s’est rendu une fois dans ce camp mais il ne rappelle pas de son père, il se souvient seulement du camp avec les baraquements. Sa mère a tenté maintes et maintes fois de faire sortir son père de ce camp, jusqu’au jour où les gendarmes viennent chercher sa grand mère dans leur appartement parisien. A la place de sa grand-mère, sa mère s’est rendue, volontairement, pour retrouver son mari. Avant cette arrestation, leur mère les avait envoyés, lui et son frère, à Nice, en zone libre, dans leurs famille, afin de les protéger.  En les accompagnant jusqu’à la gare, elle leur a offert un dernier petit cadeau qui était une écrevisse en sucre. Ils ne reverront jamais leur mère.

Ses parents ont été déportés à Auschwitz, où ils sont morts.

Un sac de billes, deux enfants cachés

Nous avons vu le film Un sac de billes (Mme Dibot précise qu’il s’agit avant tout d’un roman autobiographique), dans lequel on remarque des ressemblances avec la vie de Roland Gaillon :

  • deux frères
  • ils quittent seuls la zone occupée en train
  • ils vont à Nice
  • ils cherchent à passer en Suisse
  • ils se cachent dans un camp d’enfants (Roland est caché dans un “home d’enfants”)
  • ils ne doivent jamais dire qu’ils sont juifs
  • leur père meurt en déportation (Roland Gaillon perd, lui, ses deux parents)

 

Mar
12
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 12-03-2017

Petit exercice d’analyse d’image : saurez-vous, chers zélèves, décoder cette affiche réalisée par un parti politique en campagne électorale ? Et expliquer les raisons pour lesquelles cette affiche choque ?

Une caricature d’Emmanuel Macron publiée vendredi par Les Républicains sur Twitter a suscité l’émoi avant d’être retirée par le parti, En Marche! dénonçant de son côté un visuel «puisant dans l’imaginaire antisémite». (Libération)

 

http://www.liberation.fr/france/2017/03/11/caricature-antisemite-de-macron-la-defense-des-republicains-tient-elle_1555019

 

Mar
02
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 02-03-2017

Résultat d’images pour un secret roman

Chers zélèves,

Je suis passée à la librairie hier : il reste dix exemplaires du roman Un secret : j’en connais qui vont avoir du mal à le lire avant la rentrée… Au travail ! Pas de lecture, pas de témoignage mardi matin : avis aux vacanciers…