Samedi soir dernier vers 20h 30, à l’espace Lyautey, soit une demi-heure après la fermeture des commerces, deux individus sont rentrés par effraction dans la boulangerie Alizée. Elle venait d’ouvrir le 9 mars dernier. Ils ont tout d’abord voulu rentrer par la porte mais, voyant qu’ils ne pouvaient pas, ils se sont rabatus sur la grille d’aération.

Ils ont volé entre 200 et 300 euros. Trouvant qu’ils n’avaient pas assez d’argent, il sont allés cambrioler la pharmacie d’à-côté (installée depuis environ deux mois).  Il ont tout d’abord forcé au pied-de-biche la porte puis ils ont fracturé deux portes à l’intérieur. Mais ils n’ont pas pu voler d’argent car le déclencheur d’alarme s’est mis en route. Les malfaiteurs ont réussi à s’en aller mais ils ont été filmés par la caméra de surveillance de la pharmacie.

On va pouvoir retrouver qui a fait cela.

Je ne comprends pas pourquoi des personnes en arrivent à cambrioler des magasins.

Manon.

Mar
19
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alexandre Le Grand le 19-03-2011


L’air soft est un sport qui nous vient du Japon et qui consiste à éliminer l’adversaire en lui tirant dessus des petites billes en plastique de 6mm ou 8mm grâce à une réplique d’arme (simulation de guerre). Contrairement au Paintball où l’on tire des boules de peinture, les billes ne laissent aucune marque, c’est pourquoi un « air softeur » doit être très fair play car on peut  tricher très facilement quand on se fait toucher.

Ce sport peut devenir dangeureux si un certain nombre de règles n’est sont pas imposé et respecté, le port des lunettes de protection ou d’un masque couvrant l’intégralité de la tête est la seule obligation durant le jeu, ce grâce à quoi les accidents restent très rares.

Le jeu demande de la stratégie, technique, rapidité, endurance, réflexe, discrétion, observation, concentration, courage, précision et patience. Mais le plus important, c’est l’esprit d’équipe et le fair-play pour une bonne pratique du jeu. Si on prend l’exemple du hockey sur glace ou du football, le nombre d’accidents par année est élevé, sans compter le nombre de blessés ou morts qui sont dû indirectement à ces sports.

En air soft, l’adversaire, n’est pas notre ennemi ou celui qui risque de nous prendre la médaille à la fin du match, c’est un ami que l’on ne veut pas blesser. Maleureusement, l’air soft a une mauvaise image. On raconte que ça rend violent de se tirer dessus avec des répliques d’armes, que ça inscite à commettre des meurtres ou des massacres etc.

Ce qui est absurde : on presse seulement sur la détente quand on est certain que la personne en face ne risque absolument rien. En résumé, on est une bande d’amis qui nous retrouvons pour passer une bonne journée et bien rigoler. Nous sommes actuellement 6 amis à nous retrouver pour pratiquer notre loisir, que l’on pratique soit dans une grande cave ou alors sur un terrain privé et aménagé par nos soins.

Ce que j’aime dans ce sport, c’est l’adrénaline provoquée par le simple « clic » de la détente de l’adversaire. Cela me permet de m’évader, de me dépenser et de m’amuser. Nous ne jouons pas avec des jouets, nos répliques sont achetées dans une armurerie et considérées comme une arme.

Alexandre Le Grand (photo Dennis B.)

Mar
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par kevin le 17-03-2011

Mardi dernier, nous avons fait la rencontre de Miloud Kerzazi en option média. Il nous a présenté sa passion :

la photographie, son site, et les messages qu’il veut faire passer dans ses photos. Il dénonce le racisme,  et évoque une certaine “islamophie” en France.

Pour lui, le débat sur l’identité nationale ne servait à rien.  Il en a assez que certains politiciens s’attaquent aux populations des quartiers, issues de l’immigration. Des phrases discriminatoires dites par des politiciens accompagnent ses photos pour faire passer un message auprès des gens.

