Le mannequin challenge des 5°7 contre les discriminations
Cher(e)s élèves
Je m’adresse à vous tout particulièrement, les 3 ème : on rentre en 2017, va falloir partir sur de bonnes bases et arrêter vos propos discriminatoires, voire racistes.
J’ai pas compris le fait de devoir se répartir en trois groupes alors qu’on pourrait former un seul et même groupe soudé. Mais au lieu de ça, il y a trois “clans” “les renois”, “les bantous” et enfin “les rebeu ” . Vous croyez que ces terme sont réellement adéquats pour parler de personnes ?
Connaissez vous l’origine des termes que vous pouvez employer ? Par exemple:”babtouts”, c’est “toubab”, qui veut dire blanc en malinkés (Guinéen). D’ ici quelques années, on rentre dans le monde adulte, si puis je dire, et si on continue avec cette mentalité, premièrement, on ne risque pas réellement d’avancer et, deuxièmement, l’auteur d’une discrimination encourt 3 ans d’emprisonnement et une amende de 45 000 euros. Vous voulez vraiment sacrifier 3ans de votre vie parce que, soi-disant, vous avez un égo surdimensionné ?
Ca me brise le cœur de voir ça, alors qu’il y a à peine 10 ans, on était tous ensemble, on se tenait la main et on jouait au loup, à fille attrape garçon et à la balle au prisonnier, alors que, là, maintenant, de mon point de vue, vous avez perdu votre âme de petit. Enfin c’est peut être un mal pour un bien? Pour autant, vous n’avez pas mûri, c’est triste : plus on grandit, plus on peut avoir des réactions absurdes.
J’avoue, je raconte, je fais la morale et tout, je les vois déjà, les gens parler : “Ouais, elle elle dit ça mais elle est la première à dire babtou, fragile, et tout le blabla qui va avec.” Je suis d’accord, j’admets mes erreurs mais j’ai une vision toute autre des choses à présent et c’est pour cela que je tenais à faire quelque chose pour que ce phénomène cesse. Mais après, c’est comme vous voulez.
Il faut savoir que c’est la diversité qui fait la beauté d’un peuple et on a tous à apprendre les uns des autres, aussi bien culturellement qu’au niveau de nos connaissances, c ‘est pour ça qu’il faut aller au delà des préjugés, aller vers l’inconnu, ça coûte rien, après tout. Sache que tu sois blanc, noir, rouge, jaune même bleu, ton sang roule rouge comme le mien.
Sur ce, mes Salutations les plus sincères et mes meilleure vœux pour une bonne continuation.
Signé : N’aissita
2016 s’achève à présent, 2016 fut une année remplie d’émotion (en tout cas pour ma part). Cette année ne fut pas aussi paisible qu’on aurait pu l’espérer avec des attaques terroristes et des attentats tels que :
Et j’en passe des meilleures, tout ces hommes, si on peut considerer ces personnes comme étant des hommes, font partie d’une organisation “L’Etat Islamique”. Je ne comprends pas pourquoi considérer ces décérébrés comme un “Etat”. Doit-on réellement les considerer comme un état ? Et Islamique en plus, euh, je ne crois pas, non.
J’ai deux mot en particulier que j’adresse aux islamophobes qui s’en vantent et à ceux qui font des amalgames. Les terroristes, les Djihadistes, les décérébrés, appelez-les comme vous voulez, sont des hommes qui se disent “Musulman(e)s” et qui tuent, torturent de sang froid en disant agir “au nom d’Allah”.
D’accord, je veux bien y croire, mais si on se cultive, on se renseigne et on a de la réflexion, et on se rend très vite compte que tuer au nom d’un dieu dans une religion est une absurdité inouïe. Est-ce que, parce que des hommes qui se disent musulmans commettent des crimes, toute la population musulmane fait de même ? Je ne crois pas, si c’est le cas, alors, si un homme de confession chrétienne commet un viol, tous les Chrétiens sont des violeurs : c’est absurde, on est d’accord, c’est pour ça qu’on ne doit pas tout généraliser et faire des amalgames.
Comme je le disais, il n’a pas s’agi d’une année facile pour tous, c’est pour cela que je souhaite à tous (surtout à vous qui lisez le Torchon) beaucoup de bonheur et une heureuse et merveilleuse année 2017. Une nouvelle année remplie de surprises (de bonne surprises ) qui s’annonce ;).
N’Aissita.
Les réseaux sociaux… Que nous cachent-il?
Nous faisons tous la même ERREUR : avant de nous inscrire, nous ne lisons pas les conditions d’utilisation.
Les conséquences ? Les voici :
Snapchat : ” Vous accordez une licence perpétuelle à snapchat pour héberger, stocker, utiliser, afficher, reproduire, éditer, diffuser, modifier, créer des œuvres à partir de, exécuter publiquement et exposer publiquement” vos photos.
