Le film La Marche est un film parlant de la marche de maghrébins voulant l’égalité et contre le racisme, marche qui s’est déroulée en 1983 de Marseille à Paris.

(La Marche pour l’égalité et contre le racisme1, surnommée par les média Marche des beurs, est une marche antiraciste qui s’est déroulée en France du 15 octobre 1983 au 3 décembre 1983. Il s’agit de la première manifestation nationale du genre en France. Souce Wikipedia)

Mais si je fais cet article, c’est bel et bien pour vous parler de cette chanson, présente dans le film, composée par plusieurs rappeurs, et trop vulgaire au goût de beaucoup de personnes, dont un rédacteur de Charlie Hebdo, qui s’est (bien évidemment) senti insulté : si vous écoutez les paroles…: “Je réclame un autodafé (fait de brûler des livres, très provocant) pour ces chiens de Charlie Hebdo!http://www.youtube.com/watch?v=68WDmsBcSBo (pour les curieux, voici les paroles).

Les paroles sont très provocatrices, ce qui est dommage pour une cause qui est juste : arrêter le racisme en France et se faire voir. Malheureusement, les paroles montrent presque un contre-racisme, une forme de racisme contre les blancs d’origine française, tous, et selon eux, même les non-racistes… Pas génial pour des gens qui veulent arrêter toute forme de racisme, non?  Revenons-en en à cette affaire de Charlie Hebdos, vous pouvez voir l’article et la réponse de Diziz, un des rappeurs du groupe sur le site de Charlie Hebdo: http://www.liberation.fr/video/2013/11/27/polemique-sur-une-chanson-charlie-hebdo-et-disiz-s-expliquent_962510

Voilà mon avis pour cette chanson, vouloir arrêter le racisme c’est bien, mais un peu moins provocateur et en ne mettant pas tout le monde dans  le même panier, c’est mieux!

Bonne journée et (peut-être) bon film !

Chers zélèves,

Aujourd’hui, il y a ceux qui chasseront le Dasi (par moins 4 degrés !!!, espérons qu’ils seront sortis couverts ! ;)) et ceux qui réfléchiront au poids des mots “je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo”.

http://www.youtube.com/watch?v=rQ3qJdfZdIM

Non, on ne rêve pas (on  cauchemarde) : ce sont des paroles de la chanson du film La marche. A écouter (avec modération) ci-dessus. Et à commenter, je vous prie.

http://www.liberation.fr/video/2013/11/27/polemique-sur-une-chanson-charlie-hebdo-et-disiz-s-expliquent_962510

Nov
28
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Saadia LEGHRIB le 28-11-2013

Jeudi 28 novembre, la classe de 4ème et certains 3ème média participeront à la sortie “Chasse au Dasi” . Pour le moment, je ne suis pas très bien renseignée pour rentrer dans le vif du sujet , mais après la sortie, il y aura beaucoup plus d’articles sur le sujet dans le Torchon.

Mme Askari a fait une intervention dans la classe média pour nous présenter le sujet de cette journée consacrée au sida. Le but de cette chasse au Dasi est de faire une chasse au trésor en ville et à la Maison Pour Tous qui se trouve à Châteauneuf. Bien sûr, lors de cette sortie, nous allons interviewer des personnes, des médecins et des infirmières qui sont professionnels de la santé et qui vont nous donner beaucoup plus d’informations sur le sujet.

A très bientôt pour un article sur notre journée sur le sida .

Nov
25
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Messaouda HENNI le 25-11-2013