En général, Miloud Kerzazi prend en photo des jeunes habitant la Plaine d’Ozon. Il dit qu’il assume le message qu’il veut faire entendre.

Cette brève rencontre avec lui a permis de discuter de discrimination. Miloud Kerzazi nous a parlé des deux guerres mondiales, de l’histoire des tirailleurs sénégalais venus en France pour se battre aux côtés des français mais qui n’ont pas eu les honneurs : une injustice, selon lui.

Mar
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 14-03-2011

Ida Grinspan est née en 1929 à Paris. A la déclaration de guerre, en 1939, elle a donc 10 ans. Elle est juive, d’origine polonaise.

Elle est petite de taille, elle a l’air de bien prendre soin d’elle, et elle est forte mentalement. A travers ses mots, on ressent sa peine et son courage, elle nous a raconté tout en détails, comme si c’était hier.

Dans la guerre En septembre 1939, c’est la déclaration de guerre, elle avait dix ans et ce n’était encore qu’une enfant, et, par chance, l’école qu’elle fréquentait n’avait pas été évacuée. Ses parents ont alors décidé de la protéger en l’envoyant en Deux-Sèvres chez une famille d’accueil. Elle dit avoir été reçue à bras ouverts et les gens l’ont bien accueillie. Ida noue des relations amicales avec la maîtresse. En mémoire de cette petite élève à l’avenir prometteur, le village, Lié, a depuis quelques années donné son nom à son école.

La rafle du Vel d’Hiv’ Trois ans après son arrivée à Lié, où elle insiste pour dire qu’elle n’était pas cachée, mais réfugiée (au village, on la savait juive), elle apprend une terrible nouvelle, qui va la bouleverser : sa mère venait d’être arrêtée par la police française et déportée dans un camp en Allemagne. C’est du moins ce qu’on lui dit. Elle saura plus tard que sa mère a été déportée à Auschwitz. Depuis qu’elle l’a appris, ses journées n’étaient plus les mêmes, elle dit que dès lors, elle était dans l’angoisse. Son père et son frère, quant à eux, ont réussi à se cacher et à échapper à la rafle du Vel d’Hiv’. Sa mère, ne pensant pas que les femmes seraient arrêtées, était restée chez elle…
L’arrestation Elle avait 14 ans et demi, c’était la nuit du 30 janvier 1945, à 00h15 précises : les gendarmes sont venus frapper à la maison de sa” tante” où elle vivait pour l’arrêter et l’emmener au poste de police pour l’interroger. Malgré les quelques tentatives de sa tante de nier l’existence d’Ida pour la protéger, la petite fille réalisa qu’elle devait se rendre : les gendarmes menaçaient en effet d’arrêter le mari de sa tante à sa place. Elle s’est donc rendue, puis a été interrogée. Les gendarmes voulaient savoir où était son père. “Vous avez l’âge que j’avais à l’époque de mon arrestation. Vous savez qu’on n’est pas encore adulte, mais on est assez grand pour savoir qu’on ne dénonce pas son père. J’ai dit que je ne savais rien depuis l’arrestation de ma mère.” confie Ida.