Facebook : Les amis de mes amis sont mes amis…
Facebook revend les informations qui nous intéressent pour qu’on reçoive des pubs. Il faut paramétrer son compte afin de restreindre son accès publiquement. Il est conseillé de pas utiliser souvent le même mot de passe afin de pouvoir le changer régulièrement et de ne pas se faire pirater. Il ne faut en aucun cas donner toute information privée même si l’on pense connaître la personne. Il faut surtout respecter l’âge d’inscription pour que, en cas de problème, le site vous vienne en aide.
Exemple de piratage :
PHOTOS MONTAGES :
Nous avons participé à un atelier photo montage mis en place par Aïssa où nous avons appris à faire des photos montages avec le logiciel “photoshop”.
Tout ça pour prouver qu’on peut très facilement modifier une photo… Donc vos photos publiées sur les réseaux sociaux peuvent finir… sur une affiche publicitaire ou de propagande, sur un site à caractère pornographique : nous avons vu des interviews de victimes des réseaux sociaux : toutes se sont fait pirater leur compte !
Ce matin, dans “L’instant M” l’émission d’analyse des Médias sur France Inter, l’invité était John Paul Lepers. Journaliste (déjà interviewé par vos prédécesseurs, il me semble), ce dernier vient de lancer un site baptisé Stop Intox . Son but : lutter contre les théories du complot qui pullulent sur le Net.
“A ce qu’on dit…” Mais c’est toujours “on” qui dit, et “on” c’est un con. En écoles de journalisme, les professeurs nous apprennent qu’il faut toujours savoir qui parle et que, pour cela, il faut aller voir de vrais gens”
Un super reportage a été mis en ligne et je vous invite chaudement à le regarder :
Et si on faisait une interview ????
Cette affiche, placardée dans les rues de Béziers, commune dirigée par le front national, n’est pas sans rappeler une certaine tristement célèbre affiche rouge :
Non ?
Samedi après-midi à la Maison Pour Tous (le centre social de Chateauneuf) avait lieu une conférence sur le thème de la radicalisation dans l’Islam, l’initiative revenait au Cercle des Algériens de la Vienne, association Marocaine du Chatelleraudais et l’association de Khalid Esbaï “Ensemble pour la paix” .
Ce thème d’actualité m’intéresse et je m’y suis rendu avec un ami enseignant pour parfaire mes connaissances sur le sujet.
Le principal intervenant était M. Fetouh Marik, adjoint au maire de Bordeaux et co-fondateur du CAPRI (Centre d’Action et de prévention contre la radicalisation des individus), un organisme bordelais qui gère les cas de radicalisation ne relevant pas d’une prise en charge judiciaire.
Ce dernier nous a d’abord défini la radicalisation suivant plusieurs disciplines (Sociologie, Sciences-politiques et Psychologie), la présentant comme un cercle vicieux défini ici sur leur site :
1. Le radicalisme
Dans cette première étape, ce serait le contexte social qui serait primordial. Discriminations mais aussi et surtout “manque d’attention” à l’individu et à la minorité à laquelle il appartient, peu écoutée sur le plan social et marginalisée, induirait une “privation relative” du groupe, qui pourrait être une des causes de la radicalisation. Néanmoins, il est important de noter que d’autres leviers de radicalisation ont été identifiés (emprise mentale, troubles psychiatriques…).
2. L’extrémisme
est “la volonté d’accepter le recours à la violence, sans pour autant passer à l’exercice de la violence”. Dans cette phase, la pression du groupe amène les plus modérés à adopter des opinions plus extrêmes, à force d’être confortés à de nombreux arguments allant dans ce sens. Il s’agit de l’endoctrinement. L’effet de la menace ne fait que renforcer ce processus, car la cohésion du groupe est d’autant plus forte qu’il peut se souder contre un ennemi commun. Ennemi qui va être déshumanisé, à qui l’on va retirer toutes ses caractéristiques humaines, ce qui facilitera l’usage de la violence à son encontre.
3. Le terrorisme
est un ensemble de “comportements violents résultant d’une idéologie qui est partagée par au moins un groupe limité”. Le terrorisme survient lorsque qu’il n’y a aucune autre possibilité d’atteindre le but recherché.
Heureusement la dernière étape et bien évidemment extrêmement marginale. Là où, pour nous, cela devient intéressant, c’est sur la place qu’occupent les médias. Ils seraient de véritables pompiers pyromanes puisque stigmatisant régulièrement certaines populations, mettant la focale sur certains faits-divers et déclenchant chez certaines personnes le processus de radicalisation.
