Avr
16

Cette semaine, notre chère prof de français nous a emmenés voir une pièce de théâtre : “El M”

Nous partons du collège à 14h, arrivons aux alentours de 14h26 et nous installons donc dans la salle. Petit à petit, la lumière s’éteint, le bruit cesse, et deux acteurs prennent place sur la scène. Deux personnages hauts en couleurs  : Le premier est un homme qui ressemble plus à un rappeur raté des années 70 qu’à un bourgeois en costume traditionnel de Molière. Le second est une femme habillée au début d’un long manteau de fourrure puis plus tard d’un bikini. Les deux se lancent dans un rap plutôt…spécial.

Nous qui pensions aller au théâtre pour voir une pièce au rythme lent, écrite en alexandrins et en vers, n’étions pas au bout de nos surprises ! En effet, de nombreuses insultes et scènes de nudité s’enchaînent devant nos yeux accompagnés de nos rires parfois gênés.

A la sortie, les avis sont partagés, certains ont adoré, d’autres un peu moins, choqués par la vulgarité de certains passages. Avec le recul, en ayant parlé de la pièce en Français et en ayant vu différents extrait d’autres adaptations, je pense que l’on a eu de la chance de tomber sur une version  bien jouée et moderne. Je pense que l’on peut féliciter les acteurs car il est vrai que nos réactions n’ont pas toujours été les meilleures… Au final, cela nous a permis de voir une vraie pièce de théâtre et passer un bon moment.

Lenny, Théo

 

Comme vous avez sûrement pu le voir dans le Torchon précédemment, deux classes de 3e (3e1  et 3e4) sont allées voir une pièce de théâtre ”El M”.

Je suis en 3e4 et, lundi matin, nous avons eu 2 heures de français avec Mme Dibot, elle-même n’avait pas vu la pièce avant de nous emmener la voir, donc elle nous a expliqué,  en quelques phrases, la pièce du Misanthrope de Molière et donc les éventuelles comparaisons des extraits de cette pièce dans celle que l’on a été voir mardi. Je me souviens qu’elle nous avait parlé de sa crainte par rapport à la présentation de la pièce ”El M”  sur le site Internet de la compagnie, puisque dans celle-ci, on insinuait l’éventuelle possibilité que cette pièce soit inspirée de l’univers de Virginie Despentes, écrivain quelque peu… érotique et trash.

Donc mardi départ 14h pour le Nouveau théâtre. Arrivés là-bas, plusieurs classes de lycéens étaient préalablement installés, ce qui signifiait que nous étions en retard…

La pièce commence, nous sommes directement mis dans ”l’ambiance” avec l’entrée en musique style rap du genre Macklemore, ou alors cabaret, ou du point de vue de Lenny : Club de strip-tease. J’explique : une femme chante vêtue d’un grand manteau en fourrure puis, au cours de la musique, elle quitte son manteau et nous laisse apercevoir son corps revêtu seulement de sous-vêtements roses à paillettes.

Personnellement, ça ne m’a pas choquée dans le sens où l’on a vu son corps mais dans le sens que quelqu’un puisse se dénuder dans une pièce de théâtre mais, en réfléchissant, c’est du théâtre, donc on se met dans la peau d’un personnage et nous ne sommes plus nous même, nous incarnons quelqu’un et nous pouvons alors nous permettre plus de choses que dans notre propre peau (je parle en connaissance de cause étant donné que j’ai fait deux ans de théâtre en incarnant une femme jalouse et cruelle – Médée- et une servante futée -Lisette-, avec Mme Dibot et M.Mastorgio, bien-sûr…).

Dans tout le reste de la pièce, il y a eu des moments plus ou moins surprenants (ou choquants, à qui le ressent) tels que : un homme simulant la prise d’une douche,  donc qui se déshabille de dos, il portait un short de bain, un legging doré et un string rose… Il a tout enlevé. Je vous laisse imaginer la réaction de la salle à cette vue de corps dénudé. Je n’ai pas été si choquée que ça, car comme Mme Dibot nous l’a expliqué, cette pièce reflète exactement ce que nous pouvons voir dans la vraie vie (et nous regardons, à la télé, des films du même genre, avouons-le).

Il est vrai que j’ai été surpris à certains moments mais pas au même point que certaines personnes dans la salle, j’ai été surprise aussi,que Mme Dibot ait aimé cette pièce mais j’ai compris quand elle a dit que si elle l’avait vue avant, elle ne nous l’aurait pas montrée, étant donnée la réaction de certaines personnes (je ne vise personne) et donc leur immaturité.