Drancy Ida a donc été emmenée à Drancy, un camp d’internement, où elle est restée une semaine. Une semaine pendant laquelle, malgré la faim et les dures conditions de détention, elle ne touche pas à son colis de victuailles : on l’a assurée qu’elle partait rejoindre sa mère dans un camp. Elle conserve cette nourriture pour elle. Le 9 février, à la gare de Bobigny, Ida Grinspan et d’autres juifs internés avec elle vont alors être brutalement poussés et enfermés dans un wagon,” livrés aux Allemands par les gendarmes français“, Ida insiste sur ce point : à Bobigny, ce sont les allemands qui se chargent de les faire monter dans les wagons. Jusqu’à 70 par wagon, des wagons à bestiaux, utilisés alors pour le transport des chevaux. Pensant rejoindre leurs proches, beaucoup étaient pressés et Ida avait toujours à la main son sac d’approvisionnement, en offrande pour sa mère.
La déportation Dans le wagon, la place manquait : ils étaient tous très serrés. Les conditions hygiéniques étaient horribles, il y avait une tinette en guise de WC. “Le premier souvenir du pire : la déshumanisation en chemin.” se souvient Ida en précisant que beaucoup disaient qu’à l’arrivée de ce voyage vers l’inconnu, cela ne pourrait pas être pire que les conditions endurées dans ce wagon... C’est alors, à ce moment, que la solidarité s’était mise en place pour préserver la pudeur des uns et des autres. Heure après heure, la tinette se remplissait peu à peu et, au bout d’un moment, elle se renversa à moitié dans le wagon, et le voyage s’annonça terrible. Ida nous confie « Il y avait une odeur insupportable ».

Arrivée à Auschwitz-Birkenau Le matin du 4ème jour passé dans le wagon, les portes se déverrouillèrent et un soulagement immense a envahi les déportés. Ils ont été accueillis par des cris, des chiens et par les soldats allemands, les SS. Ils devaient jeter tout ce qu’ils avaient, toutes leurs affaires et Ida a dû abandonner sur la voie, dans la neige, tout ce qu’elle avait mis de côté pour sa mère. Elle comprenait tout ce que les Allemands disaient, car, parlant Yiddish avec ses parents, elle comprenait l’Allemand. “Cela m’a été très utile, au camp, de comprendre l’allemand”. Après avoir mis au sol leurs affaires, les hommes des femmes sont séparés, “il y avait des scènes horribles” nous dit Ida. Là, un choix est donné aux déportés : faire les trois kilomètres qui séparent le terminus de la voie ferrée à pied, ou monter dans des camions. Ida préfère marcher : elle suit des camarades, des jeunes filles. Ce choix lui sauvera la vie : tous ceux qui sont, ce jour-là, montés dans les camions, ont été gazés à leur arrivée au camp.

Ma mère m’a donné la vie deux fois” Seconde “chance”, ce jour-là, un seul SS assure la “sélection” à l’entrée du camp : Ida paraît plus que son âge, elle échappe donc à la sélection. Sa mère, deux ans auparavant la dernière fois qu’elles se sont vues, avait décidé de lui apprendre à se coiffer à la mode des jeunes femmes : Ida conservera cette coiffure, qui la vieillissait : cette attention de sa mère lui sauvera la vie. Pour Ida, sa mère lui a donné la vie deux fois.

Survivre à Auschwitz A l’entrée dans le camp de Birkenau, les SS les ont installées dans une pièce et leur ont demandé de se déshabiller, elles ne le voulaient pas, mais elles ont vite compris qu’il n’y avait pas d’issue. Elles étaient humiliées, nues, face à des inconnues. Trois femmes sont venues pour tondre toutes les parties du corps (les cheveux, le pubis etc..). “Tondues, on perd sa féminité, on n’est plus des femmes. C’était le début de la déshumanisation”. Par la suite, les femmes ont été tatoués d’un numéro pour les identifier, le numéro d’Ida était 75360, elle ne le voit pas tous les jours dans le miroir, mais il est gravé à jamais. “Nous n’étions plus des humains, mais des numéros”. Elles ont pris une douche froide et ont reçu des vêtements usés, qui avaient appartenu à d’autres. Elles se sont partagé des chaussures qu’elles se sont échangées parce qu’elles n’étaient pas à la bonne pointure. La première soupe, Ida l’a boudée : il y avait une gamelle de soupe pour cinq, qu’elles ont mangée sans cuillère, car il n’y en avait pas : elles étaient obligées de la laper, comme des animaux.