Enfin, le conférencier a pointé la facilité avec laquelle certains groupes terroristes comme DAESH arrivent à manipuler les esprits. Une différence notable a été faite avec l’emprise mentale (d’une secte par exemple) mais aussi avec les pathologies psychiatriques facilitant certains basculements.
Je vous invite à regarder cette video qui explique comment manipuler une video à des fins de manipulations.
La polémix lancée par Sarkozix ravive un vieux débat très franco-français.
Tout d’abord d’où vient le mythe Gaulois ? Les Gaulois étaient l’un des peuples résidant sur une partie du territoire actuel de notre pays. Mais ils n’étaient pas seuls, déjà les Celtes et les Basques étaient présents. Les Gaulois étaient un peuple sédentaire avec ses croyances, sa langue, ses traditions et sa médecine.
Au XIXème siècle (programme de 4e) sous l’impulsion de l’empereur Napoléon III, des historiens et des artistes s’attachent à donner à la France un “Roman National”. Et comme dans tout Roman il nous faut des Héros. C’est aussi à cette époque que l’on ressort un chef Arverne du nom de Vercingérotix, vainqueur de César à Gergovie mais défait plus tard lors du siège mythique d’Alésia. On cherche alors à présenter la France comme une terre de résistance face à des ennemis (ex : les allemands). Vos arrières arrières grands- parents ont donc été bercéspar ce type d’histoires.
Mais la réalité est bien différente. Les Gaulois n’ont pas tous résisté face aux romains, la majorité s’est plutôt bien accommodée du riche voisin latin qui était un formidable client. Rapidement des liens se sont tissés et après la conquête de César, la gaule devint romaine. Ainsi notre langue, nos lois et bientôt même notre approche religieuse Judéo-Chrétienne sont bien plus marquées par nos ancêtres Romains que Gaulois. De la gaule il nous reste une boisson : la cervoise, quelques mots (Ruche, bâche, caillou…) et quelque sites archéologiques.
Ensuite (programme de 5e) notre territoire fut traversé par bien des peuples, venus du nord de l’Europe (Francs) de l’Est (Huns, Goths) et même des arabes. Ces derniers, loins de tous repartir chez eux après la défaite de Poitiers sont pour la plupart restés dans le coin. Je passe sur la présence Anglaise pendant la guerre de cent ans, sur le fait que la Savoie était un royaume italien jusqu’au milieu du XIXe… mais surtout sur le fait que la France n’est pas seulement un hexagone.
Grâce (ou plutôt à cause) de sa politique coloniale, les français se sont étendus en Afrique, en Amérique en Asie… Aujourd’hui de nombreux territoires français ne sont pas en Europe (Martinique, Réunion,Tahiti, Guyane…) ainsi donc être français c’est surtout épouser une histoire multiple et complexe, c’est aussi ça le charme de notre pays.
Reprendre le mythe Gaulois est donc un pur calcul politique de Sarkozix qui voit bien que des français ont peur de l’étranger et donc il souhaite les réconforter en les “brossant dans le sens du poil”. Pour info, Astérix et Obélix nos deux vrais héros imaginaires aiment eux parcourir le monde et découvrir de nouvelles cultures, en retour ils sont aussi prêts à accueillir et protéger les étrangers venant chez eux. Pas étonnant lorsque l’on sait que les auteurs (Uderzo et Goscinny) sont deux immigrés, l’un italien l’autre polonais et qu’ils souhaitaient ainsi se moquer gentiment d’une vieille légende française…
Aujourd’hui, près de 250 millions d’enfants travaillent à travers le monde, dont plus de 150 millions dans des conditions dangereuses. Les enfants sont exploités dans plus d’une cinquantaine de pays : Afghanistan, Corée du Nord, Inde, Argentine, Russie……….. Dans des secteurs différents les uns des autres.
En Russie, en Ukraine, aux Philippines et en Thaïlande, les enfants sont utilisés dans le secteur de la pornographie.
L’Organisation Internationale du Travail prouve que plus de 12 millions de personnes dans le monde travaillent sous une forme de contrainte ou d’esclavage moderne et que plus de 250 millions d’enfants travaillent.
L’ exploitation économique des enfants est une insulte à l’humanité. Partout dans le monde, des enfants travaillent en mettant en péril leur éducation, leur santé,leur développement, voire même leur vie.
Alors, non seulement les enfants sont victimes de la pauvreté mais sont aussi victimes de trafic, traités comme des animaux, des marchandises……..Un grand trafic d’enfants a lieu avec une très grande ampleur. Le trafic d’enfants se traduit par des formes d’abus, d’exploitation les plus sordides et inimaginables :
Un travail accompli par un enfant peut être qualifié d’exploitation ou “d’esclavage moderne” lorsque :
L’ article 32 de la Convention relative aux droits de l’enfant mentionne que l’enfant a le droit d’être protégé contre l’exploitation économique et ne doit en aucun cas être astreint à un travail ou une âache comportant des risques.