Ces derniers temps, Christiane Taubira en a été la preuve, le racisme subsiste en France.
Nous six, Johanna, Gayan, Naouale, Messaouda, Marina et Giovanni sommes la preuve que malgré nos différences de cultures, de religions et de coutumes nous pouvons nous aimer. Au contraire, toutes ces différences nous apprennent beaucoup de choses car, dans ce groupe, on voyage dans les quatre coins du monde (Algérie, Arménie, Sri Lanka, Portugal, Pays-Bas, France).
Nous allons vous raconter le quotidien de ce groupe coloré…
Il était une fois, dans un pays laïc mais où le racisme se banalisait, un groupe de jeunes zélèves 🙂 tous d’horizons différents, qui se réunissaient et discutaient sans complexes de toutes les barrières culturelles. Malgré leur âge, ils discutaient des problèmes de société et du monde dans lequel ils vivent. Depuis l’année dernière, Gayan a crée une famille (ouii nous sommes une grande famille), cette famille s’appelle la “Familly of the boss !” ( Gayan est Big Boss bien sûr !! Naouale : Souveraine. Messaouda : Imperiale. Marina: Noble. Johanna : Aristo. Giovanni : Royal.) Ils faut voir nos réactions quand on entends ces mots en Histoire ou en Français ( Gayan appelle ça une “enflammation”).
Donc revenons à nos moutons, malgré toutes ces nombreuses différences, on a réussi à comprendre que l’on n’était pas si différents que cela mais bien au contraire nous avons les mêmes valeurs. Nos sujets de discussion portent souvent sur la religion car nous avons deux religions différentes au sein de notre groupe ( musulmane et chrétienne) et une personne est athée. On parle des principes et des choses interdites à faire, des choses qui ne se font pas. Nous nous racontons à chaque fois nos fêtes religieuses, nos coutumes. On partage tout ce que l’on vit, ce que l’on ressent.

On se fait découvrir toutes nos spécialités culinaires ce qui fait beaucoup plaisir à Johanna !

On espère tous rester en contact quoi qu’il arrive.

Signé Gayan, Johanna, Naouale, Marina et Messaouda

Nov
23

Chers zélèves,

Il faut que vous lisiez cet article et visionniez les deux extraits vidéo présentés : ce sont des moments de dialogue cultes du cinéma français !

http://www.rue89.com/2013/11/23/georges-lautner-papa-tontons-flingueurs-est-mort-247777

Nov
23

Il s’agit d’un dessin animé produit, avec un immense succès, par un chanteur populaire pakistanais : au Pakistan, la série fait fureur. L’héroïne en est une institutrice, dissimulée sous une burqa pour échapper à ses ennemis, barbus. Son combat ? L’égalité de droits pour les garçons et les filles, l’ouverture culturelle pour tous. Ses armes ? Du papier, des livres, des crayons.

Naïf, présenté comme cela : mais les pakistanais semblent raffoler de cette super-héroïne brisant les tabous jusque dans le religion.

Oui, mais il y a paradoxe : pourquoi affubler d’une burqa une héroïne émancipée ? Par respect pour les religieux ? (on ne doit pas voir les “formes” de la damoiselle : on es loin de Lara Croft) Pour faire vendre ? (le choix de la burqa serait un compromis) Pour faire seulement semblant d’avancer tout en reculant ? (point de vue personnel, oups).

 Lisez l’article ci-dessous : vous le constaterez, cette burqa fait parler, notamment les filles pakistanaises : et ce qu’elles en disent est édifiant.

http://www.liberation.fr/monde/2013/11/17/la-fantomette-d-islamabad_947610

Ensuite, lisez, si vous êtes intéressé(e)s, le très beau livre de Chahdortt Djavann, une écrivaine iranienne : son propos sur le voile est très intéressant.

Nov
20
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alison GIRARD le 20-11-2013

Le sida est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus (virus à ARN monocaténaires, de polarité positive, infectant les vertébrés) .
Le logo de la lutte contre le sida est un ruban rouge. (source wikipédia)

Les voies de transmission du sida sont :
– par relations sexuelles
– par voie sanguine
– de la mère à l’enfant pendant l’accouchement si la mère est porteuse du virus

Le sida est encore là en Europe, en Afrique, aux États-unis d’Amérique, en Amérique du sud, en Asie, au Canada et au Moyen-Orient .

Les associations et les organisations de la lutte contre le sida sont :
– L’agence ONUSIDA (organisation des Nations Unies)

– Le fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

– L’association AIDES

– L’association Act Up

– L’association Sidaction

– L’association sida info service

– Le Kiosque infos sida toxicomanie

– L’association ruban rouge

– Le centre régional d’information et de prévention du sida

– Les mouvements de malades

– L’association Libérons les Capotes

– L’association Terrence Higgins Trust

Les symptômes sont semblables à la grippe, par exemple de la fatigue, de la faiblesse, de la fièvre, des maux de tête, une perte de poids…

Le sida se soigne généralement au moyen d’une polythérapie antirétrovirale, il est très important de suivre le traitement du médecin.