Par la suite, Ida a participé à plusieurs “commandos” de travail : le premier, c’était qu’elle devait transporter des pierres au fond du chantier, le lendemain, il fallait refaire le trajet inverse : “absurde et inutile travail“.  Le deuxième commando dans lequel Ida a travaillé, c’était trier les pommes de terre pourries et les cuisiner. Ensuite, le troisième c’était de travailler dans l’usine d’armement. Une ancienne déportée les a rassurées : ce n’était pas avec le maigre travail qu’elles faisaient dans cette usine pour les allemands que l’Allemagne allait gagner la guerre. Ida est restée quelques mois à Birkenau avant d’être internée à Auschwitz I.

Les marches de la mort Le 13 février 1945, les SS ont reçu l’ordre de Berlin d’évacuer les internés. Les déportées ont quitté Auschwitz dans un climat glacial, il neigeait, elles ont marché pendant 3 jours et 3 nuits, 5 par 5, à pieds, sur les routes. Elles ont marché jusqu’au camp de Bergen-Belsen, en Allemagne. Pour se nourrir, elles ramassaient la neige par terre et se la mettait dans la bouche. Les SS voulaient qu’elles marchent d’un bon pas et dès qu’ils voyaient qu’une femme ralentissait la marche, ils la tuaient sur place. “C’était Marche ou Crève”, nous dit Ida. A tout moment, les femmes s’aidaient les unes les autres.

Bergen-Belsen et la libération Fin Avril, on leur a dit que les Allemands étaient partis, fuyant l’arrivée des alliés. Ida était à l’infirmerie à ce moment l’a, car elle était malade, elle avait le typhus. Trois soldats américains entrent dans l’infirmerie, “très beaux“, confie Ida, avec coquetterie.  Ils repartent et ce sont des russes qui libéreront le camp. Ida se souvient des bonbons, du chocolat que se sont partagé ensuite les déportées. Quelques temps plus tard, les soldats les avaient emmenées dans un hôpital, c’était un bâtiment moderne, où elles restèrent un certain temps, bien nourries et elles dormirent dans un lit avec des draps blancs, Ida nous dit qu’elle était en extase à ce moment : elle avait oublié que les draps existaient. Au camp, elles se partageaient une couverture à plusieurs…
Ida et l’Histoire Après ce témoignage de sa déportation, une question est posée à Ida : “Avez-vous pardonné aux gendarmes qui sont venus vous arrêter ?” La réponde fuse, cinglante : “Eux, m’ont-ils demandé pardon ? Est-ce à moi de pardonner ? Non, bien sûr que non ! ” Ida poursuit, elle estime avoir eu une énorme chance d’échapper à la sélection lors du voyage, puis aux sélections dans le camp. Elle insiste d’ailleurs sur le fait qu’à Auschwitz, le travail en commandos, les appels,  les sélections puis les marches de la mort étaient autant d’étapes à franchir, et que la chance ne l’a pas quittée. Elle nous a dit « La vie, c’est un beau cadeau ».

Après la guerre Ida s’est reconstruire dans un hôpital pendant 1 mois et demi, elle est aussi restée plus d’1 an dans des maisons de repos avec les résistants en Suisse. Elle a retrouvé son frère, qui n’avait pas été dénoncé. Elle avait 17 ans. Puis, comme elle n’avait pas de parents, pas de bourse, ni d’argent, elle a fait un travail qu’elle n’aimait pas : de la couture. Ida voulait être institutrice.  Elle a ensuite épousé, plus tard, un tailleur et a reconstruit sa vie même si cela était extrêmement difficile. Elle a une fille, à qui elle a raconté, mais avec beaucoup de pudeur, son histoire.
Merci Nous pensons que le témoignage d’Ida est très important. Il n’y a plus beaucoup de gens pour témoigner, pour raconter tout ce qui s’est passé. Ce que fait Ida Grinspan est un signe de courage et nous la remercions.

J’ai pas pleuré Ida a écrit son autobiographie, sous ce titre “j’ai pas pleuré”. On retrouve le récit de sa déportation, raconté avec générosité. Un beau livre, à lire, en hommage à cette femme exceptionnelle.