Le terme “exploitation” dans l’article de la convention signifie profiter d’un usager.
Les mines et les carrières
Petites mines et carrières font partie d’un secteur artisanal qui emploie des familles entières et concernerait un million d’enfants de 5 à 17 ans. En Amérique latine, dans les Andes, ces enfants font fréquemment vivre le reste de la famille. Leur petite taille leur permet d’atteindre des zones qui ne sont pas accessibles aux adultes et donc particulièrement dangereuses.
Le dernier rapport du BIT concernant ce domaine d’activité est alarmant : les enfants y sont exposés aux poussières, subissent des horaires excessifs et sont constamment exposés aux dangers des machines, des explosifs, du mercure.
Les enfants soldats
Ces enfants font partie d’une tactique de guerre : ce sont des soldats au rabais, pas chers à équiper, à nourrir et surtout, ils sont dociles, impressionnables et sensibles à l’autorité.
Ce recrutement massif est aussi lié au commerce des armes légères qui peuvent être maniées par des enfants.
Les guerres civiles poussent les enfants à être des acteurs dans ces conflits : c’est parfois un engagement volontaire, pour fuir la misère accrue par la guerre, par recherche de sécurité, pour des raisons d’identité de groupe ou par vengeance pour la mort d’un proche, mais le plus souvent, l’enrôlement est contraint et violent, notamment par le rapt. « On ne naît pas violent, on le devient. C’est si facile pour un enfant de devenir soldat », déclarait Ishmael Beah, ancien enfant soldat en Sierra Leone.
La prostitution
L’Unicef estime à 10 millions le nombre d’enfants qui entrent dans la prostitution à l’âge de 10-12 ans. En cause : la pauvreté de certaines familles contraintes de vendre leur enfant et les réseaux internationaux qui profitent de la misère humaine, d’enfants qui vivent dans les rues ou dans des conditions extrêmement invivables ,innimaginables pour faire de l’argent, face à une demande qui ne faiblit pas. C’est le cas des enfants « confiés » en Afrique ou des enfants des pays d’Europe de l’Est. Près de 2 millions d’enfants sont ainsi exploités dans l’industrie du sexe à des fins commerciales. Le développement du tourisme sexuel contribue à amplifier dramatiquement ce fléau.
Ces enfants subissent viols, maladies, mauvais traitements et nombreux sont ceux qui deviennent séropositifs (sérodiagnostic du virus du sida positif).
Internet a suscité une autre forme d’exploitation, la « pédopornographie », dont la progression est difficile à combattre. La production de matériel de pornographie infantile concernerait 1 million d’enfants aux USA ; le Mexique est devenu le 2ème pays producteur après la Thaïlande.
Article Rédigée par :
N’Aissita Cisse
Le sexisme qu’ est-ce que c’est ???
Le sexisme correspond à l’adhésion à des faits discriminatoires ou des préjugés basés sur les différences sexuelles entre les filles et les garçons. Pour certaines personnes, les hommes doivent dominer les femmes, par exemple.
Nous trouvons inadmissible le fait qu’une femme ou un homme ne soient pas traités de manière équitable.
Nous avons réalisé un sondage auprès de 10 adolescents (5 filles et 5 garçons). Nous leur avons posé les questions qui suivent :
C’ est quoi une fille qui est sortie avec plusieurs garçons, ça représente quoi pour toi ???
9/10 m’ont répondu que, pour eux, c’était une “prostituée”, “une fille facile” et tout ce qui suit…..
Un garçon qui pratique de la gymnastique et non du football ???
Ils m’ont tous répondu à 100% que c’ était un homosexuel, “une pédale” et ainsi de suite……
C’est tout de même choquant de voir qu’il n’y a aucune égalité fille garçon.
Certains propos tenus par des adolescents, des adultes peuvent nous paraitre assez normaux car on les entend tout le temps mais, en fait, ils sont complètement absurdes :
“Ouais, mais de toute manière, les garçons sont plus forts que les filles, elles sont là pour faire à manger…”
” Une femme avec des muscles, c’est pas normal”
” Un garçon qui un peu coquet : il est gay”
Non mais c’est vraiment naïf de croire à tous ces propos infondés qui n’ont ni queue ni tête. La seule chose qui est à retenir, c’ est que c’est parce que t’es une fille que tu peux pas jouer au foot, c’est pas parce que t’es un garçon que tu peux pas cuisiner. Tout ça pour dire que tu peut être un fille, un garçon, une femme, un homme tout ce que tu veux tout ce dont tu rêve tu….enfin, nous serons tous les mêmes et nous serons toujours tous égaux et aurons tous les mêmes droits .
N’Aissita Cisse
Stecy Adanhou