Si une personne pense avoir le sida rien qu’un test de séropositivité au VIH révélera la présence du virus dans le sang. Il faut prévenir notre entourage si on a le sida, car ça évitera de les contaminer.

Nov
19
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 19-11-2013

Oh, le beau sujet que voici : http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/11/18/les-profs-des-zones-prioritaires-decharges-au-detriment-des-enseignants-de-prepas_3515386_3224.html

Trop complexe pour être déchiffré sans aide ? Il s’agit simplement d’une petite pensée émue du ministre de l’Education Nationale (Vincent Peillon) pour les profs de ZEP : erreur de langage, les dits profs de ZEP n’existent plus, ou du moins, les profs, si, mais les ZEP, non. ZEP = Zones d’Education Prioritaires. On dit, en 2013, les profs des ECLAIR (Ecoles, Collèges et Lycées pour l’Ambition, l’Innovation, la Réussite).

Euh, non, on ne dit pas “profs”, mais “enseignants”.

Bref, vous l’aurez compris, notre ministre semble s’intéresser à notre cas (oui, nous sommes concernés, les “profs de ZEP”, c’est nous.) : sommes-nous, comme il le dit, trop peu reconnus financièrement pour l’implication que nous mettons dans la tâche qui est la nôtre, au quotidien ? Entendez : sommes-nous suffisamment rémunérés pour le métier particulier que nous exerçons, en comparaison avec les enseignants qui font face à un public favorisé   ?

Chers zélèves qui semblez toujours venir de la lune quand on prononce les mots ZEP, RAR, ECLAIR, sachez que votre collège est ainsi nommé, et que tout enseignant qui y est en poste en a terriblement conscience. Terriblement ? Terriblement. Mais, paradoxalement, c’est cette spécificité qui rend votre collège aussi attachant : regardez, après 15 ans de services, que j’espère bons et loyaux, impossible d’envisager ne serait-ce que de le quitter. Et j’ai promis hier, à deux anciennes zélèves de Pink Paillettes croisées en ville, l’une poussant un landau dans lequel dormait une jolie petite fille, l’autre enceinte de son premier enfant, d’être là pour l’entrée en sixième de leurs petits chérubins… Et une promesse est une promesse.

Alors, selon vous, chers zélèves, vos enseignants exercent-ils un métier difficile, à George Sand ? Pour le savoir, ne demandez pas à vos parents, qui vous diront probablement qu’avec toutes les vacances qu’on a, on n’a vraiment pas à se plaindre, on connaît la chanson. Non, vous seuls, ainsi, je le crois, que les parents d’élèves élus à siéger aux conseils de classe, aux conseils d’administration, aux conseils de discipline, pouvez mesurer le quotidien de notre établissement : pour répondre à la question, interrogez votre conscience. Lenny, tu peux interviewer ta maman, élue représentante des parents d’élèves. Christelle, notre plus fidèle lectrice, également élue pour représenter les parents d’élèves, peut elle aussi exprimer son point de vue. Que font pour vous-même et votre réussite, vos professeurs ? Et en quoi enseigner ici peut-il, de fait, représenter une certaine difficulté ?

Ce sont vos impressions que l’on attend, mais également les commentaires de nos chers collègues lecteurs de ce Torchon.  La parole est ouverte.

Nov
19

Libé du 19 novembre 2013

Vendredi, c’est la rédaction de BFMTV qui était la cible du tireur : le même que celui qui a blessé hier un homme à Libération. Information à suivre.

http://www.bfmtv.com/societe/paris-tirs-siege-liberation-un-possible-blesse-648358.html

http://www.liberation.fr/societe/2013/11/18/libe-attaque-chasse-a-l-homme-dans-tout-paris_947939

 

Nov
18

Chers zélèves,

Je parlais l’autre jour à une classe (mais laquelle était-ce donc ? ) de ce fait divers : le suicide d’une adolescente, harcelée par ses “camarades” sur les réseaux sociaux, Facebook pour ne pas le nommer.

Lisez l’info ici : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20131114.OBS5469/traitee-de-pute-de-boloss-marion-13-ans-s-est-suicidee.html?xtor=RSS-17

Vous pouvez réagir, en apportant votre propre témoignage : ce fait divers n’est pas unique, loin de là. On me demandait en début d’année pourquoi je n’aimais pas facebook. Lenny, voici un argument de plus à ma démonstration.