Quand un élève de 4ème m’apostrophe dans les couloirs pour me décrire la Une d’Un Charlie Hebdo que je n’ai même pas acheté (shame on me !!!) et pour recueillir mon assentiment (il n’était pas en option media l’an dernier, ce grand élève-ci ;)), je me dis que tout n’est pas perdu : le dialogue est ouvert, et mon petit prophète de papier de janvier dernier, toujours crucifié sur son panneau en liège dans ma salle de cours, n’est peut-être pas pour rien dans cette ouverture.

Charlie Hebdo a osé la Une sur Aylan et la rentrée des classes ? Provocation, humour : que mon élève comprenne que le dessin de presse existe pour donner à réfléchir…

Phrase entendue cet après-midi en classe de 4ème, en plein cours de français : où l’on débattait à propos d’exclusion dans le cadre de l’étude d’une nouvelle de Maupassant, Le Gueux. Entre le XIXème et le XXIème siècle, les débats de société restent bien à peu près les mêmes, hélas…

😉

Véridique…

Yoni, dans toute sa splendeur… Décidément, en forme, le chérubin, en ce vendredi matin 😉

Merci à Marc, à Sami, à Yoni et aux autres pour ce petit rappel du code de bonne conduite de la brave petite femme au foyer, qu’on aurait tendance à oublier… Diantre, où est la relève féministe ?

Petite définition yonienne du “français de souche”…

Mar
27
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 27-03-2015

Petite phrase entendue cet après-midi, dans le couloir du rez-de-chaussée, au moment où, me frayant un passage dans la horde de blousons noirs à capuches en fourrure,  j’ai dû doubler une élève sans -ô crime de lèse-majesté ! – m’excuser.

“Eh, pardon, ça existe, M’Dame”, ai-je entendu. N’appréciant guère le ton, venant d’une élève qui, comme ses camarades, à la fin mars, n’a toujours pas appris à se ranger dans son rang dans le couloir, devant la salle de musique, de façon à laisser libre le passage des enseignants  qui vont chercher leurs zélèves dans la cour des 4èmes/3ème, afin de ne pas gêner et donc, ne pas être bousculé, je m’adresse à la demoiselle, lui demandant de répéter sa phrase en me regardant dans les yeux.

Evidemment, impensable d’obtenir d’un élève qu’il répète une telle phrase, à moins d’être assuré de ne pas subir l’ire du dit professeur : “C’est pas pour vous que je disais ça, M’Dame !”. Pourtant, pas d’autre “Dame” dans le secteur à ce moment là…

C’est donc bien à moi que s’adressait la remarque.

Finalement, cette jeune élève n’avait pas tort… Seul le ton de sa réplique était impertinent mais elle était en droit d’attendre des égards, et que je dise, “pardon”, avant de me frayer un passage dans la marée humaine des zélèves qui, eux, ne marquent aucune différence (surtout par temps de pluie !) entre les zélèves et les professeurs : passe que passe, quitte à bousculer les professeurs sans aucun état d’âme. Nous, nous nous devons d’être des exemples de politesse, sans doute, dans ce monde du “Moi d’abord”… Non ?

Ralàlà, dur métier, surtout par un vendredi après-midi pluvieux 😉

Mar
26
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 26-03-2015

Petite phrase entendue ce matin… Comme dit Amélie, sage entre les sages : “Ce genre de phrase ne peut jamais bien se terminer…”

Petite discussion anodine en séance media : Bilal et Yanick ont été allaités pendant plus de deux ans par leur mère (3 ans pour l’un, deux ans et demi pour l’autre !) : tiens tiens, on vient peut-être d’identifier la source du don de nos deux zélèves maîtres ès orthographe : le lait maternel…

Supprimez les biberons !