Je ne dis pas que je suis ”mature” mais que j’ai trouvé irrespectueuses les personnes qui criaient dans la salle et qui insultaient les personnages. Vu que j’ai déjà été sur scène, je sais à quel point c’est désagréable et déstabilisant les moindres petits bruits de la salle ou même les rires qui sont assez longs et forts puisque, pendant tout ce temps, il ne faut ni s’arrêter, ni rire, ni perdre ses mots, ni paniquer.

J’ai entendu peu de retours positifs par rapport à cette pièce, il y en a, c’est sûr, mais beaucoup ont été choqués, surpris et n’ont donc pas apprécié. Cette pièce a été mise au goût du jour, elle représente la société d’aujourd’hui et d’après Mme Dibot, correspond à l’histoire de la pièce de théâtre de Molière. Il y avait des mots vulgaires comme du langage soutenu, des phrases prises du Misanthrope et des musiques entrainantes avec des mots et des phrases similaires aux chansons d’aujourd’hui. Après réflexion, discutions et explications, j’ai bien aimé cette pièce et je ne suis pas déçue d’être allée la voir.

Eden.

 

Avr
16
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Anissa Ramdane le 16-04-2014

Pourquoi tant de haine ? Pourquoi nous laisser partir? Non, non, non, non, non, non je ne veux pas partir… D’ailleurs, je ne suis pas la seule à ne pas vouloir partir, Messaouda, Naouale, Johanna et d’autres, non plus… C’est extrêmement dur, de se dire que tout est fini, que dans moins de 3 mois, c’est la fin. Cette année, elle est passée tellement vite, je ne comprends pas car les années précédentes ne se passaient pas aussi vite. C’est fou, comme je me suis attachée à ce collège, quatre ans, ces quatre ans où j’ai tout appris, tout vécu. Je n’oublierai jamais ces quatre magnifiques années.

Ce collège ? Je ne me vois pas le quitter, c’est dans ce collège que j’ai rencontré de magnifiques personnes, de magnifiques amitiés et parfois des amours. Aujourd’hui, ici, j’ai tout gagné, mais l’année prochaine, j’aurai presque tout perdu. Chacun, nous allons prendre un nouveau départ, certains partent loin, certains restent près mais une chose est sûre, nous allons nous perdre, même si c’est la dernière chose que nous souhaitons. Nous allons nous disperser, j’ai peur, peur de ça. Ici, j’ai une sorte de cocon que je ne voudrais jamais avoir à détruire, pourtant il va falloir. On a beau ne pas avoir envie de tous se quitter, pourtant nous le devons pour réussir.

Puis, il ne faut pas les oublier, ceux qui ont été là toute une année ou pour certains plusieurs années pour nous, pour nous faire progresser dans notre avenir, pour nous aider, nous apporter une culture, un savoir faire et pour, bien sûr, réussir. Ceux qui ont eu à nous supporter avant tout, parce que c’est un défi pour eux, tous les jours de nous faire étudier et bien le faire. Ces adultes, ils nous ont aussi protégés, chouchoutés, grondés pour mieux progresser, ils nous ont fait rire également, beaucoup même. Sans eux, nous ne serions pas ce que nous sommes devenus maintenant. Nous sommes des mini adulte, grâce à eux. C’est fou comme on peut s’attacher à un professeur comme ça, c’est fou car mes professeurs, je les vois presque tous les jours, c’est comme si on vivait au collège, avec eux. On s’y attache et à la fin de l’année c’est toujours un déchirement de les quitter. Mais un bonheur de les retrouver l’an prochain. Moi, j’ai eu cette chance d’avoir beaucoup de professeurs de quatrième que j’ai ensuite encore eus en troisième, c’est une merveilleuse chance car ce sont ces profs que j’ai le plus aimés. Mais, ce bonheur que je vis actuellement, va se perdre et se briser car maintenant je sais que c’est fini, c’est la dernière année et que l’an prochain je ne pourrai plus les revoir en salle de cours, non tout ça sera fini. Je ne veux pas, c’est dur parce que je m’y suis beaucoup attachée, on est quelque part, comme leur deuxième famille, c’est ce que je ressens moi, en tant qu’élève. Si seulement on pouvait les prendre au lycée avec nous… Vous accepteriez, n’est ce pas ?