François, Anissa et Hanène.

(photo prise par Hanène. Belle photo ! Il faut dire qu’Ida, toujours souriante, a la coquetterie de poser pour les Zélèves : de cela, comme de son témoignage, année après année, je la remercie chaleureusement.)

Mar
13

Mardi 8 mars, Miloud Kerzazi est intervenu au collège pour nous parler de son site. La photo, c’est sa passion depuis tout petit. Il a fait partie d’un club photo à Ozon quand il était collégien (à George Sand).

Il utilise la photo pour “évacuer”, sa galerie photo est comme son journal intime. Il dit qu’il y a  du rap bling-bling et que Médine fait du rap engagé. Dans l’album de Médine, “11 septembre ” , Miloud Kerzazi dit qu’il se retrouve dans ce qu’il écrit.

Il dit aussi que ses parents ont fait partie de ceux qui ont construit le pont Lyautey, la fôret et la plaine d’Ozon.

Son slogan est ” La photo comme un combat “. Ses photos denoncent le racisme. Il se retrouve dans l’histoire des gens du voyage, il déplore le débat sur l’identité nationale, il dit qu’il se sent en ce moment montré du doigt par les politiques.

Pendant la première et la seconde guerres mondiales, il y a eu un appel aux tirailleurs sénégalais et algériens qui ont versé leur sang pour la France et on les a oubliés. Après la guerre de 1939 à 1945, 19 tirailleurs algériens ont ensuite vécu à Chatellerault.

Après qu’il soit parti, je me suis rendu compte que j’avais appris beaucoup de chose. Je ne connaissais pas son site, ce qui m’a appris à le connaître.

On trouve le site de Miloud Kerzazi en lien sur ce blog.

Manon

Mar
07

Qu’est-ce à dire ? Qu’est-ce que ce concept : journée de la femme ? “Une journée pour les femmes battues”, proposait Aïssetou tout à l’heure. Pas faux : une journée (sur 365 ?) pour se pencher (ensemble) sur la situation des femmes dans le monde.

On en pense ce qu’on veut : c’est toujours une journée pendant laquelle les associations qui défendent les droits des femmes et ouvrent l’oeil 365 jours sur 365 auront une fenêtre médiatique : ne la laissons pas fermée, ouvrons l’oeil nous aussi demain.

Et, en guise de mise en bouche, le résultat de l’éléction du macho de l’année par l’association “Chiennes de garde” : un petit coup d’oeil sur leur site si vous le souhaitez, c’est ici : http://www.chiennesdegarde.com/

Alors, demain, c’est journalisme, et on sert la cause des femmes ?

Fév
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alexandre Le Grand le 21-02-2011

Le mardi 15 février, le capitaine Martineau et un de ses collègues Amir, sont intervenus à George Sand dans le but de faire le point sur les risques qu’encourent les internautes.

Un débat s’est mis en place afin de faire des statistiques des personnes utilisant un blog, facebook, téléphone portable , youtube … etc .

Sur 26 èlèves, 19 ont un ordinateur avec internet, 17 ont un portable, 14 ont facebook, 2 ont un blog et 13 affirment avoir deja insulté sur le net. La moyenne d’âge et de 12 ans.  Nous avons tout d’abord évoqué les utilisation des nouvelles technologies par les éleves.

L’aquisition photos et/ou audio ou video des élèves dans la cour , aux toilettes, aux vestiaires, une bagarre entre élèves, des professeurs dans le cours, en salle de classe.

La publication: par mms/sms , sur internet , face book, blog , par e-mail ect…

Injure : insulte, menaces, moquerie de camarade, personne chargée d’une mission publique : que dit la loi face à ce contenu ? Quelle punition prévoit la loi ?