J’espère seulement une chose, c’est que les professeurs ne nous oublient pas, je ne supporte pas perdre quelqu’un de précieux, mais je serais obligée car les professeurs, ce sont des personnes précieuses et que nous devons partir. Il faut profiter du peu de ces trois mois restant puis ensuite… Ce sera une fin atroce. Je veux que les professeurs sachent que nous les oublierons jamais, qu’ils seront toujours présent dans notre coeur, que grâce à eux nous avons évolué, et cela ne s’oublie pas. Merci, merci pour votre courage de nous supporter, et de nous avoir appris toute ces choses. En route pour le brevet à la fin de l’année puis on espère vous revoir. Qui sait, 10 ans après, nous vous retrouverons ! 

 

Avr
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Gaian HAKOBIAN le 10-04-2014

Avr
08

“Trash”, ce Misanthrope ? Est-ce ainsi que vous le vîtes ? Certains, à la sortie du théâtre, n’hésitaient pas à clamer leur émoi : “Trop érotique”, “vulgaire”, “c’est choquant, M’Dame, deux hommes qui s’embrasent”… etc… Réactions à la mesure de l’ambiance de la salle cet après-midi, au Nouveau Théâtre : une séance scolaire, une majorité de lycéens (pas tous très mûrs, semble-t-il), quelques collégiens, et beaucoup de bruit. Pour rien ? (Anissa lisant Shakespeare, elle reconnaîtra l’allusion).

Tiens, tiens, nos zélèves, qui regardent des films ultra-violents, ou bien jouent à des jeux vidéos guerriers, partagent un langage des moins châtiés, seraient “choqués” par une mise en scène somme toutes… réaliste ? Contemporaine. Vous êtes jeunes, et n’allez pas assez souvent au théâtre, sans doute : vous avez été surpris par l’audace des jeux de scène. Du spectacle : c’était du spectacle. Et un jeu d’acteurs repoussant les limites de la mise en scène. Du très bon théâtre, à mon sens, mais ce n’est là que mon avis sur cette représentation. Du Misanthrope, celui de Molière, on retrouve quelques vers, parsemés ici ou là, au gré des répliques. Et le thème : la place de l’homme dans une société du paraître, des faux-semblants, l’amour… Etre soi. Au milieu des autres. C’est ce que vous disait cette représentation : soyez vous-même, qui que vous soyez. D’ailleurs, qui êtes-vous ? Ce thème de l’identité sexuelle était très moderne, non ? Trop, peut-être : en tant que bons zélèves, vous vous attendiez à une mise en scène classique, en costumes, et au texte original. Pourtant, vous saviez qu’il s’agissait d’une adaptation…

Nos personnages étaient en quête d’eux-mêmes, en quête d’amour : celui de l’homme, celui de la femme, celui du public. En quête d’identité : qui sommes-nous, ou comment nous voit-on ? Altesse renonce à Celimane, malgré l’amour qu’elle lui porte, pour se retrouver elle-même. Elle reste fidèle à ses valeurs, à sa conception du monde : Celimane, prêt à tous les compromis, n’aimant peut-être que lui-même, reste seul. Et Sisi est à terre, clouée par une révélation : Célimane n’aime qu’Altesse. Vous n’avez pas vu, dans cette pièce, qu’on parlait d’amour ? Les mots vous choquent ? Le choix  de la violence des mots, de la nudité des corps (une prouesse d’acteurs, au théâtre…), vous a contrariés ? Il était question d’amour, de l’amour au XXIème siècle. Vous avez la pudeur de vos quinze ans, respectons-la. Mais entendez que ce spectacle nous ait, à nous, adultes, plu, et en rien choqués. La poésie était présente dans les vers de Molière comme dans le jeu de scène : c’est elle que nous avons vue, plus que les images des corps offerts, métaphores de l’amour.

Lenny a dit avoir aimé la pièce : je lui laisse la parole ! 😉

 

Mes chers zélèves de 4ème1, apprécieront ce petit diaporama de l’état des lieux d’une prison française au XXIème siècle : les Baumettes (Marseille). Simplement pour répondre à ceux qui, lors d’un débat sur la peine de mort (après l ‘étude de la lettre ouverte de Victor Hugo aux habitants de Guernesey), estimaient que les détenus français étaient très chanceux, enfermés, certes, mais dans le confort, voire un certain luxe.

http://www.liberation.fr/societe/2012/12/06/baumettes-un-tour-en-cellule_865551?photo_id=475920

Avr
03

Cela fera bientôt trois semaines que l’avion a disparu, et toujours aucune trace (ou presque). Petit rappel : le 8 mars, le Boeing 777 du vol MH370 avait disparu dans l’océan Indien, ne laissant aucune trace et en ayant dévié de sa trajectoire peu après son départ, et pour une raison toujours inconnue, bien que certains penseraient à un acte désespéré du pilote, alors que son fils cadet, Ahmad Seth, affirme que son père, qui travaillait depuis environ trente ans dans la même compagnie, n’aurait pas pu causer intentionnellement la perte de son avion.

Depuis la disparition, les recherches ont lieu vers le sud de l’océan indien, car, d’après les satellites, il aurait continué des heures à voler dans cet océan. Problème : aucune trace de l’avion. Sauf que, d’après l’AMSA (agence australienne de sécurité maritime), l’avion volait plus vite que normalement, perdant une plus grosse dose de carburant, et donc s’écrasant bien avant l’endroit des recherches. Cependant, l’ATSB (agence australienne de sécurité des transports)  assure que la trajectoire du Boeing pourrait être affinée au gré des analyses de l’équipe d’enquêtes internationales.

media ha ha

L’avion n’a laissé aucune trace ? Si, car la Thaïlande et le Japon auraient repéré plus de 300 objets flottants, dont les plus grands mesureraient 15 mètres. Et, selon l’agence nationale Jiji, ces débris appartiendraient très probablement à l’avion. Mais ce n’est pas tout : des centaines d’autres débris auraient aussi été retrouvés par les satellites.

En bref, pas assez de traces et un large océan… c’est pas très loin d’une recherche d’aiguille dans une botte de foin ! Espérons juste qu’on le retrouvera…

Avr
02
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Naouale BADAOUI le 02-04-2014

Il y a quelques jours, Messaouda portait un sweat représentant la marque “defend paris”  avec une Kalachnikov dessus. Mme Dibot a été choquée et est intervenue pour lui demander << Messaouda enfin ! Quel est le but de cette marque?>> Messaouda a ensuite répondu que cette marque existait pour une association de la paix à but non lucratif. Elle a ensuite décidé de chercher sur internet dans quel but cette marque existait. Après sa recherche, elle a confirmé ce qu’elle avait répondu ! Mais Mme Dibot, sceptique, n’y croit absolument pas, elle réplique << Je ne pense pas qu’avec une Kalachnikov et un message “defend Paris”  cela soit une cause pour “la paix”. Avant c’était les garçons qui porté se genre de tee-shirt mais maintenant les filles ont suivi cette mode. Mme Dibot, déçue de cela, pense qu’à son époque, on défendait la paix avec des tee-shirt “peace and love” ou des badges “touche pas à mon pote”. et Monsieur Mastorgio, selon Mme Dibot, pense aussi que les filles d’aujourd’hui s’habillent mal ! (moins bien qu’au XIXème siècle, ajoute Mme Dibot). Je pense que les filles ont  un style différent de nos jours, et on peut dire “chacun ses goûts !! “

Avr
02
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Eden DUCLOS le 02-04-2014

Mardi dernier, toute l’équipe Média s’est donné rendez-vous au CDI pendant toute journée pour participer au concours ”Faites la Une”. Le but de ce concours est de faire une Une avec les dépêches et les photos que propose le site du concours.

Nous étions par groupes de  trois ou quatre, 4e et 3e mélangés pour faire une Une la plus originale et la plus riche en informations. Nous devions suivre des règles précises de présentation.

En premier lieu, Mme Dibot et Mme Mayer nous ont montré les règles, les conditions et donc les caractéristiques d’une Une. Ensuite, nous nous sommes tous mis au travail : nous avions le choix entre 15 dépêches, la possibilités d’en mettre 5 a 6 dans notre Une, tant que il n’y avait pas de blanc ou que la Une de soit pas trop chargés. Nous pouvions ajouter une publicité, à condition que ce soit nous qui la créions puisqu’on n’avait pas le droit d’en prendre une sur internet, nous n’avions pas le droit de prendre des photos sur Google image, donc il fallait faire nos propres dessins. Nous avions la possibilité de créer une information, étant donné que les images données ce jour ne correspondaient pas forcément aux dépêches données.

Toute la journée, nous avons travaillé sur nos Unes et, à 16h30, toutes devaient être terminées puisqu’à 17heures, elles devaient être envoyés. Deux ont été choisies et envoyées pour le concours.

 

Eden & Amandine

Avr
01
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 01-04-2014
  • Chers zélèves, il est une tradition, chez les journalistes : le premier avril, dans chaque journal, on publie un article “intox”, qui développe une fausse information. Celle-ce, à la Une de tous nos quotidiens ce mardi 1er avril, n’est probablement pas notre poisson du jour. Alors, cherchons encore…
  • http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/31/poisson-d-avril-canular_n_5063956.htmlLibé du 1 avril 2014