Comme la diffamation, l’injure peut constituer un délit ou une contravention selon les conditions dans lesquelles elle est proférée, et peut être passible de peine de prison ou d’amende. En particulier, la gravité des sanctions varie selon qu’elle est publique ou non, qu’elle est ou non précédée de provocations de la part de la personne injuriée, et selon la qualité de la personne à laquelle elle s’adresse, selon qu’il s’agit d’un particulier, d’un fonctionaire public ou d’une institusion, par exemple.

L’injure crée automatiquement un préjudice à l’encontre de la personne injuriée, cependant son montant est souvent dificile à évaluer. Une injure publique est réprimée par la loi de 1881 (article 33), qui la punit d’une amende de 12 000 euros.

Le code pénal (article R.621-2) fait de l’injure non publique une contravension de la 1re clase, soumise à une amende de 38 euros.

Hanène et Alexandre

Fév
21

Cet article du Monde, daté du 9 janvier 2011 : honorer la mémoire des tziganes assassinés par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.

Chers zélèves,

Avant de vous laisser en vacances, un dernier lien, pour vous : ce reportage réalisé par John Paul Lepers, vous vous souvenez, le journaliste en camping car qui n’a pas froid aux yeux ?

http://latelelibre.fr/emissions/jpl-en-camping-car/road-doc-flic-un-metier-de-chien/

Chers zélèves, souvenez-vous de la visite de votre journaliste référent, Jean-Yves Le Nezet : il avait passé commande de deux pages pour la NR. Une page sur Facebook et une autre, sur les lieux de prière pour les musulmans en France.

Nous avions déterminé les angles d’approche de cette page comme suit :

1) Un reportage sur Châtellerault : comment la mosquée est-elle financée ? (interview de M. Djeggloul, Imam et interview d’un élu de la mairie)

2) Une revue de presse : l’actualité se fait de plus en plus pressante sur la question de l’Islam français :  “Un Islam de France” et non pas un “Islam en France”, précise le président de la République : saurez-vous expliquer la différence entre ces deux conceptions ? Le débat sur l’identité nationale de l’an dernier avait fait l’objet d’une page très appréciée dans la NR : vous êtes capables de relever le défi pour ce nouveau sujet, qui touche à la même sensibilité : la France ouvre un nouveau débat. Attention, on attend des arguments, des exemples, et non pas des tirades enflammées !

3) Reportage auprès de l’association châtelleraudaise : “Les Fils d’Abraham” : association regroupant des musulmans, des chrétiens et des juifs. Les questions à poser aux membres de cette association sont les suivantes :

– présentez votre association (historique, objectifs, manifestations)

– quelles réactions à l’actualité ? (loi sur la burqa, financement des mosquées, projet d’interdiction des prières dans les rues, des minarets des mosquées…)

4) Votre sentiment personnel : attention, il n’est pas question ici d’une profession de foi ! Nous sommes dans un cadre laïc. Les appréciations personnelles peuvent être sincères, vous pouvez faire allusion à votre position vis-à-vis de la religion en général, mais on attend ici une réflexion sur la laïcité : “Pensez-vous qu’on puisse vivre ensemble, en France, en respectant la laïcité ? Vous-mêmes, en tant qu’adolescents français, quel regard portez-vous sur la laïcité que l’on érige en modèle républicain ?

http://www.liberation.fr/politiques/01012320727-nicolas-sarkozy-s-enflamme-sur-l-islam

http://www.la-croix.com/Vivre-ensemble/editoAlaUne/2455919/15291

http://www.la-croix.com/La-laicite-revient-dans-le-debat-politique/article/2455913/4076

Vous pouvez consulter les articles ci-dessus, sélectionnés pour vous, mais les liens vers les journaux nationaux doivent vous aider à nourrir votre réflexion. Vous pouvez vous emparer de ce sujet, (ou pas) : envoyez vos articles. Les vacances  peuvent être l’occasion de réfléchir et de composer des articles sans être pressés par le temps !

Tous les avis sont intéressants : chacun de vous peut écrire pour cette page : plus les angles seront divers, plus votre article sera intéressant.